L’OGBL voit ses revendications satisfaites

portugal_vignetteL’OGBL a obtenu du gouvernement portugais que de nouvelles permanences sociales soient organisées au Luxembourg au début du mois de février 2020 et il a également fait en sorte que les autorités portugaises détachent une fonctionnaire de la Sécurité sociale portugaise pour travailler au sein du Consulat du Portugal au Luxembourg.

L’OGBL rappelle tout d’abord qu’après de nombreuses initiatives de sa part, du fait de l’augmentation croissante du nombre de dossiers émanant de ressortissants portugais restés sans réponse de la Sécurité sociale portugaise – plus de 1 700 dossiers restés sans réponses en 2019 – des permanences sociales avaient déjà été organisées en avril 2019 au Luxembourg.

La secrétaire d’Etat aux Communautés Portugaises, Berta Nunes, a désormais confirmé à l’OGBL que le gouvernement portugais a également décidé de détacher une fonctionnaire de la Sécurité sociale portugaise pour travailler au sein du Consulat du Portugal au Luxembourg. La mission de la fonctionnaire consistera à accompagner les ressortissants portugais dans leurs démarches administratives relatives aux pensions. La fonctionnaire en question prendra ses fonctions en février 2020.

L’OGBL demande déjà depuis de nombreuses années aux gouvernements portugais successifs de trouver une solution face aux retards de la Sécurité sociale du Portugal dans ses réponses aux ressortissants portugais vivant au Grand-Duché.

L’OGBL espère que la nouvelle fonctionnaire sera en mesure de réduire les délais d’attente actuels.

L’OGBL rappelle également qu’il y a aujourd’hui encore plusieurs centaines de dossiers en attente d’une réponse. Les autorités portugaises ne répondant pas aux demandes émanant des autorités luxembourgeoises. Il s’agit là d’une violation des règles communautaires en matière de sécurité sociale, en particulier du règlement 883/2004.

Communiqué par l’OGBL
le 31 janvier 2020

L’OGBL soutient la FGTB dans son combat pour une sécurité sociale renforcée et justement financée

Dans une lettre envoyée le 28 janvier 2020 à la FGTB, l’OGBL exprime son entière solidarité avec la FGTB et tous les travailleurs en Belgique qui se mobilisent pour une sécurité sociale renforcée et justement financée.

En ce 28 janvier, la FGTB manifeste courageusement dans les rues de Bruxelles pour défendre le modèle de sécurité sociale belge fondé sur la solidarité. En effet, suite aux mesures adoptées par le dernier gouvernement belge, celle-ci est aujourd’hui en danger. C’est donc très légitimement que la FGTB se mobilise pour que les travailleurs, les allocataires sociaux et tous les bénéficiaires de la sécurité sociale en Belgique n’aient pas à subir les lourdes conséquences de cette politique socialement injuste et inacceptable

L’OGBL souligne que ce combat n’est pas seulement important pour les travailleurs en Belgique, mais qu’il l’est également pour ceux des autres pays de l’Union européenne qui subissent, ont subi par le passé ou subiront à l’avenir des attaques similaires.

Une délégation de l’OGBL s’est rendue aujourd’hui à Bruxelles pour manifester aux côtés de la FGTB.

L’OGBL, qui compte de nombreux travailleurs frontaliers belges parmi ses membres, soutient sans réserve la FGTB dans son combat face aux attaques coordonnées du patronat et d’une partie du monde politique et lui souhaite de remporter cet important combat.

Communiqué par l’OGBL
le 28 janvier 2020 

La politique de libre-échange de l‘UE: continuer dans la même lignée – coûte que coûte ?

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Neue Analyse zeigt erneut auf: Luxemburg darf Freihandelsabkommen CETA nicht zustimmen!

stop_TTIP_et_CETAIm Juni dieses Jahres hat die Luxemburger Regierung entschieden, dem Freihandelsabkommen zwischen Kanada und der EU (CETA) zuzustimmen. Geplant ist, dass auch das Luxemburger Parlament diesen Herbst sein Einverständnis zu dem Vertragswerk geben wird. Dieses Abkommen ist europa- und weltweit nach wie vor höchst umstritten!

