Accord tripartite sidérurgie LUX2025 — Deuxième réunion du Comité de suivi

Le ministre de l’Economie, Franz Fayot, et le ministre du Travail, Georges Engel ont convié les syndicats et la direction d’ArcelorMittal Luxembourg à participer le 17 janvier 2023 à la traditionnelle réunion du Comité de suivi de l’accord tripartite sidérurgie LUX2025. Ce rendez-vous annuel permet aux différents acteurs de faire le point sur l’année écoulée. Pour l’OGBL, il permet surtout de contrôler si l’accord est bien appliqué et de vérifier si ArcelorMittal tient ses engagements.

Des emplois sauvegardés
ArcelorMittal emploie aujourd’hui autour de 3 200 salariés au Luxembourg. La restructuration initialement envisagée par ArcelorMittal prévoit que, d’ici fin 2025, ses effectifs ne s’élèvent plus qu’à environ 3 000 salariés sur les 3 500 salariés que l’entreprise comptait encore début 2020. L’OGBL ne pourra évidemment jamais se satisfaire de suppressions de postes de travail, mais souligne néanmoins que le recours à différents instruments dont les préretraites, la cellule de reclassement ou encore des réorganisations en interne a permis d’éviter un plan social.

L’année 2022 n’a pas été l’année des suppressions de postes au sein de l’entreprise. L’OGBL constate néanmoins dans certains cas des dégradations inquiétantes au niveau des conditions de travail. Les réorganisations, les départs difficiles à remplacer, ainsi que la pénurie ambiante de main-d’œuvre impactent en effet négativement la qualité de vie des salariés. Cette situation se reflète d’autant plus au niveau des chiffres des départs. Le nombre de salariés qui ont quitté l’entreprise tourne autour de 450 en moins de 3 ans. L’OGBL y porte au quotidien une attention particulière et n’oublie pas les discussions en cours en vue du renouvellement de la convention collective de travail, qui elles aussi doivent pouvoir apporter des solutions concrètes au personnel.

À noter également que toutes les réorganisations prévues n’ont pas encore eu lieu. L’OGBL continuera dans ce contexte à accompagner de près les transformations, en veillant tout particulièrement au respect des intérêts des salariés.

Les investissements réalisés et à venir
En 2022, ArcelorMittal a dépassé le niveau de ses engagements en matière d’investissements à réaliser. Pour rappel, l’entreprise s’était engagée à investir entre 165 et 205 millions d’euros. Aujourd’hui, ArcelorMittal a déjà réalisé 2/3 des investissements minimums requis et a donc dépassé le niveau attendu à ce stade. L’OGBL constate donc que l’entreprise respecte ses engagements envers les salariés et le gouvernement luxembourgeois.

Des projets supplémentaires d’investissements, autres que ceux prévus, ont également été abordés lors de la réunion du Comité de suivi. Ces derniers font partie du paquet d’investissements de 130 millions d’euros supplémentaires annoncés en septembre 2022, visant à financer des technologies de décarbonisation pour les sites de Belval et Bissen.

L’avenir d’ArcelorMittal au Luxembourg
En ce qui concerne la construction du bâtiment au Kirchberg qui doit accueillir le nouveau siège de l’entreprise, les travaux ont débuté et devraient s’achever en 2026.

L’OGBL reste également attentif quant au devenir du site de Dommeldange, afin de s’assurer de sa pérennité tout en veillant au respect des garanties données par le groupe quant au maintien des activités au cours de la période de validité de l’accord, et au-delà.

Quant à Bissen, malgré les annonces d’investissements visant à décarboniser le site, l’OGBL demeure relativement inquiet. Le site traverse actuellement une crise sans précédent, dont les raisons sont à rechercher pour l’OGBL dans des choix stratégiques de la division «WireSolutions» qui plombent aujourd’hui les résultats.

Le navire garde le cap et maintient sa vitesse de croisière !
Malgré un contexte géopolitique et sanitaire très instable, des prix de l’énergie volatiles, des restructurations réalisées et à venir, ArcelorMittal continue à afficher des chiffres positifs. Les salariés et les sites luxembourgeois contribuent largement à ce résultat. Il est dès lors évident pour l’OGBL qu’ArcelorMittal doit investir davantage au Luxembourg. Et ceci, aussi bien dans ses activités, qu’au niveau du personnel qui accompagne toutes les évolutions.

