Pour la suppression des réductions de traitements pendant le stage

La CGFP revendique enfin également que la diminution du traitement pour les stagiaires dans la fonction publique au cours des trois années de stage (80% en 1e année, 80% en 2e année et 90% en 3e année) cesse.

Lors de  l’annonce de cette mesure dans le contexte du soi-disant «paquet pour l’avenir», le SEW/OGBL s’y était opposé d’emblée, car cette mesure vise exclusivement les jeunes, ceux qui n’ont pas voix au chapitre et auxquels il semblait absolument nécessaire de faire comprendre que leur carrière professionnelle serait semée d’embûches. Un signal qui devait être refusé dès son annonce.

Le SEW/OGBL souhaite que la CGFP réussisse désormais à redresser les injustices infligées aux futurs enseignants qui entrent sur le marché du travail. Il est important d’inverser la vision qu’on leur offre actuellement, d’un avenir menaçant où les traitements et les salaires régressent. Toutes les études récentes montrent que les inégalités croissantes résultent de la chute des salaires alors que les revenus du capital, eix, continuent d’augmenter. Augmenter les salaires, surtout au début des carrières, se présente donc comme une exigence de première nécessité.

Dans ce contexte, il faudra également réfléchir à des compensations pour ceux qui ont été stagiaires au cours des dernières années et qui ont subi de plein fouet cette mesure, afin qu’ils ne deviennent pas une génération sacrifiée.

Enfin un espoir pour le recrutement de nouveaux instituteurs ?

Il faut dire que l’introduction du stage a tout particulièrement touché le recrutement des instituteurs qui a chuté de façon drastique, si bien que le corps enseignant connait actuellement une pénurie dramatique d’instituteurs et d’institutrices.

Il faut toutefois rappeler que le manque à gagner en début de carrière n’était pas la cause unique des difficultés rencontrées au niveau du recrutement, mais que les conditions du stage accompagnant cette baisse de rémunération y étaient pour beaucoup. Ainsi les jeunes instituteurs devaient assurer la gestion d’une classe, en pleine responsabilité, tout en fréquentant des cours à l’IFEN et y passer des examens, rédiger des portfolios et mémoires tout en préparant des leçons modèles. Le stress provoqué par une telle situation en a décidé plus d’un à ne plus s’orienter dans cette voie. Le SEW/OGBL demande par conséquent aussi à rediscuter l’intégralité de l’organisation du stage des instituteurs afin de permettre aux jeunes d’entrer de façon plus sereine dans la profession.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 23 novembre 2017

Pour une participation accrue du personnel au processus de décision

universite_panneau_vignetteUne délégation du département Enseignement supérieur et Recherche du SEW/OGBL a récemment rencontré Marc Hansen, ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, au sujet du projet de loi concernant l’Université du Luxembourg, qui est actuellement sur la voie des instances législatives.

L’OGBL a exposé ses différentes propositions et critiques portant sur différents éléments du projet de loi. Si le ministre et les fonctionnaires présents se sont montrés attentifs aux remarques de l’OGBL et ont fait preuve d’une certaine volonté de revoir au moins certains points de détail (par exemple celui touchant à la propriété intellectuelle ou encore celui concernant l’évaluation du personnel), d’assez grandes divergences de vues semblent demeurer en ce qui concerne le modèle de gestion de l’Université.

Si l’OGBL réclame surtout un renforcement du processus démocratique en interne et de la participation du personnel aux organes de décision, le ministère met quant à lui l’accent sur «l’efficience», mettant en avant sa volonté (comme il est dit dans l’exposé des motifs du projet de loi), d’une part « d’établir une claire séparation entre les organes de gouvernance et de décision (…) et les composantes au sein desquelles se déroulent les principales activités de l’Université », d’autre part, « d’alléger le processus décisionnel (…) et d’éviter un éparpillement des prises de décisions ». D’où une concentration des pouvoirs de décision dans les mains du seul Conseil de gouvernance, composé exclusivement de personnalités externes.

