Réintroduction du repos journalier

post_luxembourgL’OGBL réussit à réintroduire le repos journalier sans perte en rémunération pour les salariés du service tri postal à Bettembourg.

Après la migration du service «Tri postal» de Luxembourg Ville vers Bettembourg en 2006 l’entreprise a réduit l’horaire hebdomadaire de travail du personnel dudit service afin de compenser le bénéfice d’un repos journalier payé jusque lors par l’entreprise. La réduction du temps de travail équivalait au total des heures de repos payées dont bénéficiait le personnel. Pour le personnel en question cette réduction du temps de travail constituait une perte nette en rémunération.

L‘OGBL a revendiqué le rétablissement d’un repos journalier payé sans perte de temps de travail hebdomadaire lors des dernières discussions salariales pour le personnel concerné.
L’OGBL a dû faire pression sur la direction et sur le bureau de la délégation à couleur LCGB, incapable de veiller à ce que la direction respecte ses engagements en menaçant de mettre en cause les négociations salariales actuelles. L’OGBL a finalement obtenu la régularisation rétroactive des conditions de travail pour le personnel du service «tri postal» à partir du 1er janvier 2016.

Attention! Danger de privatisation

nettoyage_gant_vignetteL’OGBL dit NON à la demande d’externalisation des services nettoyages communaux venant du CSV!

Dans son intervention lors du conseil communal, le parti CSV revendique de diminuer les frais de personnel qu’il estime trop élevés, en incluant les frais du personnel éducatif (Schulpersonal). Alors qu’on pourrait s’attendre à une argumentation fondée et réfléchie sur le bien-fondé d’une réduction des frais de personnel de la part du parti CSV, ce dernier s’est acharné exclusivement sur la situation des carrières les plus basses et des professions les plus vulnérables, à savoir les services nettoyages.

Le parti CSV par la voix de Madame Kayser-Wengler revendique:

  • d’externaliser et de transférer le personnel des services de nettoyage de la commune de Dudelange vers des firmes privées; le personnel transféré sera remplacé en définitive par du personnel payé au salaire minimum;
  • de doubler voire tripler les cadences de travail à 250m2 par heure, voire même jusqu’à 300m2 par heure;
  • de travailler avec des firmes privées avec du personnel apparemment mieux équipé, mieux formé, et moins cher.

Le message du parti CSV est clair. Le service de nettoyage communal doit être remplacé par une société privée à cause de personnel trop cher, trop inefficace, trop incompétent!
L’OGBL dénonce les conditions de travail et les salaires exécrables du personnel des prestataires privés.

L’OGBL dénonce les devis des prestataires privés en définitive élevés avec comme conséquence aucune réduction des frais engendrés par les services en question.

Pour l’OGBL le parti CSV revendique de remplir les poches des sociétés privées sur le dos des conditions salariales et de travail décentes actuelles des salariés communaux.

L’OGBL somme tous les acteurs communaux concernés, c.-à-d., le personnel communal en question, le service et l’Échevin du personnel de la commune de Dudelange à agir de manière responsable, afin de défendre toute volonté de privatisation des services de nettoyage communaux.

L’OGBL exige la reprise immédiate des négociations de convention collective des salariés

services_publics_camionLes dernières négociations ont eu lieu le 9 juin 2015 sous bonne augure. Les groupes de travail paritaires se sont avérés comme des moyens d’aide excellents afin de résoudre des problèmes très importants, comme p.ex. l’élaboration de procédures adaptées pour le reclassement interne, la création de nouveaux mécanismes pour la réintégration/réinsertion professionnelle et la création d’une structure de salaires cohérente pour toutes les professions de type privé dans les communes. En plus, les partenaires sociaux se sont mis d’accord pour entamer une simplification de toutes les carrières professionnelles immédiatement après signature.

Les partenaires sociaux ont quitté la table des négociations en se mettant d’accord de signer la convention collective des Communes du Sud à l’automne 2015.
Des composantes importantes des négociations sont les suivantes:

  • L’introduction d’un observatoire social paritaire, qui permettra à des chercheurs d’emploi difficiles à placer, d’avoir une perspective professionnelle dans les Communes du Sud;
  • Des règlementations du temps de travail avec pour but une meilleure protection de leur santé pour les salariés qui font les permanences;
  • La promotion des salariés, qui mettent leurs compétences professionnelles à disposition des communes, p.ex. en assurant la formation d’apprentis et de collègues de travail;
  • Amélioration des conditions de salaire lors du remplacement d’un poste de travail plus élevé;
  • Mise en pratique des recommandations des différents groupes de travail.

