Avancées sur la protection de l’emploi et les conditions de travail

En date du 21 décembre 2012, le renouvellement de la convention collective pour les salariés des établissements hospitaliers luxembourgeois vient d’être signé entre l’OGBL et la FHL, fédération des hôpitaux luxembourgeois.

En tant que syndicat majoritaire dans le secteur (81,36 % des voix lors des dernières élections sociales), l’OGBL a pu conclure notamment les améliorations suivantes:

  • Nouvelle convention collective à partir du 1er janvier 2012
    La convention collective FHL a été signée jusqu’au 31 décembre 2013.
  • Augmentation du pécule de vacances
    Augmentation du pécule de vacances de 19 points indiciaires à partir de l’année 2013 (335€, base indice et valeur du point d’octobre 2012).
  • Adaptation du premier échelon de la carrière OU 1.0 au salaire social minimum
  • Déclaration d’obligation générale
    Les démarches en vue de la demande de l’obligation générale de la convention collective FHL sont enfin entamées.
    Feront partie du champ d’application de l’obligation générale de la CCT FHL les établissements hospitaliers, les établissements membres de la FHL et les établissements de mutualisation prestant des services à l’attention d’un hôpital (p.ex. GIE Informatique).
  • Protection et garantie de l’emploi
    Pour protéger les emplois et garantir la condition sociale des salariés face aux tendances actuelles d’externaliser de nombreux services d’un hôpital, une garantie d’emploi sectorielle va être discutée entre partenaires sociaux.
    Une plate-forme a spécialement été conçue pour se pencher sur la définition et la mise en place d’une telle garantie d’emploi dans le secteur hospitalier.
  • Organisation du temps de travail
    Le plafond de +/-10 heures de la période de référence mensuelle des salariés à temps partiel est réajusté et sera adapté à la durée de leur tournée de travail réelle (pour les temps partiels faisant des tournées de 6,8 ou 10 heures).
  • Texte coordonné et traduction
    Les parties s’engagent à finaliser enfin un nouveau texte coordonné avec traduction en allemand de la CCT FHL.
  • Réforme de la Fonction publique
    Les parties s’engagent, conformément à l’article 28 de la CCT, à faire l’analyse de l’impact de la réforme dans la fonction publique et à la transposer dans la CCT FHL dans les meilleurs délais.

Communiqué par le Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 21 décembre 2012

L’apprentissage d’auxiliaire de vie n’est-il pas pris au sérieux?

Comme chaque année, l’organisation des tests intermédiaires des élèves de la profession d’auxiliaire de vie en dernière année d’apprentissage s’avère très chaotique. Selon l’agenda, les tests devraient avoir lieu en novembre/décembre 2012, or à ce jour, les élèves concernés ne savent toujours pas quand aura lieu leur test intermédiaire.

L’organisation administrative se fait sous la responsabilité de la Chambre de Commerce qui semble avoir de sérieuses difficultés pour accomplir cette tâche correctement.

Le Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL condamne cette situation inacceptable pour les élèves qui début novembre, n’ont toujours aucune information concernant leur test intermédiaire. L’OGBL a écrit une lettre à ce sujet au ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle et demande que les responsables auprès du ministère interviennent pour que les environ 65 élèves de la formation «auxiliaire de vie» des classes de 12e et des promotions suivantes puissent faire leurs tests dans des conditions acceptables.

Communiqué par le Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 8 novembre 2012

Conférence nationale sur les tendances actuelles dans la politique de santé et leurs conséquences sur le secteur hospitalier au Luxembourg

L’OGBL organisera le 4 octobre 2012 à partir de 14h30 au Casino syndical à Bonnevoie (63, rue de Bonnevoie L-1260 Luxembourg) une conférence nationale sur les tendances actuelles dans la politique de santé et leurs conséquences sur le secteur hospitalier au Luxembourg.

Cette conférence sera ouverte à la presse, aux représentants du monde politique ainsi qu’aux responsables du secteur hospitalier, aux représentants du monde médical et des instances publiques impliquées dans la politique de santé.

La conférence permettra d’approfondir les réflexions et positions de l’OGBL en la matière et de préparer notamment les discussions au sujet de la révision du plan hospitalier. Les exposés introductifs sur les quatre sujets dureront de 15 à 20 minutes. Après chaque exposé vous aurez la possibilité pendant 15 à 20 minutes de faire une intervention sur le sujet de l’exposé. La langue de conférence sera le luxembourgeois. Une traduction vers le français sera assurée.

