Austerität: Besteht Hoffnung zur Rettung des Klimas bis 2030?

29/03/2013

Kürzlich hat die Europäische Kommission schlussendlich das Grünbuch mit ihren Vorschlägen betreffend die „EU-Ziele 2030 für die Energie- und Klimapolitik“ veröffentlicht. Obwohl der Europäische Gewerkschaftsbund (EGB)die Initiative der Kommission begrüßt, eine Debatte über die Zukunft des klimapolitischen Rahmenprogramms der EU anzustoßen, so bedauert er doch das Fehlen von Ambitionen, was Investitionen und Ziele anbelangt, doch auch den Mangel an Beachtung, die sie Beschäftigungs- und sozialen Fragen widmet.   Seit langem bereits spricht sich der EGB für einen gerechten Übergang zu einer CO2-armen Wirtschaft aus, welche die Wirtschaft und die Beschäftigung aufwertet und welche die mit diesem Übergang verbundenen Schwierigkeiten für die Arbeitnehmer und ihre Berufsgruppierungen so gering wie möglich hält.

2006 schon begann das Grünbuch der Kommission zur Energiepolitik mit folgendem Satz: „Es besteht dringender Handlungsbedarf“. Dasselbe Dokument bezeichnete „Energie für Wachstum und Beschäftigung“ als einen der sechs Schwerpunktbereiche.

Sieben Jahre später – die EU befindet sich mitten in einer sozialen und wirtschaftlichen Krise – stellt der EGB mit Bedauern fest, dass das Grünbuch, anstatt eine auf die ambitiösen Ziele eines langfristigen Investitionsplans basierte Politik des Wiederaufschwungs vorzuschlagen, lediglich den Rahmen steckt zu einer zaghaften Debatte, wie man den bestehenden Rahmen leicht abändern könnte und nur vier wichtige Schwerpunkte ausweist: „Ziele“, „Kohärenz der politischen Instrumente“, Förderung der wirtschaftlichen Wettbewerbsfähigkeit der EU“ und „Den unterschiedlichen Aktionsmöglichkeiten der Mitgliedsstaaten Rechnung tragen“.

„Im jetzigen Umfeld, mit mehr als 26 Millionen Arbeitslosen, erwarteten wir von der Kommission, dass sie die Beschäftigung in den Mittelpunkt der Reduktion klimaschädlicher  Emissionen stellt, dies sollte mittels Investitionen in die Energieeffizienz, einer CO2-armen Industriepolitik sowie durch einen engagierten und  aktiv geführten Sozialdialog geschehen“ erklärte Bernadette Ségol, Generalsekretärin des EGB. „Obwohl der Zusammenhang zwischen spezifischen Zielen und Schaffung von Arbeitsplätzen von Zeit zu Zeit erwähnt wird, sind wir weit entfernt von einem Masterplan der notwendig wäre, um die zahlreichen Herausforderungen vor die der Arbeitsmarkt aufgrund des Übergangs zu einer CO2-armen Wirtschaft gestellt wird anzunehmen“.

« Anstatt dem Übergang zur CO2-armen Wirtschaft auch nur die geringste Aufmerksamkeit zu widmen“ fügt sie hinzu, „hat sich die Kommission ausschließlich auf eine sehr enge Auslegung des Begriffs Wettbewerbsfähigkeit fokussiert. Dies ist eine kurzfristige Herangehensweise an einen Bereich der eine langfristig ausgelegte Strategie braucht“.

Der EGB arbeitet an einer ausführlichen Antwort für die öffentliche Anhörung.

 

Le conseil européen doit répondre à l’urgence sociale

14 mars 2013

Les conséquences économiques et sociales de la crise (explosion du chômage, précarisation galopante, inégalités croissantes …) ont atteint les limites du socialement acceptable dans une série de pays de l’Union européenne. C’est la raison pour laquelle, la Confédération européenne des syndicats (CES) organise un rassemblement européen, en marge du Conseil européen des 14 et 15 mars, pour demander la fin de l’austérité et des mesures pour l’emploi, en particulier l’emploi des jeunes. Il faut un changement de cap. La confiance des marchés ne dépend pas de l’austérité mais de la confiance des citoyens et du soutien de la Banque centrale européenne. Pour redonner confiance en l’Union européenne, il faut rétablir la croissance et l’emploi.

L’annonce faite par le Conseil de décembre 2012 que les instances européennes veilleraient à renforcer la dimension sociale de l’Union économique et monétaire (UEM), y compris le dialogue social, pour le Conseil de juin prochain a fait naître des attentes légitimes auprès des travailleur(e)s qui sont de plus en plus nombreux à penser que l’Europe fait partie du problème et non de la solution.

