Roth: „Asoziales Wachstum macht die Großregion kaputt.“ IGR gegen Steuersenkungen auf Betriebsgewinne

Gegen Steuer-Dumping in der Großregion positioniert sich der Interregionale Gewerkschaftsrat SaarLorLux-Trier/Westpfalz (IGR SLL-TR/WP), in dem auch die CGTL (OGBL, FNCTTFEL) durch Nico Clement und der LCGB durch Viviane Goergen vertreten sind. Der Vorsitz des IGR wurde erst kürzlich vom deutschen Gewerkschaftsbund Saar übernommen, wobei das gemeinsame Europasekretariat der CGT-L (OGBL/ FNCTTFEL) und des LCGB weiterhin als ständiges Sekretariat agiert.

Besonders einseitige Steuersenkungen auf Betriebsgewinne würden die Wettbewerbsbedingungen in der Großregion verschärfen, so die Einschätzung der grenzüberschreitenden Gewerkschaftsorganisation, die mehr als eine halbe Million Beschäftigte vertritt. Es könne nicht sein, dass die Lasten der Finanz- und Wirtschaftskrise der beschäftigten Bevölkerung über Steuererhöhungen aufgeladen, andererseits aber die Unternehmen aus der Verantwortung genommen würden.

„Einseitige Steuersenkungen wären nichts anderes als das erneute Spekulieren auf asoziales Wachstum“, kritisiert der IGR.
Eugen Roth, Vorsitzender des IGR SaarLorLux-Trier/Westpfalz: „Durch ihre verfestigten Strukturen in der grenzüberschreitenden Zusammenarbeit nimmt die Großregion eine Vorbildfunktion in Europa ein. Rund 200.000 Grenzgängerinnen und Grenzgänger zwischen Lothringen, dem Saarland, Rheinland-Pfalz, Luxemburg und der Wallonie belegen: Bei uns leben die mobilsten ArbeitnehmerInnen Europas. Wir wären prädestiniert dafür, die soziale Modellregion in Europa zu werden.“ Es sei deshalb politisch nicht zu verantworten, die Konkurrenz zu steigern, anstatt weiterhin gemeinsam die Großregion und ihre Synergien weiter zu entwickeln.

Roth weiter: „Es wird statt dessen Zeit, in Deutschland und in ganz Europa gesetzlich garantierte Mindestlöhne einzuführen, um für alle Beschäftigten gleiche Bedingungen zu schaffen.“

Mitgeteilt durch das Gemeinsame Europasekretariat der CGT-L (OGBL/FNCTTFEL) und des LCGB.

GEMEINSAMES EUROPASEKRETARIAT DER CGT-L (OGBL/FNCTTFEL) UND DES LCGB
16.Oktober 2009

Le sommet de la Grande-Région: une réunion secrète?

Le 17 juillet prochain aura lieu au Luxembourg le Sommet de la Grande-Région.
Il s’agit d’une réunion entre politiciens à caractère presque secret puisque les forces vives n’y sont pas ou qu’indirectement représentés. Comme la Grande-Région est le plus grand marché du travail transfrontalier de l’Union européenne, l’OGBL dénonce en particulier que les représentants légitimes des salariés, les syndicats, ne soient pas associés à cette réunion.

Nous estimons par ailleurs qu’à côté des sujets à l’ordre du jour, le Sommet des Exécutifs de la Grande Région se saisisse plus particulièrement du sujet actuel de la crise économique, puisque celle-là concerne directement des milliers de travailleurs de la Grande-Région. Par ailleurs, des restructurations d’entreprise non liées à la crise, comme celle de Villeroy & Boch, montrent que ces situations ne concernent pas seulement le pays dans lequel la société est implantée, mais également les pays limitrophes à travers les travailleurs frontaliers.