Malgré quelques réserves, le bilan de la réunion de suivi s’avère globalement positif. L’OGBL tient en outre à remercier les pouvoirs publics et les ministères compétents pour leur engagement.

Communiqué par le syndicat Sidérurgie et Mines de l’OGBL, 
le 17 janvier 2023

Le gouvernement, l’OGBL, le LCGB ainsi que la délégation du personnel dénoncent les agissements de Liberty Steel

Le 24 octobre 2022, le ministre de l’Économie, Franz Fayot, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, Georges Engel, ont reçu les représentants de l’OGBL et du LCGB ainsi que la délégation du personnel pour faire le point quant à l’avenir de Liberty Steel à Dudelange. L’OGBL y était représenté par les délégués Hubert Lacouture et Hikmet Erdem assistés par Stefano Araujo, membre du Bureau exécutif et responsable pour le secteur de l’industrie au sein de l’OGBL.

Après les nombreux rebonds dans le passé, les activités des entités de Liberty Steel en Belgique et au Luxembourg sont actuellement à l’arrêt jusqu’au moins à la fin de l’année.

Lors de l’entrevue qui a eu lieu dans les locaux du ministère de l’Economie, toutes les parties présentes ont exprimé leurs vives inquiétudes concernant la conduite des affaires par Liberty Steel au niveau intragroupe et sur le site à Dudelange dans un contexte d’agissements potentiellement abusifs qui semblent s’opposer à l’intérêt social de l’entreprise luxembourgeoise voire compromettent son avenir économique. Le ministre de l’Economie a sommé la direction de l’entité luxembourgeoise de Liberty Steel de prendre position à ce sujet.

Lors de la réunion, le ministre de l’Economie Franz Fayot a réitéré l’intérêt d’un acteur industriel de reprendre le site luxembourgeois de Liberty Steel afin d’y maintenir des activités sidérurgiques et préserver l’emploi.

Le ministre du Travail Georges Engel a, quant à lui, rassuré les syndicats et la délégation du personnel que son ministère veillerait à ce que les salaires continuent à être payés par le biais du Fonds pour l’emploi si cela s’avérait nécessaire.

Communiqué le 25 octobre 2022

ArcelorMittal Luxembourg: Convention collective de travail à renouveler

En date du 11 octobre 2022 a eu lieu la première réunion entre les syndicats et le management d’ArcelorMittal pour le renouvellement de la «convention collective de travail des salariés de la sidérurgie luxembourgeoise». Il est question ici des travailleuses et travailleurs faisant partie exclusivement des entités du périmètre sidérurgique d’ArcelorMittal: Administration, Belval, Differdange, Dommeldange et Rodange.

Cette réunion d’ouverture des pourparlers a permis de faire le point sur la situation économique, financière et sociale de l’entreprise. Les représentants de la direction ont ainsi présenté les derniers chiffres attestant de la bonne situation financière d’ArcelorMittal Luxembourg, de même qu’une revue détaillée des investissements et défis à venir. Un petit point sur la situation des 3000 salariés concernés a également été abordé.

Maintenir le front commun !
L’OGBL, en tant que signataire disposant de la majorité au sein des entités ArcelorMittal relevant du champ d’application de cette convention collective de travail, a invité le syndicat LCGB à participer à une réunion afin d’établir un cahier de revendications unique pour les deux organisations syndicales dans le cadre des négociations. Cette « intersyndicale » aura rapidement lieu.

Comme par le passé et dans un souci de maintenir le front syndical, cette réunion entre syndicats aura pour objet de finaliser un catalogue de revendications commun représentatif des attentes et besoins de tous les salariés concernés.

Pour une convention collective de qualité !
Pour l’OGBL, la convention collective reste le meilleur moyen de valoriser les salariés d’une entreprise, de concilier leur vie professionnelle et privée, et surtout de renforcer leur pouvoir d’achat au moment où ils en ont le plus besoin. Pour l’OGBL, cette convention est également un élément clé pour relever les défis et les grands chantiers à venir afin de garantir l’avenir des activités sidérurgiques au Luxembourg.
La prochaine réunion avec la direction d’ArcelorMittal est prévue pour début novembre. La commission de négociations des syndicats veillera alors à présenter le catalogue de revendications et la phase de négociations débutera réellement.

