Élections législatives en France : faire barrage à l’extrême-droite !

Dans le contexte des élections législatives qui se tiennent les 30 juin et 7 juillet en France, l’OGBL appelle tous ses membres français à faire barrage à l’extrême-droite.

En effet, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’extrême-droite est aux portes du pouvoir en France. Par sa décision de convoquer ces élections à un moment où le Rassemblement national est à un niveau historiquement fort, Emmanuel Macron a pris un risque considérable pour la démocratie française.

Il va sans dire que les politiques néolibérales mortifères des dernières années, engendrant la casse systématique des services publics et un accroissement important des inégalités sociales a fortement contribué à la situation actuelle. La réforme des retraites de 2023, à laquelle s’opposait une très large majorité de la population et l’ensemble des organisations syndicales et qui a été implémentée de manière brutale et antidémocratique a jeté de l’huile sur le feu, alors que de nombreuses Françaises et Français avaient, à deux reprises, voté pour Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle afin de faire barrage au Rassemblement National.

La victoire de la liste menée par Jordan Bardella aux élections européennes, dans un contexte qui voit l’extrême-droite renforcée dans de nombreux pays, ainsi que l’éventualité d’une accession au pouvoir du Rassemblement National à l’occasion des élections législatives devraient inquiéter toutes les forces démocratiques en Europe. Non seulement la France est le deuxième plus grand pays de l’Union européenne, mais elle en est aussi un des membres fondateurs.

Par ailleurs, plus de 120 000 travailleurs frontaliers français traversent la frontière tous les jours pour venir travailler au Luxembourg. Des accords bilatéraux lient les deux pays. L’actualité politique française impacte donc fortement le monde du travail côté luxembourgeois.

Il faut souligner que les premières victimes d’un gouvernement d’extrême-droite seraient les salariés. Le Rassemblement National a voté, au cours des dernières années, contre toute une série de propositions de loi visant à améliorer les conditions de travail et de vie des salariés, notamment l’augmentation du SMIC (salaire minimum), le gel des loyers, ou encore l’indexation des salaires sur l’inflation. Partout où l’extrême-droite a accédé au pouvoir, elle a mené des politiques antisociales et s’est attaquée aux acquis sociaux et aux droits syndicaux. L’extrême-droite est l’ennemie des salariés, des retraités et de leurs familles !

Dans ce contexte, et au regard de la gravité de la situation, l’OGBL appelle toutes et tous ses membres français à se mobiliser massivement aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet et à faire barrage, en toute circonstance, au Rassemblement National. Par ailleurs, l’OGBL appelle à renforcer les forces progressistes et démocratiques à l’occasion de ces élections.

 

Communiqué par l’OGBL, le 20 juin 2024

Tous aux urnes pour une Europe sociale, démocratique et solidaire !

Du 6 au 9 juin, les citoyens de l’Union européenne (UE) sont appelés aux urnes dans tous les États membres pour élire les députés du Parlement européen. Les prochaines élections européennes revêtent une importance cruciale pour les travailleurs et offrent une opportunité unique de façonner l’avenir des politiques européennes, particulièrement dans le domaine des conditions de travail.

L’UE joue un rôle de premier plan dans la définition et la coordination des politiques économiques, budgétaires, sociales et environnementales de ses États membres. C’est à ce niveau et non au niveau national que sont établis les règles communes pour le marché intérieur, que sont coordonnées les politiques économiques et budgétaires des États membres et que sont fixées des normes minimales en matière de droit du travail, de protection sociale et de protection de l’environnement.

Comment sont prises ces décisions et comment pouvons-nous les influencer ?

Pour expliquer les choses de manière simple : La Commission européenne est la seule institution à disposer d’un droit d’initiative. Cela signifie qu’elle a le droit de faire des propositions législatives dans de nombreux domaines qui régissent le droit européen.  Une fois qu’une proposition est sur la table, elle est examinée à la fois par le Parlement européen, qui représente les citoyens de l’UE, et par le Conseil de l’UE, qui représente les gouvernements des États membres. Le Parlement européen et le Conseil examinent la proposition, proposent des amendements et négocient afin de se mettre d’accord sur un texte final, il s’agit ici de la procédure législative ordinaire, une procédure pour l’adoption des actes législatives couvrant la grande majorité des domaines d’activité de l’UE.