Le président de la commission des négociations sabote les négociations salariales

Les syndicats étaient vraiment surpris, lorsque le président des négociations des Communes du Sud, Dan Codello, leur soumettait le 22 juillet 2015 de nouvelles exigences scandaleuses. Ces nouvelles exigences, formulées au nom de toutes les Communes du Sud, comprennent une diminution conséquente des salaires de près de 20% dans toutes les carrières de salariés pour les 3 premières années de service et d’une diminution de salaire de jusqu’à 8% pour les années de service qui suivent.

Les syndicats refusent catégoriquement ces nouvelles exigences des responsables communaux!

Vu les circonstances et le style de direction déficient du président des négociations, les syndicats ne savent pas jusqu’à présent, si ce dernier a agi à l’initiative des responsables communaux ou sur propre initiative. De nouvelles exigences salariales communales devraient normalement être approuvées par les conseils des échevins respectifs. Cependant cela n’a pas été le cas.

Selon des rumeurs, Monsieur Codello aurait démissionné auprès des responsables communaux de sa fonction de président des négociations. Il n’a pas envoyé de démission officielle au syndicat, mais après leur NON! au démantèlement social une lettre de menaces. Depuis il y a silence radio.

Traduire les paroles en actes – l’OGBL pose un ultimatum aux Communes du Sud

Si les responsables communaux de quelque couleur politique des Communes du Sud prennent au sérieux les bons rapports avec les syndicats, la répartition nécessaire de la croissance économique acquise, dont plus d’un politicien est très fier, le temps devrait être venu afin de prouver cela aux salariés des communes. Dans les communes ce sont en effet les politiciens qui sont les employeurs et les citoyens les salariés.

Des négociations salariales justes et responsables seraient un premier pas vers une traduction des paroles en actes…

Suite à une initiative de l’OGBL, les syndicats OGBL et LCGB ont décidé le 1er mars, de poser un ultimatum aux Communes du Sud en vue d’une reprise des négociations salariales. Au cas contraire, les syndicats se verront dans l’obligation de considérer les négociations salariales avec les Communes du Sud comme un échec.

L’OGBL n’hésitera pas à utiliser tous les moyens syndicaux afin de rappeler aux responsables communaux, qu’ils doivent traduire leurs paroles en actes. L’OGBL saura le faire de toute façon!

Les syndicats signataires de la convention

OGBL 86%  LCGB 14%

Ce qu’inclut la convention collective

  • Les 18 Communes du Sud emploient environ 2.200 salariés soumis au droit privé.
  • La convention collective pour les salariés des Communes du Sud prend en compte surtout les salariés qui font un travail manuel.
  • Le personnel communal travaillant dans le domaine socio-éducatif et dans le domaine des soins sont sous l’effet de la convention collective sectorielle des salariés des secteurs social et des soins (SAS).
  • Les fonctionnaires communaux ainsi que les salariés communaux et le personnel scolaire (employés communaux) ne tombent pas sous l’égide de la convention collective, car ils sont soumis au droit public.

Les 18 Communes du Sud

Bettembourg, Garnich, Bascharage, Sassenheim/Beles, Differdange, Hobscheid, Pétange, Schifflange, Dippach, Kayl/Tétange, Reckange/Mess, Steinfort, Dudelange, Koerich, Roeser, Esch/Alzette, Mondercange, Rumelange

Der OGBL verhandelt einen sozialfortschrittlichen Kollektivvertrag

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Unter der Federführung des OGBL wurde der erste Kollektivvertrag für die Gemeindearbeitnehmer der Gemeinde Contern am Mittwoch, dem 9. Dezember 2015 unterschrieben. Es gelang dem OGBL nach langatmigen aber stets fairen Verhandlungen folgende massiven Verbesserungen für das privatrechtliche Personal der Gemeinde Contern auszuhandeln:

  • die Erhöhung des Punktwertes um 2,2 %;
  • die Auszahlung einer einmaligen Jahresprämie von 0,9%;
  • die Einstufung aller Arbeitnehmer in eine neue Gehälterstruktur auf Basis des Südgemeindenkollektivvertrags;
  • eine Ausgleichsprämie von 7 Lohnpunkten solange der Tabellenlohn 150 Lohnpunkte nicht übersteigt;
  • die Erhöhung der Sonderzulage auf 11 Lohnpunkte monatlich;
  • eine Berufsfahrerprämie von monatlich 10 Lohnpunkten für sämtliche Arbeitnehmer des Regiebetriebes;
  • ein jährliches Urlaubsgeld von 42 Lohnpunkten;
  • einen Geburtenzuschuss von 100 Euro;
  • die Einführung eines Sozial-urlaubs von jährlich 96 Stunden;
  • eine Regularisierung aller Arbeitsverträge des Busbegleitpersonals;
  • Erhöhung der wöchentlichen Arbeitszeit des Busbegleitpersonals auf 20 Stunden;
  • einen angepassten und geregelten jährlichen Arbeitsplan für das Busbegleitpersonal.