Communiqué par le Syndicat Sidérurgie et Mines de l’OGBL, le 11 octobre 2022

150 ans de combats syndicaux

Fondé en 1872, le site de Rodange fête aujourd’hui ses 150 ans en présence de ses salariés et de S.A.R. le Grand-Duc. L’usine, qui a une histoire riche, a su traverser toutes les crises pour à chaque fois en sortir plus forte et toujours se tourner résolument vers l’avenir. Il y a quelques années, le site de Rodange était donné pour mort par certains, mais l’OGBL, lui, n’a jamais cessé de croire en lui et de se battre pour en faire ce qu’il est aujourd’hui: une usine d’avenir.

Petit retour en arrière: en 2011, ArcelorMittal annonçait l’arrêt de certaines installations laissant entrevoir une fermeture définitive de l’usine. L’OGBL, avec ses délégués du personnel, a alors réalisé une étude dans le but d’identifier et de démontrer qu’il y avait perspectives pour le maintien de Rodange, alors même le «management» n’y croyait plus. Cette étude a servi de base au gouvernement luxembourgeois pour lancer un audit en vue d’identifier les investissements nécessaires à court terme pour rentabiliser Rodange. Les représentants de l’OGBL, soutenus sans relâche par les salariés, ont également été à l’origine d’améliorations qui ont permis de pérenniser le site. Tout le reste, c’est de l’histoire et quelle belle histoire!

Aujourd’hui, Rodange est devenu un fleuron de l’industrie luxembourgeoise et un exemple au sein du groupe ArcelorMittal. Ceci n’a été possible que grâce au soutien infaillible des salariés et de leurs délégués OGBL qui ont toujours cru à l’avenir du site et ont accompagné toutes ses évolutions et transformations. L’usine de Rodange propose aujourd’hui des produits résolument tournés vers un avenir durable, comme les rails pour tramways qui se développent de plus en plus dans les villes européennes.

La ténacité paie et le combat syndical en vaut toujours la peine !

L’OGBL soutenu par les salariés de Rodange n’ont jamais baissé les bras et se sont toujours battus. Même isolés, comme dans bien d’autres dossiers, ils ont continué à se battre pour en arriver là et pouvoir fêter les 150 ans d’existence de l’usine.

«La pérennisation de Rodange n’a été possible que grâce à l’engagement de tous nos collègues. Aussi bien les salariés que leurs délégués. Nous devons continuer notre travail ensemble pour l’avenir du site de Rodange et de ses salariés!» (Jean-Luc Schmidtgall, délégué du personnel OGBL du site de Rodange, vice-président de la délégation centrale d’Arcelormittal)

«Quand tout le monde vous annonce que c’est fini, vous n’avez que deux solutions: accompagner le déclin ou bien montrer par tous les moyens que le site est encore viable. Nous avons opté pour la deuxième solution car, tant que je vois la lumière dans l’usine, je ne perds pas espoir.» (Michel Cougouille en 2013, ancien président de la délégation OGBL du site de Rodange, ancien vice-président de la délégation centrale d’Arcelormittal)

Communiqué par le syndicat Sidérurgie et Mines de l’OGBL
le 22 septembre 2022

Notre avenir ne se décidera pas sans nous : les travailleurs de l’industrie lancent leur Manifeste pour une transition juste

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Aujourd’hui, les syndicats des industries de la fabrication, de l’énergie et des mines, sous l’égide d’industriAll European Trade Union, lancent leur Manifeste pour une transition juste.

Alors que l’Europe s’apprête à mettre en œuvre son pacte vert et les mesures convenues dans le paquet « Ajustement à l’objectif 55 », 25 millions de travailleurs de l’industrie en Europe sont menacés par des restructurations et des pertes d’emplois en raison de la transformation écologique de nos industries – accélérée par la crise de la COVID-19, la numérisation, les évolutions du marché et du commerce, et une situation politique instable.

