Une délégation de l’OGBL, conduite par Jean-Claude Reding, président, a été reçue le 30 janvier 2014 par le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch, pour un échange de vues sur le programme gouvernemental en matière de politique des transports, de la mobilité et des travaux publics.
Les discussions ont couvert un large spectre de sujets couvrant notamment les infrastructures multimodales comme CFL-Cargo, le centre logistique Bettembourg-Dudelange, l’aéroport, le port de Mertert, l’extension du réseau ferroviaire, le tramway, la tarification, les Park & Ride, la coopération transfrontalière dans ces domaines et, enfin, les marchés publics.
En ce qui concerne les Park & Ride, le ministre a clarifié que le gouvernement n’envisage pas à ce stade de rendre le parking dans les P + R payant. Cependant, des études seraient effectuées pour trouver un système qui inciterait les utilisateurs actuels des P + R sur le territoire de la Ville de Luxembourg de s’orienter davantage vers le transport en commun. Ceci dans un souci de désengorgement du trafic à l’entrée et à l’intérieur de la capitale. Il a souligné que le réseau des P + R serait considérablement élargi.
Sur les marchés publics, le président de l’OGBL a demandé qu’une clause sociale obligatoire et contraignante garantissant le respect du droit du travail et des conventions collectives soit introduite dans la législation, voire dans la pratique des marchés publics dans les meilleurs délais. Le ministre était d’accord pour dire qu’une telle disposition serait un élément important pour éviter le dumping social sur les chantiers luxembourgeois. Pour l’OGBL, il faudrait aussi introduire une clause environnementale qui contraindrait les entreprises étrangères à respecter les normes environnementales sur le territoire luxembourgeois.
Enfin, le président de l’OGBL a exhorté le ministre Bausch, comme il l’a fait à l’égard des autres membres du gouvernement que l’OGBL a récemment rencontrés, à veiller que l’initiative de la Commission européenne appelée REFIT visant à «alléger la législation européenne» ne devienne pas un prétexte pour réduire ou même supprimer certaines protections des salariés. L’OGBL a de sérieux doutes que sous le couvert de la simplification administrative, la Commission Barroso veuille s’attaquer notamment aux normes sur la sécurité et la santé au travail.
L’entrevue s’est déroulée dans un climat d’écoute mutuelle et de volonté de coopération.
Communiqué par l’OGBL le 30 janvier 2014
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