La nouvelle CCT coordonnée a été signée

Le texte coordonné de la nouvelle CCT pour les salariés de lux-Airport a été finalisé et signé entre les syndicats OGBL et LCGB et la Direction en date du 20 septembre 2019. La nouvelle CCT reprend tous les acquis de la convention antérieure augmentée des nouvelles mesures qui ont pu être obtenues dans le cadre des dernières négociations collectives.

Les nouvelles mesures financières (telles que la suppression des barèmes négatifs et l’augmentation des salariés bloqués) seront mises en œuvre après la signature du texte coordonnée avec le salaire du mois de septembre 2019 avec effet rétroactif aux dates retenues dans l’accord de principe signé au mois de juillet 2019. Les chèques-repas ont d’ailleurs déjà été augmentés à 10,80 euros sans effet rétroactif.

Il s’agit d’une CCT de transition avec une validité réduite de deux ans, allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020. Un groupe de travail sera maintenant créé afin de retravailler les différents groupes de la grille salariale en vue d’un projet de nouvelle grille de salaire pour la prochaine CCT. Une première réunion du groupe de travail – composé par des membres de la Direction et des représentants du personnel – a déjà été fixée pour le mois de septembre.

Nous remercions encore une fois tous les salariés pour l’intérêt et le soutien qu’ils apportent aux syndicats et à la délégation du personnel dans le cadre des négociations collectives et nous vous tiendrons informés de toutes les actualités importantes dans votre entreprise.

La société de l’Aéroport de Luxembourg (Lux-Airport), qui appartient à 100% à l’Etat luxembourgeois, emploie actuellement 309 salariés et gère l’exploitation de l’aérogare au Findel.

 

 

 

 

 

Cargolux and Unions agree on new CWA terms

After more than one year of intense negotiations, the management of Cargolux and its social partners, OGBL and LCGB signed two new collective work agreements for Europe’s largest all-cargo airline. One agreement covers the period between 1 December 2018 and 31 December 2019 and the second will become effective as of 1 January 2020 until 31 December 2022.

All parties have come a long way in negotiations and have managed to achieve an agreement bearing in mind both employee wellbeing and the company’s continued stability.

It underlines that all share a common vision for stability, growth and prosperity at Cargolux.

The two agreements will result in substantial improvements for the more than 1.300 employees covered by the airline’s collective work agreement. The improvements include a salary increase of 6% for ground staff and 4% for pilots over the 4-year duration of the contracts. Staff hired since December 2015 will benefit significantly from additional adjustments of salaries, off- day and vacation entitlements, bringing all staff to similar levels. These CWAs provide security of employment for the airline’s employees.

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“I am pleased that we have managed to reach an agreement with our social partners. This agreement cements job security within our company while contributing to Cargolux’s sustainability on both social and economic fronts. Building on this solid foundation, we can strengthen our position as a leading player in the global air freight industry”, says Richard Forson, Cargolux President and Chief Executive.

“We are happy that the social partners could negotiate a substantial salary increase and measures improving the work life balance of Cargolux employees. This is a very important recognition of the employees’ efforts during the last years and their contribution to the good financial results of the company for all Cargolux employees, ground staff and pilots”, says Michelle Cloos OGBL central secretary.

These new agreements will enhance Cargolux’s ability to recruit additional required staff and also to remain one of the employers of choice in the industry and in Luxembourg.

Accord de principe sur le renouvellement de la convention collective de travail chez Lux-Airport

IMG_2640_3L’OGBL, syndicat majoritaire, et le LCGB ont signé, en date du 17 juillet 2019, avec la direction de Lux-Airport un accord de principe sur le renouvellement de la convention collective de travail (CCT).

Le texte coordonné de la nouvelle CCT sera signé au plus tard en septembre 2019. La nouvelle convention sera valable pour une durée de deux ans. Elle prend ses effets rétroactivement au 1er  janvier 2019 et couvre une période allant jusqu’au 31 décembre 2020. Les améliorations suivantes ont pu être négociées:

– Augmentation de la valeur des chèques-repas à 10,80 euros pour tous les salariés.
– Suppression de la réduction des salaires qui avait affecté les salariés embauchés depuis 2016, grâce à l’abolition totale des barèmes négatifs (-1, -2, -3) et réajustement suivant leur ancienneté de tous les salariés qui se sont retrouvés dans ces échelons négatifs.
– Abolition de la condition des 12 mois dans le métier pour accéder à la carrière d’agent de sûreté.
– Augmentations de 1,5% au 1er janvier 2019 et au 1er janvier 2020 pour les salariés en fin de grille salariale qui étaient bloqués dans leurs évolutions financières.
– Création d’un groupe de travail afin d’élaborer une nouvelle grille de salaire plus attractive qui correspond aux réalités des différents métiers de l’aéroport.
– Révision de la classification des fonctions afin d’y intégrer les nouveaux métiers non représentés.
– Amélioration du système d’horaire mobile pour les salariés qui ne sont pas en travail posté.
– Ajustement des jours de congé de 25+3 jours additionnels à 26+3 jours de congé supplémentaires.
– Le nombre d’interruptions de travail payées pour le don de sang est augmenté à 3 absences rémunérées par an.