Avec ce Manifeste, les travailleurs de l’industrie appellent les décideurs politiques à travers l’Europe à garantir une transition vers une économie verte qui est équitable pour TOUS les travailleurs et qui ne détruit pas, mais préserve et crée des emplois de qualité. Les travailleurs veulent une transition qui est anticipée, gérée et négociée avec eux pour tous les aspects qui les concernent.

Afin d’y parvenir, nous avons besoin d’un cadre global pour une transition juste, qui prévoit les ressources adéquates, repose sur une planification politique efficace, encourage et renforce les droits des travailleurs et implique les syndicats dans le cadre d’un dialogue social intense.

Notre Manifeste appelle donc à :

  1. Une politique industrielle en phase avec des objectifs climatiques ambitieux et garantissant des emplois de qualité.
  1. Des ressources adéquates pour financer la transition.
  2. Des négociations collectives et un dialogue social renforcés pour négocier les transitions.
  3. Une panoplie de droits des travailleurs et de devoirs des entreprises pour anticiper et façonner le changement.
  4. Répondre aux nouveaux besoins en compétences et garantir un droit à des formations et à un apprentissage tout au long de la vie de qualité pour chaque travailleur afin de soutenir la transition juste.

Michael Vassiliadis, Président d’industriAll Europe :

« Les syndicats ont une double responsabilité : d’une part, soutenir leurs membres dans de nombreuses industries dans leur transition vers une production à faible émission de carbone et, d’autre part, promouvoir des solutions innovantes pour lutter contre le changement climatique.

Il nous incombe, à nous syndicats, de veiller à ce que les travailleurs concernés ne soient pas laissés pour compte. Nous demanderons des comptes aux responsables politiques et aux entreprises et exigerons des solutions pour une formation continue, une politique industrielle durable et des emplois en suffisance. Nous sommes prêts à coopérer pour atteindre ces objectifs et nous défendrons haut et fort nos positions. »

Luc Triangle, Secrétaire général d’industriAll Europe :

« Nous lançons aujourd’hui notre Manifeste pour une transition juste car nos appels à une action urgente n’ont pas été entendus. Nous sommes particulièrement préoccupés par le manque de reconnaissance de la part des décideurs politiques de l’importance d’écouter, d’échanger et de planifier la transition avec les travailleurs concernés et leurs syndicats.

De profonds changements sont en cours et la situation actuelle intensifie la pression sur les travailleurs. Les travailleurs veulent façonner le changement sur leurs lieux de travail et dans leurs communautés, mais un cadre favorable et global pour une transition juste est nécessaire. Les travailleurs veulent plus que de simples discours, ils ont besoin d’une législation qui garantit des emplois décents pour l’avenir et une perspective pour toutes les régions d’Europe ! »

Notre manifeste pour une transition juste est un appel urgent à des politiques sociales aussi ambitieuses que nos politiques climatiques actuelles, car le pacte vert pour l’Europe ne portera ses fruits que s’il devient un pacte social et place les travailleurs au cœur de ses mesures !

Communiqué par IndustriAll European Trade Union
le 18 mai 2022


Vous trouverez le Manifeste pour une transition juste ici
Vous trouverez la version longue du Manifeste pour une transition juste ici 
Vous trouverez les études qui accompagnent le Manifeste ici « Financer la transition juste », « La participation syndicale pour élaborer une transition juste »

Liberty Steel Dudelange : Rencontre avec les Ministres du travail et de l’économie

En date du 20 avril 2022, suite à la demande des syndicats OGBL et LCGB, la délégation du personnel soutenue par les syndicats ont rencontrés les ministres du Travail et de l’Economie afin de faire le point sur l’avenir du site de Dudelange.

En effet, suite à la décision de ne plus poursuivre le chômage partiel au vu de l’échec des négociations du PME combiné à la décision du Tribunal des entreprises de Liège concernant la liquidation des sites de production belges, les syndicats ont sollicité immédiatement une entrevue avec la direction générale, suivie d’une réunion avec les ministres compétents dans le dossier.

Par conséquent, le 20 avril, à l’issue de la réunion avec la direction du site de Dudelange, deux questions essentielles ont été posées :

1.)    Est-ce que les salaires pour le mois d’avril seront payés?

