Le Département des Jeunes de l’OGBL organise deux conférences-débat sur la réforme du système d’assurance-pension

INVITATION

Chère collègue,
Cher collègue,

Une des missions de l’OGBL consiste à défendre activement les intérêts des jeunes salariés, des étudiants et des jeunes en voie de qualification professionnelle. Pour faire entendre les préoccupations et aspirations des jeunes dans les débats politiques actuels, nous organiserons régulièrement des conférences.
Les premières conférences auxquelles j’ai le plaisir de t’inviter porteront sur la réforme du système de pension. Ces conférences seront l’occasion de s’informer sur les ambitions politiques du gouvernement dans ce domaine et de recevoir des réponses à ses questions.

Donc, n’hésite pas et inscris-toi pour assister à l’une de ces conférences:

Lundi, le 27 février 2012 à 18h30, salle Joseph Junck au Casino syndical à Luxembourg-Bonnevoie
63, rue de Bonnevoie, L-1260 Luxembourg

Mercredi, le 29 février 2012 à 18h30, à la Maison du peuple de l’OGBL à Esch-sur-Alzette entrée Restaurant Bairrada, 62, bd J.F. Kennedy, L-4002 Esch-sur-Alzette

Les conférences seront tenues en langue luxembourgeoise. Celles et ceux qui auront besoin d’une traduction simultanée du luxembourgeois en français sont prié/es de nous le faire savoir, soit en cochant ce point sur le formulaire d’inscription, soit en m’envoyant un email à taina.bofferding@ogbl.lu.

Je reste à ta disposition pour de plus amples informations.

Taina Bofferding
Responsable du Département des Jeunes de l’OGBL

Die Jugendabteilung des OGBL warnt davor, junge Menschen weiter in die Prekarität zu treiben!

Dass am 1. Januar des nächsten Jahres eine Erhöhung des Mindestlohns erfolgt, ist für den OGBL nicht mehr als selbstverständlich. Bestürzt zeigt sich allerdings die Jugendabteilung der Gewerkschaft über die Zustimmung der CSV zum Vorschlag der Handelskammer bezüglich des staatlich subventionierten Mindestlohns für nicht qualifizierte Jugendliche.

In einem Gutachten führt die Handelskammer an, dass der Staat sich mit 35-40% an den Mindestlohnkosten beteiligen könnte, um so unqualifizierten jungen Menschen zu einem Arbeitsplatz zu verhelfen. Die Aussage von Carlo Thelen, dass es am Ende drei Gewinner geben würde, teilt die Jugendabteilung des OGBL überhaupt nicht. Im Gegenteil, wieder wird versucht die Arbeitslosenstatistik zu verschönern und den Arbeitgebern billige junge Arbeitskräfte zu genehmigen.

Subventionierte Mindestlöhne dürfen nicht für Arbeitgeber ein Instrument werden die Gehaltskosten zu drücken!

Diese politischen Bestrebungen sind vergleichbar mit den zeitlichen Maßnahmen zur Eingliederung der Jugendlichen in den Arbeitsmarkt. Die Jugendabteilung des OGBL weist darauf hin, dass bis heute eine umfassende Analyse und eine qualitative Auswertung dieser befristeten Verträge ausgeblieben sind.

Genauso wie bei den berufseinführenden Maßnahmen, besteht auch hier die Gefahr, dass Unternehmen junge Arbeitnehmer zu einem niedrigeren Tarif einstellen, wohlwissend, dass sie ihnen nachher keine Festanstellung anbieten werden. Auch wenn auf den ersten Blick für Jugendliche damit Erwerbsmöglichkeiten geschaffen werden, können sich diese unsicheren Beschäftigungsverhältnisse aber auch als berufliche Sackgassen erweisen, aus denen heraus eine zukunftsfähige berufliche Perspektive nicht mehr gelingt.

Zentral ist es, die Jugendarbeitslosigkeit zu bekämpfen und die Beschäftigungschancen für junge Menschen zu verbessern!

