Pour la CES, la clé de la relance, c’est le changement et non la stagnation

La Commission européenne a publié aujourd’hui son Examen annuel de la croissance (EAC) 2014 lançant le nouveau cycle de coordination européenne de la politique économique. Selon la Confédération européenne des syndicats (CES), et bien que de timides signes de reprise économique se manifestent, il n’y a aucune amélioration en vue pour les quelque 27 millions de chômeurs et ceux qui risquent de basculer dans la pauvreté en Europe.

Malheureusement, la perspective d’une reprise sans création d’emplois menace toujours en Europe. L’EAC propose la poursuite de ces mêmes stratégies économiques qui ont prolongé la crise et contribué au déclin de l’emploi et de la situation sociale dans de nombreux pays.

Un changement radical est nécessaire.[1] L’Europe a besoin d’investissements, pas d’austérité ; les États membres doivent mettre fin à cette stratégie de course interminable vers le bas, fondée sur la réduction des salaires et la dégradation des conditions de travail.

La CES a proposé un plan audacieux pour une nouvelle voie d’avenir : un plan d’investissement pour soutenir la création d’emplois durables et de qualité en Europe.[2]
Pour la première fois, les avis des partenaires sociaux ont été exposés par la Commission européenne comme cela avait été demandé. La CES reconnaît qu’il s’agit d’un pas en avant pour améliorer la participation des partenaires sociaux dans la gouvernance économique européenne.

Réagissant à l’Examen annuel de la croissance, Józef Niemiec, Secrétaire général adjoint de la CES, a déclaré : « Les citoyens européens ont déjà exprimé leur mécontentement face à l’austérité et leurs doutes croissants quant à l’avenir de l’Europe. Maintenir le statu quo n’est pas une option. La compétitivité européenne ne peut être basée sur une course vers le bas. La gouvernance économique européenne doit s’accompagner de politiques qui favorisent la création d’emplois de qualité, le progrès social et la cohésion sociale. »

Signature d’une convention de partenariat pour la protection sociale complémentaire « frais de santé » des travailleurs frontaliers français, membres de l’OGBL

Conscients de ce que sont la solidarité et la mutualité, la mutuelle française GMI et le syndicat luxembourgeois OGBL ont convenu de proposer, dans le cadre d’une convention de partenariat, une offre mutualiste complémentaire « frais de santé » spécifique aux travailleurs frontaliers français actifs et retraités et membres du syndicat, exerçant ou ayant exercé une activité professionnelle au Luxembourg.

Dans le cadre de cette convention, la mutuelle propose une gamme de garanties santé dénommée « Gamme Santé/Prévoyance » comprenant 3 niveaux de prestations (EQUILIBRE / HARMONIE / OPTIMUM) à des conditions tarifaires préférentielles réservées aux membres du syndicat.

Les garanties peuvent être souscrites dans le cadre d’une adhésion individuelle par toute personne âgée de 16 ans minimum à la date d’adhésion, en qualité de membre participant.

L’adhésion n’est soumise à aucun délai de carence ni aucune sélection médicale ou exclusion liée à une pathologie antérieure à sa date d’effet.

Les garanties EQUILIBRE, HARMONIE et OPTIMUM sont accessibles aux personnes affiliées au régime d’assurance maladie obligatoire Français (régime général ou régime local Alsace Moselle) et/ou à la Caisse Nationale de Santé Luxembourgeoise (CNS).

Pour bénéficier des conditions tarifaires préférentielles à l’adhésion, les membres du syndicat devront présenter à la mutuelle une carte de membre OGBL en cours de validité.

LES ATOUTS DE L’OFFRE SANTE / PREVOYANCE GMI-OGBL :

  • le choix : 3 niveaux de garanties ;
  • une cotisation préférentielle, spécialement étudiée pour les membres de l’OGBL ;
  • des prestations de haut niveau ;
  • un module « prévoyance accident » inclus dans la couverture santé ;
  • pas de limite d’âge à l’adhésion ;
  • une prise en charge immédiate des frais de santé, dès la prise d’effet du contrat.

UN SERVICE DE QUALITE :

  • la proximité des agences GMI : VILLERUPT – LONGWY – GORCY – VERDUN ;
  • des conseillères mutualistes à l’écoute du lundi au vendredi (pas de plateforme téléphonique) ;
  • l’accès au tiers payant chez les professionnels de santé (uniquement en France) ;
  • un espace personnel et sécurisé sur le www.gmi-mutuelle.fr pour accéder gratuitement et en temps réel à l’historique des remboursements, s’abonner au service de relevé de prestations en ligne ou pour consulter et mettre à jour ses données personnelles ;
  • des remboursements rapides, que les soins soient effectués en France ou au Luxembourg ;
  • l’accès à deux magasins d’optique « Les Opticiens Mutualistes » à Villerupt et Longwy, pour bénéficier d’équipements à conditions tarifaires avantageuses ;
  • l’accès à deux centres de santé dentaires mutualistes à Villerupt et Longwy, pour bénéficier du tiers payant sécurité sociale et mutuelle, pour les soins courants et les soins prothétiques.