2.)    Suite à la décision du Tribunal de Liège de liquider les sites de production Belges, quelle est la stratégie conséquente de Liberty pour le mois de mai?

La direction répond succinctement aux deux questions de la manière suivante :

1.)    La direction générale affirme sans hésitation que les salaires du mois d’avril seront payés. La direction locale répond que pour respecter le délai de paiement habituel sur les comptes bancaires, il faudrait obtenir l’argent ce jour, au plus tard le 21 avril.

Par conséquent, le LCGB, l’OGBL et la délégation du personnel ont insisté afin d’être informé en temps et en heure exacte au moment de la disponibilité des liquidités nécessaires pour payer les salaires conformément aux modalités convenues au sein de la convention collective, le cas échéant, le LCGB, l’OGBL et la délégation du personnel ont clairement menacé d’une FORTE réaction devant l’usine en mobilisant TOUS les salariés dès que ces modalités ne seraient plus respectées !

2.)    Concernant les conséquences pour Dudelange suite à la décision de liquidation des sites de Liège, la direction générale annonce l’étude d’un « business plan » à court terme envisageant d’intégrer un schéma d’approvisionnement partiel par les sites de Skopje et Piombino qui ne pourrait que satisfaire faiblement à la demande, 5 KT pour juin et pas rentable ! D’autres alternatives sont en cours d’études afin de trouver d’autres fournisseurs tout en travaillant en parallèle sur une solution avec Liège en cas de reprise éventuelle de l’activité des sites liégeois qui pourrait être ordonnés par les trois liquidateurs des sites belges. Clairement le mois de mai serait dans la situation IDEM qu’avril donc O T à produire !!

Les syndicats et la délégation du personnel ne croient pas, comme d’habitude et avec lassitude, aux différents scénarios annoncés lors de cette réunion et les juges clairement de farfelus !

Ensuite le 20 avril après-midi, à l’issue de la réunion avec les deux ministres, respectivement du travail et de l’économie accompagnés de leur délégation respective d’experts, les syndicats et la délégation du personnel ont réitéré leur demande de soutien de la part du gouvernement déjà promis dès le début de la faillite de Greensill.

Le soutien réitéré consistait en deux points essentiels, notamment :

1.)    En cas de faillite du site de Dudelange sous l’égide de Liberty, nous sollicitons l’accompagnement des salariés afin d’éviter une perte momentanée des salaires.

2.)    Etat des lieux concernant les solutions de reprises par nouvel acteur industriel.

En premier lieu, les syndicats ont mis l’accent en remerciant les deux ministres sur le soutien et l’accompagnement fourni à ce stade des discussions et depuis l’annonce, il y a un an, de la faillite de Greensill. Ne craignons pas les mots, aujourd’hui la paix sociale est garantie et toujours présente grâce à cet engagement et ce soutien du gouvernement !!

Cependant celle-ci approche de ses limites !

L’OGBL et le LCGB en ont également profité afin d’exposer la situation actuelle présente sur le site ainsi que l’ambiance à laquelle, les salariés de l’entreprise, doivent faire face au quotidien !

Concernant le scénario catastrophe qui pourrait conduire à une faillite, le ministre du Travail a rappelé le cadre de soutien existant au Luxembourg et a confirmé son plein soutien afin d’éviter autant que possible des manquements salariaux éventuels si le cas de figures se produirait !

Du côté du ministre de l’Economie, celui-ci a également rappelé avoir sensibiliser les différents ministères compétents dans le domaine afin de prêter main forte si cela s’avèrerait nécessaire pour d’éviter de léser les salariés dans une durée trop longue.

Concernant l’état d’avancement des solutions possibles avec plusieurs repreneurs et acteurs industriels éventuels, le Ministre nous a confirmé être prêt et en mesure de réagir en temps utiles.

TOUT EST MIS EN ŒUVRE pour trouver une solution pour l’avenir du site de Dudelange !

D’un autre côté, les syndicats OGBL et LCGB jugent l’attitude du groupe Liberty minable, cette façon d’agir n’est plus ni moins une façon de TUER le métier et le professionnalisme présent au sein de l’entreprise !

Communiqué le 22 avril 2022