Die Bekämpfung der Arbeitslosigkeit müsste in unserer Gesellschaft höchste Priorität haben. Was den Kampf gegen die Jugendarbeitslosigkeit betrifft, so muss in den Bereichen Prävention und Qualifizierung entschieden anders vorgegangen werden als bisher. Anstatt die jungen Menschen noch mehr der Prekarität auszusetzen, fordert die Jugendabteilung des OGBL die Regierung auf endlich ein Konzept auszuarbeiten, um die Jugendarbeitslosigkeit wirkungsvoll zu bekämpfen. Der kontinuierliche Anstieg der Jugendarbeitslosigkeit ist alarmierend, weil sich die Armut von jungen Menschen damit verfestigt. Geeignete Integrationsmaßnahmen müssen konzipiert, durchgeführt und überwacht werden. Es muss endlich Schluss sein mit der Ausbeutung von billigen jungen Arbeitskräften!

 

Mitgeteilt von der Jugendabteilung des OGBL
am 9. Februar 2012

Le Département des jeunes de l’OGBL s’adresse au ministre du Travail et demande une entrevue

La création de postes d’emploi et la lutte contre le chômage sont devenues les plus grands défis de nos jours. Une prolongation des mesures temporaires visant à insérer les jeunes, avec ou sans qualifications, sur le marché du travail est envisagée. L’étude du Ceps-Instead qui sert à justifier cette prolongation est basée uniquement sur des données statistiques brutes. Le Département des jeunes de l’OGBL regrette que des indicateurs qualitatifs n’aient pas été retenus pour l’analyse. Une évaluation qualitative aurait été intéressante pour obtenir des détails sur la formation obligatoire pour les jeunes profitant d’une telle mesure, ainsi que des données sur la supervision et la charge du tuteur, qui sont prévues dans la loi.

Il n’est pas étonnant que des jeunes acceptent un premier contrat temporaire, plutôt que de rester au chômage, pour accroître finalement leurs chances à terme d’accéder à un emploi stable. Toutefois, l’étude montre que seulement un nombre très restreint des jeunes en question sont déjà embauchés après 9 respectivement 12 mois. Les contrats d’initiation à l’emploi (CIE) signés après 2009 débouchent moins fréquemment que les CIE antérieurs, mais une augmentation des prolongations de cette mesure au-delà de 12 mois est à observer.

Mesures d’insertion où mesures d’économie pour les entreprises?

Il en est de même pour le contrat d’appui-emploi (CAE), sauf qu’à la fin de la mesure après 9 mois, le taux de chômage ou d’inactivité est diminué de 45% à 6%. Le Département des jeunes de l’OGBL souligne ce développement positif, mais demande dans une lettre au ministre du Travail, comment il veut expliquer les divergences entre le CAE et le CIE? L’OGBL se pose la question, si les entreprises n’ont pas tout simplement profité de la nouvelle formule du CIE en vigueur depuis novembre 2009 pour recruter des jeunes à moindre coût, tout en sachant qu’elles ne leur offriraient pas d’emploi stable? Vu qu’une prolongation des mesures est régulièrement accordée, ne serait-il pas intéressant de connaître les motivations des entreprises demandeuses?

Le Département des jeunes de l’OGBL rappelle au ministre que son ministère avait convenu avec les partenaires sociaux qu’un questionnaire soit envoyé aux jeunes qui ont signé un contrat d’initiation à l’emploi – expérience pratique (CIE-EP), ainsi qu’aux entreprises qui les ont embauchés. Pourquoi cette procédure n’a-t-elle jamais été mise en œuvre, demande l’OGBL?

Enfin, le Département des jeunes de l’OGBL ne comprend pas les ambitions récentes du ministre du Travail de vouloir élargir le champ d’application du contrat à durée déterminée et à en faire un instrument pour accéder à l’emploi. L’OGBL ne peut pas accepter une modification des dispositions légales dans ce domaine visant une  flexibilisation accrue des conditions de travail des jeunes. Qui dit flexibilisation dit précarisation des jeunes salariés. Il faut réduire les risques de précarité, et non pas les augmenter! Le Département des jeunes de l’OGBL demande à rencontrer le ministre dans les meilleurs délais pour un échange de vues sur ces sujets.

 

Communiqué par le Département des jeunes de l’OGBL
le 12 décembre 2011