Pour une politique d’investissements écologiquement et éthiquement responsable

Une délégation de l’OGBL a récemment rencontré des représentants des ONG ASTM et Greenpeace pour un échange de vue sur la politique d’investissements du Fonds de compensation du régime de pension (FDC).

Les représentants de Greenpeace et d’ASTM ont présenté dans ce contexte l’étude récente qu’ils ont lancé à ce sujet et qui a été réalisée par le cabinet d’études Nextra Consulting. Même si des progrès ont été faits et que le FDC affiche depuis quelques années sa volonté de poursuivre une politique d’investissements éthiquement et écologiquement responsable, l’étude de Nextra indique que la réalité est en retrait par rapport à ces ambitions. Le Fonds continue d’investir dans les énergies fossiles et dans l’énergie nucléaire, et que le respect des droits de l’homme est un angle mort de la politique d’investissement du FDC. A noter en particulier que 51% des entreprises dans lesquelles le FDC investit affichent une notation négative par rapport au 8eObjectif de développement durable (Travail décent et croissance économique).

L’OGBL a de son côté souligné qu’il s’était opposé à la logique même sous-tendant le Fonds de compensation, à savoir l’investissement des réserves du régime de pension dans les marchés financiers. Il a toujours affiché sa préférence pour d’autres formes d’investissement, en particulier l’investissement dans la construction de nouveaux logements à prix abordable au Luxembourg même. Ceci dit, au niveau des investissements du FDC, l’OGBL partage les soucis d’ASTM et de Greenpeace. La stratégie d’investissement du FDC devrait en effet viser un désinvestissement par rapport aux énergies fossiles et nucléaires et poursuivre des investissements dans des entreprises qui respectent une diligence raisonnable en matière des droits humains, y compris les conditions de travail et le respect des libertés syndicales.

Plusieurs pistes ont été échangées lors de l’entrevue pour aller dans cette direction. Les trois organisations étaient d’accord qu’un tel effort ne pourra se faire sans une période transitoire et qu’un changement du cadre légal s’impose.

Les trois organisations continueront à s’échanger sur ce dossier

Communiqué par l’OGBL, l’ASTM et Greenpeace,
le 25 mai 2022 

Le mal-nommé «paquet de solidarité» n’est tout simplement pas acceptable

Une délégation de l’OGBL, conduite par sa présidente Nora Back, a rencontré le 17 mai 2022 les députés du parti Pirate. L’entrevue a porté principalement sur la volonté du gouvernement de manipuler massivement l’index et le soi-disant «paquet de solidarité» censé dissimuler cette attaque frontale sur le pouvoir d’achat des salariés et des pensionnés.

L’OGBL et le parti Pirate s’accordent parfaitement sur le fait que le mal-nommé «paquet de solidarité» ne constitue en aucun cas un compromis acceptable et que cela devient désormais de plus en plus évident, y compris au sein de la commission spéciale «Tripartite» à la Chambre des députés.

Alors même que le pouvoir d’achat des ménages est actuellement fortement mis sous pression en raison de la flambée des prix (de l’énergie, mais pas uniquement) et que les ménages auraient donc besoin d’être davantage soutenus, c’est tout l’inverse que le soi-disant «paquet de solidarité» va produire. En effet, au moment même où les ménages en ont le plus besoin, il est prévu de manipuler massivement l’index (jusqu’en 2024). Quant aux «compensations» prévues pour le report envisagé de la prochaine tranche indiciaire, celles-ci sont loin de compenser la perte de pouvoir d’achat qui en découlera. Sans parler du fait que ces «compensations» ne sont prévues que pour le report de la prochaine tranche indiciaire et qu’aucune compensation (!) n’est prévue dans le paquet de mesures pour le report des tranches suivantes.

L’OGBL et le parti Pirate se disent par ailleurs tout particulièrement inquiets des conséquences de la hausse des taux d’intérêts des prêts immobiliers sur le pouvoir d’achat des ménages. Une évolution très préoccupante qui risque d’exacerber la crise du logement que connaît le Luxembourg depuis déjà de nombreuses années et qui va donner lieu à des situations dramatiques pour de nombreux ménages ne pouvant plus rembourser leurs prêts.

Enfin, l’OGBL et le parti Pirate ont décidé de renforcer à l’avenir leur coopération, dans l’intérêt des salariés et des pensionnés.

