L’OGBL remet en question la convention collective signée par le LCGB

Le LCGB a annoncé le 11 septembre 2008 par voie de communiqué qu’il vient de signer une convention collective avec la direction de CONVERT-LUX S.A.

L’OGBL, seul syndicat présent au sein de la délégation du personnel, s’étonne de cette façon de procéder, qui est contraire à la législation en vigueur. En effet, l’article L. 162-4 du Code du travail prévoit que « …. le ou les syndicats qui veulent signer seuls disposent d’un mandat direct ou indirect de cinquante pour cent au moins des salariés entrant dans le champ d’application de la convention collective de travail … À cette fin, le ou les syndicats voulant signer la convention collective doivent avoir obtenu cinquante pour cent des suffrages au moins lors de la dernière élection pour les délégations du personnel…. ». Or, lors des dernières élections sociales, le LCGB n’avait même pas présenté de candidat dans cette entreprise. Il n’a donc aucune légitimité de signer une telle convention collective.

L’OGBL signale par ailleurs, qu’en tant que syndicat majoritaire il a entamé une procédure de conciliation le 16 juin 2008. Il est donc clair que, dans cette affaire, la direction de CONVERT-LUX S.A. n’a qu’un seul interlocuteur légitime: l’OGBL.

L’OGBL demandera aux autorités compétentes de déclarer la convention collective signée
par le LCGB comme nulle et non avenue.

Enfin, l’OGBL s’oppose fermement à de telles manœuvres de détournement de la loi compétente en matière de négociation collective, manœuvres contre lesquelles il se défendra avec tous les moyens à sa disposition à chaque fois qu’il s’y verra confronté. Cette façon indigne de faire ne nuit non seulement à son auteur, mais également à la réputation du syndicalisme en général.

Communiqué par l’OGBL
le 15 septembre 2008

L’OGBL et etika s’engagent pour faire valoir l’investissement responsable

Etika et l’OGB-L s’associent pour promouvoir l’investissement socialement responsable (ISR), un secteur directement concerné par la responsabilité sociale des entreprises.

“L’investissement socialement responsable ne concerne pas uniquement le secteur financier ou les ONG, c’est aussi un de nos centres d’intérêts en tant qu’organisation de défense des travailleurs” déclare Jean-Claude Reding, président de l’OGB-L. « Si l’ISR est souvent perçu comme le produit d’une alliance entre le secteur non-marchand et celui de la finance, il ne faut pas oublier que les organisations de défense des travailleurs ont bien évalué l’importance des stratégies d’investissement, principalement dans la gestion des fonds de pension », constate pour sa part la présidente de etika Magali Paulus. En France par exemple, le comité intersyndical de l’épargne salariale a élaboré ainsi des critères d’éligibilité pour que les fonds d’épargne salariale financent le secteur de l’économie sociale et solidaire. Cette économie privilégie l’insertion professionnelle et la création d’emploi de manière prioritaire. La position des principaux syndicats a également évolué sur la prise en compte de critères de mieux disant écologique, longtemps considérés comme concurrents aux critères sociaux. De plus les performances des fonds labellisés ISR sont en tout points comparables aux autres placements, à risque égal. Dans son rapport 2007, le Fonds de compensation commun au régime général de pension précise bien que les critères de sélection d’allocation d’actifs sont révisables dans le temps et que les critères socialement responsables font partie des opportunités à étudier. “En tant que pays, le Luxembourg a ratifié des conventions internationales interdisant le travail des enfants, l’esclavage ou la production de produits très toxiques : il serait logique que cette interdiction s’applique à l’investissement des fonds publics vers des entreprises pratiquant le dumping social et environnemental, au détriment de celles qui respectent ces législations” poursuit Jean-Claude Reding. Magali Paulus conclut : ” Nous nous réjouissons de constater que l’OGB-L s’engage avec etika dans la promotion de l’ISR, comme le font d’autres syndicats européens pour qui le secteur de l’investissement est devenu stratégique, cela démontre une progression pour la question de l’investissement qui devient une question politique”.

INDEX: OGBL und CGFP auf einer Linie

Eine Delegation des OGBL traf unter der Leitung vom OGBL-Präsidenten Jean-Claude Reding am 2. September 2008 mit einer Delegation der CGFP zusammen mit dem Ziel, Gemeinsamkeiten in Sachen Index herauszuarbeiten. Nach Darlegung beider Standpunkte stellte sich heraus, dass beide Organisationen inhaltlich auf einer Linie liegen.

