L’OGBL remet une pétition au président de la Chambre des députés comptant 23 000 signatures

L’OGBL a remis ce 25 octobre 23 000 signatures collectées dans le cadre d’une pétition relative à la nouvelle législation sur les allocations familiales, le boni pour enfants et les aides financières pour étudiants universitaires aux mains du président du Parlement luxembourgeois Laurent Mosar.

L’OGBL est d’avis que cette législation est discriminatoire et socialement injuste:
(1) elle exclut les salariés frontaliers et les salariés immigrés dont les enfants sont restés dans le pays d’origine des paiements compensatoires pour la perte des allocations familiales et du boni pour enfants alors que ces salariés paient les impôts et les cotisations sociales au Grand-Duché au même titre que les salariés résidents. Ces paiements compensatoires sont réglés pour les résidents par le biais d’une augmentation des aides financières pour études supérieures;
(2) en ce qui concerne les résidents, le mécanisme d’aides financières profite dans tous les cas aux enfants des familles aisées et pénalise les familles résidentes à faible ou moyen revenu à partir du moment où elles ont deux enfants ou plus qui suivent des études supérieures en même temps.

L’OGBL demande un remaniement substantiel de la loi du 26 juillet 2010 et une adaptation des allocations familiales et du boni pour enfants à l’évolution du coût de la vie au 1er janvier 2011.

Parallèlement, l’OGBL a porté plainte devant la Commission européenne contre le Grand-Duché de Luxembourg pour avoir violé, par la loi du 26 juillet 2010, plusieurs dispositions du droit communautaire en excluant les étudiants non-résidents, enfants de frontaliers ou d’immigrés travaillant au Luxembourg, du bénéfice des allocations familiales et du boni pour enfants, respectivement de l’aide financière de l’Etat pour études supérieures.

En outre, L’OGBL a recommandé à tous les salariés concernés qui ont des enfants âgés de 18 ans et plus et qui suivent des études supérieures, d’introduire une demande d’aide financière auprès des instances étatiques luxembourgeoises concernées. Une fois le refus prononcé par l’Administration luxembourgeoise, l’avocat chargé par l’OGBL pourra introduire un recours au nom du membre concerné auprès du Tribunal administratif.
Enfin, l’OGBL a organisé une entrevue avec les députés européens originaires de la Grande Région à Strasbourg le 25 novembre 2010 pour sensibiliser les députés à la situation des frontaliers.

L’OGBL attend un signal clair du Parlement européen et de la Commission européenne à l’adresse des Etats membres que la discrimination contre certains groupes de salariés n’a pas à avoir lieu au sein de l’Union Européenne.

Communiqué par l’OGBL
le 25 octobre 2010

Exclusion des frontaliers de l’aide financière pour études supérieures

L’OGBL confirmé par la Commission européenne

Début août 2010, l’OGBL a déposé une plainte auprès de la Commission européenne contre le Grand-Duché de Luxembourg pour avoir violé plusieurs dispositions du droit communuataire en excluant les étudiants non-résidents dont le ou les parents travaillent au Luxembourg du bénéfice des allocations familiales et du boni pour enfants, respectivement de l’aide financière de l’Etat pour études supérieures.

Suite à la plainte de l’OGBL, l’eurodéputé luxembourgeois Claude Turmes (Verts) a posé une question avec demande de réponse écrite à la Commission européenne sur ce sujet.
Le commissaire chargé des affaires sociales Làszlò Andor vient de donner sa réponse, nous citons :
« La Commission est d’avis que l’introduction d’une condition de résidence pour l’accès aux aides financières pour des études supérieures semble contraire aux règles communautaires applicables en matière de libre circulation des travailleurs, dans le sens où celle-ci aurait comme résultat d’exclure, comme bénéficiaires, les enfants de travailleurs frontaliers.»
L’OGBL salue vivement cette première prise de position de la Commission par rapport à ce litige et reste confiant d’obtenir raison au bénéfice des salariés frontaliers concernés par l’abolition des allocations familiales et par l’exclusion de l’accès aux aides financières pour études supérieures.
L’OGBL demande au gouvernement de remanier substantiellement la loi du 26 juillet 2010, de supprimer tous les aspects discriminatoires et de la mettre en conformité avec le droit communautaire.

Communiqué par l’OGBL
le 22 octobre 2010

Prestations familiales: l’OGBL rencontre les eurodéputés de la Grande Région

La Grande Région est la région transfrontalière la plus dynamique en termes de mobilité des salariés de toute l’Union Européenne. En effet, le marché de travail transfrontalier dans cette partie de l’Europe, avec plus de 200 000 travailleurs frontaliers, est un élément important de la dynamique économique. Il en résulte que les décisions politiques prises dans une région voire dans un pays ont inévitablement des conséquences pour toutes les autres régions. Les frontaliers sont souvent les premiers concernés et touchés par les différentes mesures prises au niveau national parce qu’ils naviguent entre plusieurs législations et parce que leurs situations particulières et leurs intérêts ne sont pas toujours pris en considération.

Les lois récemment votées dans le domaine de la politique familiale au Luxembourg sont discriminatoires envers les frontaliers et les familles résidentes à faible ou moyen revenu. Elles démontrent bien que «l’Europe sociale» est loin d’être une réalité.