Communiqué par l’OGBL et le parti Pirate,
le 20 mai 2022

Pas de concessions sur l’index

Une délégation de l’OGBL, emmenée par sa présidente Nora Back, a rencontré les députées et porte-parole de déi Lénk le vendredi 6 mai 2022. L’échange a porté en premier lieu sur la volonté du gouvernement de manipuler massivement l’index et le soi-disant « paquet de solidarité » censé cacher cette attaque contre le pouvoir d’achat des retraité.e.s et salarié.e.s.

Ni pour l’OGBL, ni pour déi Lénk, cette manipulation de l’indexation des salaires et des pensions n’est admissible. L’index constitue en effet le seul véritable outil permettant d’adapter les salaires et retraites au coût réel de la vie. Cette manipulation intervient en outre précisément à un moment où l’inflation est à l’un de ces plus hauts niveaux depuis des décennies. L’explosion des prix — les prix de l’énergie en particulier, mais également les prix des produits alimentaires — conduit à des situations où de plus en plus de salarié.e.s et de retraité.e.s rencontrent des difficultés à joindre les deux bouts.

Cette manipulation est également un nouveau coup porté aux plus jeunes qui ont déjà souffert le plus des répercussions de la pandémie de Covid. En effet, les indemnités d’apprentissage et les rémunérations minimales de stage pour les élèves et étudiants sont indexées et perdent par conséquent en valeur. Parallèlement, les apprentis et stagiaires ne toucheront pas de compensation.

Or, la désinformation sur l’index s’est intensifiée ces derniers mois. L’index n’a jamais été un levier de la politique sociale. Il s’agit donc aussi de lutter contre cette désinformation. Pour cette raison, la création d’alliance plus vaste avec la société civile sera indispensable.

A l’avenir, l’OGBL et déi Lénk ont décidé de renforcer leur coopération dans la lutte pour la défense des acquis sociaux des salarié.e.s et retraité.e.s.

Communiqué par l’OGBL et déi Lénk
le 12 mai 2022

Inflation in Luxemburg: Neue Statec-Prognose bestätigt die Position des OGBL

Das Statec hat seine Prognosen für die Inflation in Luxemburg nach oben korrigiert. Die direkt dem Wirtschaftsministerium unterstellte Behörde prognostiziert nunmehr eine Inflation von 5,8% für 2022 und von 2,8% für 2023 (statt der noch im Februar angekündigten 4,4% für 2022 und 1,3% für 2023). Diese Zahlen bestätigen eine Tendenz, die bereits seit über einem Monat absehbar war und untermauern die Position des OGBL und seine Entscheidung in der letzten Tripartite noch stärker.

Der OGBL möchte daran erinnern, dass das sogenannte „Tripartite-Abkommen“, dessen Unterzeichnung er verweigert hat, eine massive Manipulation des Index bis ins Jahr 2024 hinein vorsieht. Dies beinhaltet auch, dass neben der Verschiebung der nächsten Indextranche (im August? im Juli? im Juni?) auf April 2023, eventuelle zusätzliche Indexauslösungen, die noch in den Jahren 2022 und 2023 erfolgen könnten, jeweils um mindestens ein Jahr verschoben werden.

Angesichts der neuen Inflationsprognosen und entgegen der bisherigen Zusicherung der Regierung, die sich, auch in den Tripartite-Verhandlungen, auf die Analysen des Statec stützte, wird es nun immer wahrscheinlicher, dass in den Jahren 2022 und 2023 zusätzliche Indextranchen fällig werden. Es wird also auch immer wahrscheinlicher, dass eine oder sogar mehrere Tranchen endgültig verloren gehen. Da die Indexmanipulation zum 1. April 2024 auslaufen soll, ist es schwer vorstellbar, dass die Unternehmen dann alle verschobenen Tranchen gleichzeitig auszahlen (= allgemeine Lohnerhöhung in der Größenordnung von 5-7,5 % oder sogar 10 % am 1. April: Ist das ein Aprilscherz?).

Was die Inflation im April 2022 betrifft, so ist es überraschend, dass das Statec in seiner jüngsten Veröffentlichung den Mythos der „Selbstzündung“ der Preise durch den Index aufgreift, obwohl das Statec in der Vergangenheit in anderen Studien nachgewiesen hat, dass die Wirkung des Index sehr begrenzt ist (um 0,2 %). Wenn der Index tatsächlich die Inflation ankurbeln würde, wie in diesem Mythos behauptet, müsste die Inflationsentwicklung in Luxemburg deutlich höher sein als in den anderen europäischen Ländern. Dies ist jedoch weder mittel- und langfristig noch im April der Fall (Deutschland beispielsweise, das kein Indexsystem hat, hatte im April genau die gleiche Inflationsrate wie Luxemburg: 0,8%).