Ordre du jour :

  1. Mot de bienvenue et introduction: Jean-Claude Reding, président de l’OGBL
  2. Les objectifs de l’OGBL en matière de politique de santé et ses implications pour la politique dans le secteur hospitalier: Carlos Pereira, membre du Bureau exécutif
  3. Les tendances actuelles dans la politique de santé et leurs conséquences: Nora Back, secrétaire centrale affectée au Syndicat Santé
  4. Le travail en milieu hospitalier – analyse de la situation actuelle, tendances et perspectives :
    Rainer Weinandi, infirmier CHL, membre de la direction syndicale Santé
  5. Les exigences de qualité du point de vue du patient: René Pizzaferri, président « Patientevertriedung »
  6. Mot de clôture : Jean-Claude Reding, président de l’OGBL

A la fin de la conférence, l’OGBL invite à un verre d’amitié.

Merci de confirmer votre participation à
Géraldine Etienne, tél. : 54 05 45-293, geraldine.etienne@ogbl.lu

Premières conséquences négatives dans les hôpitaux

Il y a une année, le gouvernement a voté une loi sur la réforme des soins de santé ayant comme objectif de préparer le secteur de santé luxembourgeois aux défis futurs. Dans les entrevues y relatives les responsables ont rassuré les représentants de l’OGBL que la réforme n’aurait pas de répercussions négatives pour le personnel occupé dans les hôpitaux. Une année plus tard, il s’avère que la loi entraîne des économies manifestes aux dépens de la qualité et des salariés occupés dans ce secteur.

NON aux fausses économies aux dépens de la qualité et du personnel!

Ainsi la progression annuelle du budget global des hôpitaux a été réduite de la moitié. Par ailleurs, le financement des activités qui ne sont pas directement liées aux soins, activités dites auxiliaires, sont limitées à un minimum via l’introduction de forfaits. Ceci risque de mener à un „outsourcing“ des services tels que la restauration, le nettoyage, l’informatique, la logistique etc. à des sociétés privées à bas salaires. L’OGBL souligne qu’il s’engage depuis des années pour un système de soins et de santé qualitatif et public ainsi que pour de bonnes conditions de travail et qu’il revendique que ces principes soient également garantis à l’avenir.

Protection des activités de laboratoire dans les hôpitaux

Une conséquence actuelle très négative de la réforme se fait sentir dans le domaine des analyses de laboratoire. La loi prévoit que les analyses ambulatoires, aussi bien celles dans les laboratoires des hôpitaux que dans les laboratoires privés et commerciaux, soient financées au même tarif. Ceci est injuste et non représentatif vu que les coûts dans les laboratoires des hôpitaux sont plus élevés que ceux dans les laboratoires privés pour de multiples raisons bien compréhensibles. Ainsi, la question se pose comment les laboratoires dans le secteur hospitalier luxembourgeois peuvent continuer à fonctionner et à être organisés et financés. Et quel sera l’avenir pour le personnel y occupé? Cette incertitude tracasse le personnel occupé dans ces services travaillant sous la perpétuelle pression d’un avenir professionnel incertain.

Les revendications du Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL restent inchangées!

Le Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs rappelle que, quelle que soit la solution envisagée par le gouvernement et les hôpitaux, le personnel et son syndicat doivent être impliqués dans les discussions y relatives. L’OGBL revendique que tout le personnel aussi bien celui qui est déjà engagé que celui nouvellement engagé doit continuer à bénéficier des conditions de travail et de salaire de la convention collective de travail sectorielle des établissements hospitaliers. Il est inacceptable que la négociation des tarifs à la base du financement de notre secteur de santé s’oriente aux activités de sociétés privées qui exercent une pression salariale et qui ne s’adaptent pas aux dispositions progressives et sociales de la convention collective FHL.

Le Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs dénonce toute externalisation de nos services de santé publics vers le marché privé et commercial et revendique le maintien d’une qualité optimale et une garantie d’emploi pour les milliers de salariés dans ce secteur.

La Direction syndicale du Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL a décidé unanimement dans sa réunion du 12 juillet 2012 de soutenir les revendications légitimes des salariés par des actions syndicales.

Communiqué par le Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 26 juillet 2012

Die vom OGBL kritisierten Qualitätsmängel endlich im Visier der Regierung

In den vergangenen Tagen wurde viel über die Qualitätsverbesserung in der Kinderbetreuung diskutiert. Ein Maßnahmenpaket, das die Qualität des Betreuungssektors endlich verbessern solle, sei von der Regierung ausgearbeitet worden. Die Regierung begründet diese Maßnahmen mit der Aussage, es würde sich nun nicht mehr exklusiv auf die Quantität der Strukturen konzentriert, sondern inzwischen ebenfalls auf die Qualität.

Das Syndikat Gesundheit und Sozialwesen des OGBL möchte daran erinnern, dass es genau jene Qualität bereits im Jahr 2006 gefordert hat bei der Hals über Kopf-Einführung des „Maison Relais“-Gesetzes.