La société de l’Aéroport de Luxembourg (Lux-Airport), qui appartient à 100% à l’Etat luxembourgeois, emploie actuellement 309 salariés et gère l’exploitation de l’aérogare au Findel.

Communiqué par le syndicat Aviation civile de l’OGBL
le 22 juillet 2019

Les syndicats revendiquent une réunion urgente devant l’Office National de Conciliation afin d’éviter l’escalade du conflit collectif

Cargolux_chargementDans le cadre des négociations pour une nouvelle convention collective de Cargolux, qui durent déjà depuis près d’un an, les syndicats OGBL et LCGB ont saisi l’Office National de Conciliation (ONC) en date du 14 février 2019. Suite à la dernière ronde de négociations du 13 juin 2019, la direction de Cargolux n’est toujours pas disposée (ou peut-être elle n’a pas de mandat des actionnaires) à répondre aux revendications principales des syndicats. Afin d’éviter l’échec de la conciliation ainsi qu’une escalade du conflit collectif après la fin de la procédure officielle de 16 semaines (date limite étant le 7 juin 2019), l’OGBL et le LCGB ont à nouveau demandé une réunion d’urgence auprès de l’ONC.

Les divergences reposent sur les concessions des salariés lors des dernières négociations collectives suite aux problèmes économiques de Cargolux de l’époque. Ces difficultés étaient le résultat de la crise économique générale, d’un mauvais management de la précédente direction ainsi que de la charge financière liée à l’achat de nouveaux avions depuis 2011. Du temps de crise, les salariés avaient volontairement contribué à stabiliser la situation financière en acceptant des dégradations drastiques de leurs conditions de travail au niveau la convention collective en vigueur depuis 2015, qui expire le 1er août 2019.

Avec un bénéfice total de plus de US$300 millions pour les 2 derniers exercices financiers, les salariés exigent d’ores et déjà une amélioration de leurs conditions de travail et un retour au niveau salarial d’avant crise. Le moment pour revenir à une situation normale est aujourd’hui.

La direction de Cargolux vise pourtant de geler les conditions de travail au niveau moins élevé. Toutefois, la direction n’est pas en mesure de présenter des faits qui le justifieraient, mais cite le concept théorique de « durabilité » à plusieurs reprises comme excuse pour ne pas devoir céder aux revendications principales des salariés.

Pour les syndicats, la charge de travail élevée et permanente des salariés avec un risque à long terme pour la santé, l’évolution incertaine des carrières et le niveau de salaire en aucune relation avec les tendances du secteur ne sont plus acceptables. L’OGBL et le LCGB revendiquent des conditions de travail durables pour tous les salariés de Cargolux. Il n’est nullement compréhensible ni acceptable que la direction de Cargolux assume une escalade du conflit de la négociation collective.

Communiqué le 19 juin 2019

Un nouveau résultat record… Les salariés revendiquent une amélioration significative de la convention collective

Comme annoncé le 24 avril 2019, Cargolux a de nouveau réalisé un bénéfice après impôts record de US$ 211,2 millions pour l’exercice 2018, dépassant encore de loin l’excellent résultat de 2017 avec US$ 122,3 millions. Pour les salariés de l’entreprise aérienne, il est ainsi grand temps d’améliorer la convention collective de façon considérable.

Résultat record seulement grâce à l’engagement et à la flexibilité du personnel

Ce résultat record n’a été possible que grâce à la flexibilité et l’engagement inlassable des plus de 1.500 salariés de Cargolux pendant ces dernières années : un engagement jusqu’aux limites des capacités personnelles. Ces salariés avaient pourtant subi de nombreuses concessions au niveau de la convention collective actuelle, afin d’assurer le développement durable de l’entreprise.

Besoin d’une amélioration significative des conditions de travail

Outre la participation aux bénéfices stipulée par la convention collective, des améliorations significatives des conditions de travail et de la rémunération doivent avoir lieu dans le cadre des négociations collectives en cours et actuellement devant l’Office National de Conciliation (ONC). A part d’une augmentation salariale pour tous les salariés tombant sous le champ d’application de la convention collective, un concept salarial révisé et attrayant, qui tient compte du coût de la vie au Luxembourg, devra récompenser l’expérience et l’engagement du personnel. Les acquis ainsi que les réglementations collectives antérieurs et prouvés devront être rétablis. Il s’agit notamment de mesures, qui se sont avérées efficaces pour prévenir le surmenage et la fatigue des pilotes. En outre, toutes les différences au niveau des conditions d’embauche pour nouveaux salariés doivent être éliminées.

