Conférence sur les conditions de travail dans le secteur financier

Face aux dégradations du climat social dans les entreprises du secteur financier et les enjeux majeurs pour les salariés, le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL organise en 2013 un cycle de plusieurs conférences portant sur le thème de la santé au travail.

Le 19 février, le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL a fait salle comble à l’occasion de sa première conférence qui s’est tenue à l’Hôpital du Kirchberg.

L’ASTF (Médecine du travail pour le secteur financier), représentée par Dr Sandrine Tomasini (médecin du travail), Patrice Marchal (Sociologue, assistant social, coach en développement personnel) ainsi que Sandrine Vallier (Psychologue) a présenté, en étroite collaboration avec le docteur Bollendorff, les conséquences à moyen et long terme sur la santé des salariés exposés à de mauvaises conditions de travail.

La prochaine conférence abordera plus en détail les maladies professionnelles (burnout, stress, etc.).

Renseignez vous auprès de vos délégués OGBL pour connaitre nos prochaines dates et vous inscrire. La santé au travail est un thème qui nous concerne toutes et tous.

Toute l’équipe de l’OGBL Syndicat Banques et Assurances sera heureuse de vous accueillir à cette occasion, venez nombreux!

Réunion du 17 décembre 2012 devant l’Office national de conciliation

A la suite de la réunion de négociation du 16 octobre 2012 qui avait été un échec, les syndicats ainsi que les représentants du personnel et la direction de Cetrel S.A. se sont rencontrés à nouveau le 17 décembre devant l’Office national de conciliation.

Lors de cette réunion, la direction de Cetrel S.A. a proposé une augmentation financière de 0 % pour 2012 et 2013 et le paiement d’une prime unique de 600 EUR en janvier 2014.

Les syndicats ont accepté l’octroi de cette prime unique en 2014 mais le montant n’était pas acceptable.

Finalement, les parties sont arrivées à un accord de principe pour une prime unique de 900 EUR payable en janvier 2014 aux salariés barémisés, au prorata temporis du temps de travail.

Les parties se reverront en janvier 2013 pour finaliser le texte de la convention collective 2012/2014 en reprenant cet accord et les modifications qualitatives du texte obtenues lors des négociations.

Communiqué par les syndicats OGBL/SBA, ALEBA et LCGB-SESF
le 20 décembre 2012

Signature du plan social

Les négociations pour un plan social ont débuté le 28 novembre et un accord a été signé par les syndicats et la direction de KBL le 6 décembre 2012.

150 personnes perdront leur emploi et environ 120 licenciements sont notifiés dès le lundi 10 décembre.

La direction de KBL, tout en admettant qu’il s’agit de mesures très douloureuses, a expliqué que le plan social était inévitable du fait, d’une part, de la crise financière de la zone Euro et, d’autre part, de la situation de mise en vente de KBL durant trois ans, paralysant toute stratégie de développement. Un plan stratégique de redéploiement sera  par ailleurs présenté par la direction fin janvier 2013.

Lors des négociations, les représentants des syndicats OGBL/SBA et LCGB-SESF ont été choqués par l’absence de critères sociaux dans le choix des salariés licenciés. Seuls les critères de performance, polyvalence et potentiel d’évolution avaient été retenus en comité mixte avec l’Aleba.

KBL a mis en avant  la baisse des résultats, due en grande partie à sa politique de réduction des risques du bilan, pour licencier le personnel plus âgé et, à son avis,  moins flexible et inapte à relever les défis des futurs développements de ses activités.

Les deux tiers des salariés impactés ont en effet plus de 45 ans.

L’OGBL/SBA et le LCGB-SESF ont revendiqué des améliorations pour adapter le plan social aux besoins de tous les salariés concernés mais l’Aleba les a déclinées.

Finalement, le plan social a pu intégrer des mesures tenant compte du nombre important de salariés âgés  et leur assurer une sécurité pour un certain temps ainsi que des mesures d’outplacement et de formation. Mais retrouveront-ils un emploi ou viendront-ils grossir les rangs des chômeurs âgés de plus de 45 ans? Une chose est certaine, cela ne sera plus le problème de KBL …

Communiqué par OGBL/SBA et LCGB-SESF
le 10 décembre 2012.