Der Index muss wieder normal funktionieren

OGBL und CGFP stellen gemeinsam fest, dass das Ziel des Tripartite-Abkommens von 2006, nämlich die Sanierung der Staatsfinanzen, viel schneller erreicht wurde, als vorausgesehen. Des Weiteren stellen beide Organisationen fest, dass die Inflation seit Herbst 2007 sehr stark angestiegen ist. Damit die Arbeitnehmer und Rentner nicht noch mehr an Kaufkraft verlieren, fordern deshalb beide Organisationen, dass die Anpassung der Löhne und Renten an die Teuerung ohne Verspätung stattfindet. Darüber hinaus fordern beide Organisationen, dass der „Ajustement“, d.h. die automatische Anpassung der Renten und Pensionen an die allgemeine Lohnentwicklung, über den 1. Januar 2009 hinaus wieder im gewohnten Zwei-Jahres-Rhythmus erfolgen soll.

Alle Indextranchen sind geschuldet

Für OGBL und CGFP darf keine Indextranche verloren gehen! Dies ist im Tripartite-Abkommen von 2006 nicht vorgesehen. Durch die verspätete Ausbezahlung des Index -obwohl es hierfür heute keine staatshaushaltliche Notwendigkeit mehr gibt – verlieren die Menschen in Luxemburg tagtäglich an Kaufkraft. Wenn die Regierung an dieser zeitlichen Verschiebung bis Ende 2009 festhält, besteht die Gefahr, dass im Jahre 2010 möglicherweise 2 oder sogar 3 Indextranchen kurz hintereinander fällig werden. Es ist zu befürchten, dass dann versucht wird, eine neue Diskussion über Indexmodulierung zu eröffnen, d.h. eine Diskussion über maximale Indextranchen, weitere zeitliche Verschiebung der Ausbezahlung des Index, mögliche Stornierung einer Indextranche oder Veränderung der Zusammensetzung des Warenkorbes. Der OGBL und die CGFP haben anlässlich ihres Austausches vom 2.
September deutlich gemacht, dass sie für eine solche Diskussion nicht zur Verfügung stehen werden. Beide Organisationen appellieren an die Regierung, den sozialen Frieden nicht aufs Spiel zu setzen und sich zu verpflichten, das luxemburgische automatische Indexsystem wieder ohne Verzögerung spielen zu lassen. Und dies nicht erst zum 1. Januar 2010.
Die Verantwortlichen von OGBL und CGFP erwarten, dass sich die Regierungsparteien klar und deutlich, ohne Wenn und Aber, für den Erhalt des luxemburgischen Indexsystems stark machen. Sie erwarten, dass die Regierung den Willen der Bürger respektiert und erinnern daran, dass im Koalitionsabkommen eine Abänderung des Indexsystems nicht vorgesehen war.

Mitgeteilt vom OGBL
am 3. September 2008

ARCELOR supprimera-t-il l’agence Esch-Schifflange ?

Dans le cadre de la fusion des sept caisses de maladie compétentes pour les salariés du secteur privé et les indépendants en une seule caisse, la Caisse nationale de santé (CNS), il est prévu de convertir la vingtaine d’agences de la CMO, de la CMEP et de la caisse de maladie ARBED en agences CNS. Ces agences locales sont réparties sur tout le territoire national. À partir du 1er janvier 2009, les guichets seront ouverts à tous les assurés concernés par la CNS du lundi au vendredi le matin et l’après-midi.

Dans ce contexte, l’administration publique chargée de la coordination de la fusion des caisses de maladie a proposé aux partenaires sociaux de supprimer l’agence ARBED-Differdange.

Alors que les syndicats concernés n’ont pas encore donné leur aval à cette proposition, les représentants de l’OGBL au sein du conseil d’administration de la caisse de maladie ARBED viennent d’être confrontés au fait qu’ARCELOR aurait décidé unilatéralement de supprimer également l’agence Esch-Schifflange. Cette suppression à elle seule toucherait quelque 30 000 assurés et co-assurés qui devraient se déplacer vers d’autres agences. L’OGBL s’oppose fermement à une telle politique des faits accomplis et demande à ARCELOR de rechercher une solution dans le partenariat.

Communiqué par l’OGBL
le 22 juillet 2008

OGBL bedauert Junckers Haltung zum Index

Der OGBL stellt mit Erstaunen die neue Haltung der CSV in Sachen Index fest, die am 16. Juli 2008 in Hesperingen durch Premierminister Juncker erläutert und von Parteipräsident Biltgen gebilligt wurde.

Presseberichten zufolge habe sich Juncker so geäußert, dass der automatische Indexmechanismus über den 1. Januar 2010 hinaus erst wieder normal spielen dürfe, wenn die Inflation unter die Zwei-Prozent-Hürde falle. Des Weiteren deuten die von der Presse berichteten Aussagen Junckers darauf hin, dass die CSV gewillt ist, gegebenenfalls Indextranchen, die bis zum Jahre 2010 aufgrund des hohen Preisanstiegs erfallen werden, verschwinden zu lassen.