Les représentants élus du personnel, comme les étudiants, n’auraient qu’un rôle consultatif, que le ministre estime d’ailleurs renforcé par le fait que le Conseil universitaire aura son propre président et que le président de la délégation du personnel sera à l’avenir invité comme observateur aux réunions du Conseil de gouvernance. Pour l’OGBL, au contraire, le fait que les représentants élus de la communauté universitaire n’aient aucun pouvoir de décision réel sur les grandes orientations de la politique universitaire n’est pas seulement contraire aux traditions académiques de l’Europe continentale, mais a également contribué à la situation de crise qui s’est cristallisée en avril 2017.

L’OGBL maintient par conséquent ses revendications en faveur d’un renforcement de la participation des représentants de la communauté universitaire aux prises de décision :

– présence de représentants du personnel avec voix délibérative au Conseil de gouvernance

– renforcement du rôle du Conseil universitaire, qui doit disposer de pouvoirs réels concernant le règlement des affaires pédagogiques et scientifiques, ainsi qu’un droit de véto par rapport à la nomination des membres du rectorat

– maintien des Conseils facultaires, qui ne sont plus explicitement prévus dans le projet de loi, avec leurs attributions actuelles

– implication de la délégation du personnel au niveau des discussions du plan quadriennal

Le dernier point est également d’actualité en raison du projet de budget de l’Etat, qui a été déposé peu de temps après l’entrevue précitée. Le ministre des Finances, puis le ministre délégué, ont en effet mis en avant la volonté du gouvernement d’augmenter substantiellement l’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche. Ce qui est a priori à saluer.

Néanmoins, les annonces du gouvernement à cet égard soulèvent un certain nombre de questions, à commencer par le fait qu’à l’occasion de la rentrée académique qui s’est déroulée le 12 octobre passé, le ministre délégué a parlé d’une augmentation de « la dotation de l’Université et des Centres de recherche publics » de « 9% » par rapport à l’année précédente. Le communiqué publié par le ministre délégué, à la suite de la présentation du budget devant la Commission parlementaire de l’Enseignement supérieur le 16 octobre, évoque quant à lui une augmentation des « dépenses de l’Etat consacrées à l’enseignement supérieur et à la recherche » de « 5,3% par rapport à 2017 ». Ainsi, faut-il comprendre que 41% de l’augmentation promise se seraient évaporés entre le 12 et le 16 octobre ?

La confusion devient encore plus grande si l’on observe de plus près le projet de budget 2018, en premier lieu l’article 41.040, c’est-à-dire celui se référant à la « contribution financière de l’Etat dans l’intérêt de l’établissement public ‘Université du Luxembourg’ ». Bien loin d’augmenter, ce poste budgétaire passe de 157 467 500 euros pour 2017 à 156 887 500 euros pour 2018, soit une baisse de 580 000 euros. De même, la dotation des trois centres de recherche publics LISER, LIST et LIH s’élève à exactement le même montant nominal qu’en 2017.

A quoi correspondent donc les augmentations budgétaires annoncées ? D’une part, en raison de l’augmentation continue de la population estudiantine, l’Etat devra augmenter en conséquence le budget prévu pour les bourses d’études (+ 1 million d’euros en 2018 par rapport à 2017). D’autre part, l’Université reçoit, à côté de son budget normal, une contribution spécifique dédiée à la création d’un bachelor en médecine s’élevant à 2 791 450 euros. Mais le projet de budget prévoit surtout une « contribution financière à divers établissements publics et Groupements d’intérêt économique (GIE) ayant fait l’objet d’un contrat ou d’une convention avec l’Etat » de 21,5 millions d’euros, qui ne figurait pas dans le budget de 2017.