Il serait donc urgent de renforcer la coopération dans les domaines de l’emploi, et, en général, de mieux tenir compte de l’interdépendance des économies en Grande-Région. Il n’est plus tolérable que les régions se comportent en concurrents, essayant de gagner des parts de marchés par diverses formes de dumping. Les régions doivent au contraire mieux se concerter, se rapprocher pour ensemble affronter les défis posés.

Communiqué par l’OGBL
le 15 juillet 2009

L’OGBL informe la presse frontalière sur les élections sociales du 12 novembre

À l’occasion de trois conférences de presse – à Sarrebruck le 29 septembre, à Metz le 7 octobre et à Arlon le 8 octobre – l’OGBL a informé la presse des régions frontalières sur les enjeux des prochaines élections sociales luxembourgeoises.

Jean-Claude Reding, président de l’OGBL, a fait valoir que les frontaliers n’ont pas participé très nombreux aux dernières élections sociales en 2003, souvent par manque d’information, mais que les résultats de ces prochaines élections ont un impact certain sur l’avenir de leur sécurité sociale au Luxembourg et sur la progression de leurs salaires et conditions de travail. Il est donc important que les frontaliers soient bien informés et soient motivés à participer aux élections.

Au coeur du modèle luxembourgeois de démocratie sociale
Le message que l’OGBL souhaite passer aux frontaliers est que les élections sociales se trouvent au coeur du modèle luxembourgeois de démocratie sociale, c’est-à-dire au coeur du droit de consultation et de cogestion des salariés. Ces élections sont à la fois l’expression de la démocratie sociale et sa garantie. Et qu’il vaut mieux bien réfléchir à quelle confédération syndicale on donne sa confiance pour représenter les salariés notamment au sein des institutions de la sécurité sociale et dans le cadre des négociations avec le patronat et le gouvernement pendant les 5 années à venir. Les enjeux pour l’avenir des acquis sociaux et du pouvoir d’achat, dont notamment l’indexation des salaires et retraites sur l’inflation, sont considérables.

Ces conférences de presse étaient aussi l’occasion pour l’OGBL de rappeler son engagement en faveur de la défense des droits et intérêts des frontaliers. C’est pour mieux les informer que l’OGBL a mis en place des sites Internet spécifiques pour les frontaliers français, belges et allemands : le www.frontaliers-francais.lu, le www.frontaliers-belges.lu et le www.deutsche-grenzgaenger.lu. Par ailleurs, l’OGBL vient de mettre en ligne un site particulier en deux langues pour les élections sociales, le www.elsoc.lu, qui renseigne à la fois sur les élections à la Chambre des salariés et sur l’élection des délégations du personnel dans les entreprises.

Communiqué par l’OGBL
le 8 octobre 2008

Soins de santé transfrontaliers : ne pas sacrifier la santé publique aux lois du marché !

Une délégation de l’OGBL conduite par son président Jean-Claude Reding a été reçue par Mars Di Bartolomeo, ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, le lundi 22 septembre 2008 pour un échange de vues sur l’impact que pourrait avoir la mise en oeuvre au Luxembourg de la proposition de directive sur les soins transfrontaliers actuellement en procédure d’adoption.

Le ministre Di Bartolomeo partage les soucis de l’OGBL de veiller à ce que cette directive ne permette pas la création d’un marché transfrontalier en matière de santé qui fonctionnerait prioritairement selon les règles de la concurrence. Les deux parties insistent sur le caractère public des soins de santé, notamment hospitaliers, et mettent en garde contre le risque de réduire l’accessibilité à certains soins pour certains patients. Il faut à tout prix éviter la mise en place d’un système de santé à deux vitesses et maintenir l’accessibilité à des soins de qualité sans distinction du revenu ainsi que le financement solidaire.