Quel est le poids du Parlement européen dans ce processus ?

En fait, ni le Conseil ni le Parlement ne peuvent adopter d’actes législatifs sans l’accord de l’autre. Néanmoins, le rôle prépondérant du Conseil de l’UE dans le processus législatif européen a souvent donné lieu à des débats. Dans de nombreux cas, le Conseil s’est opposé aux propositions de la Commission européenne visant à améliorer les conditions de travail des travailleurs et à renforcer le rôle des syndicats.  En effet, lorsqu’il s’agit d’améliorer les conditions de vie et de travail, le Conseil tente régulièrement d’affaiblir les propositions législatives de la Commission et de bloquer les négociations avec le Parlement. Cela a notamment été le cas pour la directive sur les salaires minimaux adéquats dans l’UE et la directive sur les travailleurs des plateformes. Inversement, le Parlement européen a souvent soutenu majoritairement les positions des syndicats et les propositions de la Commission en faveur des travailleurs.

Le choix des députés est donc d’une grande importance pour l’orientation de la politique européenne.

Voilà pourquoi les confédérations syndicales luxembourgeoises OGBL et LCGB appellent les salariés actifs et retraités du Luxembourg à se rendre aux urnes et de voter pour des candidats qui s’engagent clairement pour une politique sociale européenne forte et pour la protection et le renforcement des droits sociaux. Les deux organisations appellent à soutenir les candidats :

  • qui s’engagent clairement pour une politique sociale européenne forte et à protéger et renforcer les droits sociaux des travailleurs actifs et retraités,
  • qui défendent les services publics de qualité et leur renforcement
  • qui refusent des politiques budgétaires qui mènent à des politiques d’austérité au détriment des travailleurs
  • qui soutiennent au contraire des politiques qui respectent les droits des travailleurs, qui visent à créer le plein emploi et des emplois de qualité
  • qui s’engagent pour que les transformations nécessaires pour éviter des catastrophes environnementales se fassent de façon socialement équitable
  • qui s’engagent pour que la transition digitale en cours se fasse également de façon socialement équitable, qu’elle respecte les droits des travailleurs et les libertés individuelles prévues notamment dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union
  • qui respectent la démocratie politique et sociale et les valeurs qui en font partie
  • qui respectent le rôle des syndicats et de la négociation collective dans le dialogue social dans les entreprises, au niveau des secteurs économiques, au niveau national et européen.

L’OGBL et le LCGB mettent également en garde contre la menace croissante des partis d’extrême droite au sein de l’UE qui, sous prétexte de se soucier des questions sociales, prétendent soutenir les travailleurs, mais ne défendent en réalité pas les valeurs démocratiques et représentent une menace pour les syndicats, les droits sociaux et la négociation collective.

 

Communiqué par le Secrétariat européen commun de l’OGBL et du LCGB
le 15 mai 2024

Europa braucht Stahl, Stahl braucht Europa!

Als aktives Mitglied von IndustriAll – dem europäischen Gewerkschaftsverband, der die Industriearbeitnehmer in ganz Europa vertritt – schließt sich der OGBL an diesem 21. März 2024 dessen Aktionstag an. Der Aktionstag findet einen Tag vor einem hochrangigen Treffen statt, das von der Europäischen Kommission organisiert wird. In diesem Rahmen fordern die europäischen Gewerkschaften eine echte Industrie- und Investitionsstrategie der EU, um den Stahlsektor zu entkarbonisieren und die europäischen Stahlunternehmen dazu zu bringen, sich bei dieser massiven Umwandlung sozial verantwortlich zu verhalten. Es ist Zeit für einen starken sozialen Dialog, um einen fairen Übergang für die Stahlarbeiter zu gewährleisten.