  • Le gouvernement luxembourgeois a fait voter fin juillet 2010, à la hâte, le projet de loi modifiant les aides financières de l’Etat pour études supérieures. Par le biais de cette législation, le gouvernement soustrait les allocations familiales et le crédit d’impôt appelé «boni pour enfant» aux enfants des travailleurs frontaliers du Luxembourg qui font des études supérieures.
    Pour les familles qui résident au Luxemburg, cette perte est compensée en partie par l’attribution d’une bouse d’études. Les ménages frontaliers sont exclus de ces prestations.
  • Suite à un règlement d’application exécutée en début d’année 2010 et après une période de report en raison des nombreuses protestations, depuis le 1er mai 2010 les prestations françaises d’accueil du jeune enfant (Paje), comprenant notamment la prime de naissance et l’allocation de base versée dès la naissance de l’enfant ainsi que la participation de l’Etat français à la rémunération d’une assistante maternelle ou d’une garde à domicile, sont désormais prises en compte dans le calcul de l’allocation différentielle des prestations familiales. Cela signifie pour les familles concernées une perte entre 60 € et 820 € par mois alors qu’ils n’ont pas droit à des contreparties dans leurs pays de travail respectifs.

La discrimination contre certains groupes de salariés n’a pas sa place en Europe
Pour l’OGBL, ces politiques sont contraires au principe de la libre circulation des travailleurs en Europe. Il est intolérable que les travailleurs transfrontaliers soient discriminés sur le plan social du seul fait qu’ils travaillent dans un Etat autre que leur Etat de résidence. C’est pourquoi, l’OGBL a déposé une plainte auprès de la Commission européenne contre la loi luxembourgeoise incriminée afin de mettre une fin aux discriminations contre les frontaliers.

Parallèlement, l’OGBL s’adresse aujourd’hui directement aux membres du Parlement Européen originaires de la Grande Région.

Lors d’une entrevue avec les députés européens originaires de la Grande Région à Strasbourg le 25 novembre 2010, une délégation de l’OGBL informera les élus sur ces questions afin de les sensibiliser pour la situation des frontaliers.

Nous attendons un signal clair du Parlement Européen à l’adresse des Etats membres que la discrimination contre différents groupes de salariés n’a pas à avoir lieu sein de l’Union Européenne.

Communiqué par l’OGBL
le 20 octobre 2010

Nouvelle permanence de l’OGBL à Longwy

A partir du mercredi 3 novembre 2010, une nouvelle permanence du Service Information, Conseil et Assistance de l’OGBL est mise en place dans les locaux de l’Union Locale de la CGT du Bassin de Longwy les mercredis après-midi de 14h00 à 17h00.
Ces consultations seront sans rendez-vous.
La nouvelle permanence sera assurée par Sabine Paci-Martin en matière de droit du travail et de droit social. Elle sera également à la disposition des membres pour tous autres renseignements d’ordre général, y compris le traitement et le suivi des affiliations.
Adresse de la nouvelle permanence:
Union Locale CGT du bassin de Longwy Maison de la Formation Centre Jean Monnet F- 54810 LONGLAVILLE
Tél.: 03 82 24 30 48
Fax: 03 82 25 17 69

L’OGBL entame une nouvelle phase dans la défense des frontaliers

L’OGBL a déposé une plainte auprès de la Commission européenne contre le Grand-Duché de Luxembourg pour avoir violé, par la loi du 26 juillet 2010, plusieurs dispositions du droit communautaire en excluant les étudiants non-résidents, enfants de salariés frontaliers et immigrés travaillant au Luxembourg, du bénéfice des allocations familiales et du boni pour enfants, respectivement de l’aide financière de l’Etat pour études supérieures.

Cette plainte a été enregistrée en bonne et due forme par la Commission européenne et est en processus de traitement.

Par ailleurs, comme la loi incriminée fut votée en toute hâte par le Parlement juste avant les vacances parlementaires, l’OGBL avait pris l’initiative d’organiser une manifestation le 16 septembre, c.-à-d. avant la mise en vigueur de ladite loi, pour protester contre toutes formes de discriminations dans le cadre de la politique d’austérité menée par le gouvernement pour redresser les comptes publics suite à la crise économique et financière.

Démarches administratives à faire d’urgence
Comme aucune ouverture sur cette question n’est venue de la part du gouvernement, l’OGBL entame aujourd’hui une nouvelle phase dans la défense des droits des frontaliers concernés. Il y a urgence et le temps est maintenant venu pour les démarches administratives individuelles. L’OGBL demande à tous les salariés frontaliers qui ont des enfants âgés de 18 ans et plus et qui suivent des études supérieures, d’introduire une demande d’aide financière auprès des instances étatiques luxembourgeoises concernées. Ceci doit être fait impérativement avant le 31 octobre 2010.

Tous les membres frontaliers de l’OGBL recevront un courrier individuel dans ce sens dans les prochains jours.

Une fois le refus prononcé par l’Administration luxembourgeoise, l’avocat chargé par l’OGBL pourra introduire un recours au nom du membre concerné auprès du Tribunal administratif.

Communiqué par l’OGBL
le 6 octobre 2010

Une délégation syndicale, dont faisait partie l’OGBL, a été reçue mercredi, le 29 septembre 2010 par le gouvernement luxembourgeois.

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