La lenteur de l’ADEM précarise davantage les frontaliers qui ont perdu leur emploi au Luxembourg

La section des frontaliers de l’OGBL et le bureau exécutif de l’OGBL doivent constater que l’Administration de l’emploi peine à délivrer le formulaire « E 301 » aux travailleurs frontaliers. Entre le moment du dépôt du certificat « cessation des relations d’emploi » par le salarié frontalier et la remise du formulaire « E 301 » par l’Administration de l’emploi à l’intéressé, six à sept semaines se seront écoulées.

Cette situation, intolérable et inadmissible, met les travailleurs frontaliers et leurs familles dans une situation d’extrême précarité. En effet, faute de « E 301 », les frontaliers français ne pourront percevoir leurs allocations de chômage qu’au bout de deux, voire trois mois d’attente.

Ces travailleurs qui doivent supporter le poids d’un licenciement doivent également subir la lenteur de cette administration qui engendre de véritables drames familiaux, (emprunts relais à des taux élevés, frais bancaires exorbitants, dossier de surendettement…).

L’OGBL demande à ce que l’Administration de l’emploi mette tout en œuvre pour résorber le retard accumulé ces derniers mois et que la remise du formulaire en question se fasse dans des délais plus rapides, (huit à dix jours maximum), pour aboutir à un traitement décent des dossiers.

En outre, de telles situations engendrent chez ces travailleurs un sentiment de rejet par rapport à la construction européenne.

Ce n’est pas aux travailleurs frontaliers à payer les « frais » d’une carence étatique.

Communiqué par la Section des frontaliers français de l’OGBL
le 6 octobre 2008

L’OGBL augmente sa présence et ses permanences dans son nouveau bureau de Thionville

Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’à partir d’octobre 2008, le bureau de Thionville est ouvert les lundis et mardis de 8h00 à 12h00 et les mercredis, jeudis et vendredis de 14h00 à 18h00. Un secrétariat est à votre disposition pour les informations générales et les demandes d’affiliation.

Les permanences pour le conseil et l’assistance aux membres auront lieu trois fois par semaine :

  • le lundi de 8h30 à 11h30 en matière de droit social (luxembourgeois, français et italien) et en matière de droit du travail
  • le mercredi après-midi de 14h00 à 17h00 en matière de droit du travail ainsi que de droit social.
  • Le vendredi après-midi de 14h00 à 17h00 en matière de droit social français et italien uniquement.

Communiqué par l’OGBL
le 1er octobre 2008

Grenzüberschreitende Gesundheitsversorgung: Die Öffentliche Gesundheit nicht den Marktgesetzen opfern!

Am 22. September 2008 hat Gesundheitsminister Mars Di Bartolomeo eine von Jean-Claude Reding angeführte OGBL-Delegation empfangen. Zweck der Unterredung war der am 2. Juli 2008 von der Europäischen Kommission angenommene Richtlinien-Vorschlag über Patientenrechte bei der grenzüberschreitenden Gesundheitsversorgung.

Minister Di Bartolomeo teilt die Besorgnis des OGBL, dass in diesem Rahmen darauf geachtet werden muss, dass diese Richtlinie nicht dazu benutzt wird, einen grenzüberschreitenden Gesundheitsmarkt zu schaffen, der prioritär nach den Regeln des Wettbewerbs funktionieren würde. Beide Seiten bestehen auf dem öffentlichen Aspekt der Gesundheitsversorgung, insbesondere in den Krankenhäusern, und warnen vor dem Risiko, dass bestimmten Patienten bestimmte Dienstleistungen vorenthalten werden könnten. Man sollte um jeden Preis vermeiden, dass ein Zwei-Klassen-Gesundheitssystem entsteht und es muss sichergestellt werden, dass jeder auch in Zukunft unabhängig von seinem Einkommen Zugang zu einer qualitativ hochwertigen Gesundheitsversorgung behält. Das Gesundheitswesen muss weiterhin aufgrund des Solidaritäzsprinzips finanziert werden.

Der OGBL erwartet von der Regierung, dass sie das luxemburgische öffentliche Gesundheitswesen verteidigt und, dass sie beispielsweise keine Maßnahmen aufgibt, die Auslandsbehandlungen einer vorherigen Genehmigung unterziehen, wenn solche Maßnahmen im Interesse unseres Gesundheitssystems angewandt und von den zuständigen Stellen als notwendig angesehen werden.

Den Mitgliedstaaten muss auf diesem Gebiet die notwendige Rechtssicherheit geboten werden, sowie die Fähigkeit, ihr jeweiliges Gesundheitssystem eigenständig zu führen, ohne dass der Europäische Gerichtshof oder die Kommission nationale Genehmigungsprozeduren als unnötige Beschränkungen des freien Dienstleistungsverkehrs deklarieren können. Für den OGBL und den Gesundheitsminister steht fest: Dienstleistungen im Gesundheitsbereich, insbesondere in den Krankenhäusern, sind nicht mit kommerziellen Dienstleistungen gleichzustellen.

Um zu vermeiden, dass auf diesem Gebiet ein ungesunder Wettbewerb entsteht, unterstützt der OGBL die Regierung bei ihren Plänen, weiterhin in die Qualität der luxemburgischen Krankenhausinfrastruktur- und Versorgung zu investieren.

Die zwei Seiten haben den Wunsch geäußert, sich regelmäßig zu diesem Thema auszutauschen.

Mitgeteilt vom OGBL
am 23. September 2008

Le boni enfant enfin versé aux frontaliers belges et français!