Parallel zur Informationskampagne in den Betrieben traf sich eine OGBL-Delegation, bestehend aus Delegierten von ArcelorMittal und Liberty Dudelange, mit Wirtschaftsminister Lex Delles, um ihm ein Dossier mit den von den europäischen Gewerkschaften aufgestellten Forderungen zur Sicherung der Zukunft der Standorte und der davon abhängigen Arbeitsplätze zu überreichen. Der Wirtschaftsminister hörte sich die Ausführungen der OGBL-Delegation aufmerksam an und beteiligte sich aktiv an den Diskussionen. Der OGBL stellt mit Zufriedenheit fest, dass ihm die Zukunft der Stahlaktivitäten und vor allem alle davon abhängigen Arbeitsplätze am Herzen liegen. Die Delegation des OGBL bestand aus: Araujo Stefano (Mitglied des geschäftsführenden Vorstands des OGBL), Poulain Xavier (Vizepräsident des OGBL-Syndikat Hüttenindustrie und Bergbau und ArcelorMittal-Delegierter), Agostinelli Carlo (Delegierter ArcelorMittal), Bonilavri Laurent (Delegierter ArcelorMittal) und Lacouture Hubert (Delegierter Liberty Dudelange).

Die Stahlarbeiter in ganz Europa fordern die politischen Entscheidungsträger der EU, die nationalen Regierungen und die Stahlunternehmen auf, dringend Maßnahmen zu ergreifen, um die Branche zu schützen und Arbeitsplätze zu sichern!

Die europäische Stahlbranche steckt in der Krise:

  • Die Stahlproduktion in Europa ist im vergangenen Jahr um 30 Mio. Tonnen zurückgegangen.
  • Tausende Beschäftigte sind von vorübergehender Arbeitslosigkeit betroffen.
  • Es wird befürchtet, dass etwa 50% der europäischen Stahlerzeugungskapazität verloren gehen könnte.
  • Während Europa leidet, steigt die weltweite Stahlüberkapazität weiter an und erreicht Ende 2023 einen Höchststand von ca. 2 500 Mt.
  • Während in Europa Stahlwerke stillgelegt werden, hat China seine Kapazität um 2,2% und Indien um 7,5% erhöht.

Stahl ist von zentraler Bedeutung für Europas grünen Wandel und seine strategische Autonomie — Stahl muss geschützt werden!

Die Stahlarbeiter und Gewerkschaften in ganz Europa kämpfen:

  • für einen neuen europäischen Aktionsplan Stahl, für grüneren Stahl aus Europa, um die Zukunft des europäischen Stahls und seiner Arbeitnehmer zu sichern.
  • für fairen internationalen Wettbewerb und gegen unfairen Handel.
  • für eine bezahlbare und sichere Energieversorgung der Industrie.
  • für gute Industriearbeitsplätze.
  • für Stahlunternehmen, die ihre Beschäftigten und die Gemeinschaften, von denen sie abhängig sind, respektieren.

Die europäischen Gewerkschaften stehen in ihrem Kampf für den europäischen Stahl und seine Beschäftigten eng zusammen.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Hüttenindustrie und Bergbau, am 21. März 2024

Trotz bedauerlicher Schwächen ein historischer Schritt in Richtung Unternehmensverantwortung

Die Entscheidung der europäischen Hauptstädte vom 15. März 2024, die politische Einigung der belgischen Ratspräsidentschaft zur EU-Richtlinie über die Sorgfaltspflicht von Unternehmen im Bereich der Nachhaltigkeit́ zu billigen, stellt einen bedeutenden Fortschritt für den Schutz der Menschenrechte, des Klimas und der Umwelt vor Schäden durch Unternehmen dar. Diese politische Einigung ist eine historische Entscheidung für die Regulierung von Unternehmen, um den Planeten und die Rechte der Menschen zu respektieren, die von den Aktivitäten der Unternehmen betroffen sind, einschließlich Frauen, Kinder und indigene Gemeinschaften, und um den Opfern von Menschenrechtsverletzungen endlich Zugang zur Justiz zu verschaffen.