Große Teile des CETA-Abkommens sind zwar bereits in Kraft getreten und brauchen somit nicht mehr von den nationalen Parlamenten ratifiziert zu werden. Dennoch bedarf noch ein äußerst wesentlicher Bestandteil die Zustimmung der nationalen Parlamente. Tatsache ist, dass dieser Teil von CETA zwar gemäß europäischem Gerichtshof konform zu EU-Recht ist, dennoch aber aus ökologischer, sozialer und demokratischer Sicht weiterhin untragbar ist und sich entsprechend weite Teile der Zivilgesellschaft dagegen auflehnen.

Dabei geht es vor allem um die sogenannten Schiedsgerichte (die im Falle von Streitigkeiten zwischen multinationalen Firmen und Ländern entscheiden sollen) und damit um Sonderrechte für Betriebe.

Wer nun glaubt, es ginge dabei „lediglich” um die Zusammensetzung der Schiedsgerichte, der irrt. ES geht noch um weitaus mehr: es geht u.a. um das Recht, dass internationale Konzerne Staaten vor eine „Sonderjustiz“ zitieren dürfen, wenn sie der Meinung sind, dass soziale, ökologische oder demokratische Normen zu einer Gewinnminderung für sie führen.

Aus gesellschaftspolitischer Sicht ist es absolut unverständlich und nicht hinnehmbar, dass sich Regierungen und Parlamente auf diese Art und Weise freiwillig – gegen die Interessen des Gemeinwohls – unter Druck setzen lassen und sich sogar freiwillig Klagen in Millionen- oder gar Milliardenhöhe aussetzen wollen.

Die fatalen Auswirkungen dieser Sondergerichte mit ihren Befugnissen sind analysiert worden und bekannt. Ein neuer Bericht (1), der von einem Bündnis von Organisationen veröffentlicht wurde – vor allem Friends of the Earth International bzw. Europe und Frankreich sowie Friends of the Earth Luxemburg / Mouvement Ecologique – zeigt an Hand von 10 Fallbeispielen auf, wie verheerend die Konsequenzen sind und wie stark das Allgemeininteresse sich durch diese zugesprochenen Sonderrechte hinten anstellen muss!

Bisher wurden, so die Analyse der Autoren, bis 2019 sage und schreibe 942 verschiedene Fälle vor Gericht gebracht, von denen 117 Länder betroffen waren. Dies sind jedoch nur die bekannten Fälle, es ist davon auszugehen, dass es sogar weitaus mehr Prozesse gab. Dabei wurde, in den 70% der Fäll, bei denen diese Information vorliegt, die astronomische Summe von 623 Milliarden Euro von Firmen gegenüber Staaten eingeklagt. 88 Milliarden Euro Entschädigungen an Firmen mussten bereits von Regierungen ausgezahlt werden! Aber immer noch, werden weitere Freihandelsabkommen, wie z.B. vor kurzem der Mercursor-Vertrag (EU- 4 südamerikanische Staaten), ohne größere kritische Debatte von der EU-Kommission durchgewunken.

Millionen Menschen haben in den letzten Jahren klar bezeugt, dass Handelsabkommen der EU mit anderen Staaten oder Staatengruppen sozial, ökologisch und demokratisch ausgestaltet werden müssen. Das Abkommen mit den USA-TTIP – geht nun in eine neue Verhandlungsrunde, ohne dass der Klimaschutz – trotz Pariser Abkommen – eine Bedeutung spielen soll. Wer einen zu Menschenrechten konformen, klimaverträglichen, sozialen und demokratischen Weltmarkt sicherstellen will, der muss heutige Freihandelsabkommen fundamental hinterfragen und ablehnen.

Unsere Abgeordnetenkammer darf auf keinen Fall im Herbst den CETA-Vertrag absegnen und somit das Primat von Multinationalen über das Gemeinwohl aller stellen! Luxemburg muss sich konsequent gegen den Mercursor-Vertrag stellen! Die Zivilgesellschaft ist somit wieder mal aufgerufen sich im Herbst konsequent in diesem Sinne zu engagieren!

Plattform Stop CETA & TTIP (*)

Meng Landwirtschaft (**)
(*) Bericht : « 10 histoires de détournement de la justice par les riches et les multinationales « (co-éditeur Mouvement Ecologique)

foe-red-carpet-courts-FR-FINAL-WEB.pdf

Die Internetseite zum Bericht

http://10isdsstories.org/fr/

 

(*) Mitglieder der Plattform Stop CETA & TTIP: ALEBA, ASTM / Cercle de coopération des ONG de développement, Bio-Lëtzebuerg, Caritas, CGFP, Fairtrade, FGFC, FNC / Landesverband, Greenpeace, Landjugend a Jongbaueren, LCGB, Mouvement Ecologique, natur&ëmwelt a.s.b.l., OGBL, Stop TAFTA, Syprolux, ULC, Union Syndicale Fédérale

