Dringlichkeitssitzung der Generalsekretärin des Europäischen Gewerkschaftsbunds (EGB) mit dem Präsidenten Panagopoulos des griechischen Gewerkschafsbundes GSEE.

Bernadette Ségol, Generalsekretärin des EGB

Aufgrund der rezenten kritischen Entwicklungen hat sich die Generalsekretärin des Europäischen Gewerkschaftsbunds (EGB), Bernadette Ségol, für eine Dringlichkeitssitzung mit dem Präsidenten des GSEE, Yannis Panagopoulos, nach Griechenland begeben. Letzterer hat sie über die neuen Sparmaßnahmen, die Griechenland unter dem ständigen Druck und den Drohungen der Troïka, auferlegt wurden, ins Bild gesetzt.

Yannis Panagopoulos hat die Generalsekretärin des EGB über die rezenten Aktionen des GSEE auf europäischer und internationaler Ebene, inklusive der Rekurse bei der ILO (Internationale Arbeitsorganisation) und des Europäischen Parlaments, informiert. Die GSEE hat nämlich den Präsidenten des Europaparlaments, Martin Schultz, angeschrieben mit der Aufforderung gegen die Maßnahmen, die die fundamentalen in den Verträgen und der Grundrechtecharta garantierten Prinzipien nicht einhalten, tätig zu werden.

Die Generalsekretärin verurteilt diese neue Reihe unannehmbarer Maßnahmen, die, ohne auch nur im geringsten Rücksicht auf ihre verheerenden wirtschaftlichen und sozialen Auswirkungen zu nehmen, die Mechanismen der kollektiven Arbeitsbeziehungen destabilisieren, die den gesamten Rahmen der Tarifverhandlungen zerstören und so die Arbeitnehmer auch noch um den minimalsten Schutz bringen. Diese Maßnahmen verringern ebenfalls den Mindestlohn um 22% (um 32% für die neuen/jungen Arbeitnehmer), setzen die Renten und die Zusatzrenten herab und erzwingen Tausende von Entlassungen im öffentlichen Sektor, verlangen die Veräußerung von Staatsaktiva, was die Wirtschaft in eine noch tiefere Rezession führen und den sozialen Zusammenhalt einer schweren Zerreißprobe aussetzen wird. Die Generalsekretärin, Bernadette Ségol, hat erklärt, dass der Plan überhaupt keine Aufschwungsperspektive aufweist und zudem dem griechischen Volk nicht erlaubt sein eigenes Schicksal in die Hand zu nehmen. Sie hat auch starke Bedenken geäußert über die Missachtung des Abkommens zwischen den Sozialpartnern zur Aufrechterhaltung der hauptsächlichen Mechanismen der kollektiven Arbeitsbeziehungen. Alle Sozialpartner hatten geschlussfolgert, dass die Lohnsenkungen und die Deregulierung des Arbeitsmarkts die Wettbewerbsfähigkeit nicht steigern würden.

So verurteilte die EGB-Generalsekretärin die Maßnahmen nicht nur, sondern hob zusätzlich hervor, dass die unerträglichen Bedingen, die Griechenland auferlegt werden, auch schwerwiegende Fragen bezüglich der Einhaltung der fundamentalen Prinzipien der EU aufwerfen. Die Generalsekretärin hat dann auch dem GSEE die uneingeschränkte Solidarität des EGB bei allen Aktionen zur Verteidigung der Rechte und Löhne der Arbeitnehmer sowie gegen die Verheerungen, denen die griechischen Familien ausgesetzt sind, zugesagt. Sie hat sich ebenfalls im Namen des EGB verpflichtet, die Initiative des GSEE beim Europaparlament zu unterstützen.

Grèce : La CES condamne fermement la décision imminente de baisser le salaire minimum

Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES

La Confédération européenne des syndicats (CES) juge inacceptable la décision imminente du gouvernement grec de réduire le salaire minimum en Grèce.

Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES a déclaré : « La décision qui risque d’être prise par le gouvernement sous la pression de la Troïka va à l’encontre total de l’accord pris entre les partenaires sociaux. Il s’agirait d’un démantèlement pur et simple des conventions collectives nationales et d’une violation des Conventions du Bureau international du Travail. C’est inacceptable. La CES va faire pression auprès des institutions européennes pour alarmer sur la gravité de telles décisions. La Grèce s’enfonce dans la dépression et on lui impose plus d’austérité. Cette politique est désastreuse et sans issue ».

La Confédération européenne des syndicats (CES) parle d’une seule voix au nom des intérêts communs des travailleurs au niveau européen. Fondée en 1973, elle représente aujourd’hui 84 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 12 fédérations sectorielles.

6 février 2012

Le conseil européen rate le train de la croissance durable et de l’emploi

Le sommet informel du 30 janvier 2012 avait été présenté comme devant être celui de la croissance et de l’emploi. Mais il n’a pas été à la hauteur des espérances. Ce sommet s’est terminé par le « pacte budgétaire » annoncé et par une déclaration fade et peu convaincante sur la croissance et l’emploi. Aucun engagement, rien que des mots creux. Les responsables politiques nous entraînent dans une voie sans issue.
La Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), Bernadette Ségol, a déclaré : « Ce Traité rassurera sans doute les amis politiques de la Chancelière Merkel mais pas les millions de chômeurs et de travailleurs pauvres et précaires d’Europe qui attendent un soutien ferme des institutions de l’UE. C’est la raison pour laquelle nous y sommes opposés. Les plans pour rétablir l’équilibre des finances publiques doivent, avant tout, s’attaquer à la question de la croissance durable. L’austérité tue la croissance et l’emploi. Ce dont nous avons vraiment besoin, c’est d’un contrat social pour donner un nouvel élan à l’Union européenne et restaurer la confiance de ses travailleurs et de ses citoyens. »

31 janvier 2012

Journée d’action européenne syndicale

Face à une situation économique et sociale qui se dégrade et avec le durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants européens, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen. Les syndicats européens se mobiliseront partout en Europe pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques.

Les syndicats européens se sont réunis aujourd’hui, à Bruxelles, pour apporter une réponse forte et coordonnée face à la dégradation de la situation économique et sociale.

À l’appel de la CES, une journée d’action européenne sera organisée le 29 février, à la veille du Conseil européen. Les organisations syndicales européennes mèneront des actions dans leurs pays pour alerter sur la gravité de la situation. L’emploi et la justice sociale ne doivent plus être les oubliés des agendas européens.

Bernadette Ségol, secrétaire générale de la CES a déclaré : « Le syndicat européen se mobilise pour dire que « trop c’est trop », les mesures d’austérité ne sont pas la seule réponse à la crise. Au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. Le projet de traité international qui sera à l’ordre du jour du Sommet de la semaine prochaine renforce l’austérité. Son seul objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de monde. Pour les syndicats européens, ce traité doit comporter un volet social fort. Même si l’équilibre budgétaire est nécessaire, la rigueur seule accroît les déséquilibres. C’est une politique de relance par l’investissement qui doit être privilégiée ».

Les photos du rassemblement syndical et de la conférence de presse sont disponibles à l’adresse : http://www.flickr.com/photos/etuc-ces

La Confédération européenne des syndicats (CES) parle d’une seule voix au nom des intérêts communs des travailleurs au niveau européen. Fondée en 1973, elle représente aujourd’hui 84 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 12 fédérations sectorielles.

25 janvier 2012

Nouveau traité : contrat social européen vs discipline budgétaire

L’accord international, mis sur les rails lors du Conseil européen du 9 décembre 2011, fait actuellement l’objet d’intenses discussions. Il semble que l’objectif soit de renforcer l’austérité, sans offrir de perspectives de croissance. La Confédération européenne des syndicats (CES) condamne cette approche. L’orthodoxie budgétaire, sans mesure de relance et d’investissement, enfonce les pays en crise. La priorité aujourd’hui pour des millions d’Européens, c’est l’emploi et la justice sociale.