In diesem Zusammenhang taucht auch ein Paradoxon auf. Das Statec gibt jetzt bekannt, dass die Inflation in den Jahren 2022 und 2023 höher sein wird als in seinen ursprünglichen Prognosen vom Februar. Müsste die Inflation, dem Mythos der Selbstzündung der Preise durch den Index zufolge, nicht eigentlich verlangsamt werden durch die Verzögerung einer oder mehrerer Indextranchen?

Schließlich stellt der OGBL fest, dass eine der stärksten Preiserhöhungen im April auf die Pflegeheime entfällt (+2%). Der OGBL möchte an dieser Stelle betonen, dass er anlässlich der jüngsten Tripartite explizit gefordert hat, die Preise der Pflegeheime zu deckeln. Leider stieß er in diesem Punkt auf eine kategorische Ablehnung seitens der Regierung.

Für den OGBL stellt die geplante Manipulation des Index einen Frontalangriff auf die Rechte der Arbeitnehmer*innen dar und er wird seinen Kampf fortsetzen, bis die Regierung endlich den Mechanismus zur Anpassung der Löhne und Pensionen an die Inflation, den Index, wiederherstellt.


>> Inflation in Luxembourg: new Statec forecasts support OGBL’s position (PDF)

>> Inflação no Luxemburgo: as novas previsões do Statec confortam a posição da OGBL (PDF)

Die überflüssige Indexmanipulation, die mit unseren Steuergeldern bezahlt wird!

Das Nein des unabhängigen Gewerkschaftsbunds Luxemburgs zu den Forderungen des Patronats und der Regierung in der Tripartite war richtig, logisch und notwendig. Eine andere Entscheidung, ob Zustimmung oder Enthaltung, wäre eine gegen die gewerkschaftliche Verteidigung der Interessen des Salariats in Luxemburg gewesen.

Wer Abkommen verletzt, schürt soziale Konflikte.

Ein konstruktiver sozialer Dialog im Rahmen einer Tripartite setzt voraus, dass eine Regierung Abkommen und politische Verpflichtungen respektiert, die sie sich selbst als politischer Handlungsrahmen vorgegeben hat.

Fakt ist, dass nach den jahrelangen unnötigen Indexmanipulationen der CSV/LSAP-Regierung, die Regierung DP/LSAP/Déi Gréng sich am 25. Juni 2014 im Rahmen eines Abkommens mit den national repräsentativen Gewerkschaften zu einer regierungspolitischen Leitlinie in der Indexfrage verpflichtete, die sie jetzt am 30. März 2022 unilateral verletzt hat.

“Die Regierung sieht vor, dass in den nächsten fünf Jahren durchschnittlich 12 Monate zwischen zwei Indextranchen liegen sollten; andernfalls werden sich die Sozialpartner über die zu ergreifenden Maßnahmen abstimmen.“ (Abkommen vom 25. Juni 2014).

Dieses Abkommen wurde für den Verlauf des zweiten Regierungsmandats im Koalitionsabkommen 2018-2023 bestätigt: „Das derzeitige System der automatischen Indexierung von Gehältern, Löhnen, Pensionen, Renten und anderen Vergütungen und allgemein angepassten Beträgen wird beibehalten.“ (Koalitionsabkommen 2018-2023, S.131)

Die Regierung hat nun in der Tripartite ihr eigenes Abkommen missachtet und ihre Übereinkunft mit den Gewerkschaften übergangen.

Gemäß diesem Abkommen hätte neben der Indextranche im April 2022 auch die folgende Indextranche ohne Wenn und Aber umgesetzt werden müssen. Erst im Anschluss daran würde der zweite Punkt des Abkommens, nämlich die Diskussion mit den Sozialpartnern aktuell werden.

Welchen Wert hat also eine flexible Spielregel (in diesem Fall der 12-monatige Durchschnitt im Rahmen einer fünfjährigen Referenzperiode), wenn sie nach vielen Jahren historisch niedrigster Inflation beim ersten Ausschlag in die andere Richtung verletzt, missachtet und abgeschafft wird?

