Incongruité du calendrier scolaire

En date du 19 janvier 2009, l’OGBL s’est adressé à la ministre de l’Education nationale pour attirer son attention sur une incongruité du calendrier scolaire 2009. En effet, le jour de l’Ascension tombe le jeudi 21 mai. Le vendredi 22, qui sera utilisé dans beaucoup d’entreprises comme un jour de pont, est un jour de classe pour les élèves.
C’est d’ailleurs le dernier jour de classe avant les vacances de la Pentecôte qui se terminent le mardi 2 juin. Or, le 2 juin est un jour de travail normal, y compris dans les administrations publiques.

L’OGBL a demandé à Madame Delvaux-Stehres de revenir sur cette décision incompréhensible. Au lieu que le congé de la Pentecôte se termine le mardi 2 juin, qu’il commence le vendredi 22 mai. Malheureusement, notre demande est restée sans réponse jusqu’à ce jour. Néanmoins, l’OGBL reste persuadé qu’une telle décision rejoindrait les demandes de nombreux parents salariés sans toucher en rien à la durée scolaire.

Communiqué par l’OGBL
le 10 février 2009

Sortir de la crise sur deux jambes

Le Comité national de l’OGBL a siégé le 28 janvier pour la première fois en 2009.
Cette réunion était l’occasion pour faire le point sur la crise financière et économique ainsi que sur les négociations tripartites en cours.

Même si les analyses des organisations économiques internationales OCDE et Fonds monétaire international (FMI) ainsi que celles de la Commission européenne confirment toutes que nous sommes entrés en récession au niveau mondial, il est frappant que ces organisations gouvernementales ne parlent que peu des causes de cette crise.

L’Etat n’est pas le problème, mais la solution

Pendant des décennies, les analystes économiques de l’OCDE n’ont manqué aucune occasion pour prôner un Etat allégé, la déréglementation, la privatisation de services publics qui marchaient pourtant bien, la libéralisation effrénée.

Aujourd’hui, ces mêmes «experts» conseillent à nos politiciens l’application d’une politique anticyclique, la nationalisation partielle de certaines banques, la mise en place de paquets conjoncturels, etc. Tout d’un coup, l’Etat n’est plus le problème, mais la solution.

Pour le Comité national de l’OGBL, ce ne sont pas seulement les pratiques bancaires et financières douteuses, mais c’est surtout une politique économique erronée qui a causé cette crise. Pendant des décennies on a misé sur la production et l’offre et en même temps sur la modération salariale. La consommation fleurissait à un moment où les revenus des ménages stagnaient. Comment était ce possible, sinon par le biais de l’endettement personnel des consommateurs? La politique de l’endettement avait remplacé la politique de la demande, qui elle ne peut fonctionner sérieusement que si les revenus progressent. Ce phénomène s’avérait le plus prononcé aux Etats-Unis où la crise actuelle a pris son origine. Des millions de personnes sont devenues victimes de la spirale de l’endettement, c’està-dire, si l’on ne peut pas rembourser un prêt, on en contracte un nouveau, plus élevé que le premier, pour a) rembourser le premier et b) se créer un revenu pour financer des acquisitions nouvelles. Et ainsi de suite. La même pratique est d’usage en ce qui concerne les cartes de crédit. On acquiert des cartes de crédit supplémentaires et ne rembourse que le minimum.

Les aides publiques aux entreprises doivent être accompagnées de contreparties

Pour l’OGBL, la politique doit de nouveau prendre les affaires en mains. Les aides publiques aux banques et entreprises doivent être accompagnées de contreparties sur lesquelles les bénéficiaires doivent s’engager. Lorsqu’une entreprise touche des fonds publics elle doit notamment s’engager à ne pas licencier du personnel, ou au moins à maintenir dans l’emploi le personnel dont elle n’a pas besoin temporairement suite à un recul des commandes. Il est inacceptable que les contribuables paient deux fois: une fois sous forme d’aides étatiques, une deuxième fois sous forme d’indemnités de chômage. Le mot clé aujourd’hui est „solidarité“. Les actionnaires eux aussi doivent assumer leur responsabilité sociale face à la situation catastrophique actuelle.

Pour l’OGBL, les deux jambes qui peuvent nous permettre de sortir de la crise sont d’un côté, des investissements élevés de la part de l’Etat pour soutenir l’économie, en particulier les petites et moyennes entreprises luxembourgeoises et, d’un autre côte des mesures rapides et efficaces pour renforcer à court et à moyen terme le pouvoir d’achat des consommateurs. Les mesures fiscales décidées par le gouvernement l’année passée et qui sont déjà en vigueur, ont à nouveau été saluées par le Comité national. Pour l’OGBL, il y a encore des marges de manoeuvre supplémentaires. Ainsi, certains abattements fiscaux n’ont plus été adaptés à l’évolution des prix depuis des années. Il en est de même pour les chèques-repas. Le système des chèques-enfants, qui sera introduit au 1er mars 2009, devrait être étendu à tous les enfants jusqu’à l’âge de 18 ans. Il faudrait également revoir les allocations familiales, celles-ci n’ayant plus été adaptées à l’évolution des prix depuis 2006. Enfin, le cercle des personnes bénéficiant de l’allocation de vie chère devrait aussi être élargi.

