«An de Wisen», «Les Parcs du 3ème Âge» et «Zitha Senior»

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Une conciliation dans le dossier des maisons de soins qui n’appliquent toujours pas les nouvelles modalités de la convention collective de travail FHL s’est révélée impossible.

Malgré la manifestation en salle de décembre 2017, malgré l’engagement commun et ferme des salariés pendant des années pour le maintien de la convention collective de travail FHL et contre toute attaque sur les conditions de travail, malgré maintes actions syndicales, malgré des mois de négociation devant l’Office National de Conciliation et après l’échéance des délais légaux dans le cadre de la procédure de conciliation, les directions de trois maisons de soins refusent toujours de respecter la convention collective de travail de leurs salariés!

L’OGBL, ensemble avec le personnel concerné, se voit donc forcé d’entamer les procédures statutaires en vue de l’organisation d’une grève. La base sera consultée à cet effet à partir du:

  • jeudi 31 mai, 15h, en ce qui concerne le personnel de la maison de soins «An de Wisen» à Bettembourg
  • jeudi 31 mai, 20h, en ce qui concerne le personnel de la maison de soins «Les Parcs du 3ème Âge» à Bertrange
  • vendredi, 1er juin, 15h, en ce qui concerne le personnel de «Zitha Senior»

La grève devrait ensuite débuter dans les jours suivants, après que les procédures statutaires de l’OGBL aient été remplies et la non-conciliation décrétée.

Le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL tiendra par ailleurs prochainement une conférence de presse pour informer du déroulement exact de la grève.

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 30 mai 2018

Face à la discrimination, les salariés reclassés lèvent la voix

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Après des mois de discussions visant une réforme de la loi sur le reclassement professionnel et suite à maintes interventions du syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL auprès du ministre du Travail, Nicolas Schmit, le projet de loi visant une réforme de la loi sur le reclassement semble enfin entrer dans sa dernière ligne droite.

C’est ce qu’a confirmé le ministre du Travail à l’OGBL lors d’une entrevue, le 27 avril 2018, au cours de laquelle l’OGBL a remis officiellement au ministre 336 courriers adressés par des salariés reclassés dans le secteur de la santé, des soins et du social.

Ces personnes se trouvent actuellement dans une mesure de reclassement et ne bénéficient donc pas de l’accord positif qui a été trouvé en 2017 conduisant à une revalorisation des carrières dans le cadre des conventions collectives de travail SAS et FHL.

Ces salariés reclassés, qui travaillent depuis des années dans les secteurs de la santé et des services sociaux et qui ont toujours lutté avec l’OGBL contre les injustices en matière de rémunérations dont souffraient les deux anciennes conventions collectives, sont donc aujourd’hui plus que jamais victimes d’une discrimination directe.

Le ministre a promis que la dernière version du projet de loi remédiait à cette injustice en gelant la valeur de l’indemnité compensatoire versée par l’ADEM, de manière à ce que le salarié reclassé puisse bénéficier entièrement de l’augmentation de la part salariale versée par son employeur.

Ce changement entrera en vigueur dès que la loi aura été votée et sera d’application pour toute nouvelle convention collective de travail indépendamment du secteur ou de l’entreprise et pour toute autre augmentation salariale obtenues, au maximum, 3 ans avant l’entrée en vigueur de la loi.

Par ailleurs, l’introduction d’une indemnité compensatoire fixe entrainera également de fortes simplifications administratives pour l’ADEM, ce qui permettra de remédier une fois pour toutes aux longs délais d’attente pour les salariés concernés. Pour rappel, un salarié tombant dans une situation de reclassement interne, doit actuellement attendre en moyenne 5 mois avant de percevoir ses premiers versements de l’ADEM. Une situation tout à fait inacceptable pour ces salariés en situation précaire.

Pour conclure, le ministre a confirmé que le projet de loi en question serait à l’ordre du jour du Conseil de gouvernement du vendredi, 4 mai 2018.

Le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL lance donc un dernier appel au Conseil de gouvernement visant à ce qu’il assume ses responsabilités et qu’il adopte ce projet de loi sans équivoque afin que la loi puisse encore être votée au cours de l’actuelle période législative.

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 2 mai 2018

Les auxiliaires de vie s’organisent face aux injustices

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Le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL a reçu, le 10 avril 2018, la toute nouvelle Association des Auxiliaires de Vie au Luxembourg (AAVL asbl) dans ses locaux. L’OGBL félicite l’AAVL de sa création, mais aussi de l’énergie et du courage que cette équipe engagée met au jour pour défendre les intérêts de sa profession.