Die Antwort auf diese Frage lautet: Überhaupt keinen Wert!

Oder anders ausgedrückt: Das Abkommen und die Selbstverpflichtung der Regierung waren nicht das Papier wert, auf dem sie niedergeschrieben wurden!

Dieser Faux-pas der Regierung gegen ihre Glaubwürdigkeit und Berechenbarkeit als vertrauenswürdiger Verhandlungspartner ist noch aus einem anderen Grund schwer zu verstehen. Jene Akteure, die das Abkommen von 2014 boykottierten, nämlich die UEL und die Patronatsorganisationen, werden nachträglich in ihrer Verweigerungshaltung durch die Regierung jetzt bestätigt und belohnt.

Dabei gilt: Für Regierungsvertreter gibt es weder die Entschuldigung der politischen Gedächtnislücke noch die Gnade der späten Ernennung zum Minister oder zur Ministerin.

Es ist bereits das zweite Mal, dass die aktuelle Regierung Abkommen mit der Gewerkschaftsseite verletzt. Dieses Nichtrespektieren des sozialen Dialogs und des Stellenwerts diesbezüglicher Abkommen führt zwangsläufig zu dem Vertrauensverlust, der den Weg für soziale Konflikte bahnt.

Neben der Verletzung, sprich Nichtumsetzung des obengenannten Abkommens stellt sich natürlich die Frage nach dem Inhalt:

Ist diese Indexmanipulation wirtschaftlich und sozial notwendig oder ist diese Indexmanipulation der Ausdruck einer politischen Gelegenheit?

Zur Erinnerung. Bereits Ende 2021, also noch vor dem Ausbruch der militärischen Aggression Russlands gegen die Ukraine, passierte das, vor dem der OGBL gewarnt hatte. Nach dem historisch lang andauernden Tiefstand der Inflation roch das Patronat beim ersten Anstieg der Inflationsquote Morgenluft und griff unverzüglich den Index an.

Zunächst versuchte der Direktor der Handelskammer dem Land seinen „nachhaltigen Index“ zu verklickern und forderte die Entartung des Index zu einem Erziehungsinstrument für das Kaufverhalten der Bevölkerung. Der OGBL war die einzige Gegenstimme, die diese Absurdität kommentierte. Auf die weiteren Provokationen des Patronats gegen den Index  „versprach“ die Regierung ihrerseits, dass sie den Index nicht antasten würde.

Die politischen Hüllen fielen mit dem Ausbruch des Kriegs in der Ukraine.

Diese willkommene Gelegenheit, den Index und die Löhne des Salariats anzugreifen, durfte nicht verpasst werden!

Die Solidarität der luxemburgischen Bevölkerung und ihre menschliche Betroffenheit angesichts der Ereignisse gegen die Existenz der ukrainischen Bevölkerung und ihres Staates wurden politisch gegen unseren sozialen Besitzstand instrumentalisiert.

Bereits vor dem Beginn der Tripartite war für die Regierung der Angriff auf den Index beschlossene Sache.

Dann wurde bei den Tripartiteverhandlungen ein wichtiges Prinzip der Gespräche nicht eingelöst. Die Regierung legte den Verhandlungsparteien keine detaillierte wirtschaftliche und soziale Analyse zur Begutachtung vor.

Dabei hatte der OGBL seine Bereitschaft zur Unterstützung jener Betriebe bzw. Betriebsbereiche angekündigt, denen wirtschaftliche Schwierigkeiten durch den hohen Energieeinsatz bei der Produktion oder durch beeinträchtigte Lieferketten drohten bzw. diesen bereits ausgesetzt waren. Während also bestimmte Wirtschaftsbereiche wie beispielsweise die der Industrie oder des Transportwesens im Mittelpunkt der Diskussion hätten stehen müssen, wäre das für andere Bereiche weniger oder überhaupt nicht nötig gewesen.

Doch eine differenzierte Analyse passte nicht in das Kalkül der Regierungsparteien, weil eine solche Analyse den allgemeinen Angriff auf die Indexierung der Löhne ad absurdum geführt hätte.

Als markantes Beispiel sei der Finanz- und Bankensektor erwähnt, der wirtschaftlich weder von den Energiepreisen noch vom Bruch irgendwelcher Lieferketten betroffen ist.