Pas de confiance sans un «oui» inconditionnel pour le modèle social luxembourgeois

Pour l’OGBL il est clair: afin de reconquérir la confiance des consommateurs, salariés et retraités, le gouvernement devra se prononcer clairement en faveur du modèle social luxembourgeois. Pas par des mots, mais par des actes! Ceci impliquerait par exemple que le gouvernement renonce à préparer de nouvelles attaques contre le système de l’indexation automatique des salaires et renonce à envisager une dégradation des prestations de la sécurité sociale.

En ce qui concerne la politique de l’emploi, il importe pour l’OGBL que les dispositifs du maintien dans l’emploi soient appliqués de façon plus efficace ou même améliorés. Par ailleurs, les droits de cogestion des salariés doivent être améliorés et adaptés à la structure économique luxembourgeoise d’aujourd’hui.

En ce qui concerne les finances publiques du pays, qui sont actuellement encore en bon état, il faudrait songer à trouver de nouvelles recettes à l’avenir. Il ne suffit pas de pratiquer une politique d’investissement anticyclique et de relance du pouvoir d’achat pendant une seule année. Vu la gravité de la crise actuelle, il apparaît aujourd’hui évident qu’une telle politique doit être maintenue pendant plusieurs années. Ceci serait possible grâce aux réserves et à la bonne situation générale des finances de l’Etat.

En ce qui concerne l’organisation interne de l’OGBL, le Comité national a décidé une redistribution des tâches au sein du Bureau exécutif, a créé le poste de secrétaire général, a appelé plusieurs responsables syndicaux et administratifs à des responsabilités plus élevées, a adopté la liste des candidats de l’OGBL pour les institutions de la sécurité sociale ainsi que celle concernant les représentants de l’OGBL dans différents conseils d’administration.

Enfin, le Comité national a donné son feu vert au projet de convention relative à la lutte contre le harcèlement et la violence sur le lieu de travail qu’il a négocié avec la fédération patronale UEL.

Der OGBL nimmt zu den Indexaussagen des Chefs der Bankenvereinigung ABBL Stellung

Dass am 1. Januar beziehungsweise am 1. März 2009 eine Indextranche fällig sei, ist seit dem 19. April 2006 bekannt, das heißt seit dem Tripartite-Abkommen 2006-2009.
Es ist nicht vorstellbar, dass die Bankhäuser diesen 2,5prozentigen Lohnausgleich nicht in ihrem Haushalt für 2009 vorgesehen haben. Und es ist auch nicht vorstellbar, dass die Budgets für 2009 der internationalen Banken in Luxemburg nicht von ihren jeweiligen Mutterhäusern abgesegnet wurden. Also kann Herr Rommes nicht so tun, als müsse man eine besondere intellektuelle Akrobatik an den Tag legen, um den Mutterhäusern diesen Kostenpunkt heute verständlich zu machen. Wer in Luxemburg in egal welcher Wirtschaftssparte Business betreibt, kann nicht so tun, als sei der luxemburgische Indexmechanismus ihm fremd. Dieser ist nämlich ein integraler Bestandteil des luxemburgischen Sozialmodells. Er schafft den Ausgleich für einen vorher stattgefundenen Kaufkraftverlust und trägt maßgeblich zur sozialen Gerechtigkeit, zum sozialen Frieden und zur politischen Stabilität des Landes bei. Es sind gerade dieser soziale Frieden und die damit verbundene Stabilität des Landes die ebenfalls maßgeblich dazu beitragen, dass internationale Firmen, insbesondere Finanzinstitute, sich in Luxemburg niederlassen.

Mitgeteilt vom OGBL
am 8. Januar 2009

Sozialwahlen: der OGBL sichert sich die absolute Mehrheit in der Arbeitnehmerkammer

Die Ergebnisse sind offiziell: mit 36 Sitzen von 60 sichert sich der OGBL eine komfortable absolute Mehrheit in der neuen Arbeitnehmerkammer. Dieses Ergebnis bestätigt dasjenige der Personalausschusswahlen in den Unternehmen und bestätigt die Leaderposition des OGBL als 1. Gewerkschaft Luxemburgs. Das Kräfteverhältnis zwischen dem OGBL und dem LCGB, der zweiten repräsentativen Gewerkschaft auf nationaler Ebene, ist klar und deutlich: zwei Drittel für den OGBL und ein Drittel für den LCGB.
Der OGBL ist sich seiner großen Verantwortung bewusst, in den kommenden Jahren auf allen Ebenen die Arbeitnehmer- und Rentnerrechte in einer federführenden Position zu verteidigen.