Le texte, actuellement en circulation, ne répond pas aux enjeux posés par la crise. Le risque est qu’un nouveau traité renforce encore l’obligation faite aux États membres à adopter des politiques fiscales accentuant des règles économiques rigides. Un pacte budgétaire doit aller de pair avec un contrat social pour l’Europe. Il doit donner la priorité aux investissements pour une économie durable, aux emplois de qualité, à la justice sociale et à la lutte contre les inégalités.

Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES, a déclaré : « Nous doutons sérieusement que la proposition de Traité international du Sommet de décembre dernier soit suivi d’effets positifs pour l’économie et pour les travailleurs. Elle ne vise qu’à rassurer les marchés. Cet accord n’offre aucune perspective de long terme capable de restaurer l’emploi et une croissance durable. Son seul objectif est de renforcer la discipline budgétaire et de la faire acter dans les constitutions ou les législations nationales. L’Europe ne doit pas devenir synonyme de sanctions, de politiques fiscales rigides mais de prospérité et offrir des perspectives d’avenir. »

Les négociations autour de cet accord se font dans la hâte et sans véritable consultation démocratique. Ce n’est pas acceptable pour la CES qui demande à être consultée sur les négociations en cours. Les règles des traités européens doivent être respectées.

Le nouveau traité renforce des politiques qui ne fonctionnent pas et ne répondent pas aux défis actuels. Bernadette Ségol a ajouté : « L’austérité, ça ne marche pas. Nous le savons. Il suffit de regarder les effets des mesures d’austérité sur la Grèce pour comprendre que ce n’est pas la voie à suivre. D’autre part, l’Europe, ce sont des citoyens, des travailleurs, des jeunes, des retraités. L’approche ne peut pas seulement être gestionnaire et comptable. Les derniers chiffres sur l’emploi d’Eurostat sont accablants. L’emploi, c’est cela la priorité pour les Européens pour pouvoir vivre dignement et faire des projets. Les syndicats européens considèrent que le social ne peut pas être le parent pauvre des traités européens. C’est une erreur politique majeure. C’est pourquoi, la CES réclame l’adoption d’un protocole social aux traités qui garantisse le respect des droits sociaux fondamentaux et la protection sociale. De même, une clause protégeant la formation des salaires doit être adoptée. La proposition qui est sur la table donne un mauvais signal aux Européens ».

La Confédération européenne des syndicats (CES) parle d’une seule voix au nom des intérêts communs des travailleurs au niveau européen. Fondée en 1973, elle représente aujourd’hui 84 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 12 fédérations sectorielles.

12 janvier 2012

Die europäischen Arbeitnehmer kämpfen gegen die Austerität und für eine bessere und gerechtere Zukunft

Der europäische Gewerkschaftsbund (EGB) unterstützt die auf nationaler Ebene von seinen Mitgliedsgewerkschaften organisierten Aktionen, um gegen die Austerität und für eine bessere und gerechtere Zukunft zu kämpfe.

Verschiedene hochkarätige Gewerkschaftsaktionen wie Streiks, Demos und Kundgebungen fanden im Herbst überall in Europa statt. Die europäischen Arbeitnehmer wehren sich gegen den sozialen Rückschritt und verlangen das Ende der Austeritätsmaßnahmen.

Bernadette Ségol, Generalsekretärin des EGB, hat am 29. November, folgende Erklärung abgegeben: “Zuviel ist zuviel! Die Zukunft Europas kann nicht auf Austerität, Unsicherheit und sozialen Rückschritt aufgebaut werden. Wir unterstützen unsere Mitglieder in ihren nationalen Aktionen und beschwören die europäischen Führungspolitiker sich nicht weiterhin dem Diktat der Finanzmärkte zu unterwerfen. Europa braucht einen radikalen Kurswechsel“.

Die gewerkschaftlichen Aktionen werden mehr als wahrscheinlich 2012 weitergeführt werden.

Auflistung der Aktionen in Europa: http://www.etuc.org/a/9316