Ein Ja zu Menschenrechten, aber gravierende Zugeständnisse in letzter Minute

Während die Zustimmung des EU-Rates ein wichtiger Schritt auf dem Weg zur formellen Verabschiedung der Richtlinie ist, haben Änderungen in letzter Minute, die auf politische Manöver einiger Mitgliedsstaaten und Wirtschaftslobbies zurückzuführen sind, eine politische Einigung, die im Dezember im Trilog erzielt wurde und bereits nicht vollständig internationalen Standards entsprach, weiter abgeschwächt. Es ist enttäuschend, dass die Sorgfaltspflicht-Richtlinie nur noch für etwa 0,05 Prozent der EU-Unternehmen gelten wird, die in der Regel Risiken für Umwelt und Menschenrechte darstellen. Der erzielte Kompromiss bleibt hinter den Ambitionen der ursprünglichen Trilog-Vereinbarung zurück, da einige Mitgliedsstaaten in letzter Minute diejenigen betrogen haben, die sie vor Schäden durch Unternehmen schützen sollten.

Nach einer Pattsituation zwischen den europäischen Hauptstädten gelang es der belgischen Ratspräsidentschaft schließlich, einen Kompromiss zwischen den Mitgliedstaaten zu erzielen, der zur politischen Verabschiedung der Richtlinie über die Sorgfaltspflicht führte. Dies geschah um den Preis, dass die politische Einigung mit dem Parlament, die im Dezember letzten Jahres hätte erzielt werden sollen, erheblich geschmälert wurde. Der vom Rat und vom Justizausschuss des Europäischen Parlaments angenommene Text muss noch von allen Mitgliedern des Europäischen Parlaments im April 2024 gebilligt werden.

Die Initiative für eine Sorgfaltspflicht und zahlreiche Akteure der Zivilgesellschaft hatten die luxemburgische Regierung aufgefordert, ihren Verpflichtungen in den Bereichen Menschenrechte, Klima und Umwelt nachzukommen und die EU-Richtlinie über die Sorgfaltspflicht von Unternehmen im Bereich der Nachhaltigkeit mit einem klaren JA zu unterstützen, da ein NEIN oder eine Enthaltung einem massiven Glaubwürdigkeitsverlust gleichgekommen wäre. Die luxemburgische Regierung, derzeit Mitglied im UN-Menschenrechtsrat, stimmte schließlich in dieser historischen Entscheidung für die Richtlinie.

Mitgeteilt von der Initiative für eine Sorgfaltspflicht, 20. März 2024

Gespräch zwischen SECEC und Außenminister Xavier Bettel

Am 14. März 2024 empfing der Minister für auswärtige und europäische Angelegenheiten, Verteidigung, Zusammenarbeit und Außenhandel, Xavier Bettel, die Vertreter des gemeinsamen Europasekretariats des OGBL und des LCGB (SECEC) zu einem Meinungsaustausch. Im Rahmen des Treffens stellte das SECEC seine Aktivitäten und Aufgaben vor und berichtete über verschiedene aktuelle europäische Themen.

Dabei wurde zunächst betont, wie wichtig es ist, dass die beiden Gewerkschaftsbünde mittels ihres gemeinsamen europäischen Sekretariats mit einer Stimme sprechen und bei ihren politischen Aktivitäten auf europäischer, regionaler und internationaler Ebene gemeinsam vorgehen. Die Bedeutung des europäischen sozialen Dialogs als Eckpfeiler eines sozialen und geeinten Europas, wie es bereits in der Vision von Jacques Delors vorgesehen war, wurde bekräftigt.

Vor diesem Hintergrund wurde auch die Notwendigkeit einer guten Kommunikation zwischen SECEC und dem Ministerium unterstrichen, um so den Austausch relevanter Informationen zu fördern. Das SECEC verwies insbesondere auf die Arbeiten der Organisation für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (OECD) sowie der Internationalen Arbeitsorganisation (ILO) und der Welthandelsorganisation (WTO). Vor allem ist es wichtig, die Haltung der luxemburgischen Regierung zu den verschiedenen Dossiers zu kennen und ihr im Gegenzug die Sicht der beiden Gewerkschaftsorganisationen vermitteln zu können.