OFFRE DE BIENVENUE :

1er mois de cotisation offert pour toute nouvelle adhésion à l’offre Santé/Prévoyance GMI-OGBL dès le 1er janvier 2014.

POUR OBTENIR DES RENSEIGNEMENTS SUR L’OFFRE SANTE/PREVOYANCE GMI-OGBL :

Agences GMI Mutuelle : VILLERUPT – LONGWY – GORCY – VERDUN
Sur le site internet : www.gmi-mutuelle.fr
Par téléphone : (00333) 82 89 20 03
EN FAISANT LE CHOIX DE GMI COMME PARTENAIRE POUR LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE DE SES MEMBRES FRONTALIERS, L’OGBL FAIT LE CHOIX D’UNE VRAIE MUTUELLE, PRESENTE DEPUIS 1963 DANS LE PAYSAGE MUTUALISTE LORRAIN.

Les mutuelles, soumises au Livre II du Code de la Mutualité, sont des sociétés de personnes à but non lucratif organisant la solidarité entre leurs membres, et dont les fonds proviennent principalement des cotisations des membres. Elles ont vocation à être sans objet de bénéfice.

Elles proposent un fonctionnement démocratique : la démocratie constitue, au même titre que la solidarité, la non-lucrativité, l’indépendance, l’un des fondements du mouvement mutualiste. Le mode de fonctionnement « un homme, une voix » permet à chaque adhérent de se faire entendre grâce aux structures mises en place : assemblée générale, conseil d’administration.

Communiqué par GMI-MUTUELLE et OGBL
le 30 octobre 2013

Signature d’une convention de partenariat pour la protection sociale complémentaire « frais de santé » des travailleurs frontaliers français, membres de l’OGBL

Conscients de ce que sont la solidarité et la mutualité, la mutuelle française GMI et le syndicat luxembourgeois OGBL ont convenu de proposer, dans le cadre d’une convention de partenariat, une offre mutualiste complémentaire « frais de santé » spécifique aux travailleurs frontaliers français actifs et retraités et membres du syndicat, exerçant ou ayant exercé une activité professionnelle au Luxembourg.

Dans le cadre de cette convention, la mutuelle propose une gamme de garanties santé dénommée « Gamme Santé/Prévoyance » comprenant 3 niveaux de prestations (EQUILIBRE / HARMONIE / OPTIMUM) à des conditions tarifaires préférentielles réservées aux membres du syndicat.

Les garanties peuvent être souscrites dans le cadre d’une adhésion individuelle par toute personne âgée de 16 ans minimum à la date d’adhésion, en qualité de membre participant.

L’adhésion n’est soumise à aucun délai de carence ni aucune sélection médicale ou exclusion liée à une pathologie antérieure à sa date d’effet.

Les garanties EQUILIBRE, HARMONIE et OPTIMUM sont accessibles aux personnes affiliées au régime d’assurance maladie obligatoire Français (régime général ou régime local Alsace Moselle) et/ou à la Caisse Nationale de Santé Luxembourgeoise (CNS).

Pour bénéficier des conditions tarifaires préférentielles à l’adhésion, les membres du syndicat devront présenter à la mutuelle une carte de membre OGBL en cours de validité.

LES ATOUTS DE L’OFFRE SANTE / PREVOYANCE GMI-OGBL :

  • le choix : 3 niveaux de garanties ;
  • une cotisation préférentielle, spécialement étudiée pour les membres de l’OGBL ;
  • des prestations de haut niveau ;
  • un module « prévoyance accident » inclus dans la couverture santé ;
  • pas de limite d’âge à l’adhésion ;
  • une prise en charge immédiate des frais de santé, dès la prise d’effet du contrat.

UN SERVICE DE QUALITE :

  • la proximité des agences GMI : VILLERUPT – LONGWY – GORCY – VERDUN ;
  • des conseillères mutualistes à l’écoute du lundi au vendredi (pas de plateforme téléphonique) ;
  • l’accès au tiers payant chez les professionnels de santé (uniquement en France) ;
  • un espace personnel et sécurisé sur le www.gmi-mutuelle.fr pour accéder gratuitement et en temps réel à l’historique des remboursements, s’abonner au service de relevé de prestations en ligne ou pour consulter et mettre à jour ses données personnelles ;
  • des remboursements rapides, que les soins soient effectués en France ou au Luxembourg ;
  • l’accès à deux magasins d’optique « Les Opticiens Mutualistes » à Villerupt et Longwy, pour bénéficier d’équipements à conditions tarifaires avantageuses ;
  • l’accès à deux centres de santé dentaires mutualistes à Villerupt et Longwy, pour bénéficier du tiers payant sécurité sociale et mutuelle, pour les soins courants et les soins prothétiques.