En effet, depuis la création de la formation permettant d’acquérir un diplôme d’aptitude professionnel (DAP) d’auxiliaire de vie en 2005, les personnes concernées ont déjà dû faire face à de nombreux enjeux relatifs à leur profession. L’OGBL a depuis le début revendiqué une juste reconnaissance et l’emploi aux postes appropriés de ces professionnels des soins et du social.

La réunion commune du 10 avril a permis aux deux partenaires d’échanger sur les réalités et les problèmes rencontrés sur le terrain par les auxiliaires de vie et d’élaborer des pistes concrètes pour lutter contre toute discrimination.

Il est important de noter que dans le cadre des négociations de la nouvelle convention collective de travail du secteur social (SAS), le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL a toujours défendu le modèle égalitaire de la reconnaissance des carrières selon le niveau d’études dans les grilles de rémunération revalorisées. Ainsi, un point important a pu être obtenu avec le classement de la profession des auxiliaires de vie dans la carrière correspondant à leur diplôme de DAP.

Malheureusement, la réalité du terrain reste toute autre. Les salariés concernés, ayant choisi cette profession socio-éducative et ayant suivi les 3 années d’études y correspondantes, continuent à être classés dans des carrières financièrement inférieures. Par conséquent, les auxiliaires de vie sont sous-payés et le restent tout au long de leur vie professionnelle.

Il est grand temps que cette profession pluridisciplinaire, qui s’occupe principalement d’accompagner, de guider et d’assister les personnes dépendantes, ce qui est devenu indispensable dans une société basée sur des valeurs de solidarité comme la nôtre, soit enfin valorisée.

À cet effet, l’OGBL a pris l’initiative de saisir la commission paritaire du secteur SAS, prévue par la convention collective de travail en cas de différends par rapport à l’application de celle-ci, pour lutter contre cette discrimination. Ceci constitue la première action qui résulte de l’échange fructueux et de la bonne collaboration entre le plus grand syndicat du Luxembourg et la nouvelle association AAVL.

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 13 avril 2018

L’OGBL sollicite une entrevue d’urgence auprès du ministre de la Sécurité sociale

vieilHommeAidéParJeuneLors de l’élaboration de la réforme de l’assurance dépendance, l’OGBL est intervenu à maintes reprises en faveur du maintien et plus encore, de l’amélioration de la qualité du système des prestations de soins au Luxembourg.

L’OGBL s’est opposé à toute sorte de réforme du système qui engendrerait une dégradation des prestations de l’assurance dépendance.

Dans ce contexte et suite aux différentes discussions relatives aux définitions et applications de diverses prestations, l’OGBL a demandé une entrevue d’urgence auprès du ministre de la Sécurité sociale.

Lors de cette entrevue, l’OGBL souhaite clarifier et obtenir des engagements de la part du ministre concernant les nouvelles dispositions législatives portant sur:

  • les activités d’appui à l’indépendance prestées en individuel ou en groupe (AAI)
  • les actes dits de «courses-sorties»
  • les activités de garde en groupe et individuelle
  • les activités d’assistance à l’entretien du ménage dans le cadre du maintien à domicile

Par ailleurs, l’OGBL évoquera également les problèmes liés au secteur du handicap, ainsi que ses revendications concernant les aidants informels et l’administration d’évaluation et de contrôle de l’assurance dépendance.

Enfin et compte tenu de la tendance actuelle que ressentent les salariés du secteur, l’OGBL rejette formellement toute forme de pression exercée sur l’emploi des professionnels sur le terrain due à des motifs économiques. L’OGBL n’accepte aucun licenciement de membres du personnel découlant de l’implémentation du nouveau régime de l’assurance dépendance. C’est pourquoi, l’OGBL revendique aussi bien de la part du gouvernement, que des gestionnaires des organismes prestataires, l’instauration d’un modèle de garantie d’emploi pour les membres du personnel.

Communiqué par l’OGBL
le 16 février 2018

Une avancée dans le dossier des maisons de soins

santeL’OGBL prend acte d’une avancée dans le dossier des maisons de soins n’appliquant toujours pas les nouvelles modalités de la convention collective de travail FHL. Suite aux multiples interventions du syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL (interventions auprès du ministre, conférence de presse, piquet de protestation, actions de distributions), ce dernier a été contacté par le Conseil d’administration des Hospices civils Hamm et Pfaffenthal, débouchant sur une reprise du dialogue.

Le président du Conseil d’administration des Hospices civils Hamm et Pfaffenthal assure que le conseil qu’il préside a voté en faveur de l’application de la nouvelle convention collective de travail FHL pour les salariés concernés dans les deux structures en question. La balle est donc désormais dans le camp du ministre compétent qui a toujours affirmé que la revalorisation des nouvelles carrières est due et que le financement de l’Etat est garanti.