Les mesures d’austérité plongent certains pays dans la récession. Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES a déclaré : « L’austérité est un échec. Elle n’a pas réussi à réduire les déficits, elle a un effet social et économique dévastateur. L’austérité, dans un contexte économique dégradé n’a fait qu’empirer la situation. À davantage creuser les inégalités, à accroître la précarité. Avec la crise, les modèles sociaux sont attaqués. Partout en Europe, le travail se précarise, les licenciements sont facilités, les salaires sont revus à la baisse. Le rassemblement syndical européen que nous organisons aujourd’hui se concentre sur deux priorités : la fin de l’austérité et la lutte contre le chômage des jeunes ».

Le Conseil des 14 et 15 mars doit donc répondre à l’urgence sociale. La CES a formulé des propositions précises dans un Contrat social. Le syndicat européen demande un changement de cap en mettant l’accent sur une relance, soutenable et riche en emplois, basée sur un plan d’investissement équivalent à, annuellement, au moins 1% du PNB européen. L’Europe doit sortir de la crise par le haut.

Le modèle social européen, fait de relations industrielles et de dialogue social, de protection sociale et de services publics, est un soutien et non un obstacle à la compétitivité et à la croissance.

Die Gewerkschaften mobilisieren gegen die europäische Austeritätspolitik


Am Vorabend des europäischen Gipfeltreffens vom 14. und 15. März, organisierte der OGBL am 13. März eine Protestdemo gegen die europäische Austeritätspolitik symbolisch vor dem Robert-Schuman-Denkmal in Luxemburg-Stadt. Am 14. März hat eine gut besetzte OGBL-Delegation an der vom europäischen Gewerkschaftsbund (EGB) in Brüssel organisierten Eurodemo gegen Austerität und für Jugendbeschäftigung teilgenommen.

 

 

 

La dimension sociale de l’UE: des politiques économiques tournées vers une économie sociale et de marché

Le Comité exécutif de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) s’est tenu les 5 et 6 mars 2013 à Bruxelles. Il a été largement question de la réponse à apporter par la CES au débat sur la dimension sociale de l’Union européenne (UE) et de l’Union économique et monétaire (UEM).

Pour rappel, le Conseil européen des 13 et 14 décembre 2012 a demandé dans ses conclusions sur Une feuille de route pour l’achèvement de l’UEM que lui soit présentée une feuille de route assortie d’échéances sur quatre thèmes précis lors de sa réunion de juin 2013. La présentation d’une feuille de route sur la dimension sociale de l’Europe, y compris le dialogue social, figure parmi ces quatre points.

Dans le cadre de sa contribution à cette feuille de route et de la tenue le 14 mars prochain du sommet social tripartite entre les partenaires sociaux et les institutions de l’UE, qui a lieu juste avant la réunion du Conseil européen (14-15 mars), le Comité exécutif de la CES a adopté une déclaration qui présente sa position et sa vision sur la dimension sociale de l’UEM. La CES réaffirme son opposition aux politiques d’austérité actuelles, mises en œuvre au détriment des travailleurs et des citoyens, qui sont considérés comme variable d’ajustement. La CES est d’avis qu’il ne peut y avoir de dimension sociale si la nature de la gouvernance économique ne change pas. La déclaration s’intègre ainsi dans le prolongement du Contrat social pour l’Europe, la référence de la CES en matière de politique qui articule ses exigences-clés autour de trois piliers, la démocratie sociale, une gouvernance au service de la société et non des marchés, et la justice économique et sociale.

La CES insiste également pour que les partenaires sociaux soient associés et pleinement impliqués dans le débat sur la définition de nouveaux instruments de coordination en lien avec les conclusions du Conseil européen de décembre, à savoir la coordination des réformes nationales, les « contrats de compétitivité et de croissance » individuels ainsi que les mécanismes de solidarité envisagés. Cette implication doit se faire tant au niveau national qu’européen.

Il fut également question de l’implication des partenaires sociaux à la stratégie Europe 2020, la nouvelle stratégie de croissance sur dix ans qui a été mise en place en décembre 2010 par la Commission. Celle-ci réforme et prolonge la précédente stratégie de Lisbonne par une gouvernance plus étroite au sein de l’Union et est dès lors intégrée dans le processus du Semestre européen. La stratégie Europe 2020 fixe ainsi cinq objectifs – ainsi que huit indicateurs et sept initiatives phares – ambitieux à atteindre d’ici 2020 en matière d’emploi, d’innovation, d’éducation, d’inclusion sociale et d’énergie, chaque État-membre devant adopter ses propres objectifs nationaux dans ces domaines.