Der OGBL stellt also fest, dass sich die CSV nach Jahrzehnten aus dem parteiübergreifenden nationalen Konsens über die Bedeutung des automatischen Indexmechanismus für die soziale Gerechtigkeit und den sozialen Frieden Luxemburgs verabschieden will. Und dass sie sich nicht mehr an der finanziellen Lage der Luxemburger Arbeitnehmer und Rentner orientieren will, sondern an den Theorien der Europäischen Zentralbank. Davon lenkt sie aber ab, indem sie sagt, sie sei die Partei der „kleinen Leute“. Bei einer derzeitigen Inflation von über 4 % und dem ausbleibenden Ausgleich des Kaufkraftverlusts (Index) geht es vielen Familien in Luxemburg von Monat zu Monat schlechter. Immer mehr Menschen, die zu den Mittelverdienern gezählt werden, riskieren sozial abzurutschen.

Index, um den sozialen Abrutsch zu verhindern

Der OGBL erinnert daran, dass der automatische Indexmechanismus gerade dieses Abrutschen verhindern und allen Bürgern den Ausgleich eines vorher stattgefundenen Kaufkraftverlust sichern sollte. Es handelt sich also um eine Maßnahme, die allen arbeitenden und pensionierten Menschen, die zum Luxemburger Wohlstand beigetragen haben beziehungsweise tagtäglich beitragen, sowohl den ansässigen Arbeitnehmern als auch den Grenzgängern, zugute kommt. Das Luxemburger Indexsystem hat in einem hohen Masse zur sozialen Gerechtigkeit für alle und zum sozialen Frieden im Lande beigetragen. Dass über den Inflationsausgleich für alle hinaus noch selektive Maßnahmen ergriffen werden, um die Lage der Klein- und Kleinstverdiener zu verbessern, ist für den OGBL selbstverständlich. Dafür kämpft er seit Jahrzehnten und wird dies auch weiterhin tun.

Der automatische Index muss zum 1. 1. 2009 wieder hergestellt werden

Der OGBL wird es nicht zulassen, dass Luxemburg den Weg des sozialen Konflikts und der Verarmung von immer mehr Menschen einschlägt, nur um den Vorgaben der Europäischen Zentralbank gerecht zu werden. Da die staatliche Finanzsituation und die Wirtschaftslage Luxemburgs gesund sind, fordert der OGBL die volle Wiederherstellung des automatischen Indexsystems zum 1. Januar 2009. Auf keinen Fall wird der OGBL es zulassen, dass für die Lohnabhängigen und Rentner eine oder mehrere Indextranchen verfallen. Der OGBL wird die von Jean-Claude Juncker und der CSV anvisierte Indexpolitik nicht akzeptieren. Er wird im Gegenteil in den kommenden Monaten gegen diese sozial falsche Politik den Widerstand der Lohn- und Rentenabhängigen organisieren.

Mitgeteilt vom OGBL
am 17. Juli 2008

Une mesure qui doit profiter à tous les enfants

Le Gouvernement avait annoncé lors des discussions au sein du comité de coordination tripartite en 2005 et 2006 sa volonté de réorienter la politique familiale. Dans ce cadre, les allocations familiales ont été désindexées et il a été décidé d’introduire un système de crédits d’impôts. Cette décision fut concrétisée par l’introduction du boni enfant qui a apporté une amélioration notable pour les familles à revenus modestes ayant des enfants à charge. L’OGBL a approuvé cette initiative qui rejoint des revendications syndicales de longue date visant à relever le revenu des familles à faible revenu.

Dans le cadre des discussions qui ont permis de créer le boni enfant, l’OGBL avait lancé en juillet 2007 l’idée d’introduire des chèques services pour enfants. Le Gouvernement a finalement repris cette idée qu’il s’agit maintenant de concrétiser. C’est pourquoi, l’OGBL a demandé une entrevue avec Madame la Ministre de la Famille, qui a été chargée par le Premier ministre de dresser une liste de prestations auxquelles les bénéficiaires de ces chèques services auraient droit.

Dans ce contexte, l’OGBL met en garde le gouvernement contre le risque de stigmatisation sociale et demande qu’à l’instar du boni enfant, chaque enfant puisse bénéficier de tels chèques services. Quitte à prévoir un échelonnement social en ce qui concerne le nombre de chèques mis à la disposition des familles. Pour l’OGBL, il faudrait veiller aussi à ce que la liste des prestations visées dépasse le seul domaine de la garde et de l’encadrement de jeunes enfants. Il faudrait aussi penser aux enfants qui ne fréquentent plus les crèches ou les maisons relais. Des prestations comme la restauration scolaire, les frais de photocopie et autres frais obligatoires à payer dans le contexte lycéen, le transport en commun, les droits d’inscription à des clubs athlétiques et sportifs, les droits d’entrées aux établissements culturels devraient, à titre d’exemple, compléter la liste des prestations.

Communiqué par l’OGBL
le 13 juin 2008