Qui profitera de ce crédit budgétaire ? Cela n’est pas clair. L’intitulé indique en tout cas que ce montant supplémentaire n’ira pas intégralement à l’Université et au CRP. Par rapport aux montants dédiés aux établissements respectifs, le gouvernement semble vouloir se garder une porte ouverte en vue de la négociation des prochains plans quadriennaux qui devront être conclues d’ici la fin de l’année.

Ce manque de transparence concernant l’affectation réelle de l’augmentation budgétaire annoncée, confirme aux yeux de l’OGBL le besoin d’une plus grande participation des représentants du personnel.au processus de décision.

En tout état de cause, l’OGBL, qui a toujours soutenu une politique d’investissements volontariste dans l’enseignement supérieur et la recherche publique, espère que ces fonds supplémentaires ne reviendront pas uniquement à des projets-phare, tels que la formation médicale ou le « space mining », mais que le gouvernement continuera à soutenir une croissance continue des différentes composantes du secteur public de l’enseignement supérieur et de la recherche au Luxembourg.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences de l’OGBL
le 20 octobre 2017

La mobilisation de l’EEGED et du SEW/OGBL a porté ses fruits

sew_eegedLe ministre Meisch laisse tomber le projet du détachement des 169 professionnels de l’Education différenciée (EDIFF).

Suite à la mobilisation massive du personnel de l’Education différenciée par le biais de l’association du personnel de l’Education différenciée (EEGED), en collaboration avec le SEW/OGBL, le ministre Claude Meisch a changé d’état d’esprit et approuve enfin un dialogue social dans le cadre de la réforme de l’Education différenciée.

Lors d’une première réunion de négociation le 17 octobre 2017, le ministre Meisch a proposé à la délégation du personnel de l’Ediff de retirer son projet concernant le détachement de 169 professionnels de l’Ediff dans les structures de l’enseignement fondamental à partir de la rentrée 2017/2018.

En outre, il a proposé d’organiser trois réunions régionales au cours des prochaines semaines permettant de rencontrer le personnel de l’Ediff et d’expliquer ses projets concernant la future politique en matière d’inclusion scolaire.

A partir du début de l’année prochaine, tous les concernés seront entendus individuellement pour exprimer leur souhait d’affectation à partir de la rentrée 2018/2019.

Ils pourront opter pour une affectation dans les équipes de soutien des enfants à besoins (ESEB) de l’enseignement fondamental ou bien pour une affectation dans un des neuf centres de compétences en psychopédagogie spécialisée, retenus dans le projet de loi 52/2017-1 portant création de centres de compétences en psychopédagogie spécialisée en faveur de l’inclusion scolaire.

La délégation du personnel de l’EDIFF a accepté ces propositions qui sont dans l’intérêt des professionnels concernés et des élèves à besoins spécifiques et souhaite que le dialogue entamé puisse se poursuivre de façon constructive.

Néanmoins, l’EEGED et le SEW/OGBL restent très vigilants et ne se priveront pas de relancer la mobilisation du personnel concerné en cas d’autre rupture de confiance suite à des promesses non tenues!

Le chaos programmé de la rentrée 2017/2018

Editpress_EcoleDe nombreuses communes, surtout dans le nord du pays, sont encore à la recherche d’enseignants pour occuper les postes dans l’enseignement fondamental. Beaucoup d’enfants risquent de ne pas avoir d’enseignant lors de la rentrée.

De nombreux comités d’école sont invités à regrouper des classes, à supprimer l’appui aux élèves en difficulté ou à rechercher d’autres solutions bancales pour cacher le manque évident de personnel enseignant. Les leçons promises aux écoles pour l’intégration des enfants demandeurs de protection internationale sont supprimées dans la plupart des cas.

Cette situation inédite et désastreuse pour la qualité scolaire est le résultat d’un fiasco total dans la gestion du personnel de l’éducation nationale.