Grâce aux interventions de l’OGBL, que ce soit par lettre adressée à la Ministre de la famille Madame Marie-Josée Jacobs, par communiqué de presse ou par le biais d’interventions directes par les représentants de l’OGBL au sein du comité-directeur de la CNPF (Caisse Nationale des prestations familiales), les frontaliers ont enfin reçu le paiement des allocations différentielles avec le boni enfants.

En effet, suite à la nouvelle réforme fiscale grand-ducale, le gouvernement luxembourgeois a aboli les classes d’impôts tenant compte du nombre d’enfants composant le ménage, pour instaurer une prime annuelle de 922,50 € par enfant.

Cette prime a été payée en janvier dernier par la CNPF à toutes les familles qui bénéficient des allocations familiales. Toutes? Non. Les familles des travailleurs frontaliers dont un des parents perçoit des revenus en Belgique respectivement en France n’ont pas reçu cette prime. Pourquoi? Parce que ces familles reçoivent leurs allocations familiales en Belgique respectivement en France.

Les montants étant plus élevés au Luxembourg, ces frontaliers doivent alors demander la différence au Luxembourg. C’est ce qu’on appelle les allocations familiales différentielles, ou encore, le complément différentiel. Cette demande doit être faite semestriellement ou annuellement.

En janvier dernier, la CNPF informait les assurés que pour les familles recevant les allocations familiales différentielles, le boni enfant serait payé en juillet, justement avec les allocations différentielles. Or, une fois les demandes reçues, la CNPF a commencé à verser les allocations différentielles, mais pas le boni enfant.

L’OGBL critique la façon de la CNPF d’informer les bénéficiaires en question et demande qu’à l’avenir dans un cas pareil, une campagne d’information correcte et ciblée soit organisée dans l’intérêt des bénéficiaires.

Néanmoins, l’OGBL a été informé que pour certains, le boni enfant n’aurait toujours pas été payé.

Nous rappelons à nos membres qu’il est impératif qu’une demande de paiement d’allocation différentielle pour la période du 1er janvier au 30 juin 2008 soit introduite auprès de la CNPF afin que le boni enfant puisse être versé. À cette fin, nos membres peuvent s’adresser à nos agences du service d’information, conseil et assistance de l’OGBL.

En outre, nous tenons également à informer les parents qui ne sont pas mariés et qui, dû au fait de l’introduction du boni enfant, se sont retrouvés dans la classe d’impôts 1 (Célibataire), peuvent, à partir du moment où ils ont reçu le paiement du boni, s’adresser à l’administration des contributions pour procéder à un redressement de leur situation fiscale.

Communiqué par le Service Information, Conseil et Assistance de l’OGBL
le 22 septembre 2008

L’OGBL ouvre un nouveau bureau à Thionville

Aujourd’hui, 24 juin 2008, l’OGBL a ouvert un nouveau bureau de consultation et d’assistance à Thionville, au numéro 32, allée de la Libération.

À cette occasion, le président de l’OGBL, Jean-Claude REDING, a pu accueillir Monsieur le Maire de Thionville Bertrand MERTZ. Compte tenu du nombre croissant de frontaliers français au Luxembourg, et compte tenu du grand nombre de membres français que compte déjà l’OGBL, il est devenu nécessaire d’investir dans une infrastructure adéquate et autonome. Ce nouveau bureau permet aux frontaliers qui souhaitent un conseil ou une assistance personnels d’être accueillis dans des conditions professionnelles agréables.

Dans un premier temps et à partir du 15 juillet 2008, des permanences sont prévues le lundi de 9h00 à 12h00 et le mercredi de 14h00 à 17h00. La permanence est joignable par téléphone au numéro +33 (0) 382 91 19 19 , par fax au numéro +33 (0) 382 34 54 03 ou par email à l’adresse frontaliers.francais@ogbl.lu. Les frontaliers français peuvent trouver des informations de base sur le droit du travail et la sécurité sociale au Luxembourg sur le site Internet www.ogbl.fr (www.frontaliers-francais.lu).

Communiqué par l’OGBL
le 24 juin 2008

Der OGBL geht mit zwei neuen Webseiten online

www.deutsche-grenzgaenger.lu
www.frontaliers-belges.lu

Nachdem der OGBL am vergangenen 16. April eine Webseite für französische Grenzgänger online gestellt hatte (www.frontaliers-francais), wird der stärkste Gewerkschaftsbund Luxemburgs heute, am 28. April 2008, um 17.00 Uhr, zwei weitere Webseiten für Grenzgänger online setzen. Die eine Webseite richtet sich an die deutschen Grenzgänger in Luxemburg und die andere an die belgischen.

Mit diesen Webseiten möchte der OGBL zur besseren Information der Grenzgänger in Luxemburg beitragen, insbesondere was Ihre Arbeitnehmerrechte anbelangt. Es werden knappe, informative Texte und Antworten auf gängige Fragen gratis zur Verfügung gestellt, ohne dass man sich einschreiben muss, um Zugang zu den Informationen zu bekommen.

Die Vorgehensweise des OGBL unterscheidet sich von anderen Internet-Initiativen für Grenzgänger welche diese hauptsächlich als Verbraucher betrachten. Für den OGBL ist der Grenzgänger in allererster Linie ein lohnabhängiger Arbeitnehmer der mit seinem tagtäglichen Einsatz zur Wertschöpfung in Luxemburg beiträgt und der ein Anrecht darauf hat, seine Rechte zu kennen. Die Grenzgänger als Gesamtgruppe von in Luxemburg tätigen Arbeitnehmern tragen in sehr hohem Masse zu dieser Wertschöpfung bei.

Mitgeteilt vom OGBL am 28. April 2008