Villeroy & Boch : Des négociations qui s’annoncent difficiles en vue de la conclusion d’un plan social

Après avoir finalisé les négociations légales en matière de maintien dans l’emploi, les syndicats OGBL et LCGB et la délégation du personnel ont rencontré ce mercredi la direction de Villeroy & Boch en vue de préparer les négociations du plan social proprement dit.

Rappelons que 230 salariés sont concernés par des licenciements suite à l’arrêt de la production sur le site luxembourgeois (âge moyen des salariés 47 ans, ancienneté moyenne dans l’entreprise 22,2).

En tenant compte, tant de l’ampleur de la décision prise par la direction que du contexte économique actuel, ainsi que des attentes des salariés licenciés, nous avons fait part à la direction de nos revendications en matière d’accompagnement financier.

Lors d’une dernière réunion de travail, organisée ce vendredi 9 octobre, la direction fera connaître sa position.
Les négociations officielles en vue de la conclusion d’un plan social démarreront le 14 octobre prochain, à défaut d’accord l’Office national de conciliation pourra être saisi à la fin du mois d’octobre.
Lors de ces négociations, nous ne manquerons pas de rappeler à la direction toutes les promesses faites par rapport à sa responsabilité sociale.

Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie. Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre de l’OGBL
7 octobre 2009

Villeroy & Boch : Les promesses non tenues

En juillet 2009, un plan de maintien dans l’emploi (pme) a été signé avec la direction de Villeroy & Boch (V&B). Un des points de ce plan prévoit d’organiser une ou plusieurs bourses pour l’emploi afin d’aider les salariés concernés par la fermeture du site luxembourgeois à plus facilement retrouver un nouvel emploi.
Par ailleurs, il a été convenu que chaque salarié qui trouverait un nouvel emploi serait libéré de ses fonctions, mais toucherait quand même les indemnités négociées dans le cadre du pme. Il a été convenu que seuls les salariés occupant un « poste-clé » ne pourraient pas partir immédiatement. Pour mémoire, l’opération de fermeture de V&B résulte en un licenciement collectif de 230 personnes au total, dont 210 sont employés au niveau de la production et 20 dans l’administration.

A l’occasion de l’annonce de la 1re bourse pour l’emploi, la direction a précisé qu’elle ne pourrait pas laisser partir plus de 16 personnes de la production, plus 20 salariés administratifs. Ce qui veut dire qu’elle déclare presque 190 salariés de la production comme « salariés occupant un poste-clé » et bloque ainsi l’avenir professionnel de ces personnes.
A titre d’exemple, une salariée qui travaille depuis plus de 20 ans dans la production de V&B, avait trouvé un nouvel emploi. D’abord les directeurs lui disent qu’elle ne pourra pas partir, car sans elle la ligne d’émaillage ne pourrait plus fonctionner. Et puis on ajoute : « mais si vous voulez démissionner sans indemnités, vous pouvez le faire et on ne pourra vous retenir ».
Les syndicats OGBL et LCGB soutiennent la bourse pour l’emploi qui sera organisée le lundi 28 septembre, mais dénoncent l’attitude de la direction qui ne semble pas réellement se soucier de l’avenir professionnel de son personnel.

Enfin, V&B a mis récemment 95 salariés non concernés par la fermeture du site luxembourgeois – des administratifs, commerciaux et dirigeants – au chômage partiel pour des raisons conjoncturels. Les syndicats OGBL et LCGB avaient demandé des garanties d’emploi de 3-4 ans pour ces personnes, mais n’ont pas obtenu de réponse. Aujourd’hui il s’avère que les commerciaux doivent chômer pendant la semaine et travailler pendant le weekend.

Tout cela montre une attitude socialement irresponsable à la limite de la fraude de la part de la direction de V&B. L’OGBL et le LCGB dénoncent cette attitude et demandent incessamment que la direction traite les salariés avec respect et fasse tout pour sécuriser leur avenir professionnel.

Communiqué par l’OGBL et le LCGB le 25 septembre 2009

Duscholux : Sozialplan unterschrieben

Nach langen und zähen Verhandlung konnte am späten Abend des 13. August der Sozialplan zwischen der Direktion von Duscholux und dem verhandlungsführenden OGBL unterzeichnet werden. Das Aktionariat der seit 1981 in Luxemburg ansässigen Firma mit Hauptsitz in der Schweiz hatte für den Standort Luxemburg keine Zukunft mehr gesehen, da wichtige Kunden in Frankreich und Deutschland, also bedeutende Absatzmärkte, verloren gegangen waren. Deshalb beschlossen die Verantwortlichen das Aus für die Luxemburger Niederlassung. 59 Arbeitnehmer sind von der Schließung betroffen, fast alle mit langer Betriebszugehörigkeit und aufgrund ihres Alters schwer auf dem Arbeitsmarkt vermittelbar.