L’OGBL rappelle que l’argent public qui vient du contribuable est censé garantir des prestations optimales et de qualité aux ayants droit. C’est désormais au gouvernement d’assumer ses responsabilités et de tenir ses engagements. Ainsi, les premiers jalons pourraient être posés afin de faire respecter les droits des salariés dans toutes les maisons de soins.

L’OGBL salue bien évidemment la décision du Conseil d’administration des Hospices civils, qui démontre clairement que le syndicat majoritaire et porte-parole du personnel du secteur de la santé et des services sociaux et éducatifs a vu juste et que ses multiples interventions ont, une fois de plus, porté leurs fruits.

Malheureusement, il ne s’agit là que d’un succès dans une bataille plus vaste: à l’heure actuelle trois autres employeurs, gérant au total cinq maisons de soins, continuent en effet de discriminer leurs salariés en refusant depuis plus de deux mois de les rémunérer à leur juste salaire tel qu’il est déterminé par la convention collective de travail FHL.

Le personnel concerné par le litige est déterminé à obtenir gain de cause et il le démontrera une première fois lors d’une manifestation en salle qui aura lieu le 13 décembre 2017 dans les locaux de l’OGBL à Dudelange.

Au regard des dernières évolutions, l’OGBL s’engage à épargner les deux hospices civils de toute action syndicale qui suivra dans ce dossier.

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de OGBL
le 12 décembre 2017

Le conflit social entre l’OGBL et les maisons de soins s’aggrave

ogbl_manif_sante_juin_2016__270bLe conflit social dans les maisons de soins, en raison de la non-application de la convention collective de travail FHL, s’accentue. Malgré maintes interventions du syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL (interventions auprès du ministre, conférence de presse, piquet de protestation, actions de distributions), les employeurs des maisons de soins semblent continuer à penser qu’ils peuvent tout se permettre. Voici déjà le deuxième salaire qui n’a pas été payé entièrement au personnel concerné dans les institutions suivantes :

  • An de Wisen – Sodexo, Bettembourg
  • Les parcs du 3ième Âge, Bertrange
  • Les hospices civils de la VDL, Hamm & Pfaffenthal
  • Les établissements du groupe Zitha Senior, Consdorf & Pétange & Luxembourg-ville

Ceci est tout simplement inacceptable !  L’OGBL continuera à tout mettre en œuvre pour que justice soit enfin faite.

Le ministre compétent affirme et réaffirme que la revalorisation des nouvelles carrières est due et que le financement de l’Etat est garanti. L’OGBL rappelle que l’argent public qui vient du contribuable est censé garantir des prestations optimales et de qualité aux ayants droit. C’est pourquoi l’OGBL revendique du gouvernement qu’il assume ses responsabilités et qu’il tienne ses engagements.

Le cas échéant, il ne peut y avoir aucun argument de la part des employeurs, dans ce secteur non-marchand, pour continuer à priver leurs salariés de leurs droits.

L’affirmation du président du conseil d’administration des Hospices civils Hamm et Pfaffenthal, notamment de vouloir appliquer la nouvelle convention collective de travail FHL en cas de financement par l’Etat, est saluée par l’OGBL. Néanmoins, la décision finale en revient au collège échevinal.

L’OGBL appelle ainsi les nouveaux élus de la Ville de Luxembourg à approuver rapidement le budget comprenant le financement des nouvelles modalités de la convention, afin que les salariés soient enfin payés correctement. Il va de soi que ceci vaut également pour toute autre maison de soins dépendant d’un budget communal.

En ce qui concerne le cas particulier de la maison de soins «An de Wisen» de Sodexo, la grève des salariés a pu être évitée de justesse en février 2017, suite à un accord trouvé en dernière minute entre direction, gouvernement et OGBL sur l’obligation de devoir payer les salariés aux conditions de la convention collective de travail FHL. Il est donc impératif que cet accord soit respecté à ce jour.

De manière générale, il est dans l’intérêt de tout le monde que ce secteur, qui a connu beaucoup de bouleversements ces derniers temps, retrouve la paix sociale en sorte que chacun puisse à nouveau se concentrer sur l’essentiel, à savoir le bien-être des personnes prises en charge.

Faute d’une ouverture dans ce dossier, des actions de sensibilisation et de mobilisation seront menées devant toutes les maisons de soins concernées par le plus grand syndicat du secteur.

Le personnel concerné par le litige est prêt à démontrer sa détermination et il le fera une première fois lors d’une manifestation en salle qui  aura lieu le 13 décembre 2017 dans les locaux de l’OGBL à Dudelange.

Communiqué par le Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 1er décembre 2017