 

(**) Mitglieder von „Meng Landwirtschaft“: natur&ëmwelt a.s.b.l., Bio-Lëtzebuerg – Vereenegung fir Bio-Landwirtschaft Lëtzebuerg asbl, Greenpeace Luxemburg, Action Solidarité Tiers Monde, SOS Faim Luxembourg, Mouvement Ecologique, Caritas Luxembourg, Aide à l’Enfance de l’Inde et du Népal, attac, CELL, Cercle de Coopération, Emweltberodung Lëtzbuerg, Eglise catholique à Luxembourg, etika, Fairtrade Lëtzebuerg, Frères des Hommes, Lëtzebuerger Landesverband fir Beienzucht, Ligue CTF, SEED, Slow Food Luxembourg, VegInfo Luxembourg und Vegan Society Luxembourg

Des «Permanences sociales» de la Sécurité Sociale portugaise sont prévues au début du mois d’avril au Luxembourg

L’OGBL se félicite que les «Permanences Sociales», annoncées par le Secrétaire d’Etat aux Communautés Portugaises, José Luís Carneiro, lors de sa visite au Grand-Duché, le 11 février dernier, soient désormais prévues au cours de la première semaine du mois d’avril 2019, avec pour objectif de résoudre les problèmes liés aux délais de réponse de la part de la Sécurité Sociale portugaise concernant les demandes émanant de salariés immigrés portugais.

Des experts de la Sécurité sociale portugaise doivent venir au Luxembourg début avril et réaliser, avec la collaboration de leurs collègues de la Caisse Nationale d’Assurance Pension (CNAP) du Luxembourg, des permanences dans plusieurs régions du Grand-Duché, comme par exemple, à Luxembourg-ville et à Esch-sur-Alzette.

L’OGBL rappelle que c’est à son initiative que des journées d’informations sur les pensions se sont déroulées au Luxembourg avec des experts de la Sécurité Sociale portugaise tous les deux ans, entre 2011 et 2017, mais que cela n’a pas suffi à répondre à toutes les demandes des salariés portugais du Luxembourg.

Il existe, selon le Secrétaire d’Etat aux Communautés Portugaises, quelque 1 800 demandes en attente au Luxembourg, parmi lesquelles 600 sont à considérer comme très urgentes. Les «Permanences Sociales» ont pour objectif de résoudre les cas très urgents et, dans un deuxième temps, les autres cas en attente.

Beaucoup de demandes de formulaire E405 pour allocations familliales en attente

Pour l’OGBL, l’organisation de ces permanences sociales est une bonne nouvelle. Cela dit, l’OGBL s’inquiète quant à une résolution efficace et rapide de tous les cas concernés, car selon de récentes déclarations faites à la presse par Rui Fiolhais, président de l’Institut de la Sécurité Sociale portugaise (ISS), il y aurait en tout 57 000 demandes de pensions de vieillesse en attente au Portugal, aussi bien nationales qu’internationales, et ce, uniquement pour des demandes de pensions de vieillesse.

L’OGBL se montre d’autant plus inquiet que les demandes de formulaire E205 pour les pensions de vieillesse des salariés immigrés ne sont pas les seules demandes en souffrance. De nombreuses demandes de formulaire E405 de la part de familles immigrées portugaises en vue d’obtenir des allocations familiales au Luxembourg, comme le demande la Caisse pour l’Avenir des Enfants luxembourgeoise (CAE), restent également sans réponses. En l’absence de ces formulaires que doivent émettre les autorités portugaises, la CAE ne peut pas leur attribuer d’allocations, produisant des situations compliquées d’un point de vue financier pour nombre de ces familles portugaises.

Communiqué par l’OGBL
le 6 mars 2019

Des permanences sociales pour traiter les retards de réponse de la Sécurité sociale portugaise

Le Secrétaire d’État aux Communautés Portugaises, José Luís Carneiro, qui était récemment en visite au Luxembourg a annoncé, lors d’une réunion qui s’est tenue le 11 février au Centre Camões à Merl en présence de 70 ressortissants portugais, l’organisation de plusieurs «permanences sociales» à Luxembourg-ville et dans d’autres localités du pays à partir du mois d’avril. Ces «permanences sociales» visent à résoudre les 460 cas de demandes de pension considérées comme urgentes et en souffrance d’une réponse de la part de la Sécurité sociale du Portugal.

