Arrêtez la guerre ! – Appel à une manifestation nationale

Samedi, 5 mars 2022 à 15 :00
Place Clairefontaine
Luxembourg-Ville

STOPPT DE KRICH !

Sur initiative de ASTI, Friddens- a Solidaritéitsplattform, Justice et Paix, Mouvement Écologique, OGBL,

avec le soutien de ACAT Luxemburg, ALEBA, Amnesty International Lëtzebuerg, ASTM, ATTAC, Biergerinitiative Nous Citoyens, Caritas Lëtzebuerg, CELL The transition hub, Centre de formation diocésain Jean XXIII, Centre Jean XXIII–Grand Séminaire, Cercle de Coopération des ONGD, Cercle Vivi Hommel asbl, CLAE, CSJ, CSV, déi gréng, déi jonk gréng, déi jonk Lénk, déi Lénk, D’kathoulesch Kierch zu Lëtzebuerg, DP, ETIKA, EUROSOLAR Lëtzebuerg asbl, Fairtrade Lëtzebuerg ONG, FGFC, FNCTTFEL–Landesverband, Fondation Partage Luxembourg, Greenpeace, Jonk Demokraten-JDL, JSL-Jonk Sozialisten, Klima-Bündnis Lëtzebuerg, LCGB, Lëtzebuerger Landjugend a Jongbaueren asbl, LIFE asbl, LSAP, Luxembourg School of Religion & Society, move-déi Jonk am Mouvement Écologique, natur&ëmwelt asbl, Passerell asbl, Reech eng Hand, RYSE, SOS Faim Luxembourg, Syprolux, Union syndicale Luxembourg, Vereenegung fir Biolandwirtschaft Lëtzebuerg asbl, Youth for Climate Luxembourg

51 organisations de la société civile appellent les citoyen:nes et toutes les organisations de la société civile à une manifestation contre la guerre samedi prochain, le 5 mars 2022 à 15:00, sur la Place Clairefontaine à Luxembourg.

ARRÊTEZ LA GUERRE !

L’invasion russe de l’Ukraine, contraire au droit international, doit être condamnée avec la plus grande fermeté, ces coups portés au droit international, cette brutalité contre le droit à l’autodétermination de l’Ukraine doivent cesser immédiatement.

La désescalade et les efforts diplomatiques pour régler ce conflit doivent rester le mot d’ordre. Rien ne justifie cette guerre.

  • Arrêt immédiat de toutes les opérations de guerre.
  • Prévenir l’escalade nucléaire.
  • Retrait de toutes les troupes russes en Ukraine.
  • Négociations de paix entre toutes les parties concernées sous la coordination des Nations Unies.
  • Aide humanitaire pour la population ukrainienne maltraitée.
  • Maintien des frontières de l’Union Européenne ouvertes pour tous les réfugiés vivant en Ukraine, avec des procédures simplifiées et une augmentation immédiate des capacités d’accueil.

La guerre constitue un crime contre l’humanité.

Dans une nouvelle architecture de sécurité européenne, il ne peut jamais y avoir de paix les uns contre les autres, mais seulement les uns avec les autres.

Arrêtez la guerre, tout de suite.

Communiqué le 2 mars 2022 (Mise à jour : 4 mars 2022

La démonstration aura lieu sous les règles actuelles COVID-19

 


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Ukraine : la guerre déclenchée par Poutine doit cesser

La CSI et la CES condamnent l’invasion russe en Ukraine et exigent que toutes les forces russes quittent l’Ukraine immédiatement.

L’attaque contre l’Ukraine constitue une violation flagrante du droit international et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine en tant qu’État souverain et démocratique.

La secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow, a déclaré: « Nous déplorons profondément les pertes en vies humaines et exprimons nos plus sincères condoléances et notre solidarité à tous ceux qui ont perdu des êtres chers ou qui ont été blessés.

« L’imposition de sanctions par les gouvernements qui appuient la démocratie et l’État de droit est à la fois inéluctable et justifiée et devrait viser, en particulier, l’entourage du président Poutine, qui engage la Russie dans cette voie destructrice, menaçant la paix en Europe et dans le monde entier.

