Echec des négociations pour le renouvellement de la convention collective des salariés de Cetrel S.A.

Lors de la réunion du 5 mai 2009, la direction de Cetrel S.A. a de nouveau affiché une absence de volonté d’aboutir dans les négociations.
Depuis le début des négociations, la direction veut introduire un système de rémunération opaque, basé sur la seule performance individuelle.

  • Pour les salariés qui n’ont pas atteint le salaire maximum du barème, les syndicats ont pu maintenir le système garantissant une évolution minimale au travers d’échelons d’ancienneté.Par contre, la direction utilise la crise et les craintes qu’elle suscite pour refuser toute augmentation linéaire des salaires (malgré un résultat de l’entreprise en 2008 supérieur à celui de 2007) et tente de démanteler les acquis de la convention collective.
  • Pour les salariés barémisés, mais dont le salaire dépasse le seuil fixé par la convention collective, la direction veut introduire un nouveau système de rémunération à la tête du client et ne se basant sur aucun élément objectif et contrôlable.De plus la direction s’oppose à ce que ce nouveau système intègre la convention collective, alors que les salariés concernés tombent clairement sous le champ d’application de la convention collective.Pour parvenir à ses fins, la direction n’a pas hésité à convoquer ces salariés individuellement et leur a fait signer des avenants à leurs contrats de travail.S’y ajoute encore, que ces salariés échappent à tout contrôle en matière de temps de travail, étant donné que le nouveau système les dispense de tout pointage.Ces personnes n’étant pas des cadres supérieurs, le nouveau système permet ainsi à la direction de ne plus rémunérer la masse énorme d’heures supplémentaires qu’elles effectuent.

Face à une demande de flexibilité totale, une absence d’augmentation salariale collective et à l’introduction d’un système de rémunération totalement arbitraire, les syndicats OGBL/SBA , Aleba et LCGB-SESF n’ont pu que constater l’échec des négociations et vont saisir l’Office National de Conciliation.

Communiqué par le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL, le LCGBSESF et l’ALEBA
le 7 mai 2009