L’OGBL soutient la grève des lycéens en faveur du climat

L’OGBL et son département des Jeunes saluent et soutiennent l’initiative des lycéens du secondaire et du secondaire général au Luxembourg qui participeront le 15 mars prochain à la «grève mondiale pour le climat».

Les jeunes ont tout à fait raison de se joindre à leurs collègues, partout en Europe, pour réclamer des actions urgentes afin de lutter contre le changement climatique. La protection du climat est en effet un défi existentiel pour toute l’humanité.

L’OGBL rappelle dans ce contexte qu’il soutient sans ambiguïté les objectifs internationaux de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° par rapport à l’ère préindustrielle.

Comme le demandent les élèves, les actions pour garantir cette transition vers une société décarbonisée doivent être entamées dès à présent. Mais il faut en même temps garantir que cette transition soit une transition juste, qui ne mène pas à une perte de qualité de vie et à de nouvelles inégalités sociales.

Il n’y a pas à opposer justice sociale et justice environnementale. Les deux peuvent et doivent aller de pair.

Communiqué par l’OGBL et le département des Jeunes de l’OGBL
le 8 mars 2019

Un accord signé en vue de la création d’un Centre de formation syndicale et professionnelle au Cap-Vert

Photo_accord_Cap_Vert_3L’ONG OGBL Solidarité syndicale, l’UNTC-CS (l’Union Nationale des Travailleurs du Cap-Vert – Centrale Syndicale: la plus importante confédération syndicale du Cap-Vert), l’OGBL et la FACVL (la Fédération des Associations Capverdiennes du Luxembourg) ont signé le 19 novembre 2018 un accord de coopération et de financement pour la création d’un Centre de formation syndicale et professionnelle au Cap-Vert, qui devrait voir le jour en mai 2021. Etaient présents lors de la signature de l’accord: Joaquina Almeida, secrétaire générale de l’UNTC-CS; Jean-Claude Reding, président de l’ONG OGBL Solidarité Syndicale; André Roeltgen, président de l’OGBL; Antónia do Rosário, vice-présidente de la FACVL; Armand Drews, chef de projet auprès de l’ONG OGBL Solidarité Syndicale; Albertina Ferreira, vice-présidente de la Commission des Femmes Syndicalistes de l’UNTC-CS et Sónia Neves, membre de l’ONG OGBL Solidarité Syndicale.

Un investissement d’un million d’euros

Le centre de formation, qui sera construit dans le quartier du Plateau à Praia, la capitale du Cap-Vert, coûtera un million d’euros et sera financé à 80% par le ministère de la Coopération du Luxembourg et à 20% par l’ONG OGBL Solidarité syndicale. Les formations seront dispensées dans les neuf îles habitées de l’archipel.

Pour Jean-Claude Reding, «une des façons de lutter contre la globalisation sauvage est de développer le syndicalisme dans le monde, d’où l’importance de créer ce centre de formation. Et nous le faisons au Cap-Vert, parce que nous avons des liens profonds avec ce pays, d’où est issue une partie importante de notre immigration.»

Priorité aux femmes et aux jeunes

Photo_accord_Cap_Vert_2Joaquina Almeida a expliqué que ce nouveau centre servira «à former des dirigeants syndicaux pour renforcer le dialogue social et les négociations collectives, mais aussi la défense et la promotion de la protection sociale des travailleurs capverdiens.»

Selon la syndicaliste, «il y aura une discrimination positive particulière en faveur des femmes, car elles représentent plus de la moitié de la population. Mais comme elles sont souvent les cheffes de famille, aussi dans les familles monoparentales, elles participent peu à la vie active et syndicale. Notre syndicat compte 30 000 membres et moins de 20% sont des femmes».

«Le centre de formation accueillera des travailleurs, des chômeurs et des jeunes récemment diplômés de l’université qui ne trouvent pas du travail», a ajouté la syndicaliste, en affirmant que pour cette raison, «nous donnerons également une attention spéciale aux jeunes, car 40% d’entre-eux sont au chômage» (sur une population totale d’environ 540 000 habitants).

L’UNTC-CS est la plus grande et ancienne confédération syndicale du Cap-Vert, englobe 20 syndicats, et développe une coopération avec l’OGBL depuis 1990.

André Roeltgen s’est félicité de la signature de cet accord et a rappelé que « l’OGBL a pour tradition de promouvoir la coopération avec les syndicats des pays d’où proviennent les travailleurs immigrés du Luxembourg, car nous nous intéressons aux particularités de nos membres.»