Für den OGBL ging es also primär darum einen bestmöglichen Sozialplan auszuhandeln. Das anfangs von der Direktion vorgelegte Angebot war weit entfernt von dem, was der OGBL für die entlassenen Beschäftigen erwartet hatte und demzufolge für die Gewerkschaft inakzeptabel. Auch stellte sie sich die Frage, ob die Verhandlungen mit einem entlassenen Direktor Gültigkeit haben könnten. Geldmangel wurde seitens der Firma vorgeschoben, man drohte sogar damit Insolvenz zu beantragen. Die Verhandlungen erwiesen sich als schwierig und wurden zwischenzeitlich abgebrochen. Nach Klärung der Frage der Zuständigkeit des Verhandlungspartners und in Anwesenheit Verantwortlicher aus der Schweiz, legte der OGBL ein Gegenangebot vor, das nach längeren Diskussionen und nach Zusage der Schweizer Chefetage dann verhandelt und angenommen wurde. Der OGBL konnte für die entlassenen Beschäftigten ein etwas besseres Ergebnis als erwartet erreichen.

Laut Sozialplan bekommen die Arbeitnehmer nunmehr neben den gesetzlich vorgesehenen Entschädigungen 855 Euro pro gearbeitetes Jahr und 200 Euro pro Kind. Auch erfolgt ihre Freistellung sofort, wenn sie einen neuen Arbeitsplatz finden. Nach Abschluss der anstehen Arbeiten und Ausführung der restlichen Aufträge werden die Betroffenen innerhalb der Kündigungsfrist freigestellt, dies bei vollem Abgangslohn.
Auch wenn dank des Einsatzes des OGBL die Beschäftigten besser dastehen als bei einer Insolvenz und eine etwas höhere finanzielle Entschädigung ausgehandelt werden konnte, bleibt bei dieser Affäre doch ein schaler Nachgeschmack.

Mitgeteilt vom Syndikat Chemie, Glas, Holz, Kautschuk, Keramik, Papier, Plastik, Textil und Zement des OGBL
am 14 August 2009

En route vers le conflit? Ou retour vers la raison?

Sous le prétexte de la crise, la direction de l’entreprise sise à Dudelange met depuis des mois la pression sur ses salariés. Et pourtant le volume de production est tel, qu’on est passé de 800 camions chargés habituellement à une moyenne de 950 par mois.

Les salariés de l’entreprise ont toujours fait le maximum pour assurer la production, parfois en acceptant du travail supplémentaire, avec le résultat que la fatigue commence à se faire ressentir. A plusieurs reprises, la délégation a attiré l’attention de la direction sur le fait que cette fatigue est dangereuse et peut provoquer des accidents de travail très graves. La direction dit en être consciente, mais aucune action d’amélioration n’a été mise en place jusqu’à aujourd’hui.

Pire, en début de semaine, la direction a informé le comité mixte qu’elle procèdera prochainement à des changements au niveau de l’organisation administrative de l’entreprise, sans pour autant donner plus de détails. Le lendemain, 3 salariés administratifs ont été licenciés en dépit des règles prévues dans le code du travail.

Voici donc un cas d’espèce intéressant. Sous la couverture de la crise LUXGUARD II essaie d’une part de réaliser des productions record en augmentant la cadence et en mettant les salariés sous pression constante. Ceci est intolérable et doit être dénoncé, car la santé et la sécurité de tous les concernés en pâtissent. D’autre part, la société prend la crise comme prétexte pour restructurer son organisation et pour licencier des salariés administratifs aujourd’hui. Et qui demain?

Tous les moyens semblent bons aux yeux de la direction pour faire payer la crise aux salariés et démanteler tous les acquis sociaux. Ainsi, depuis des mois, l’entreprise ne paie plus les majorations salariales dues en cas de maladie, depuis des mois la direction refuse tout dialogue social constructif. Depuis des mois, la direction croit qu’elle peut tout faire…

Le vase déborde définitivement. Ni les salariés, ni la délégation, ni l’OGBL ne continueront à accepter cette manière de faire. Soit la direction change définitivement de cap et retrouve le chemin de la raison, soit le conflit est à l’ordre du jour et dès actions sont d’ores et déjà programmées pour les semaines à venir.

Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie. Ciment,
Papier, Plastique, Textiles et Verre de l’OGBL
le 17 juillet 2009

Villeroy & Boch : Accord trouvé sur les formations

Entre la délégation du personnel, les syndicats OGBL, représenté par Alain Mattioli, et le LCGB, représenté par Marcel Goerend, et la direction de Villeroy & Boch un accord a été trouvé le 19 juin en ce qui concerne les formations.
Voici les éléments:

  • Un bureau de reclassement et d’accompagnement composé de 4 délégués, de 2 représentants de la direction ainsi que d’Alain Mattioli de l’OGBL et de Marcel Goerend du LCGB est mis en place et qui a comme mission:

a. d’organiser des formations demandées par les salariés
b. de trouver des organismes de formation agréés
c. de surveiller le bon fonctionnement et le déroulement des formations
d. d’organiser des formations pour la rédaction de CV et de lettres de motivation
e. d’organiser des formations de préparation à un entretien d’embauche
f. d’aider le personnel dans les démarches administratives.

  • Une somme de 1 500 € maximum par personne sera mise à disposition pour chaque personne souhaitant faire une formation. Les formations doivent être en relation directe avec l’employabilité des salariés concernés.
  • Chaque salarié qui s’engage dans une formation s’engage en même temps de la suivre jusqu’au bout et de ne pas s’arrêter en cours de route, faute de quoi une partie des frais de la formation pourrait être déduite de l’indemnité de son plan social et ceci d’un commun accord avec la commission de suivi.
  • Pour les formations dépassant un montant de 1 500 €, Villeroy & Boch avancera la totalité des frais de formation et la différence sera déduite au moment du paiement du plan social.
  • Si en décembre 2010, le budget de 1 500 € par personne n’a pas été entièrement dépensé, le restant sera distribué dans le cadre du plan social.
  • Les personnes seront libérées dans la mesure du possible en accord avec la cellule de reclassement.

Une foire de l’emploi sera organisée le vendredi 25 septembre ou le vendredi 2 octobre
Cette foire sera organisée toute une journée par Villeroy & Boch dans ses locaux «event-hall». Lors de cette réunion seront présents des patrons/sociétés potentiels à la recherche de main d’oeuvre. Les salariés de V&B auront ainsi l’occasion de discuter directement avec les recruteurs et de poser immédiatement leur candidature. Seront également invités à cette journée les services de l’ADEM et du ministère du Travail.

Emplois potentiels

Dans le cadre des négociations, la direction prendra contact avec les organisations patronales afin de s’informer sur la disponibilité d’emplois et la possibilité de former le personnel de Villeroy & Boch pour ces emplois.

Outplacement

Les partenaires sociaux ont décidé de chercher une personne (DRH ou psychologue de travail) afin d’offrir un service personnalisé en interne et de garantir ainsi une meilleure employabilité à l’ensemble du personnel concerné.

Lors de la prochaine réunion le 25 juin à 14h00 les partenaires sociaux finaliseront un plan de maintien dans l’emploi qui sera remis au ministère du Travail et au ministère de l’Economie en vue d’obtenir tout support disponible dans ce contexte.

Communiqué par l’OGBL, syndicat majoritaire, et le LCGB
le 19 juin 2009

Villeroy & Boch : Une histoire sans fin

Les premières négociations relatives au plan de maintien dans l’emploi ont commencé vendredi passé dans un esprit difficile voire destructeur de la part de la direction. Après 50 minutes, les partenaires sociaux ont demandé de faire une interruption et ont demandé à la direction de bien réfléchir sur la démarche à adopter pour la suite des discussions.
Une heure plus tard, les négociations ont repris dans un esprit de respect mutuel et voici les points sur lesquels nous avons pu avancer:

  • dès la semaine du 1er juin une cellule de reclassement sera mise en place avec l’objectif d’aider les personnes qui souhaitent trouver des formations adéquates à leur demande. 1 000 journées de formation sont autorisées dans un premier temps. Si ce quota ne suffit pas, il sera reconduit. L’ADEM organisera des formations pour le personnel de Villeroy & Boch dès les semaines à venir;
  • la direction nous a assuré qu’elle prendrait contact avec la FEDIL pour voir si dans les autres industries il existe une disponibilité d’emplois en vue de pouvoir former le personnel de Villeroy & Boch pour ces emplois concrets;
  • les primes de motivation d’avril et de mai de 150 ! par mois seront payées au personnel de production avec le salaire du mois de juin;
  • l’internalisation de différents services sera étudiée. Cette démarche pourra sauver quelques emplois.

L’accord sur les départs volontaires a été signé. Chaque personne visée par les futurs licenciements et qui fait appel à cette mesure, touchera immédiatement l’indemnité du préavis légal, son indemnité extra légale prévue par la loi, y compris tous les avantages de la convention collective applicable jusqu’à la fin du préavis, ainsi que le delta du plan social futur qui reste à négocier.
Les négociations reprendront vendredi le 19 juin 2009 à 9h00.

Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie, Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre de l’OGBL
le 2 juin 2009