« Nous appelons les dirigeants mondiaux à prendre des mesures urgentes et définitives visant à entamer le dialogue et à trouver une solution pacifique à cette crise, conformément à la Charte des Nations unies ».

Dialogue, paix, démocratie

Luca Visentini, secrétaire général de la CES et du Conseil régional paneuropéen de la CSI, a déclaré: « Nous condamnons fermement la guerre, qui touche en premier lieu les citoyens et les travailleurs, et plaidons en faveur de la restauration immédiate du dialogue, de la paix et de la démocratie.

« L’Europe doit adopter une position ferme contre l’agression de Poutine et exercer une pression maximale sur son régime, et en particulier son entourage, afin d’instaurer la paix et le dialogue.

« Nous ne pouvons permettre que la politique soit marquée par la violence et nous espérons que les dirigeants mondiaux et de l’UE protégeront l’intégrité de l’Ukraine, ainsi que la sécurité de tous les autres pays dans la région.

« Plus de 100 000 personnes ayant déjà été déplacées, l’Europe doit se préparer à accueillir les réfugiés, et nous saluons les engagements déjà pris par plusieurs États membres de l’UE. »

Solidarité concrète

Des manifestations ont été menées dans plusieurs villes dans toute l’Europe en signe de solidarité avec la population ukrainienne, notamment un rassemblement à Bruxelles organisé par la CES.

Des dizaines de personnes ont déjà perdu la vie en Ukraine, notamment des civils. En Russie, plus de 1 700 personnes manifestant contre la guerre ont été détenues, et l’économie, déjà fragile, a commencé à davantage s’affaiblir immédiatement après le lancement de l’invasion par Poutine.

La CES et la CSI appellent leurs membres à exprimer leur solidarité concrète aux travailleurs et aux citoyens de l’Ukraine par le biais d’un fonds de solidarité pour les organisations affiliées à la CSI en Ukraine et en enjoignant les gouvernements des pays de la région d’offrir un lieu sûr aux réfugiés fuyant le conflit.

Les travailleurs et les travailleuses – tant en Ukraine où il existe une menace existentielle, qu’en Russie et en Europe où les niveaux de vie et les emplois seront affectés – ne doivent pas supporter le poids de la guerre. Nous exhortons les gouvernements à veiller à ce que ceux disposant des plus grandes ressources assument la majeure partie des sanctions.

Communiqué par la Confédération syndicale internationale (CSI) et la Confédération européenne des syndicats, le 25 février 2022

Face au Covid-19 tout le monde mérite protection

Le Covid-19 se propage comme un feu de forêt. Les solutions doivent se propager encore plus rapidement. Personne ne sera en sécurité tant que tout le monde n’aura pas accès à des traitements et des vaccins sûrs et efficaces.

C’est la raison pour laquelle l’OGBL soutient l’initiative citoyenne lancée par une large coalition de syndicats, d’ONG, de militantes et de militants, d’associations et d’experts de la santé à travers l’Europe, visant à mobiliser 1 million de signatures pour convaincre la Commission européenne à prendre les mesures nécessaires garantissant un accès équitable aux vaccins et autres traitements, et évitant à tout prix qu’ils deviennent sources de profits indécents pour l’industrie pharmaceutique. Une grande opacité demeure actuellement toujours sur les négociations entre l’UE et les laboratoires pharmaceutiques.

Pour soutenir cette initiative citoyenne européenne: noprofitonpandemic.eu/fr

1 — La santé pour tous
Nous avons tous droit à la santé. En cas de pandémie, la recherche et les technologies doivent pouvoir être partagées largement, rapidement, à travers le monde. Aucune entreprise privée ne devrait pouvoir décider seule qui a accès aux traitements ou aux vaccins et à quel prix. Les brevets donnent à une seule entreprise le monopole sur des médicaments essentiels. Cela en limite la disponibilité et augmente le coût pour ceux qui en ont besoin.

2 — La transparence maintenant!
Les coûts de production, les financements publics, tout comme l’efficacité et la sécurité des vaccins et des médicaments doivent être publics. Les contrats conclus par les autorités avec les entreprises pharmaceutiques ne peuvent pas rester secrets.