Des formations en langues et pour le tourisme doux

Photo_accord_Cap_Vert_1Armand Drews, chef de projet auprès de l’ONG OGBL Solidarité Syndicale, a expliqué que le conseil d’administration du centre de formation sera composé par un représentant de chacun des signataires du projet. Le centre comptera également une commission consultative qui comportera une plateforme des ONG actives sur le territoire du Cap-Vert.

Le responsable du projet a encore une fois résumé la mission du centre : «Nous voulons mettre en place des formations dans les langues et dans le tourisme doux, car le tourisme est un secteur important pour le pays. Les cours devraient suivre le même modèle que les cours pour adultes proposés par la Chambre des salariés du Luxembourg (CSL). Mais nous devons d’abord définir avec l’UNTC-CS la structure du centre et le programme des formations. La mission du centre est de développer les compétences des syndicalistes et des travailleurs cap-verdiens, mener une politique de promotion du travail et du droit du travail, promouvoir la protection sociale, renforcer le dialogue social et ainsi, à terme, réussir à réduire la pauvreté et l’exclusion sociale au Cap-Vert».

Pour célébrer la signature de cet accord, une «Journée capverdienne» avait été organisée le 17 novembre 2018 à Lamadelaine par l’ONG OGBL Solidarité syndicale, avec pour objectif notamment de récolter des fonds pour la construction du centre de formation. Une soirée qui a connu un franc succès.

Enfin, pour rappel, l’ONG OGBL Solidarité syndicale mène également des projets au Ghana, au Burkina Faso et en Bolivie.

Communiqué par l’OGBL
le 20 novembre 2018


Les jeunes de l’OGBL solidaires avec les manifestant-e-s en France qui luttent contre le démontage du code du travail

logo_jeunes_frLes organisations syndicales françaises avaient appelé l’ensemble des salariés, de ceux qui sont privés d’emploi, des étudiants, des lycéens et des retraités à se mobiliser pour la grève et à participer massivement aux manifestations du 31 mars en vue du retrait du projet de loi «El Khomri».

Face à cette nouvelle attaque orchestrée par le patronat et le gouvernement français portant sur les garanties collectives, des centaines de milliers de manifestants (dont beaucoup de jeunes militants) ont dit NON.
Ils disent NON à ces reformes qui reprennent à la lettre les revendications patronales visant à toujours davantage de flexibilité et de précarité.

Ce projet de loi est dangereux. Il transformera en profondeur le code du travail français. Il fragilisera surtout la protection contre les licenciements en demandant une grande flexibilité aux salarié-e-s sans aucune contrepartie. En outre, la représentation syndicale à l’intérieur des entreprises sera affaiblie.

Ces menaces existent également au Luxembourg. Rappelons tout simplement la position de l’UEL dans le cadre du dossier sur le temps de travail. L’UEL souhaite imposer une réforme introduisant une flexibilisation accrue des horaires de travail au détriment des salarié-e-s.

La lutte que mènent les manifestant-e-s en France nous concerne aussi ici au Luxembourg. Et les jeunes de l’OGBL disent NON au projet de loi «El Khomri» en exprimant toute leur solidarité avec les manifestant-e-s français.

Communiqué par le département des Jeunes de l’OGBL
le 7 avril 2016

Cinq questions à Catherine Molitor, la nouvelle vice-présidente de l’OGBL-Jeunes

catherine_molitor«Le stagiaire ne doit pas remplacer un emploi régulier et par là devenir un salarié bon marché.»

Aktuell: Catherine Molitor, tu es quelqu’un de très  active. Que signifie pour toi s’engager?

Catherine Molitor: À la maison, on nous a toujours dit qu’une collectivité ne peut fonctionner que sur base de responsabilité sociale et de cohabitation. Un engagement signifie pour moi par exemple de prendre une position et de ne pas l’abandonner à la première difficulté. Dès mon adolescence j’ai pris de mon plein gré des responsabilités, aussi bien au niveau du sport que chez les guides. Depuis 2013 je fais partie de la délégation du personnel du CHEM, et peu de temps après, je suis devenue membre de l’OGBL-Jeunes. En plus je fais partie du comité de l’«Association nationale des victimes de la route».

Aktuell: Pourquoi vaut-il la peine de devenir membre de l’OGBL?

Catherine Molitor: Pour les jeunes qui entament leur vie professionnelle, que ce soit par une formation ou après leurs études, il est important de comprendre que les générations passées ont lutté pour des droits et des conditions de travail que nous avons aujourd’hui. C’est à nous maintenant de défendre ces acquis, et, le cas échéant, de les améliorer.