Die Patronatsorganisation ABBL versuchte die „wirtschaftliche Schwierigkeit“ ihres Sektors mit einer lächerlichen Aussage auf den Punkt zu bringen: „Wie sollen wir unseren ausländischen Mutterhäusern den Erfall der Indextranchen erklären?“. Kaum zu glauben, aber wahr, dass diese intelligenten Leute nicht auf die Idee kamen, das plus 30-prozentige Geschäftsjahr 2021 als argumentative Stütze zu benutzen.

Und sogar im Industriesektor, bei dem der Anteil der Löhne an den Produktionskosten unter 20 % liegt und beispielsweise Arcelor/Mittal mit viel Stolz über ihr exzellentes Geschäftsjahr 2021 berichtete, hätte eine sachgerechte Analyse der aktuellen wirtschaftlichen Situation kaum die Schlussfolgerung der Notwendigkeit einer Indexmanipulation zugelassen.

Umverteilungspaket nach oben.

Besonders beim Finanz- und Bankensektor wird ersichtlich, für wen der „Solidaritätspak“ der Regierung und der anderen Unterzeichner des Tripartiteabkommens gedacht ist. Die Aktionäre dieses Sektors kassieren einen Löwenanteil der Millionen Euro ein, die durch die Indexmanipulation dem Salariat vorenthalten werden. Wäre es nicht eher angebracht, den Begriff des „Umverteilungspakts nach oben“ für die Bezeichnung dessen zu benutzen, was das Tripartiteabkommen beschlossen hat?

Der Angriff auf die Löhne und auf andere indexierte Einkommenselemente verschlechtert die Einkommenssituation der schaffenden Menschen und bringt wirtschaftlich … NICHTS!

Schlimmer noch: Die Konsequenzen des Tripartiteabkommens öffnen einen sozialen Konflikgraben, der die sozialen Beziehungen in Luxemburg belastet und sich gegebenenfalls bis zur Infragestellung des sozialen Friedens zu entwickeln droht.

Der Tiefschlag gegen eines der drei Lohngesetze Luxemburgs leitet mit hoher Wahrscheinlichkeit eine längere Phase des Lohnkampfes ein. Oder glaubt jemand angesichts des Geschehenen noch ernsthaft an ein Nachlassen und Abflauen der gegen den Index gerichteten Forderungen des Patronats und seiner politischen Allianzen?

In diesem Zusammenhang müssen das inakzeptable Verschieben bzw. die Infragestellung weiterer Indextranchen erörtert werden, die dieses „Tripartiteabkommen“ gutheisst. Eine Indexmanipulation, die jene der Juncker-Krecké-Äera noch zu übertreffen droht.

Steuererhöhungen gegen das, was netto vom Index übrig bleibt. Eine zweite Indexmanipulation durch die Regierung.

Ein weiterer Tiefpunkt der Tripartiteverhandlungen war der Versuch, die Indexmanipulation mittels des sogenannten staatlich finanzierten „Kompensationsmodells“ für einen Teil des Salariats und der Rentner- und Rentnerinnen zu legitimieren und die Gewerkschaftsseite in den Lohnangriff einzubinden. Was ja dann auch zum Teil gelang, indem eine Gewerkschaftsminderheit dem zustimmte.

Was im Übrigen die Frage aufwirft, ob überhaupt eine Minderheit ein Tripartiteabkommen unterzeichnen kann bzw. ob dieses Abkommen überhaupt unter solchen Umständen als gültig zu betrachten ist.

Auf das Hunderte Millionen Euro schwere Geschenk an die Betriebe folgt die über unsere öffentlichen Finanzen finanzierte „solidarische“ Spaltung des Salariats. Die Regierung versucht die als Staatsausgabe kaschierte Lohnsubvention für die Betriebe mit dem propagandistischem Newspeak  „Solidaritätsspak“ als soziale Gerechtigkeit darzustellen und ignoriert dabei Wesentliches.

Sie ignoriert zunächst einmal ein anderes Regierungsversprechen, das sie ebenfalls nicht einlöst. Nämlich, dass es bis zum Ende ihres legislativen Mandats 2023 zu keinen Steuererhöhungen kommen würde. Falsch und gelogen!

Seit der Steuerreform 2017 passt die Regierung die Steuertabelle für physische Personen und die Steuerkredite nicht an die Inflation an! Ein weiterer Indexklau der Regierung! Bei jeder Indexanpassung der Löhne und Renten wird der Nettobetrag durch die sogenannte progressive Steuerbelastung übermäßig beschnitten. Dieser permanente Steuertrick der Regierung, auch „kalte Progression“ genannt, ist eine knallharte Steuererhöhung, die ungerechtfertigt die unteren und mittleren Einkommensklassen trifft und den Nettobetrag der Indextranchen zugunsten der staatlichen Steuereinnahmen schmälert.