3 — Argent public, contrôle public
La recherche et le développement de vaccins et de traitements a souvent été financé par des fonds publics, l’argent du contribuable. Ce qui a été payé par les citoyens doit appartenir aux citoyens. Nous ne pouvons pas permettre aux grandes multinationales pharmaceutiques de privatiser des technologies de santé.

4 — Pas de profit sur la pandémie
Les grandes multinationales pharmaceutiques ne devraient pas faire de profit sur cette pandémie, au détriment de la santé des gens. Face à une menace collective comme le Covid-19, nous avons besoin de solidarité, pas de profits privés. Des financements publics devraient toujours inclure des garanties sur la disponibilité et le coût des médicaments. Les multinationales pharmaceutiques ne devraient pas être autorisées à piller les systèmes de sécurité sociale.

Election du Luxembourg au Conseil des droits de l’Homme : il faut aller au-delà de la bonne volonté !

A l’occasion des élections1 de membres du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies le 14 octobre prochain, l’Initiative pour un devoir de vigilance réitère son appel au gouvernement luxembourgeois qui a l’ambition de jouer un rôle important au niveau international dans le domaine des droits humains, afin de l’engager à entamer un processus législatif visant à adopter une législation nationale sur le devoir de diligence en matière de droits humains et de l’environnement. En effet, lors de ces élections, le nombre de candidats est égal au nombre de places disponibles pour le groupe des États d’Europe occidentale et autres États, ce qui augmente fortement les chances du Luxembourg d’obtenir un mandat pour la période 2022-2024.

Lorsque le Ministre des Affaires étrangères et européennes a présenté les engagements volontaires du Luxembourg dans le cadre de la campagne pour la candidature pour le Conseil des droits de l’Homme, l’Initiative pour un devoir de vigilance a rappelé le déséquilibre qui existe aujourd’hui en faveur de mesures purement volontaires par rapport à des mesures contraignantes.

« L’Initiative salue l’engagement volontaire du Ministère en faveur des droits des défenseurs des droits humains, des droits impactés par le changement climatique et des droits des enfants, mais il faut aller au-delà de la bonne volonté et mettre en place une loi nationale sur un devoir de diligence qui pourrait contribuer, entre autres, à une réelle protection de ces droits dans le monde », déclarent les responsables de l’Initiative.

Dans ce contexte, l’Initiative pour un devoir de vigilance espère que le comité interministériel, qui est en train d’étudier la possibilité de légiférer au Luxembourg sur base des conclusions d’une étude réalisée par Dr Basak Baglayan de l’Université de Luxembourg, s’exprimera en faveur d’une législation nationale.
En effet, comme en témoignent des rapports d’ONGs et de la Commission Consultative des droits de l’Homme, les activités économiques d’entreprises luxembourgeoises dans des secteurs à risques posent des défis en matière de violations potentielles ou réelles des droits humains « ici et ailleurs » comme par exemple le travail des enfants, la violence à l’encontre des défenseurs des droits humains ou les dégâts environnementaux.

« Si la protection et la défense des droits humains constituent véritablement une priorité pour le gouvernement luxembourgeois comme il l’affirme dans sa campagne pour le mandat au Conseil des droits de l’Homme, il devrait montrer l’exemple sans tarder en adoptant une législation nationale garantissant une protection contre les atteintes aux droits humains dans le cadre des activités économiques », concluent les responsables de l’Initiative.

Communiqué le 11 octobre 2021


1 https://www.un.org/fr/ga/76/meetings/elections/hrc.shtml

L’OGBL est pleinement solidaire avec les jeunes dans leur lutte contre la crise climatique

Le 24 septembre 2021, à l’appel du mouvement Youth for Climate, des milliers de lycéens descendront de nouveau dans les rues de la capitale. L’OGBL soutient entièrement les jeunes, qui se battent contre la crise climatique et appellent à des actions urgentes pour agir contre le changement climatique et ses séquelles.