OFFRE DE BIENVENUE :

1er mois de cotisation offert pour toute nouvelle adhésion à l’offre Santé/Prévoyance GMI-OGBL dès le 1er janvier 2014.

POUR OBTENIR DES RENSEIGNEMENTS SUR L’OFFRE SANTE/PREVOYANCE GMI-OGBL :

Agences GMI Mutuelle : VILLERUPT – LONGWY – GORCY – VERDUN
Sur le site internet : www.gmi-mutuelle.fr
Par téléphone : (00333) 82 89 20 03
EN FAISANT LE CHOIX DE GMI COMME PARTENAIRE POUR LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE DE SES MEMBRES FRONTALIERS, L’OGBL FAIT LE CHOIX D’UNE VRAIE MUTUELLE, PRESENTE DEPUIS 1963 DANS LE PAYSAGE MUTUALISTE LORRAIN.

Les mutuelles, soumises au Livre II du Code de la Mutualité, sont des sociétés de personnes à but non lucratif organisant la solidarité entre leurs membres, et dont les fonds proviennent principalement des cotisations des membres. Elles ont vocation à être sans objet de bénéfice.

Elles proposent un fonctionnement démocratique : la démocratie constitue, au même titre que la solidarité, la non-lucrativité, l’indépendance, l’un des fondements du mouvement mutualiste. Le mode de fonctionnement « un homme, une voix » permet à chaque adhérent de se faire entendre grâce aux structures mises en place : assemblée générale, conseil d’administration.

Communiqué par GMI-MUTUELLE et OGBL
le 30 octobre 2013

Les frontaliers sont appelés à voter pour l’OGBL

Campagne_affichage_OGBLDans les entreprises, l’élection des délégués du personnel a lieu le 13 novembre et entre le 21 octobre et le 13 novembre les salariés et retraités, résidents et frontaliers, élisent par correspondance les 60 membres de la Chambre des salariés.

La Chambre des salariés (CSL) est le regroupement démocratique le plus important du Grand-Duché de Luxembourg. Alors que pour les élections législatives du 20 octobre 2013 quelque 239.000 ont eu le droit de vote, pour l’élection de la Chambre de salariés il y a 436.000 électeurs potentiels en 2013.

Parmi ces 436.000, il y a quelque 160.000 travailleurs frontaliers actifs, dont la moitié vient de France, 40.000 de Belgique et 40.000 d’Allemagne.

Tout comme la Chambre des députés (Parlement) compte 60 membres, la plénière de la CSL compte également 60 membres représentant tous les secteurs marchands et non marchands de l’économie luxembourgeoise ainsi que les retraités. Actuellement, l’OGBL détient 36 des 60 sièges à l’assemblée plénière de la CSL et préside celle-ci.

Parmi plusieurs types de missions, la CSL intervient en premier lieu par le biais d’avis sur une multitude de projets de loi en matières économique et social, et ce en amont du débat et du vote parlementaire. C’est à ce niveau que la CSL exerce une réelle influence sur les futurs lois et règlements qui concernent les salariés et retraités (lois et règlements en matière de droit du travail et droit de la sécurité sociale, lois sur l’éducation et la formation professionnelle, loi sur les aides financières pour études supérieures, lois en matières économique et financière, le budget de l’Etat, …).

En prenant part à l’élection de la CSL, les travailleurs frontaliers exercent le seul droit politique que l’Etat luxembourgeois leur accorde.

L’OGBL lance donc un appel chaleureux à tous les frontaliers de participer massivement aux élections sociales, non seulement le 13 novembre dans leur entreprise respective, mais également au vote par correspondance de l’assemblée plénière de la Chambre des salariés (CSL): « Renforcez dans les deux élections la position de l’OGBL et votez pour la liste n°1 voire pour les candidats de l’OGBL! »

L’OGBL en tant que 1er syndicat au Luxembourg et 1er syndicat des frontaliers est aujourd’hui la seule opposition forte et crédible vis-à-vis du patronat luxembourgeois et du gouvernement. L’OGBL est par conséquent le meilleur allié des salariés et pensionnés du Luxembourg – peu importe dans quel pays ils résident – lorsqu’il s’agit de défendre avec vigueur et de manière totalement impartiale les intérêts et les droits des salariés et de leurs familles, des pensionnés ainsi que des assurés de la Sécurité sociale luxembourgeoise.