Warum hat die Regierung die Anpassung der Steuertabelle und der Steuerkredite in der Tripartite nicht in Erwägung gezogen, um ihre überflüssige Indexmanipulation kaufkraftmäßig zu entschärfen. Die Antwort auf diese Frage ist banal und empörend: Die Regierung, falls ihr eine weitere Mandatsperiode gegönnt wird, gedenkt dasselbe Szenario zu wiederholen, das sie bereits bei der Steuerreform 2017 inszeniert hatte. War es damals der Ausgleich der Steuererhöhungen der kalten Progression zwischen 2009 und 2017, die der Bevölkerung als Steuererleichterungen „verkauft“ wurde, so soll sich dasselbe politische Spiel bei der nächsten Steuerreform wiederholen können. Die seit 2017 kumulierten Steuererhöhungen und Kaufkraftverluste werden uns dann erneut als Steuerleichterungen vorgegaukelt werden.

Diesen „Uschass“ hätte die Regierung jetzt verhindern können und gleichzeitig sowohl ihr Versprechen einlösen können, dass es zu keinen weiteren Steuererhöhungen kommt als auch auf die „solidarische“ Spaltung des Salariats und der Rentner- und Rentnerinnen verzichten können. Erinnern wir in diesem Zusammenhang daran, dass die Regierung nach der Steuerreform 2017 ein zweites Mal die Besteuerung der Betriebe abgesenkt hat!

Die politischen Handlungsdefizite der Regierung. Eine Liste, die immer länger wird.

Und wenn das Stoppen der kalten Progression durch die Anpassung der Steuertabelle und der Steuerkredite mit Blick auf die soziale Situation der unteren Einkommensschichten nicht ausgereicht hätte, stellt sich die nächste Frage an die Regierungsparteien. Warum bleibt sie stur gegen die längst fällige substanzielle Anpassung der „allocation de vie chère“, die seit 2009 nicht mehr an die allgemeine Einkommensentwicklung angepasst wurde? Die zwei Erhöhungen von 10% bzw. 200  (2021 und 2022) gleichen höchstens die Inflationsbewegung bis 2021 aus. Und warum für die soziale Abfederung der CO2-Steuererhöhungen 2022 und 2023 nicht einfach den bereits bestehenden Steuerkredit anpassen?

Und wenn aufgrund des politischen Drucks nach dem erbärmlichen „Tripartiteabkommen“ die Regierung jetzt die termingerechte Indexierung der Familienzulagen angekündigt hat, dann wirft dies die Frage auf, wann endlich die Regierung ihren Wortbruch im Zusammenhang mit dem „Zukunftspaak“-Abkommen 2014 beendet und die Familienzulagen an die allgemeine Entwicklung der Löhne anpasst, statt sie nur zu indexieren? Viel Zeit hierfür bleibt ihr nicht mehr.

So begrüßenswert auch die Anpassung der Mietzulage ist, die seit Längerem vom OGBL gefordert wurde, so täuscht diese Maßnahme nicht darüber hinweg, dass die Regierung noch immer keinen Reformvorschlag über das Mietgesetz gemacht hat, der die Entwicklung der Mietpreise an die Entwicklung der Löhne koppelt und noch immer keine gesetzliche Maßnahme gegen die ausufernde Spekulation im Immobilienbereich in die Wege geleitet hat.

An die Adresse jener, die jetzt von der Verteilungsfrage zwischen Kapital und Arbeit Abschied nehmen wollen und die Verteilung zwischen „Besserverdienenden“ und „Geringverdienenden“ des Salariats zum Gegenstand ihrer politischen Bemühungen machen wollen, sei gesagt, dass diese ideologische Pervertierung der gesellschaftlichen Verhältnisse mit dem OGBL nicht zu machen ist.