L’OGBL invite le gouvernement luxembourgeois à défendre le système de santé publique luxembourgeois et de ne pas abandonner des mesures d’autorisation préalable pour des soins à l’étranger, si ces mesures sont dans l’intérêt de notre système de santé et jugées nécessaires par les instances luxembourgeoises. Il faut garantir aux Etats membres la sécurité juridique nécessaire et la capacité de pilotage pour leurs systèmes de santé et éviter qu’à l’avenir, la Cour européenne de justice ou la Commission européenne ne puissent déclarer des mesures d’autorisation nationales comme «obstacles injustifiés» à la libre circulation des services. Car, pour l’OGBL et le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, il est clair que les services de santé, notamment hospitaliers, ne peuvent être mis sur un pied d’égalité avec des prestations de services dans le secteur commercial.

Pour éviter une concurrence malsaine dans ce domaine, l’OGBL soutient le gouvernement dans ses efforts en matière d’investissement dans la qualité des équipements et services hospitaliers luxembourgeois.£

Les deux parties ont exprimé le souhait de se concerter régulièrement sur ce sujet.

Communiqué par l’OGBL
le 23 septembre 2008

DGB und OGBL eröffnen Büro in der Innenstadt von Saarlouis

Der Deutsche Gewerkschaftsbund (DGB) und der Onofhängege Gewerkschaftsbond Lëtzebuerg (OGBL) eröffnen ein neues Büro in der Innenstadt von Saarlouis (Karcherstraße 1a, im 1. OG).

Eröffnungsdatum und gleichzeitig “Tag der offenen Tür” ist:
Freitag, der 04. Juli 2008, von 12 bis 15 Uhr
Pressekonferenz um 11 Uhr

Beide Organisationen werden künftig Grenzgänger-Beratungsstunden in Saarlouis anbieten. Auch das italienische Büro von Inas Cali wird die neuen Räume nutzen. Außerdem wird den ehrenamtlich organisierten DGB-Ortsverbänden die neue Stätte für Treffen, Beratungsangebote und Veranstaltungen zur Verfügung stehen.

An der Eröffnung in Saarlouis nehmen u.a. teil:
Nico Clement (Vorstandsmitglied OGBL)
Roland Henz (Oberbürgermeister der Stadt Saarlouis)
Dietmar Muscheid (Vorsitzender DGB-Bezirk West)
Eugen Roth (Landesvorsitzender DGB Saar)

Begleitet wird der Nachmittag von Deutschlands einzigem politischen Zauberkünstler. Unter dem Motto “HEXI COMPLEXI – MALEFICI CAPITALISTI” präsentiert Polit- Magier Prof. Dr. Michael Schneider (Mitglied im Magischen Zirkel sowie im Wissenschaftlichen Beirat von Attac Deutschland) launig kommentierte Zaubertricks.
Im Laufe des Monats September wird der OGBL seine Grenzgänger-Beratungsstunden mitteilen.

Mitgeteilt vom OGBL
am 30. Juni 2008

L’OGBL met en ligne deux nouveaux sites Internet

www.frontaliers-belges.lu
www.deutsche-grenzgaenger.lu

Après la mise en ligne d’un site Internet destiné aux frontaliers français le 16 avril passé (www.frontaliers-francais.lu), l’OGBL mettra en ligne, aujourd’hui, 28 avril 2008 à 17h00, deux nouveaux sites Internet. L’un est destiné aux frontaliers belges et l’autre aux frontaliers allemands.

Avec ces sites, l’OGBL veut contribuer à mieux informer les travailleurs frontaliers au Luxembourg sur leurs droits de salariés, en mettant à leur disposition des textes succincts relatifs au droit du travail, à la sécurité sociale, à la formation continue, etc. L’information est donnée gratuitement, sans obligation de s’inscrire avant d’en avoir accès.

L’approche de l’OGBL se distingue d’autres initiatives Internet qui visent plutôt le frontalier comme un consommateur. Pour l’OGBL, le frontalier est en tout premier lieu un salarié qui contribue tous les jours à la création de richesses au Luxembourg et qui a le droit de connaître ses droits. En tant que groupe de salariés travaillant au Luxembourg, les frontaliers contribuent de façon significative à cette création de richesses.

Communiqué le 28 avril 2008 par l’OGBL