Coopération OGBL-FGTB en matière d’assistance fiscale

L’OGBL et la Fédération Générale du Travail de Belgique (FGTB) ont tenu une conférence de presse à Arlon le 20 février 2008 dans le cadre de leur collaboration en matière d’assistance fiscale des frontaliers belges. En effet, les deux syndicats organisent des réunions d’information gratuites, afin de permettre aux frontaliers belges de préparer au mieux leur déclaration d’impôt et d’optimiser leur situation, s’ils le désirent.

Ces réunions commenceront par un rappel des dispositions d’imposition en vigueur.
L’animateur, Monsieur Patrick Van Landeghem, s’intéressera ensuite aux possibilités offertes par la demande de modération d’impôt et par la déclaration d’impôt. Il insistera sur le cas du résident assimilé et sur les nombreuses occasions manquées par celui-ci en matière de réductions d’impôt. Lors de ces réunions, l’ensemble des déductibilités fiscales possibles comme les frais de formation, les frais de déplacement, les assurances, les intérêts sur prêts hypothécaires, les frais de garderie d’enfant, etc. seront passées en revue.

Les questions concernant la nouvelle réforme fiscale luxembourgeoise et le boni enfant seront également abordées.
Des exemples concrets illustreront aussi bien les économies d’impôts potentielles que peuvent réaliser différents types de foyers fiscaux, que les possibilités d’optimisation fiscale qui sont à leur disposition.

Voici le calendrier des réunions qui auront lieu en février et en mars:
26 février 2008 à 19h00 à la salle polyvalente de Aubange (rue Schmit, 21).
28 février 2008 à 19h00 à la salle de réunion de la FGTB à Arlon (rue des Martyrs, 80).
4 mars 2008 à 19h00 au café l’Escale (salle de réunion) à Vielsalm (avenue de la Salm, 1).
6 mars 2008 à 19h00 à la cafétéria du centre sportif de Bastogne (rue G. Delperdange, 1).

Communiqué par l’OGBL
le 20 février 2008

Les frontaliers de la région de Gouvy/Vielsalm/Trois-Ponts: les parents pauvres des transports en commun !

La région de Gouvy/Vielsalm/Trois-Ponts compte approximativement 4.000 travailleurs frontaliers qui se rendent quotidiennement au Grand-Duché de Luxembourg.

Un certain nombre d’entre eux travaillent dans des entreprises situées dans le Nord du Luxembourg. Mais bon nombre se rendent également tous les jours dans la capitale grand ducale où se situe leur lieu de travail.

Malheureusement, ces derniers doivent se rendre à Luxembourg-Ville, soit avec leur véhicule personnel via l’autoroute E25, ou soit en se rendant à la gare de Troisvierges pour y prendre le train. Le parking Park&Ride de la gare de Troisvierges est d’ailleurs arrivé à saturation et presque exclusivement occupé par des véhicules immatriculés en Belgique.

À l’heure où l’on nous parle, à juste titre, d’économie d’énergie et de protection de l’environnement, il est dommage de voir des milliers de personnes devoir effectuer des dizaines, voire des centaines de kilomètres, avec leurs voitures pour se rendre sur leur lieu de travail, alors qu’il existe une gare proche de leur domicile. Et que dans cette gare, ils ne peuvent trouver de trains en adéquation avec leur horaire de travail.

En effet, à titre d’exemple, le premier train matinal en partance des gares de Trois-Ponts ou Vielsalm en direction du Grand-Duché arrive en gare de Luxembourg à 9h45.

Le comité des frontaliers belges de l’OGBL demande d’urgence que les CFL (Chemins de Fer Luxembourgeois) et la SNCB trouvent un accord afin de

  • déplacer, le matin, l’origine des trains, en direction de Luxembourg de Troisvierges à Trois-Ponts;
  • de reporter, en fin de journée, le terminus des trains non plus à Troisvierges ou Gouvy, mais en gare de Trois-Ponts
  • de trouver un prix d’abonnement attractif, non pas basé sur le seul aspect de rentabilité, mais tenant également compte des aspects environnementaux et de la responsabilité que les Etats et leurs services publics ont dans cette matière.

Communiqué par le Comité des frontaliers belges de l’OGBL le 15 janvier
2008.