Grève générale de 24 heures : Réponse des syndicats à la fermeture de l’ERT – le service public grec de radio et de télévision. La GSEE et la CES expriment leur solidarité aux employés de l’ERT

13/06/2013

Après la décision choc du gouvernement grec de fermer la radiotélévision publique grecque ERT, le Comité exécutif de la Confédération générale grecque du travail (GSEE) a décidé, lors d’une réunion extraordinaire, d’appeler à une grève générale de 24 heures aujourd’hui et d’organiser un rassemblement devant le siège de l’ERT situé dans la banlieue nord d’Athènes.

Nous appelons les travailleurs à exprimer leur solidarité avec les employés d’ERT qui ont été licenciés du jour au lendemain et de protester contre cette décision devant les locaux de l’ERT.
Les syndicats, comme la société grecque qui souffre des mesures d’austérité pénibles et unilatérales imposées par le gouvernement grec, ont été pris au dépourvu par l’annonce surprise. Ils dénoncent cette décision autoritaire et anti-démocratique sans précédent qu’ils qualifient de « coup d’état ».

Lors de la réunion d’hier avec le Premier ministre grec, Antonis Samaras, la Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), Bernadette Ségol, et le Président de la GSEE, Yannis Panagopoulos, ont exprimé leur désaccord avec cette décision et ont fermement dénoncé la fermeture de l’ERT.

La position commune et non-négociable de la GSEE et de la CES est que l’ERT appartient au peuple grec et n’a à répondre de ses actes que devant les contribuables grecs qui paient pour le service public de radiodiffusion et de télévision.

La GSEE est solidaire avec les employés de l’ERT et se bat pour inverser cette décision.

Für eine transatlantische arbeitnehmerfreundliche Handels- und Investitions-Partnerschaft

Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES

Der Präsident der AFL-CIO, Richard Trumka, und die Generalsekretärin des EGB, Bernadette Ségol, haben eine transatlantische Handels- und Investitions-Partnerschaft, die allgemein im Interesse der Arbeitnehmer und ihrer Familien ist, erörtert.

28. Mai 2013

Bei ihrem Treffen in Paris haben Richard Trumka, Präsident der AFL-CIO, und Bernadette Ségol, Präsidentin des EGB, ihre gemeinsamen Prioritäten bezüglich des PTCI (transatlantische Handels- und Investitionspartnerschaft) zur Verteidigung der Interessen der Arbeitnehmer und zum Kampf gegen die unvernünftigen Austeritätspolitiken dies- und jenseits des Atlantiks besprochen.

Die AFL-CIO und der EGB haben gemeinsam eine Kampagne gestartet, um sicherzustellen, dass geteilte Umverteilung des geschaffenen Wohlstands und nachhaltiges Wachstum die Grundsätze der kommenden Diskussionen über ein Handelsabkommen namens PTCI zwischen den Vereinigten Staaten und der Europäischen Union sind.

Sowohl EGB als auch AFL-CIO vertreten beide die Auffassung, dass die Handelspartnerschaft auf Best Practices, die sich auf beiden Seiten des Atlantiks bewährt haben, aufgebaut werden muss, damit es positive Auswirkungen auf die Beschäftigung und das Wirtschaftswachstum hat. Jede der beiden Organisationen hat sich verpflichtet die notwendigen Mittel und Anstrengungen aufzubringen, um die Gewähr zu geben, dass sowohl die Arbeitnehmer als auch die Unterhändler verstehen wie das PTCI gestaltet werden muss, damit größtmögliche Vorteile für die Arbeitnehmer entstehen. Prioritäre Bereiche werden die im Abkommen festzulegenden Bestimmungen betreffend Beschäftigung, Reglementierungen und Investitionen sein.

Beide Parteien sind übereingekommen, dass das PTCI Ziele wie Vollbeschäftigung, menschenwürdige Arbeit und bessere Lebensstandards für alle anstreben und nicht die Austerität, Deregulierung und andere ach so in Mode gekommenen neoliberale zerstörerische Ideen verankern sollte. Oberste Priorität ist für Trumka und Ségol die Erarbeitung einer gemeinsamen Erklärung zum künftigen Vertrag. Sie haben beschlossen in engem Kontakt zu bleiben und den Ablauf der Verhandlungen genauestens zu verfolgen.

Beide Gewerkschaftsführer haben auch die unannehmbare Lage bezüglich des Arbeitsrechts im Bangladesch bemängelt und ausgelotet wie man gemeinsam vorgehen könne, um den Arbeitnehmern im Bangladesch bessere Arbeitsbedingungen und gerechtere Entlohnung gewährleisten zu können.

Weitere Information über Prinzipien und Ziele beider Organisation zum PTCI auf http://www.etuc.org/a/11230 (EGB)
http://www.aflcio.org/Issues/Trade/U.S.-EU-Free-Trade-Agreement (AFL-CI)

 

Directive d’exécution sur le détachement des travailleurs: entrevue avec le ministre du Travail et de l’Emploi, Nicolas Schmit

Le Secrétariat européen commun de l’OGBL et du LCGB a été reçu vendredi, 24 mai 2013 par Nicolas Schmit, ministre du Travail et de l’Emploi, dans le cadre d’une mise au point sur la directive relative à l’exécution sur le détachement des travailleurs.