Une convention collective futuriste encore aujourd’hui

L’OGBL et le LCGB sont prêts à conclure une convention collective dans l’intérêt de tous les salariés, qui permettra à Cargolux d’être à nouveau perçu comme un employeur attractif. C’est le seul moyen pour garantir à Cargolux de pouvoir recruter et garder le personnel qualifié à long terme, un facteur primordial dans la poursuite réussie des activités.

Finalement, l’OGBL et le LCGB demandent à la direction de Cargolux de faire preuve du même enthousiasme à l’occasion des négociations collectives que démontré à l’annonce du résultat record obtenu grâce à l’engagement des salariés.

Communiqué par le syndicat Aviation civile de l’OGBL
le 24 avril 2019

L’OGBL revendique des négociations globales pour tout le secteur public

Le 11 février, une délégation de l’OGBL conduite par son président André Roeltgen et composée de représentants de divers secteurs publics ainsi que de la Guilde des contrôleurs aériens (GLCCA), a rencontré le nouveau ministre de la Fonction publique, Marc Hansen. L’objectif de l’entrevue était d’avoir un premier échange quant aux questions essentielles relevant du champ de compétences du ministre.

L’OGBL a souligné à cette occasion, qu’il n’est pas seulement la force syndicale la plus importante dans le secteur privé, mais également dans de nombreux secteurs publics, comme par exemple auprès des salariés de l’État et des communes, dans les hôpitaux, dans le secteur des soins et des services sociaux ainsi que dans l’enseignement supérieur et la recherche. Malgré cela, l’OGBL demeure exclu des négociations salariales dans la fonction publique.

Ceci constitue, dans une mesure, une limitation de l’autonomie tarifaire de l’OGBL, car il négocie pour des secteurs qui dépendent des résultats des négociations salariales dans la fonction publique. Ce problème s’est tout particulièrement exprimée lors des dernières négociations des conventions collectives dans le secteur de  la santé, des soins et des services éducatifs (FHL et SAS), où en 2017 une grève a pu être évitée qu’à la dernière minute.

Actuellement se pose ici à nouveau la question de la mise en œuvre et du calcul des derniers résultats des négociations dans la fonction publique, d’une part l’augmentation de l’allocation-repas qui a été votée récemment par la Chambre des députés, d’autre part l’abolition de la réglementation 80-80-90 pendant la période de stage qui a été introduite récemment dans la procédure.

L’OGBL, qui s’est toujours prononcé contre la réglementation 80-80-90, salue bien-sûr la deuxième mesure. Mais celle-ci a également des répercussions sur le stage des futurs instituteurs dans l’enseignement fondamental. Ce sujet a également été abordé lors de l’entrevue, sachant que le syndicat compétent auprès de l’OGBL, le SEW/OGBL, aura encore d’autres entrevues, aussi bien avec le ministre Hansen qu’avec le ministre de l’Éducation, Claude Meisch.

Concernant les négociations globales pour l’ensemble du secteur public, l’OGBL a également présenté sa revendication en faveur d’une convention collective unitaire pour tous les salariés de l’État et des communes, qui pourrait se baser sur les conventions collectives des salariés de l’État et des Communes du Sud.

Une autre point soulevé dans ce contexte a été l’absence de lien entre l’évolution des salaires à l’Université de Luxembourg et dans les Centres de recherche avec celle de la Fonction publique, comme cela existait encore avant 2003. Même si l’OGBL a pu empêcher, par l’introduction de conventions collectives, que les intentions de certaines directions visant à dégrader les structures salariales ne se réalisent, cela n’a pu que freiner, et non stopper la tendance générale faisant que les carrières dans ce secteur deviennent de moins en moins attrayantes pour les résidents. Il est actuellement plus attrayant d’enseigner dans l’enseignement secondaire que d’être chercheur ou enseignant à l’Université ou dans un CRP. Pour cette raison, l’OGBL revendique également d‘intégrer ce secteur aux négociations globales relatives au secteur public. Après tout, il s’agit  ici aussi d’établissements publics.

Un autre sujet a été la revalorisation des carrières des contrôleurs aériens prévue par le programme gouvernemental et que l’OGBL salue. L’OGBL et son partenaire de coopération, la GLCCA, présenteront au ministre des propositions concrètes à ce sujet.

L’OGBL a également abordé la question relative à cette tendance à externaliser certaines activités qui autrefois étaient du ressort public, plus particulièrement dans le secteur de la maintenance et du nettoyage des bâtiments tout comme concernant les cantines. L’OGBL demande une inversion de cette tendance qui constitue une privatisation indirecte de services publics. Un autre point traité a été celui de la sécurité et de la santé au travail concernant les salariés de l’État.

Le ministre de la Fonction publique a prêté beaucoup d’attention aux remarques de l’OGBL et s’est engagé à traiter les différentes questions au cours de son mandat dans le dialogue avec toutes les parties concernées.

Communiqué par l’OGBL
le 14 février 2019