Außerdem wurden weitere aktuelle europäische Themen diskutiert, insbesondere die Richtlinie zur Verbesserung der Arbeitsbedingungen von Plattformarbeitern und die EU-Verordnung zur künstlichen Intelligenz (KI). In Bezug auf die Plattformrichtlinie betonten beide Seiten, dass nicht das Geschäftsmodell an sich kritisiert werde, sondern die Tatsache, dass einige Arbeitnehmer als “Scheinselbständige” eingestuft werden und somit keinen angemessenen sozialen Schutz genießen. Hinzu kommt noch die Problematik der Prekarisierung von Beschäftigungsverhältnissen.

Im Zusammenhang mit der EU-Verordnung über künstliche Intelligenz konnte das SECEC auch seine Besorgnis über den Einsatz von KI-Systemen am Arbeitsplatz zum Ausdruck bringen und die Notwendigkeit einer angemessenen Kontrolle dieser Systeme im Interesse der Arbeitnehmer hervorheben.

Schließlich wurde auch über die Wahlen zum Europäischen Parlament gesprochen, die im Juni 2024 stattfinden werden. Dabei sprachen sich beide Seiten gleichermaßen für die Bedeutung sozialer Themen bei diesen Wahlen und deren Auswirkungen auf die Stabilität und den Zusammenhalt der EU aus.

Mitteilung des SECEC vom 15. März 2024

Für Millionen von Plattformarbeitern bleibt die Zukunft ungewiss

Nach dem Scheitern der Verhandlungen über die Richtlinie zu Plattformarbeitern unter der spanischen Ratspräsidentschaft der Europäischen Union (EU) erlitt die belgische Ratspräsidentschaft den gleichen Rückschlag wie ihre Vorgängerin, da die erzielte vorläufige Einigung nicht die erforderliche Mehrheit erhielt. Ein echter Schlag für Millionen von Plattformarbeitern, aber auch für die belgische Ratspräsidentschaft, die sich bemüht hatte, endlich Fortschritte zu erzielen und den missbräuchlichen Praktiken einiger digitaler Plattformen wie Uber und Deliveroo ein Ende zu setzen.

Laut einer Studie der Europäischen Kommission arbeiten derzeit rund 28 Millionen Menschen über eine digitale Plattform. Diese Zahl könnte bis 2025 auf 43 Millionen ansteigen[1]. Von diesen 28 Millionen Arbeitnehmern arbeiten schätzungsweise 5,5 Millionen als Scheinselbstständige und sind daher mit prekären Arbeitsbedingungen konfrontiert und haben keinen Zugang zu sozialem Schutz. Die vorgeschlagene Richtlinie über Plattformarbeitnehmer, die den Zielen der Europäischen Charta der sozialen Rechte entspricht, wäre ein Hoffnungsschimmer für diese Scheinselbständigen gewesen, die zu Recht ihr Recht auf einen Arbeitnehmerstatus und damit auf bessere Arbeitsbedingungen, einen angemessenen Sozialschutz, bezahlten Urlaub und einen angemessenen Mindestlohn fordern.

Die längst überfällige Richtlinie sorgt seit ihrem Vorliegen immer noch für hitzige Diskussionen, Reaktionen und Blockaden seitens einiger Mitgliedsstaaten.

Am 13. Dezember 2023 gab die spanische EU-Ratspräsidentschaft bekannt, eine vorläufige Einigung über den Text erzielt zu haben. Letztendlich konnte der vorgeschlagene Text nicht einmal diskutiert werden, da einige Mitgliedstaaten (Frankreich, Italien, Irland, Finnland, Griechenland, Ungarn und Schweden) angekündigt hatten, sich der Abstimmung zu widersetzen. Nach diesem gescheiterten Versuch wurde das Dossier Anfang des Jahres an die belgische Ratspräsidentschaft übergeben. Auch hier schienen die Fortschritte mit der Anfang Februar erzielten vorläufigen Einigung mehr als vielversprechend. Nachdem es gelungen war, einige widerstrebende Mitgliedstaaten ins Boot zu holen, sorgte eine Sperrminorität aus Estland, Griechenland, Deutschland und Frankreich schließlich dafür, dass die Abstimmung über die vorläufige Einigung trotz zahlreicher Zugeständnisse erneut scheiterte.