Le Conseil et le Parlement européen examinent actuellement la proposition de la Commission pour une directive d’exécution sur le détachement des travailleurs, dont l’objectif est de résoudre diverses formes légales, administratives et pratiques bien connues de violation, de contournement des réglementations et de pratiques frauduleuses perpétrées lorsque des travailleurs sont détachés temporairement dans un autre pays. En cas de succès, cette initiative pourrait s’avérer un instrument essentiel dans la lutte contre l’exploitation des travailleurs détachés dans l’Union européenne.
Or les syndicats constatent avec inquiétude que plusieurs responsables politiques mettent à profit le débat politique sur le détachement pour poursuivre leur objectif de démantèlement des droits des travailleurs.

OGBL et LCGB ont ainsi rappelé que la proposition de directive ne doit pas devenir un instrument servant à réintroduire le principe du pays d’origine sur le marché du travail européen, comme le prévoyait la Directive Bolkenstein. Un travailleur détaché temporairement ne doit jamais perdre sa protection reposant sur les conditions de travail du pays d’accueil.

Il a également été question des mesures de prévention et de contrôle : la directive proposée doit fournir une liste ouverte d’instruments de contrôle, afin de pouvoir prévenir, contrôler et lutter contre toutes les formes de fraude sociale. De même, la légitimité des services d’inspection du travail nationaux concernant le contrôle et la gestion de leur marché national du travail ne doit pas être remise en cause; ce domaine doit rester une compétence nationale.

Dans ce contexte, le ministre a annoncé que le badge social d’identification en vue de faciliter les contrôles sur les chantiers sera mis en place au plus tard le 1er septembre 2013.
Les syndicats ont mis en avant la nécessité d’inclure dans la directive un dispositif de responsabilité solidaire en cascade et sans conditions, en vertu duquel le maître d’ouvrage peut être tenu responsable de l’ensemble des sous-traitants et des entreprises internalisées. Proposé par la Commission (article 12), ce système est néanmoins remis en question par le Conseil et le Parlement européen.

Les syndicats suivront avec attention le résultat des discussions au Conseil et au Parlement européen, et ont convenu de maintenir un échange régulier sur ce dossier avec le ministre du Travail et de l’Emploi.

WASSER: Die erste erfolgreiche europäische Bürgerinitiative! Luxemburg erreicht Mindestquorum.

(7. Mai 2013) News Splash 18: Diese Kurznachricht bringt sehr gute Neuigkeiten! Wasser und Sanitäre Grundversorgung sind ein Menschenrecht hat europaweit bereits 1,5 Millionen Unterschriften gesammelt. Mittlerweile haben 8 Staaten das erforderliche Mindestquorum an Unterschriften überschritten. Es handelt sich dabei um folgende Länder: Belgien, Deutschland, Finnland, Litauen, Luxemburg, Österreich, Slowenien und die Slowakei.

Damit hat die erste europäische Bürgerinitiative (EBI) die gesetzlichen Hürden genommen, aber die Kampagne wird weiter gehen. Denn in folgenden Ländern fehlen nur noch einige tausend Unterschriften bis zum Erreichen des Quorums: Italien, Spanien, Zypern und die Niederlande.

Wie Sie wissen, wurde die EBI am erstmöglichen Termin – dem 1. April 2013 – bei der europäischen Kommission vorgelegt. Am 10. Mai wurde die EBI bestätigt und seit dem 4. September wurden Unterschriften online und auf Papier gesammelt. Nach nur 9 Monaten wurde erreicht, was bis dahin noch keiner europäischen Organisation gelungen war.

Die Organisatoren schreiten nun weiter voran und fragen Städte (Im Dezember sagten bereits 10 große Städte ihre Unterstützung zu) und Regionen die EBI öffentlich zu unterstützen. Diese bilden somit ein Netzwerk aus Städten und Regionen die Wasser als ein Menschenrecht bekräftigen.

 

Continuer la mobilisation pour donner à l’UE une dimension sociale forte

30 avril 2013

La Confédération européenne des syndicats (CES), avec tous les travailleurs européens célèbre le premier mai, Fête du Travail. Le syndicat européen poursuit la mobilisation pour exiger des chefs d’État et de gouvernement une Union européenne avec une dimension sociale forte. Le 2 mai 2013 La Secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol, s’adressera au collège des commissaires avec le message suivant : « les citoyens et les travailleurs ont perdu confiance ; donnez priorité à la croissance et à l’emploi.  C’est le soutien démocratique au projet européen qui est en jeu. »

Dans de nombreux pays, le 1er mai sera une journée de mobilisation contre l’austérité, pour l’emploi et le progrès social. Le problème majeur reste le chômage de masse qui se développe avec comme corollaires une augmentation de la précarité et un creusement des inégalités. La lutte contre le chômage doit être la priorité de l’Union européenne (UE). À l’occasion du 1er Mai, les syndicats dénonceront l’échec des politiques macro-économiques. De plus, elles menacent l’ensemble du projet européen et la démocratie.
Un Conseil européen aura lieu les 27 et 28 juin prochain. Il doit décider d’une feuille de route sur la dimension sociale de l’Union économique et monétaire (UEM). La dimension sociale n’est pas un luxe et doit être partie intégrante de toute politique. Avant ce sommet la CES rencontrera les dirigeants politiques pour exiger un changement de cap pour que les politiques économiques donnent priorité à la croissance et à l’emploi. C’est la condition du soutien syndical au projet européen.

Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES  a déclaré : «  Une discussion sur la dimension sociale de l’UEM n’est acceptable que si elle conduit au progrès social dans l’ensemble de l’Union européenne. C’est pourquoi, nous considérons que la volonté du Conseil européen de débattre essentiellement de la dimension sociale de l’UEM est trop restrictive. La dimension sociale de l’UE doit être fondée sur le respect des droits sociaux fondamentaux et l’amélioration des conditions de vie et de travail. Elle doit être tournée vers la lutte contre le chômage, la pauvreté, les inégalités et le dumping salarial et fiscal. Elle doit promouvoir notre modèle social européen qui a montré son efficacité et est fait d’une protection sociale solide, de services publics de qualité et de dialogue social. La dimension sociale de l’UE doit être réelle. Nous poursuivons notre mobilisation avec un message clair : lutter contre le chômage et pour la cohésion sociale doit être résolument prioritaire.  La confiance des citoyens et des travailleurs est en jeu.»

 

28. April 2013 – Welttag für Sicherheit und Gesundheit am Arbeitsplatz: Der EGB verlangt die Verabschiedung einer ambitionierten Strategie

Bernadette Ségol, Generalsekretärin des EGB

22/04/2013

Der 29. April ist der Welttag für Sicherheit und Gesundheit am Arbeitsplatz. In diesem Zusammenhang möchte der Europäische Gewerkschaftsbund (EGB) daran erinnern, dass Sicherheit und Gesundheit ein absolute Priorität für die Gewerkschaftsbewegung sind. Deshalb darf die Verabschiedung einer europäischen Strategie in diesem Bereich nicht weiter hinausgezögert werden.

Die von der ILO gelieferten Zahlen sind dramatisch. Tagtäglich sterben weltweit 6.300 Arbeitnehmer aufgrund schlechter Arbeitsbedingungen. 5. 500 tragen Krankheiten davon, meistens bekommen sie Krebs, da sie ungeschützt Chemikalien ausgesetzt sind.  Auch Europa bleibt nicht von dieser Tragödie ausgenommen. Die europäische Agentur für Sicherheit und Gesundheit am Arbeitsplatz schätzt, dass es um die 160.000 Tote pro Jahr gibt.

Die europäische Gewerkschaft muss in diesem Zusammenhang feststellen, dass die europäische Union immer noch keine Strategie für die Jahre 2013-2020 für diesen wichtigen Bereich verabschiedet hat, dies trotz verschiedener Anträge des europäischen Parlaments und der Mehrzahl der Mitgliedstaaten. Auch wurde kein Datum zur Verabschiedung dieser Strategie von der Europäischen Kommission festgelegt.

„Wir können nicht hinnehmen, dass schlechte Arbeitsbedingungen zum Konkurrenzfaktor zwischen den Ländern Europas werden. Vor dem Hintergrund der aktuellen Krise ist es umso notwendiger eine europäische Strategie zu verabschieden. Sie würde es verschiedenen Ländern ermöglichen ihre Anstrengungen zu bündeln“ erklärte Bernadette Ségol, Generalsekretärin des EGB.

Um die Arbeitsbedingungen verbessern zu können, wäre ein kohärenter, bindender Rechtsrahmen für alle Betriebe, ungeachtet ihrer Größe, von beachtlicher Wichtigkeit. Der EGB verlangt seit Jahren die Verabschiedung einer Direktive zur Vorbeugung von Skelettmuskelerkrankungen, an denen etwa ein Viertel aller europäischen Arbeitnehmer leidet. Er verlangt ebenfalls eine strengere Gesetzgebung betreffend die berufsbedingten Krebserkrankungen und macht auf die durch arbeitsorganisatorische Bedingungen hervorgerufenen psychosozialen Risiken aufmerksam.

Jeder Staat steht in der Pflicht. Insbesondere gilt es die Handlungsfähigkeit der Gewerbeinspektionen zu verbessern, da ohne diese keine Gesetze glaubwürdig ausgeführt werden können. In jedem Land organisieren die Gewerkschaftsbewegungen Aktivitäten im Zusammenhang mit dem 28. April. Der EGB begrüßt diese übereinstimmenden Aktionen und drängt darauf, dass die Europäische Union zügig eine ambitionierte Strategie festlegt.