Depuis les nouvelles lois votées à marche forcée au cours des derniers mois, ce fiasco était pourtant prévisible et le SEW/OGBL regrette que le ministre n’ait pas daigné tenir compte des mises en garde qu’il lui a adressées à maintes reprises depuis la mise en œuvre des réformes de la fonction publique dans l’enseignement. Au contraire, le ministre a renoncé à mener un dialogue ouvert avec le SEW/OGBL pour négocier des accords avec le seul SNE/CGFP.

Pour le SEW/OGBL, il est inacceptable que le travail avec les enfants dans les classes souffre d’un manque de personnel, alors que de plus en plus d’enseignants sont appelés à occuper des postes de gestion et de travail administratif. Ce qui prime, c’est le travail qui se fait auprès des enfants afin de leur garantir de bonnes conditions d’apprentissage.

Le SEW/OGBL demande donc au gouvernement de revoir sa politique en matière d’éducation et de renvoyer le nombre important d’enseignants appelés aux postes administratifs dans les classes afin de dispenser un enseignement de qualité aux enfants.

Par ailleurs, il doit également revoir la politique de recrutement de nouveaux enseignants et notamment le nouveau stage mis en place à partir de l’année 2016/2017, qui a immédiatement entrainé une diminution des vocations pour le métier d’instituteur.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 14 septembre 2017

Le SEW/OGBL dans l’attente de décisions urgentes à prendre par le MENJE

salle_de_classeEn date du 5 juillet 2017, une délégation de représentants du SEW/OGBL et du Lycée Michel Lucius a rencontré les responsables du MENJE pour parler des multiples problèmes auxquels est confronté ce lycée à l’heure actuelle.

Depuis l’instauration des premières classes anglophones au sein du LML en 2011, cette offre scolaire s’est développée très rapidement et elle représente aujourd’hui plus d’un tiers des classes du LML. Cela en dépit des réserves et des préoccupations que les comités des professeurs successifs ont exprimées au sujet du caractère précipité et excessif de cette extension, à l’occasion de plusieurs conseils d’éducation et entrevues avec la direction depuis la rentrée 2013/14. Cette croissance démesurément rapide a provoqué un malaise croissant parmi les enseignants du LML.

Il s’avère qu’une partie des enseignants du LML ont été obligés de donner cours dans ces classes à langue véhiculaire anglaise, alors qu’ils ne sont aucunement formés pour ce faire. Le SEW/OGBL partage ici l’analyse de la Chambre des Fonctionnaires et Employés publics qui, dans son avis du 21 novembre 2016, indique que «nul enseignant fonctionnaire ou enseignant employé public luxembourgeois ne pourra être contraint pour besoins de service d’enseigner dans ces classes, puisque ni le système luxembourgeois ni la formation des enseignants ne prévoient la langue anglaise comme langue véhiculaire des cours».

Malgré de multiples interventions auprès du MENJE, de la part du SEW/OGBL, du comité des enseignants ou d’enseignants individuels du LML, le ministre Meisch n’a jamais pris en considération les doléances des enseignants concernés et il a ainsi contribué à l’aggravation du malaise et à une augmentation substantielle des demandes de mutation, favorisant ainsi un contexte d’instabilité pédagogique qui détériore le cadre serein indispensable à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves dans les deux systèmes!

Pour la rentrée scolaire 2017/18, la direction du Lycée Michel Lucius dirigera non pas une seule, mais trois écoles : le Lycée Michel Lucius, l’International School Michel Lucius et l’école fondamentale Michel Lucius. Cette surcharge de la direction se répercute déjà à l’heure actuelle sur le bon fonctionnement de ce Lycée. Ces problèmes risquent de s’aggraver encore pendant l’année scolaire à venir et ainsi de continuer à détériorer le climat d’entente au sein du lycée.