Wenn jemand Lohnscheren und Lohnhierarchien diskutieren will, dann sollte er sich nicht am Indexgesetz vergreifen, sondern sich auf die zwei anderen Lohngesetze konzentrieren. Nämlich auf das Gesetz über die Kollektivverträge und auf das Gesetz über den Mindestlohn. Das Koalitionsprogramm 2018-2023 sieht eine Diskussion über die längst fällige Reform des Kollektivvertragsgesetzes vor. Bis heute ist nichts passiert. Und die strukturelle Erhöhung des gesetzlichen Mindestlohns begrenzt sich nach acht Jahren Regierungsmandat auf 0,9 %! Und an der dabei 2019 garantierten 100€-Nettoerhöhung frisst sich die oben beschriebene kalte Steuerprogression satt.

Die Indexmanipulation trifft jeden und ist eine überflüssige, wirtschaftlich nutzlose Umverteilung in die Taschen des Patronats.

Ein Lohneingriff, der überhaupt nichts mit Solidarität zu tun hat. Daran ändert auch die Tatsache nichts, dass für Geringverdienende dieser Lohneingriff über den Einsatz öffentlicher Finanzen abgefedert wird. Eine solche neue Definition der umverteilenden Rolle des Staates ist ein sozialer Irrweg und sie ist der historischen Tradition der fortschrittlichen politischen Bewegungen nicht würdig.

Und an die Adresse jener, die uns vormachen wollen, dass 2023 kein Erfall einer Indextranche und damit keine weitere Verschiebung anstehen würde, weil das statistische Amt im Rahmen der Tripartite eine Inflation von 1,3% vorhersagte, sei folgendes gesagt: Warum jetzt den Index manipulieren, wenn 2023 die Inflationsquote auf 1,3% absinkt und warum unter diesen Bedingungen das Abkommen von 2014 durch das Verschieben der zweiten Indextranche 2022 verletzen?

Deshalb mein Aufruf an die Abgeordneten des luxemburgischen Parlaments, das Tripartiteabkommen abzulehnen. Noch gibt es ein Zeitfenster zum Umdenken und für die Entschärfung des sozialen Konflikts.

André Roeltgen

 

 

 

 

 

Unsere Gesundheit ist kein Business

Die beiden rezenten Interviews des Präsidenten der liberalen Ärzteschaft (AMMD) im Luxemburger Wort sowie auf RTL-Radio, stellen eine hohle, inhaltlich falsche und unnötig polemische Attacke auf die Arbeitnehmer des Gesundheitssektors, sowie auf die, die unser Gesundheitssystem zum großen Teil mitfinanzieren, nämlich die Arbeitnehmer und Rentner Luxemburgs dar. Es sind diese Menschen, die in einer überwiegenden Mehrheit durch die federführende Gewerkschaft im Gesundheitswesen, dem OGBL, in den Gremien der Gesundheitskasse (CNS) sowie in den Verhandlungen der Arbeitsbedingungen im Sektor vertreten sind….

Der Präsident der AMMD scheint darüber hinaus ebenfalls zu vergessen, dass genau diese Menschen auch die Mehrheit der Patienten in Luxemburg darstellen. Zwischen beiden Gruppen rhetorisch zu unterscheiden ergibt also nur wenig Sinn, sei es denn nur zur Täuschung der eigentlichen Tatsachen.

Tatsache ist nämlich, dass der OGBL sich immer für ein Gesundheitswesen stark gemacht hat, das den Menschen in den Mittelpunkt stellt und das die Interessen der Patienten schützt. Tatsache ist auch, dass dieser Schutz nur in einem Gesundheitswesen garantiert werden kann, das eine öffentliche Entwicklungslogik verfolgt und nicht von einer Gewinnoptimierung auf Kosten der Allgemeinheit und der Versicherten inspiriert wird. Die Gesundheit der Menschen darf niemals zu einer Ware werden und auch nicht zu einem Mittel, um privatkommerzielle Ziele zu verwirklichen. Unsere Gesundheit ist kein Business. Gegen solche Tendenzen wird der OGBL sich immer wehren.

Tatsache ist andererseits auch, dass die von der AMMD verteidigten Privatisierungstendenzen vor allem für die liberale Ärzteschaft, sowie für nationale und internationale Großinvestoren, sehr lukrativ sein können. Tatsache ist auch, dass Alain Schmit vergessen hat dies in seinen Interviews zu erwähnen. Ob dabei den oben genannten Großinvestoren, die dabei sind in Luxemburg in Strukturen und das dazugehörige Material zu investieren, die morgen als kommerziell geführte ambulante Zentren geführt werden sollen, immer nur das Wohl des luxemburgischen Patienten am Herzen liegt, ist mehr als unwahrscheinlich.