La sécurité des salariés ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de la politique d’austérité

teaserbreitL’OGBL revendique la présence obligatoire du passager lors des travaux de service hivernal

L’administration des Ponts et Chaussées a ordonné que le service hivernal à venir sera à effectuer sans passager, par le seul conducteur. Des exceptions ne peuvent être accordées que sous les trois conditions suivantes:

  • Le tronçon à traiter doit être composé avant tout de routes étroites et sinueuses;
  • Il faut qu’il y ait de fortes chutes de neige;
  • Le chasse-neige doit être monté sur le véhicule.

Finalement c’est la direction qui prend la décision à savoir si un tracé remplit les conditions ci-dessus en cas de chutes de neige, ceci par l’intermédiaire d’un livret de route obligatoire. Mais les livrets de route sont établis par les supérieurs.

La direction argumente également que tous les véhicules sont équipés d’un GPS et d’un téléphone mobile pour la localisation et la communication. Le GPS intégré permet également une automatisation des travaux d’épandage. Le système est sensé garantir la détermination automatisée du moment d’épandage et de la quantité répartie. Un passager serait ainsi superflu.

Les délégués de l’OGBL se rendent cependant compte que la réalité ne correspond pas à cette rhétorique technocrate. Le système GPS mentionné n’est pas installé à bord de tous les véhicules. Plus grave encore: en cas d’urgence, il n’y a personne pour repérer les consoles GPS, afin de pouvoir garantir une intervention la plus rapide possible des services de secours.

En plus les conducteurs doivent-ils en permanence surveiller et manipuler l’écran qui dirige le véhicule avec tout son équipement. Ceci demande une extrême concentration au conducteur, étant donné que les consoles ne se trouvent ni dans le champ de vision direct du conducteur, ni sont montés à portée du conducteur et deuxièmement, comme les capacités de conduite du conducteur sont extrêmement sollicitées lorsque la visibilité est mauvaise et le tracé de la route compliqué.

En plus, les zones de verglas doivent être prétraitées manuellement, afin de permettre le déplacement sûr du véhicule d’épandage. Le conducteur ne peut cependant pas travailler en même temps à l’intérieur et à l’extérieur de la cabine de conduite. Ceci doit être fait par le passager. L’OGBL émet également des doutes, à savoir que le conducteur lui-même soit capable, en cas d’urgence sanitaire ou lors d’un accident sur la route, d’utiliser lui-même le téléphone mobile pour appeler les secours!

Le système GPS n’est pas complètement opérationnel. Il ne rend nullement le travail des salariés plus facile et ne peut en aucun cas garantir la sécurité des salariés. Des trajets entiers sont à classer comme dangereux, lorsque les conditions météo sont mauvaises.

L’OGBL exige que l’administration des Ponts et Chaussées ne prenne pas seulement au sérieux la sécurité et la santé du personnel, mais aussi celles des usagers de la route. L’OGBL revendique la présence obligatoire du passager pendant les travaux de service hivernal!

Réduction de personnel au détriment de la sécurité et de la santé des salariés de l’État!

L’OGBL voit la suppression du passager comme le symptôme d’une fausse politique d’économies de la part du gouvernement. Les règles mentionnées ci-dessus ne comptent pas pour les entreprises privées qui sont chargées du service hivernal. Celles-ci roulent par exemple uniquement avec passager.

Les Ponts et Chaussées ont un potentiel d’économies. Mais le gouvernement ne peut pas faire des économies sur le dos des salariés et des usagers de la route!

Communiqué par le Syndicat Services publics de l’OGBL
le 2 décembre 2015

Personalvertreter-wahlen

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Am 18. September fanden die Personalvertreterwahlen der Gemeindebeamten und Gemeindeangestellten der Stadt Esch/Alzette statt. Der OGBL konnte sein Mandat trotz vorgezogener Wahlen behaupten.

Die Kandidatinnen und Kandidaten des OGBL spenden 1.500 Euro.

Im Rahmen der Personalvertreterwahlen der Gemeindebeamten und Gemeindeangestellten der Stadt Esch/Alzette luden die Kandidatinnen und Kandidaten des OGBL das Personal der Gemeinde Esch/Alzette zu einer „Afterwork“-Party ein. Den Erlös, rund 1.500 Euro, spendeten diese an die Fondation Kannerschlass – Foyer Demian in Esch/Alzette.