Aktuell: Quels sont tes sujets préférés?

Catherine Molitor: La politique de santé et la politique familiale sont mes sujets préférés, comme je suis de par ma profession engagée dans le secteur de la santé. La politique d’éducation et de formation m’intéresse beaucoup également. Je pense par exemple que des stages extra-scolaires doivent proposer des programmes d’apprentissage de qualité et des conditions de travail convenables, et ne doivent pas faire fonction de remplacement bon marché d’emplois réguliers.

Aktuell: Quels sont précisément les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes gens lors d’un stage?

Catherine Molitor: Les stages qui doivent être effectués pendant la scolarité sont réglementés, ceux qui ont lieu en dehors ne le sont cependant pas. Ces derniers ne sont pas réglementés dans tous les détails par la loi. Il y a des stages qui s’étendent sur plusieurs mois et laissent au bon soin de l’employeur de rémunérer le stagiaire ou non. Aucune cotisation sociale n’est versée, ce qui fait que le stagiaire n’est pas assuré d’un point de vue social. Si on tombe malade pendant son stage, on n’a pas de chance. Mais avant tout, l’employeur peut mettre à la porte le stagiaire à n’importe quel moment, sans qu’aucune explication ne soit nécessaire!

Aktuell: Vous avez élaboré une prise de position dans votre comité des Jeunes. Quelles sont les revendications de l’OGBL-Jeunes?

Catherine Molitor: Nous avons formulé neuf revendications, qui, selon notre point de vue, sont indispensables afin de renforcer les droits du stagiaire. Un stage doit avoir un but pédagogique. Le stagiaire ne peut pas remplacer un emploi régulier et se convertir ainsi en salarié bon marché. Nous exigeons qu’il y ait un contrat entre l’employeur et le stagiaire. Une personne de référence qualifiée doit soutenir et accompagner le stagiaire durant son activité. À la fin du stage, les compétences acquises et les qualifications doivent être certifiées. Il est important que le stagiaire obtienne une indemnisation financière et qu’il ait une assurance sociale. Les stages ne doivent pas durer plus de trois mois. Après avoir terminé leur formation, les jeunes gens ont besoin d’un emploi fixe et non d’un stage non rémunéré. Et il faut mieux expliquer aux jeunes salariés débutants leurs droits et il faut mieux les informer.

 

5 Fragen an Luc Kalmes, den neuen Vizepräsidenten der OGBL-Jugend

luc_kalmesAktuell: Luc Kalmes, Du bist Vizepräsident des neuen Jugendkomitees. Was hat Dich dazu bewegt Dich in der OGBL-Jugend zu engagieren?

Luc Kalmes: Ich arbeite als Anästhesiepfleger im Ettelbrücker Krankenhaus. Dort hatten 2013 Sozialwahlen stattgefunden, wo ich in die Personaldelegation gewählt wurde. Sechs Monate nach diesen Wahlen hat es sich ergeben, dass ich Mitglied in der Jugendgewerkschaft wurde. Die Arbeit der Gewerkschaftsjugend ist ein wichtiger Bestandteil innerhalb des gesamten gewerkschaftspolitischen Spektrums. Die Jugendarbeitslosigkeit, die Ausbildungsbedingungen und die Arbeitsbedingungen haben mich dazu bewegt, mich zu engagieren. Ich bin der Meinung, dass sich in diesen Bereichen noch viel ändern muss.

Aktuell: Warum sollen junge Menschen dem OGBL beitreten?

LK: Um gemeinsam mit uns für angemessene Arbeits- und Lohnbedingungen zu kämpfen. Das Wort ‚gemeinsam‘ ist ein wichtiger Bestandteil in diesem Kampf. Allein, als Individualist, werden wir nichts erreichen.

Aktuell: Welche Themen liegen Dir besonders am Herzen?

LK: Ich kenne keinen Bereich, kein Thema, bei dem man seine gewerkschaftlichen Ideen bzw. Visionen nicht miteinbringen kann. Momentan bin ich jedoch sehr gespannt, wie die neue Steuerreform aussehen wird. Dies glaube ich wird der Hauptpfeiler der Regierungsarbeit sein. Natürlich liegt mir auch die Gesundheits-politik besonders am Herzen, da ich ja in diesem Bereich arbeite. Die teilweise unsolidarische Entwicklung in verschiedenen Ländern innerhalb Europas macht mir jedoch die größten Sorgen.

Aktuell: Wo siehst Du diese Werte besonders gefährdet?

