Villeroy & Boch : Les syndicats demandent que le démantèlement se fasse dans la dignité

Les syndicats OGBL et LCGB se sont réunis le 25 mars 2009 avec la direction de Villeroy & Boch en vue de la négociation d’un plan de maintien dans l’emploi. Comme la production continuera jusqu’à la fin de 2010, les syndicats estiment qu’il faut d’abord se mettre d’accord sur les conditions sous lesquelles les salariés continueront à travailler ou à se former ainsi que sur un plan de licenciement graduel. Il est beaucoup trop tôt pour négocier un plan social.

Alors que la direction avait déjà envisagé des licenciements en 2009, notamment de salariés qui ne travaillent pas directement sur les lignes de production, les deux syndicats insistent qu’il n’y ait aucun licenciement cette année. La société dispose actuellement de deux lignes de production. La 1re sera arrêtée en juin 2010 et la seconde à la fin de l’année 2010. Il faut donc tout faire pour garder l’ensemble des salariés jusqu’en 2010. Les syndicats revendiquent fermement une solution particulière, et au-delà de 2010, pour les salariés les plus âgés et pour les couples.

Le plan de maintien dans l’emploi règlera cependant les départs volontaires. Dans un premier temps, ces salariés toucheront le préavis et les indemnités de départ prévues par la loi, et dans un deuxième temps, celles qui seront négociées dans le cadre du plan social.
Les syndicats rappellent à la direction la responsabilité sociale de l’entreprise. Après 240 années de présence centrale dans le tissu industriel de la ville de Luxembourg, il n’est pas possible que l’on veuille maintenant se débarrasser le plus vite possible des derniers représentants de celles et ceux qui ont fait la richesse des familles Boch et Villeroy.

La prochaine réunion aura lieu le 6 avril prochain.

Communiqué par l’OGBL et le LCGB
le 26 mars 2009