L’OGBL/SBA reçoit des lettres anonymes!

Suite au licenciement d’une salariée de la Banque Degroof, en reclassement interne, l’OGBL/SBA a distribué cette semaine un tract devant la banque pour informer les salariés des agissements de la direction de la Banque Degroof envers certains de ses employés malades.

Cette salariée, en reclassement interne depuis 3 ans, bénéficiait d’un poste à horaires aménagés à la suite de problèmes de santé. Pendant toutes ces années de service, la salariée s’est montrée disponible et polyvalente, travaillant dans différents services au gré des besoins de la direction.

Pourtant, l’employeur a décidé de la licencier, au motif qu’elle perturbait soudainement le fonctionnement du service!

Au lendemain de la diffusion de ce tract, l’OGBL/SBA recevait deux lettres anonymes, des plaintes contre l’action du syndicat.

Est-ce une nouvelle stratégie dans le secteur bancaire que d’empêcher un syndicat de mener à bien sa mission principale: la défense des droits des salariés et du maintien de leur emploi?

L’OGBL/SBA ne se laissera certainement pas intimider par ce «nouveau genre» d’actions menées par des personnes qui, semble-t-il, n’acceptent pas que des injustices sociales soient connues et dénoncées au sein des entreprises.

Si certains détracteurs du dialogue social dans le secteur bancaire cachent leurs mauvaises intentions derrière des courriers anonymes, l’OGBL/SBA, en tant que syndicat représentatif au niveau national ne restera pas dans l’anonymat pour défendre les intérêts des salariés du secteur financier.

Communiqué par le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL
le 15 novembre 2012

HSBC invente le “multi-flexi-contrat” pour ses salariés

HSBC compte six entités à Luxembourg qui couvrent diverses activités bancaires; chacune de ces entités a sa propre culture d’entreprise et ses propres conditions de travail.

Depuis mai 2012, une partie des salariés se sont vu proposer un avenant à leur contrat de travail.

Cet avenant reprend, en qualité d’employeurs, les six entités de HSBC à Luxembourg.

Cette modification du contrat de travail ne détermine pas précisément les conditions de travail dans chaque entité, tel que prévu par la loi.

Cela signifie pour le salarié une flexibilisation maximale avec pour conséquence de pouvoir être balloté d’une société à l’autre au bon vouloir de la direction de HSBC.

Est-ce un moyen détourné pour HSBC de réduire ses effectifs ou de démotiver ses salariés?

L’OGBL/SBA dénonce cette gestion malsaine du personnel. Le front syndical est intervenu, au sein de l’entreprise, au niveau de l’ITM et continuera de mettre tout en œuvre pour stopper ce processus visant à précariser l’emploi des salariés de HSBC.

Communiqué par le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL
le 15 novembre 2012

Psychose au Crédit Suisse (Luxembourg) S.A.

La fin du mois d’octobre a été très pénible pour les salariés de Crédit Suisse (Luxembourg) S.A. La direction suisse de la banque a décidé de réduire les coûts en sabrant dans les effectifs et pratiquer cinq licenciements économiques. Les salariés ne comprennent pas car de bons résultats leur avaient été annoncés.

La communication au personnel a été lamentable. Au lieu d’informer d’abord l’ensemble du personnel de la situation de la banque, des réductions de coûts envisagées et de réunir les cinq salariés à licencier afin de les informer de leur licenciement probable, la direction de Crédit Suisse a appelé un à un les salariés sur une période de deux jours. Il n’est pas difficile d’imaginer l’état de stress de l’ensemble du personnel qui ont vu partir leurs collègues un à un et redoutant durant ces deux jours d’être licenciés à leur tour par la direction.

L’OGBL/SBA condamne ce manque de respect envers les salariés et la terreur psychologique qui en est la conséquence, le licenciement étant déjà une épreuve suffisamment déstabilisante pour les salariés concernés. La direction aurait-elle planifiée la démotivation de son personnel?

Communiqué par le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL
le 5 novembre 2012