Pour tout savoir sur les élections sociales et pour vous familiariser avec les candidates et candidats de l’OGBL, nous vous invitons de vous rendre sur notre site électoral

Communiqué par l’OGBL
le 29 octobre 2013

Sommet européen: des mots creux sur l’Europe sociale, mais un fort soutien à la déréglementation

Une « meilleure compréhension » des injustices et des déséquilibres sociaux, voilà ce que le Conseil européen considère être la dimension sociale de l’Union économique et monétaire (UEM). A des kilomètres de l’Europe sociale telle que la voit la Confédération européenne des syndicats (CES). Les conclusions du Conseil n’offrent aucune perspective de réorientation des politiques économiques vers plus d’égalité, moins de pauvreté, vers des investissements à long terme pour une croissance durable et des emplois de qualité.

En mettant rapidement en œuvre le programme REFIT, le Conseil approuve l’intention du Président Barroso d’abandonner l’accord des partenaires sociaux sur la protection de la santé et de la sécurité au travail dans le secteur de la coiffure. Plutôt que d’attaquer les droits des travailleurs, la Commission devrait concentrer ses efforts pour s’assurer que la législation européenne soit correctement appliquée partout en Europe et pour identifier les lacunes réglementaires.

Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES, a déclaré : « Ils essaient vainement de nous convaincre que le noir est blanc. La dimension sociale se réduit à un tableau de bord et à des statistiques. Aucune action pour une croissance durable et des emplois décents, aucune initiative pour plus de justice sociale mais, au lieu de cela, nous pouvons nous attendre à ce que l’UE progresse sur le front de la déréglementation. Aujourd’hui, les travailleurs sont en colère et terriblement déçus. »

Sommet social tripartite: des changements concrets pour sauver l’Europe, maintenant

cesUne délégation de la Confédération européenne des syndicats (CES) prendra part au Sommet social tripartite pour la croissance et l’emploi qui aura lieu avant le Conseil européen. La CES y réitérera sa demande pour une dimension sociale effective de l’UE et pour qu’il soit mis fin aux attaques contre les droits des travailleurs. La dérégulation risque de saper le soutien des citoyens au projet européen.

Lors de la réunion, la CES exigera que :

  • Le Conseil change de cap et lance un audacieux plan de relance européen avec pour objectif d’investir 2% de PIB supplémentaires au cours de la prochaine décennie en faisant appel aux ressources nationales et européennes. Le but est de relancer l’économie en faveur d’une croissance durable, de réindustrialiser l’Europe et de créer des emplois décents, en particulier dans les pays les plus affectés par la crise.
  • Les indicateurs sociaux de référence (tels que proposés dans la communication de la Commission) puissent avoir un impact réel et contraignant sur les politiques économiques. La CES ne peut se dire satisfaite tant que ces indicateurs sociaux n’ont aucun poids sur l’élaboration des politiques économiques.
  • Des droits égaux s’appliquent aux travailleurs détachés. La CES est favorable à la libre circulation des travailleurs au sein de l’Union européenne. Elle se dit toutefois convaincue que la mobilité seule, sans égalité de traitement pour tous, n’est pas la solution pour générer une croissance et des emplois durables et qu’elle risque d’être instrumentalisée pour couvrir le dumping social et salarial. Elle exige que les travailleurs européens soient traités de la même manière.
  • Il soit mis fin à la dérégulation et aux attaques contre les droits des travailleurs. La communication de la Commission sur le « Programme REFIT – Un coup de pouce à la croissance » est déséquilibrée et risque de miner le soutien des citoyens au projet européen. L’intention de la Commission est de rendre la législation de l’UE moins contraignante et de réduire la charge législative et administrative des entreprises mais elle attaque clairement les droits des travailleurs et ces acquis pour lesquels les syndicats européens se sont battus. La Commission européenne détruit ainsi des éléments clés du modèle social européen.

Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES, a encore déclaré : « Il n’y a toujours aucun signe ni aucune volonté au niveau européen de proposer des changements concrets. L’Europe, les travailleurs européens méritent beaucoup mieux. » Elle a également plaidé pour la solidarité suite à la tragédie de Lampedusa et demande à l’Europe d’agir avec dignité et de façon coordonnée face à de telles catastrophes, tout en mettant en place des politiques étrangères qui préviennent les facteurs incitant les immigrants à quitter leur pays.

La CES présentera aussi la déclaration conjointe des partenaires sociaux européens sur l’implication des partenaires sociaux dans la gouvernance économique européenne. Le syndicat européen insiste toutefois sur le fait qu’approuver la présente déclaration et participer au processus de consultation ne signifie en rien légitimer l’actuelle gouvernance économique européenne, à propos de laquelle la CES a déjà souligné son opposition dans différentes résolutions, dans son contrat social, ainsi que dans sa déclaration sur la dimension sociale de l’UE.

Bruxelles, 24/10/2013