Vor rund 6 Jahren hat das zuständige Syndikat des OGBL in einer Pressemitteilung folgendes geschrieben: “Aber leider setzt die Familienministerin wieder einmal mehr auf Quantität als auf Qualität und hat in einem Dringlichkeitsverfahren ein großherzogliches Reglement bezüglich der Zulassungen für die Träger solcher „Maison Relais“ herausgegeben, welches eine ganze Reihe von negativen Entwicklungen mit sich bringt.

 

Die Kritiken und Forderungen der Beschäftigten und ihrer Gewerkschaft beruhten damals auf drei Hauptelementen:

  • die unzureichende Minimaldotation von 40% an qualifiziertem Personal, da eine angebrachte professionelle Ausbildung unentbehrlich ist für das Durchführen der sozio-edukativen Aktivitäten, der Hausaufgabenhilfe, der Elternarbeit, …, die in den Aufgabenbereich der „Maison Relais“ fallen;
  • die zu hohe Anzahl der Kinder pro Betreuer;
  • ein weiterer wichtiger Kritikpunkt zu den „Maison Relais“ war, dass sich viele Gemeinden ihrer Verantwortung entledigen indem sie die Maison relais/crèches an externe Betriebe auslagern.

Interessant ist, dass die Familienministerin heute, einige Jahre nach der Debatte um die Einführung der Maison Relais, in einem Rahmengesetz zur Qualitätsentwicklung scheinbar genau diese Missstände zu beheben versucht: künftig sollen 60% der Betreuer mindestens einen Abschluss als „éducateur“ aufweisen können, und bei Kleinkindern unter 2 Jahren darf ein Betreuer maximal 6 Kinder beaufsichtigen.

Das Problem der verantwortlichen Träger scheint jedoch nicht gelöst, viele Gemeinden geben ihre Betreuungsstrukturen an externe Träger ab. In der Zwischenzeit zeigt sich, dass es zu einer Monopolisierung durch einige wenige Träger solcher Strukturen gekommen ist. Das Syndikat unterstreicht noch einmal die Bedeutung der Gemeinden bei dieser öffentlichen und nicht-kommerziellen Dienstleistung.

Abschließend wiederholt das Syndikat Gesundheit und Sozialwesen seine Forderung nach ausreichend qualifiziertem Personal. Der OGBL wehrt sich gegen den Glauben, professionelle Kinderbetreuung könne von jedem getätigt werden. Es muss jedoch betont werden, dass nicht ausschließlich Erzieher oder Sozialpädagogen in den „Maison Relais“ beschäftigt werden müssen.

Das zuständige Syndikat setzt sich seit jeher für die so genannten „Einstiegsberufe“ (wie z.B. CATP auxiliaire de vie) ein und möchte unterstreichen, dass auch diese Berufe ihre Berechtigung in verschiedenen Aufgabenbereichen finden und deswegen richtig eingesetzt und entlohnt werden müssen.

Das Syndikat Gesundheit und Sozialwesen wird nun das ausgearbeitete Gesetzespaket im Detail analysieren und darauf achten, dass die Maßnahmen auf der Betreuer-Ebene auf eine reelle Qualitätsverbesserung bedacht sind. Es ist bedauerlich, dass die Beschäftigten in diesem Sektor und ihre Gewerkschaft, die die Qualitätsmängel von vorneherein scharf kritisiert hatten, wieder einmal nicht mit in die Ausarbeitung der Texte einbezogen wurden.

Das Syndikat Gesundheit und Sozialwesen des OGBL hat nun um eine Unterredung mit der Familienministerin gebeten, um auch weiterhin auf dem Laufenden zu bleiben und die Interessen der Beschäftigten, und somit auch die der Kinder und Eltern, verteidigen zu können.

Mitgeteilt vom Syndikat Gesundheit und Sozialwesen des OGBL
am 20. März 2012

Tous les mandats pour l’OGBL

Lors des premières élections d’une délégation du personnel chez ZithaServices S.A., l’OGBL obtient la totalité des 10 mandats.

Ce résultat confirme une fois de plus la confiance des salariés dans l’OGBL, syndicat porte-parole dans le secteur santé et services sociaux luxembourgeois. L’OGBL soutiendra la nouvelle délégation élue avec tous les moyens nécessaires afin de défendre au mieux les intérêts des salariés de ZithaServices S.A.

Les délégués du personnel sont:

Sergio Dias Correira, Corinne Cloos, Claudine Faber, Emidio Miguel Silvestre Freire, Milihate Demaj ép. Maliki, Tina-Yan Lok ép. Baustert, Avelina Neves Lopes, Angie Ney, Sarah Schickes ép. Kolkes, Patricia Piliszko ép. Büchler.

Communiqué par le Syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 12 janvier 2012