La CES constate néanmoins que la stratégie Europe 2020 se trouve dans une impasse au sein du cadre de gouvernance économique : elle a été soumise à un régime d’austérité et se retrouve par conséquent bloquée dans la nouvelle architecture de gouvernance économique sur base d’indicateurs rigoureux d’ajustement budgétaire. Les objectifs de la Stratégie Europe 2020, sans caractère obligatoire, sont dès lors relégués au second plan. Or il est primordial pour la CES que les objectifs en matière d’emploi, de réduction de la pauvreté et de protection du climat soient aussi contraignants que les objectifs d’ajustement budgétaire. La CES demande également que les partenaires sociaux nationaux et européens soient pleinement associés au processus Europe 2020. Or jusqu’à présent l’implication des partenaires sociaux dans le processus de coordination est très inégale et quasi inexistante dans la plupart des États-Membres.

Le Luxembourg était représenté à Bruxelles par Jean-Claude Reding, président de l’OGBL, Véronique Eischen, membre du bureau exécutif de l’OGBL, Vincent Jacquet, secrétaire général adjoint du LCGB, et Lena Batal, chargée de mission auprès du Secrétariat européen commun de l’OGBL et du LCGB Asbl.

Makroökonomischer Dialog: Der EGB erklärt die Austerität als gescheitert

5. März 2013

Die verantwortlichen europäischen Wirtschaftspolitiker und die europäischen Sozialpartner treffen sich zweimal jährlich auf höchster Ebene im Rahmen des makroökonomischen Dialogs zur einem Meinungsaustausch über die wirtschaftliche Lage. Gelegentlich der 28. Sitzung des makroökonomischen Dialogs, war die Botschaft des EGB, dass die Austeritätsstrategie gescheitert ist und die sozialen Spannungen Anlass zur Besorgnis geben.

Europa verfolgt momentan eine doppelte Austeritätsstrategie. Um die zu hochgesteckten Ziele bezüglich des Defizits zu erreichen, werden die Defizite und öffentlichen Ausgaben radikal gesenkt. Gleichzeitig greifen die Attacken gegen die Tarifverhandlungen von einem Mitgliedstaat auf den anderen über, unter Gefahr, dass wir in eine negative Lohnkonkurrenzspirale geraten.

 

Diese doppelte Austeritätsstrategie bringt nichts. Die Haushaltsausterität, gekoppelt an die Lohnausterität, hat die europäische Wirtschaft in eine erneute Rezession getrieben und hat die unerträglich hohe Arbeitslosigkeit zu verantworten. Der EGB ruft die europäische Führungsklasse zu einer Kurskorrektur  und einem Wechsel von Austerität zu Investitionen, Beschäftigung und Wachstum auf.

So wie es Bernadette Ségol, Generalsekretärin des EGB in der Sitzung ausgedrückt hat: „Man darf die soziale Lage nicht außer Acht lassen. Der Druck ist enorm. Die Führungsriege muss aufhorchen und von der Austeritätspolitik auf eine Politik umsteigen, die den Menschen die Hoffnung zurückgibt … die Hoffnung auf Beschäftigung, den Ausblick auf eine menschenwürdige Arbeit und einen angemessenen Lohn“

Der EGB begrüßt die Annahme der Jugendgarantie durch den EPSCO-Rat

1. März 2013

Der Rat „Beschäftigung, Sozialpolitik, Gesundheit und Verbraucherschutz“ (EPSCO) hat kürzlich die Jugendgarantie angenommen. Der europäische Gewerkschaftsbund (EGB) begrüßt diese Entscheidung, da sie gewährleistet, dass jedem Jugendlichen ein Angebot bezüglich eines hochwertigen Arbeitsplatzes, einer ergänzenden Weiterbildung, einer Lehre oder eines Praktikums innerhalb der vier Monate nach Beendigung der Schule oder Beginn seiner Arbeitslosigkeit, angeboten wird.

Die Annahme der Jugendgarantie gehört zu den Prioritäten des Kampfes gegen die Jugendarbeitslosigkeit, der ein besonderes Augenmerk gewidmet werden muss. Die Kosten der Untätigkeit wurden von Eurofound auf 153 Milliarden Euro geschätzt und allein dies zeigt den zuständigen Akteuren wo ihre Verantwortung liegt.

Patrick Itschert, beigeordneter Generalsekretär des EGB erklärte diesbezüglich: „Die Annahme der Jugendgarantie ist eine gute Neuigkeit. Europa hat Milliarden ausgegeben, um seine Banken zu retten; es war nun höchste Zeit sich um seine Jugend und deren Zukunft zu kümmern. Die zweite gute Nachricht besteht darin, dass sechs Milliarden Euro für Maßnahmen zugunsten der Jugendlichen zur Verfügung gestellt werden. Dies ist sicherlich noch ungenügend, immerhin aber ein Schritt in die richtige Richtung in einer Zeit in der Europa von allen Seiten kritisiert wird. Das eigentliche Problem liegt jedoch in der Schaffung  von Arbeitsplätzen und qualitativ guten Stellen. Dazu sind Investitionen und ein Sozialpakt notwendig.“