Mise en oeuvre de la nouvelle loi scolaire

Le SEW/OGBL a rencontré la ministre pour un certain nombre de clarifications

Un premier point à l’ordre du jour de cette réunion était la mise en place des comités d’école et de cogestion. Le SEW/OGBL a souligné que de nombreux enseignants sont prêts à s’engager et qu’ils sont nombreux à se rencontrer au sein de la Fédération des comités de cogestion qui s’est constituée récemment et qui voulait attirer l’attention de tous les enseignants via mail et courrier de l’éducation. La ministre a donné son accord pour passer une annonce sur la création de la Fédération dans le courrier de l’éducation et d’insérer une
information dans le Courrier de l’Education nationale.

Un deuxième point a concerné les horaires des leçons d’appui. Madame Delvaux a précisé que l’horaire de ces leçons ne doit pas figurer dans l’organisation scolaire puisque les besoins ne sont pas encore prévisibles au moment de l’établissement de celle-ci. Les équipes pédagogiques sont responsables pour en fixer le contenu et l’horaire. Ils décideront de même de l’horaire et des lieux des concertations entre les enseignants.

En ce qui concerne le paiement des leçons supplémentaires, il est évident que toutes les décharges énumérées dans l’annexe au règlement grand-ducal du 23 mars 2009 fixant la tâche des instituteurs de l’enseignement fondamental sont exprimées en leçons d’enseignement et qu’il est donc évident que ces leçons seront rémunérées au tarif des leçons supplémentaires d’enseignement direct si elles sont prestées par un enseignant par dépassement de sa tâche.

Le SEW/OGBL a également demandé à connaître la composition des équipes multiprofessionnelles. Celles-ci seront en principe composées des personnels de l’EDIFF (CED, SREA, SGE), d’enseignants disposant d’une formation supplémentaire, ainsi que d’autres personnels engagés par les communes. La ministre a fait savoir qu’il existait effectivement un manque de ressources dans ce domaine, mais qu’elle s’efforcerait d’étoffer ces équipes au cours des prochaines années. Ces équipes seront formées par ressort d’inspectorat et assureront une présence régulière dans les différentes écoles du ressort. Leur
mission consiste dans le diagnostic des difficultés des élèves signalés par les équipes pédagogiques, l’intervention sur le terrain auprès de ces élèves et la concertation avec les équipes pédagogiques. Il a aussi été retenu que le diagnostic et l’intervention auprès des élèves doivent débuter le plus tôt possible et qu’il n’y a pas lieu d’attendre jusqu’à ce qu’un élève n’atteigne pas le socle de compétences pour la fin d’un cycle.

Le SEW/OGBL vient de recevoir des ébauches pour les bilans intermédiaires et les bilans de fin de cycle. Sans qu’il ait pu jusqu’à présent émettre un avis détaillé sur ceux-ci, il a fait savoir que les bilans intermédiaires lui semblent beaucoup trop détaillés et qu’ils présentant encore beaucoup d’incongruités. Le SEW/OGBL a demandé de retarder les changements dans l’évaluation des élèves du cycle 2 d’au moins une année, afin de pouvoir préparer sa mise en place avec les enseignants et d’avoir le temps d’en informer les parents d’élèves correctement. La ministre a cependant insisté sur l’application du nouveau modèle dès la prochaine rentrée aux cycles 1 et 2. Elle a promis la mise en place d’un groupe de travail pour discuter et amender le modèle proposé. Le SEW/OGBL participera à ce groupe de travail, mais il estime que ce groupe devrait avoir plus de temps pour discuter les formes d’évaluation avec tous les concernés et pour élaborer un modèle qui tienne la route.

Le SEW/OGBL a encore une fois soulevé le problème de l’organisation des cours d’accueil. Madame Delvaux a promis une prochaine réunion consacrée exclusivement à ce sujet. Malheureusement les communes sont actuellement en train de finaliser leurs organisations scolaires et ils doivent organiser des cours d’accueil sans vraiment savoir selon quel modèle ils devront fonctionner.

Communiqué par le Syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 3 juin 2009