LK: Vor allem im Bereich der Wirtschafts- und der Immigrationspolitik. Einzelne Länder haben sich aufgrund ihres ökonomischen Gewichts und ihrer Verhandlungsmacht, die von ordoliberalen Vorstellungen geprägt waren, gegen Widerstände durchgesetzt, um die Krisenländer zu entscheidenden Reformen zu zwingen. Sie haben sich ihrer gesamteuropäischen Verantwortung nicht gestellt, was zu einer einseitigen Austeritätspolitik geführt hat. Die europäischen Werte sind jedoch momentan im Kontext der aktuellen Flüchtlingspolitik am meisten gefährdet. Stacheldraht an den Grenzen, brennende Asylheime und rechtsradikale Parolen sind Werte die nichts in der europäischen Union zu suchen haben.

Aktuell: Wie kann dem entgegengehalten werden? Und welche Rolle spielt hier die Gewerkschaft?

LK: Die Aufgabe der Gewerkschaft liegt darin, eine richtige Analyse der Situation zu machen und dann dementsprechend Druck auf die Regierungen auszuüben. Das Aufblühen solcher Bewegungen ist immer ein Ausdruck von politischen Fehlentwicklungen innerhalb Europas. Ich rede von Austeritätspolitik, Sozialdumping und der hohen Arbeitslosigkeit. Ein sehr wichtiger Punkt ist auch die Aufklärung der Jugend durch das Weitergeben der Geschichte von Generation zu Generation.

Wer gerne an einem Treffen der OGBL-Jugend teilnehmen möchte, kann sich unter jeunes@ogbl.lu melden, uns telefonisch unter 54 05 45 404 erreichen oder unsere Facebookseite besuchen https://www.facebook.com/OGBLJeunes

5 Fragen an César Dinis, neuer Präsident der OGBL-Jugend

cesar_dinisCésar, du bist seit Anfang dieses Jahres neuer Präsident der OGBL-Jugend. Wieso ist es wichtig, dass junge Menschen sich in der Gewerkschaft engagieren?

César Dinis: Um unsere Rechte zu erhalten. Generationen vor uns haben für die Rechte der Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmer gestritten und gekämpft, wie für die 40-Stunden-Woche, den bezahlten Urlaub, die Kranken- und Arbeitslosenversicherung, den Kollektivvertrag usw. Heute kämpft die junge Generation, um all die sozialen Errungenschaften zu behalten. Gewerkschaften sind ein wichtiger Teil des Kampfes gegen Sozialabbau. Auch dem Druck der Unternehmer wäre jeder einzelne Arbeiter ohne Gewerkschaft hilflos ausgesetzt. Um gerade junge Menschen an gewerkschaftliche Themen heranzuführen, ist es wichtig, dass sie ihren festen Platz in der Gewerkschaft haben.

Wo liegen die Prioritäten für das neue Komitee?

CD: Die Bewahrung unserer Rechte und gute Arbeitsbedingungen sind uns wichtig. Auszubildende und junge Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmer sind immer wieder mit Herausforderungen und Problemen konfrontiert. Aktuell beschäftigen wir uns mit der Jugendgarantie und den außerschulischen Praktika, wo wir eine ganze Reihe von passenden Maßnahmen und Qualitätsdienstleistungen fordern.

Wie genau sieht die Arbeit der OGBL-Jugend aus?

CD: Ich fand es spannend und interessant, in der gewerkschaftlichen Jugendarbeit unterschiedliche Themen zu diskutieren. Wenn wir uns treffen, ist es immer in einer lockeren Atmosphäre. Wir diskutieren die Probleme und finden immer eine Einigung ohne Streit (lacht).

Welchen Rat gibst du jungen Menschen mit auf den Weg, die mit der Schule fertig sind?

CD: Sich zu informieren und beraten zu lassen. Sie können sich immer an uns wenden, wir beißen nicht. Und junge Menschen sollen beim OGBL Mitglied werden, denn heute weiß man nicht was morgen sein wird.

Gibt es bei euch noch freie Plätze, um am Gewerkschaftsleben aktiv mitzuwirken?

CD: Bei uns steht die Tür immer offen. Jeder der Interesse hat kann sich melden. Wir freuen uns über jede aktive Beteiligung. Aber auch in den lokalen Sektionen ist es interessant und wir brauchen junge Mitglieder. Denn die Jugend von heute sind die Gewerkschaftsvertreter von morgen.

Wer gerne an einem Treffen der OGBL-Jugend teilnehmen möchte, kann sich unter jeunes@ogbl.lu melden, uns telefonisch unter 54 05 45 404 erreichen oder unsere Facebookseite besuchen https://www.facebook.com/OGBLJeunes