Depuis de nombreuses années, les représentants de l’OGBL ne cessent, lors des réunions du comité quadripartite présidé par le ministre de la Sécurité sociale, de revendiquer la mise en place d’une meilleure organisation des structures médicales d’urgence, afin de les désengorger au sein des hôpitaux du pays.
Hélas, l’OGBL ne peut que constater que lesdites interventions n’ont toujours pas été suivies d’effets concrets. Lors de la réunion du comité quadripartite qui s’est tenue à l’automne 2015, il avait été retenu de mettre en place un groupe de travail avec tous les acteurs en vue de trouver des solutions à ce problème. A la connaissance de l’OGBL, ce groupe de travail s’est rencontré à deux reprises jusqu’à présent. Ces réunions n’ont donné lieu qu’à des tours de table venant exposer les problèmes et les visions politiques en vue d’atteindre l’objectif fixé.
Dans ce contexte, l’OGBL avait relancé sa proposition visant à intégrer les maisons médicales au sein des établissements hospitaliers, voire de renforcer la collaboration entre maison médicale et service d’urgence. Ceci aurait comme avantage de simplifier la coordination des cas d’urgence (qui seraient orientés soit vers le service d’urgence, soit vers la maison médicale) ainsi que de simplifier la prise en charge des patients. On peut citer comme exemple la clinique pédiatrique du CHL, mieux connue sous le nom «Kannerklinik», qui depuis le 24 juillet 2015 a intégré la maison médicale pédiatrique. L’OGBL estime qu’une coordination entre les structures ne pourrait être que favorable et bénéfique pour les patients.
Or, mise à part l’annonce faite par le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, après le vote de l’enveloppe budgétaire globale pour les établissements hospitaliers portant sur les années 2017-2018 — à savoir que ce budget sera majoré de 2 millions d’euros permettant aux établissements hospitaliers de pouvoir réorganiser au mieux leurs services d’urgence — aucune mesure concrète visant à atteindre cet objectif n’a été présentée jusqu’à présent.
L’OGBL a le sentiment qu’aucun concept n’est prévu dans le cadre de la mise en place de ces dotations financières supplémentaires accordées par l’enveloppe budgétaire globale.
L’OGBL espère que lors de la réunion du comité quadripartite qui aura lieu le 26 octobre 2016, les deux ministères proposeront des mesures concrètes en la matière.
Lors de la réforme de l’assurance maladie en 2010, la situation financière de la Caisse nationale de santé (CNS) était déficitaire. Par le biais de ladite réforme, des mesures ont été mises en place pour assainir le budget de la CNS.
Dans ce contexte, l’OGBL rappelle que ce sont surtout les assurés et les patients qui ont contribué à l’assainissement de la situation financière de la CNS.
Au vu de la situation budgétaire excédentaire et saine de la CNS, l’OGBL considère qu’il serait opportun que les assurés puissent bénéficier de mesures de compensation et d’améliorations quant à la prise en charge des traitements orthodontiques et ophtalmologiques. Aussi, faudrait-il également réfléchir quant à la prise en charge de la médecine alternative (chiropraxie, ostéopathie, homéopathie et autres thérapies alternatives).
Depuis de nombreuses années et à l’occasion de toutes les réunions du comité quadripartite, l’OGBL n’a eu de cesse de revendiquer que de nouvelles prestations, telles que celles mentionnées ci-dessus, soient mises en place. L’OGBL demande que le gouvernement fasse une fois pour toutes des propositions concrètes lors de la réunion du comité quadripartite qui aura lieu le 26 octobre 2016.
Communiqué par l’OGBL le 24 octobre 2016
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