Mitgeteilt vom OGBL
am 28. November 2008

Der OGBL großer Gewinner bei den Sozialwahlen 2008

Detaillierte Zahlen werden am Montag, den 17. November um 14.30 Uhr der Presse vorgestellt

Nach den Ergebnissen, die bis 10.30 Uhr am 13. November 2008 ausgewertet waren, hat der OGBL seine gewerkschaftliche Vormachtstellung erheblich ausgebaut. Eine Hochrechnung der noch ausstehenden Ergebnisse ergibt, dass der OGBL die Zahl von 2.000 Personaldelegierten insgesamt überschreiten dürfte. Im Jahre 2003 hatte der OGBL 1.590 Effektivmandate gewonnen. Das wäre ein Zugewinn von über 30%. Wenn die Zahlen, die der LCGB nach den letzten Wahlen genannt hatte, stimmten, und ausgehend von den zum aktuellen Zeitpunkt bekannten Zahlen, hat die 2. national-repräsentative Gewerkschaft einen Rückschritt von um die 22% erlitten. Der OGBL erkennt das gute Resultat der Aleba als 1. Gewerkschaft im Finanzsektor an.

Der OGBL hat insgesamt seine absolute Mehrheit im Gesundheits- und Sozialsektor um rund 10% ausgebaut und verfügt heute über 85% aller Personalvertreter. Ebenfalls im Stahlsektor (ARCELORMITTAL) wurde die absolute Mehrheit erreicht und ausgebaut. Auch in den Bereichen Baugewerbe, Energie und Reinigungsdienste liegt der OGBL unangefochten mit einer Vertretung von über 80% an erster Stelle. Hervorzuheben sind abschließend die guten Ergebnisse im Handel (CACTUS, AUCHAN, …) und in der nationalen Luftfahrt (LUXAIR, …).

Da die endgültigen Zahlen erst gegen Wochenende verfügbar sind, lädt der OGBL zu einer Pressekonferenz

am Montag, den 17. November 2008 um 14.30 Uhr
nach Esch/Alzette ein (Sitzungssaal des Exekutivausschusses)

Mitgeteilt vom OGBL
am 13. 11. 2008

Der LCGB präsentiert falsche Zahlen zu den Sozialwahlen!

In der Pressekonferenz vom 30. Oktober 2008 teilte der Generalsekretär des LCGB, Marc Spautz, mit, dass der LCGB für die anstehenden Betriebsausschusswahlen 3.776 Kandidaten ins Rennen schickt. Das sei ein Plus von 1.450 im Vergleich zu den letzten Sozialwahlen im Jahre 2003. Damals wäre der LCGB mit 2.326 Kandidaten angetreten.
Der LCGB hat die Unwahrheit gesagt. Im „Soziale Fortschrëtt“, der Monatszeitung des LCGB, teilte der Nationalpräsident des LCGB, Robert Weber, am 4. November 2003 folgendes mit: „Der LCGB stellt bei den Delegationswahlen 3200 Kandidaten in über 500 Betrieben“. Für 2008 sollen es nur noch 465 Betriebe sein!
Wenn man davon ausgeht, dass die von Robert Weber genannte Zahl die richtige ist, dann hat der LCGB für die kommenden Sozialwahlen statt den vorgetäuschten 1.450 lediglich ein Plus von 576 Kandidaten. Aus einem Plus von 62% bleiben deren 18% übrig.
Nicht alle Gewerkschaften präsentieren falsche Zahlen! Der OGBL hat ebenfalls am 30. Oktober seine Kandidatenzahlen mitgeteilt: 5.100 Kandidaten für die Betriebsausschusswahlen, ein Plus von 1.026 (+25%) im Vergleich zu 2003. Im OGBL-Aktuell von November/Dezember 2003 teilte der damalige OGBL-Präsident John Castegnaro mit: „Es waren deren 4.352, davon allein 4.074 für die Betriebswahlen“. Und was die 5.100 Kandidaten des OGBL für die Wahlen 2008 anbelangt, so ist diese Zahl ebenfalls objektiv leicht überprüfbar: alle Kandidatenlisten und Kandidaten des OGBL sind mit oder ohne Fotos einzeln auf der Internetseite www.elsoc.lu zu überprüfen!

Es ist ebenfalls eine gesunde Skepsis angeraten in Bezug auf die propagandistischen Aussagen des LCGB über einen besonderen Zuwachs in bestimmten Wirtschaftsbereichen. Im Gesundheitswesen sieht es nämlich für den LCGB alles andere als gut aus: in dem drittgrößten Spital Luxemburgs, dem Hôpital St. Louis Ettelbrück, hat der LCGB seine letzten Mandate bereits jetzt an den OGBL verloren und wird erstmals überhaupt nicht mehr vertreten sein. Dies gilt ebenfalls für die Zithaklinik. Und im Handel wird es bei Hifi Luxemburg, Hornbach, Markant, Adler, Aldi, Bofrost … nur OGBL-Personaldelegierte geben.

Mitgeteilt vom OGBL
am 31. 10. 2008