Dans les années à venir, la situation actuelle du LML risque de se propager vers bon nombre d’autres établissements secondaires et secondaires technique du pays. En effet, dans le cadre de sa politique libérale inhérente à la réforme du lycée, qui vient d’être votée par la Chambre des Députés, et qui prône une autonomie élargie des lycées, le ministre Claude Meisch accorde aux lycées et à leurs directions des libertés accrues pour créer de nouvelles filières et mettre en place de nouvelles méthodes pédagogiques. Par contre, il omet de subvenir parallèlement aux ressources financières, pédagogiques et humaines nécessaires au bon fonctionnement des nouvelles offres scolaires.

La relation délétère actuelle entre la direction et le corps enseignant du LML préfigure les répercussions futures de la réforme du lycée. Le pouvoir démesuré accordé aux directions de lycée, qui pourront gérer leur lycée sans devoir se référer à une assise démocratique véritable, provoquera, à la longue, une forte détérioration du climat scolaire et par la même, de la qualité scolaire.

Le SEW/OGBL ne compte pas fermer les yeux devant l’excès de pouvoir dont use la direction du Lycée Michel Lucius. Il exige aujourd’hui des réponses claires et sans ambiguïté de la part du MENJE dans ce dossier, et il ne manquera pas d’user de tous les moyens juridiques et syndicaux disponibles afin de garantir un retour à la normale dans l’organisation du LML.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 12 juillet 2017

Echange constructif entre le SEW/OGBL et le LSAP

Entrevue_SEW_LSAP

Une délégation du département Enseignement supérieur et Recherche du SEW/OGBL, composée du secrétaire central Frédéric Krier et des délégués du personnel Nadjia Ekwegbalu-Khomri, Pedro Mendes et David Jacquet, a récemment rencontré des membres de la fraction parlementaire du LSAP (Taina Bofferding, Tess Burton, Franz Fayot, Roger Negri ainsi que le conseiller Tom Wenandy) pour un échange de vues sur le nouveau projet de loi sur l’Université du Luxembourg.

La délégation syndicale a souligné que le projet de loi déposé récemment ne trouve globalement pas sa satisfaction, même s’il amène quelques précisions et améliorations par rapport à la loi de 2003. En général, le projet ne va pas dans le sens d’une augmentation de la démocratie en interne et de la participation du corps académique aux processus de décision, mais au contraire renforce la centralisation des pouvoirs aux mains du conseil de gouvernance nommé par le gouvernement. Le SEW/OGBL s’oppose en tout cas à l’abolition prévue des conseils facultaires et au cantonnement du conseil universitaire, qui se compose de représentants élus du personnel et des étudiants, à un rôle purement consultatif. Pour le SEW/OGBL, le conseil universitaire devrait disposer de réels pouvoirs pour régler les affaires pédagogiques et scientifiques de l’Université, alors que le conseil de gouvernance devrait se charger des orientations stratégiques à moyen et long terme.

Le SEW/OGBL propose à cet égard d’utiliser l’élargissement prévu du conseil de gouvernance pour prévoir également une représentation de la société civile luxembourgeoise, alors qu’actuellement la partie luxembourgeoise de ce conseil ne comprend que des représentants des milieux économiques. Surtout, le SEW/OGBL réclame une représentation du personnel avec voix délibérative à l’instar des règles prévues pour les conseils d’administration dans le droit du travail luxembourgeois. L’invitation à l’avenir du président de la délégation du personnel en tant qu’observateur est à cet égard à considérer comme un premier pas dans la bonne direction.

Les représentants du LSAP ont suivi avec intérêt les remarques et propositions du SEW/OGBL.

L’échange a ensuite porté sur la situation actuelle à l’Université. Les deux parties s’accordent sur le fait que les évolutions récentes, culminant dans la démission du recteur Rainer Klump, ont confirmé le besoin de processus de décision plus transparents, ce qui a d’ailleurs été soulevé dans l’évaluation externe de l’Université. En outre, les deux parties mettent en garde devant la mise en œuvre d’une politique d’épargne exagérée qui risque de miner le développement futur de l’Université et pourrait entrainer l’abandon de certaines offres d’enseignement.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 9 juin 2017