Ces permanences sociales seront organisées en collaboration avec la Sécurité sociale luxembourgeoise et la Caisse nationale d’assurance pension du Luxembourg (CNAP), suivant ce qui a été décidé le même jour lors d’une réunion de travail entre les ministres luxembourgeois du Travail et de la Sécurité Sociale, Dan Kersch et Romain Schneider, et le Secrétaire d’Etat aux Communautés. José Luís Carneiro était notamment accompagner au Grand-Duché par Victor Junqueira du Centre National de Pensions du Portugal (CNP) et par Noémia Goulart de l’Institut de la Sécurité Sociale portugais (ISS).

Le formulaire E205

Au cœur de la problématique se trouve le formulaire européen E205. Lorsqu’un travailleur désire prendre sa retraite, il demande à la Sécurité sociale luxembourgeoise de comptabiliser ses années de travail. Pour les citoyens originaires d’un autre Etat européen, le Luxembourg demande alors au pays d’origine d’envoyer le-dit formulaire avec les années de cotisation sociale déjà prestées. Dans le cas du Portugal, on constate régulièrement une absence de réponse, des réponses incomplètes ou bien encore des réponse tardives (plusieurs mois, voire plusieurs années de délais) qui sont à imputer, selon les autorités portugaises, à un manque de ressources humaines et en raison du fait que de nombreuses données, antérieures à 1985, sont conservées sous forme manuscrite ou bien encore sur des microfilms et qu’elles doivent être digitalisées.

Pour remédier à cela, le gouvernement portugais vient de décider, outre les permanences sociales au Grand-Duché, la création au sein du Centre National de Pensions du Portugal, d’un pôle international dans la ville de Leiria (centre du Portugal), qui traitera uniquement les demandes de pension qui arrivent de l’étranger. Ce pôle viendra renforcer les équipes qui traitent ces dossiers à la centrale du CNP à Lisbonne, où l’effectif vient de passer, en janvier dernier, de 60 à 130 fonctionnaires.

Selon José Luís Carneiro, ces mesures immédiates permettront de traiter les 460 dossiers en souffrance au Luxembourg avant la fin du premier semestre 2019, sachant qu’il y a actuellement au total 1 700 demandes de formulaires E205 de la part de la CNAP en attente. José Luís Carneiro a également annoncé, en outre, que la transmission du formulaire E205 entre les deux instances pourra se faire désormais par voie électronique.

L’OGBL, qui dénonce ces retards intolérables et demande une solution depuis des années, se félicite des mesures annoncées par José Luís Carneiro, mais continuera a être vigilant quant à leur application et à la bonne résolution du problème.

Double imposition et formation professionnelle

La délégation portugaise, qui a fait une visite de deux jours au Luxembourg, les 11 et 12 février 2019, était également composée du Secrétaire d’Etat aux Affaires fiscales, António Mendonça Mendes, du président de l’Institut de l’Emploi et de la Formation Professionnelle portugais (IEFP), António Valades da Silva, et du président de l’Institut Camões, Luís Faro Ramos.

Lors d’une réunion qui s’est tenue le 11 février avec ses concitoyens portugais, António Mendonça Mendes a pris le temps de leur expliquer les différentes modalités pour déclarer leurs impôts, de manière à ne pas être doublement imposés.

L’OGBL regrette que le cycle de conférences d’information qu’il avait demandé à José Luís Carneiro en octobre 2018 visant à expliquer aux ressortissants portugais de quelle manière ils peuvent éviter la double imposition, soit resté lettre morte. L’OGBL a l’intention d’inviter António Mendonça Mendes à revenir au Luxembourg pour organiser ses conférences, que l’OGBL considère comme étant primordiales pour les ressortissants portugais.

António Valadas da Silva et José Luis Carneiro ont annoncé, pour leur part, que le premier cours de formation professionnelle continue en langue portugaise à l’adresse des travailleurs du secteur du bâtiment est en cours au Luxembourg. Le deuxième cours commencera à partir du 18 février 2019.

Rappelons que ces formations renvoient à l’accord signé en juin 2018 entre le Portugal et le Grand-Duché. Accord dont l’OGBL est à l’origine et qu’il revendiquait depuis 2008. L’OGBL s’en félicite et demande à présent à ce que ces formations soient élargies au secteur du nettoyage, dans lequel il existe également une main d’œuvre lusophone importante.

Communiqué par l’OGBL
le 18 février 2019