Im Mittelpunkt der Debatte steht die Kontroverse um die so genannte “gesetzliche Vermutung der Arbeitnehmereigenschaft”, ein Mechanismus, der es ermöglichen würde, Scheinselbstständige wieder als Arbeitnehmer einzustufen. Hinzu kommt der starke Einfluss von Lobbyisten, die die Mitgliedstaaten dazu drängen, die Vereinbarung fallen zu lassen.

Trotz dieses erneuten Scheiterns begrüßen der OGBL und der LCGB die Initiative der Europäischen Kommission sowie die jüngsten Versuche der spanischen und belgischen Ratspräsidentschaft, das Dossier voranzubringen. Sie begrüßen insbesondere die Haltung der Mehrheit des Europaparlaments und der meisten Regierungen, einschließlich der alten und der neuen Luxemburger Regierung.

Das wachsende Phänomen der Plattformen ist seit einiger Zeit auch in Luxemburg zu beobachten. Einige von ihnen, wie Wedely, Goosty, Foozo und Miammiam, gehören mittlerweile zum alltäglichen Bild. Kürzlich wurde angekündigt, dass Wolt, ein Lieferdienst für Lebensmittel und Waren, der bereits in 29 Ländern aktiv ist, nach Luxemburg kommen wird. Wie andere große Plattformen auch, verkauft Wolt sein Geschäftsmodell unter dem Vorwand, seinen Mitarbeitern mehr Flexibilität und Unabhängigkeit zu bieten. Dass dieses Modell mit der Prekarisierung von Arbeit, der Überwachung von Arbeitnehmern durch digitale Plattformen und Sozialdumping einhergeht, wird nicht erwähnt. Bislang kann man sich über diese Plattformen nur sein Essen liefern lassen. Bald wird man auch andere Waren wie ein Telefonkabel bestellen können, wie der CEO von Wolt Luxemburg erklärt [2]. Die Gefahr, dass das Geschäftsmodell dieser Unternehmen auf andere Dienstleistungen ausgeweitet wird, ist groß und darf keinesfalls unterschätzt werden.

Die Arbeitnehmerkammer (CSL) hat einen Gesetzesvorschlag zu Plattformarbeitnehmern ausgearbeitet und der luxemburgischen Regierung vorgelegt. Die Regierung hat der Abgeordnetenkammer diesen nicht vorgelegt mit der Begründung, dass man sich auf die EU-Richtlinie stützen müsse, deren Verabschiedung damals kurz bevorstand.

Angesichts der aktuellen Umstände und der Tatsache, dass der Richtlinienvorschlag auf die lange Bank geschoben wird, sind der OGBL und der LCGB der Meinung, dass die Abgeordnetenkammer den Gesetzesvorschlag der CSL diskutieren und einen nationalen Rahmen zum Schutz der sozialen Rechte und der Arbeitsbedingungen der Arbeitnehmer auf digitalen Plattformen schaffen sollte.

Mitgeteilt vom gemeinsamen europäischen Sekretariat des OGBL und des LCGB (SECEC) am 21. Februar 2024

[1] Bericht der Europäischen Kommission über die Folgenabschätzung zum Vorschlag für eine Richtlinie zur Verbesserung der Arbeitsbedingungen der Beschäftigten von Plattformen (9.12.2021), Online: < https://eur-lex.europa.eu/legal-content/DE/TXT/?uri=CELEX:52021SC0397 >, (Zugriff am 19.02.2024).

[2] Palms Jeff, Wolt zieht nach Luxemburg, 19.02.2024, Online: < https://paperjam.lu/article/wolt-s-installe-au-luxembourg >, (Zugriff am 19.02.2024).