Ils manifestent pour leur avenir, mais aussi pour l’avenir de nous tous, de toute la société. La multiplication d’événements météorologiques extrêmes ces dernières années, qui ont également frappé le Luxembourg, démontrent que le changement climatique est d’ores et déjà une réalité. Ses conséquences seront de plus en plus néfastes à l’avenir si aucun changement de cap sérieux et réel n’est envisagé.

L’OGBL espère que la mobilisation des lycéens contribuera, ensemble avec d’autres actions en amont et en parallèle de la prochaine conférence climatique internationale (COP26 du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow), à mener les gouvernements, dont le gouvernement luxembourgeois, à renforcer les mesures en faveur de la lutte contre la crise climatique, tout en respectant les exigences essentielles de la justice sociale. Il faut des investissements massifs dans les énergies renouvelables et les technologies «bas carbone», des sanctions contre les gros pollueurs et non une culpabilisation des couches sociales à bas revenu, qui sont souvent celles qui sont frappées de plein fouet par les conséquences du changement climatique. Il faut aussi, dans le dialogue avec les partenaires sociaux, mettre en œuvre les principes d’une transition juste pour éviter que la transition plus que nécessaire vers une société et une économie «bas carbone» ne se traduise par de nouvelles fractures sociales.

L’OGBL continuera à œuvrer dans ce sens et à collaborer avec Youth for Climate et toute autre association de la société civile qui partage ces objectifs.

Communiqué par l’OGBL
le 23 septembre 2021

L’OGBL exige la libération immédiate du président de la KCTU

C’est avec effroi que l’OGBL a pris connaissance de l’arrestation début-septembre du président de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU), Kyeung Soo YANG, et de la descente des autorités sud-coréennes au siège de sa confédération.

L’OGBL dénonce avec la plus grande fermeté cette grave atteinte à la liberté et aux activités syndicales, qui va à l’encontre des principes qui régissent une société libre et démocratique.

Kyeung Soo YANG a été placé en détention provisoire au motif qu’une manifestation organisée le 3 juillet dernier par la KCTU, exigeant un moratoire sur les licenciements et des actions urgentes en vue de préserver les existences et les moyens de subsistance des travailleurs, aurait fait obstruction à la circulation et aurait violé la loi sur les rassemblements ainsi que les mesures relatives au contrôle des maladies infectieuses dans le cadre du COVID-19.

Comme l’écrivait en 2016, Maina Kia, l’ancien rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association, dans un rapport remis au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies portant déjà sur la Corée du Sud: «Le fait d’accuser au pénal les participants aux rassemblements, en invoquant notamment l’entrave à la circulation, criminalise de facto le droit aux réunions pacifiques. (…) Le choix d’engager des poursuites, et plus encore d’accuser les participants de l’infraction grave d’obstruction générale à la circulation, traduit la volonté des autorités de décourager les rassemblements sur la voie publique.» L’ancien rapporteur spécial de l’ONU rappelait également que les rassemblements constituent une utilisation de l’espace public tout aussi légitime que l’activité commerciale ou la circulation des véhicules et des piétons.

Par ailleurs, il faut noter qu’aucun nouveau cas de Covid-19 n’a été identifié en Corée du Sud, de quelque manière que ce soit, avec une participation à la manifestation du 3 juillet.

L’arrestation du président de la plus grande confédération syndicale de Corée du Sud intervient également à quelques semaines seulement d’une grève générale que la KCTU prévoit d’organiser en octobre. On ne peut évidemment pas s’empêcher d’y voir, de la part des autorités sud-coréennes, une tentative visant à intimider et dissuader les travailleurs de poursuivre leur action syndicale.

Dans une lettre envoyée à la Confédération coréenne des syndicats — dont une copie a été envoyée à l’Ambassadeur de la République de Corée pour l’Union européenne et au ministre luxembourgeois des Affaires étrangères — l’OGBL assure la KCTU de son soutien et se joint à elle pour exiger la libération immédiate de Kyeung Soo YANG ainsi que la réparation de tous les dommages que la KCTU et ses membres ont éventuellement subis.

Communiqué par l’OGBL
le 16 septembre 2021