Ebenfalls unerwähnt bleibt die Tatsache, dass der OGBL sich nicht gegen eine geografische Dezentralisierung der ambulanten Dienste ausgesprochen hat. Jedoch sollten diese im Sinne einer qualitativen Behandlung des Patienten öffentlich geführt werden, um so die soziale Sicherheit wie wir sie heute kennen nicht zu gefährden und darüber hinaus die Arbeitsbedingungen der Arbeitnehmer abzusichern. Es dürfte in diesem Zusammenhang jedem bewusst sein, dass nur durch gute und abgesicherte Arbeitsbedingungen heute und in der Zukunft eine hohe Qualität in der Betreuung der Patienten garantiert werden kann.

Es war doch gerade unser starkes öffentliches Gesundheitssystem, das unsere Gesellschaft bislang verhältnismäßig sicher durch 2 Jahre weltweite Pandemie geführt hat. Eine fortschrittliche Vision für die Zukunft unseres Gesundheitswesens sollte also logischerweise gerade eine Stärkung und den Ausbau dieses Systems vorsehen. Einen Gesundheitsmarkt zu erschaffen, der sich kommerziellen Profitregeln unterwerfen würde, wäre eine fatale Fehlentscheidung, die das Solidaritätsmodell auf dem unsere soziale Sicherheit beruht, schrittweise seiner Substanz berauben würde. Ein solches Modell führt unweigerlich zu einer strukturellen Zwei-Klassen Medizin, die bestenfalls noch eine «Minimalversorgung» für die größten Teile der Bevölkerung vorsehen wird.

Seit Jahren fordert der OGBL außerdem eine Stärkung der Salariatsmedizin um dem Ärztemangel entgegen zu wirken. Immer mehr junge Mediziner fordern geregeltere Arbeitsverhältnisse und sprechen sich für eine Anstellung aus oder entscheiden sich dafür nach Abschluss des Studiums in einem geregelten Angestelltenverhältnis in ihrem Ausbildungsland zu bleiben. Jedoch würde die Stärkung eines solchen Systems den profitorientierten Ärzten, die die AMMD-Führung vertritt einen Strich durch die Rechnung machen. Es sind nicht zuletzt die ungleich verteilten Tarife, die von der AMMD verhandelt werden und vor allem einigen wenigen spezialisierten medizinischen Berufen zugutekommen, die vielen Ärzten in Luxemburg zu schaffen machen. Es sind jedoch genau sie, die oft in der Argumentation benutzt werden, um für eine stärkere Liberalisierung des Systems zu plädieren. Dabei sind diese Probleme «hausgemacht» und keinesfalls eine natürliche Konsequenz der öffentlichen Reglementierung.

Darüber hinaus ist es gerade die von der AMMD gepriesene Privatisierung der ambulanten Medizin, die den Ärztemangel in den Krankenhäusern verstärken würde. Dies aufgrund der verhältnismäßig intensiveren Arbeitsbedingungen auf den Stationen und den notwendigen Bereitschaftsdiensten im Krankenhausbereich.

Der Anspruch auf ein modernes und sozial fortschrittliches Gesundheitswesen ist nicht von der wichtigen Vorgabe der zielgerichteten effizienten Verwendung der öffentlichen Gelder zu trennen. Es gilt heute die richtigen Lehren aus der Krise zu ziehen und das luxemburgische Gesundheitswesen bestmöglich auf alle zukünftigen Herausforderungen vorzubereiten. Nur durch eine Erweiterung eines starken öffentlichen Gesundheitssystems mit gleichem Zugang für alle und mit optimalen Arbeits- und Lohnbedingungen für sämtliche Arbeitnehmer, kann dies erreicht werden. Die negativen Auswirkungen der Liberalisierung und Privatisierung des Gesundheitswesens, nämlich die Vernachlässigung der öffentlichen Gesundheitseinrichtungen und ihrer Leistungen die in vielen Ländern zu beobachten sind, dürfen Luxemburg nicht als Zukunftsmodell dienen.

Aus diesem Grund muss sich die luxemburgische Gesundheitspolitik den wirtschaftlichen Partikularinteressen widersetzen und dem korporatistischen Druck der liberalen Ärzteschaft und die damit wachsende Gefahr der Abhängigkeit vom privaten Kommerz gesetzlich abwehren.

Mitgeteilt vom OGBL
am 28. April 2022