L’OGBL salue une avancée!

Luxembourg Belgique

L’OGBL se réjouit de l’accord trouvé entre les gouvernements belge et luxembourgeois, portant la limite de tolérance pour les jours travaillés en dehors du Luxembourg pour les salariés frontaliers belges à 34 jours par an. Il s’agit d’une augmentation de 10 jours par rapport au seuil actuel. L’entrée en vigueur est prévue à la fin des dispositions extraordinaires en lien avec le Covid-19, en 2022.

Cela permettra notamment aux frontaliers résidant en Belgique de prester davantage de jours de télétravail dans leur pays de résidence sans avoir à craindre un impact fiscal négatif, même si le nouveau seuil reste inférieur à la limite prévue au niveau de la sécurité sociale (25% du temps de travail annuel).

L’OGBL espère que cet accord sera bientôt suivi d’accords équivalents avec la France et l’Allemagne, et rappelle sa revendication d’une harmonisation des trois seuils à la hausse. Ceci afin d’assurer que les mêmes règles s’appliquent à tous les salariés travaillant au Luxembourg, indépendamment de leur pays de résidence!

Communiqué par l’OGBL,
le 31 août 2021

Résultats et bénéfices records au 2e trimestre 2021 !

L’OGBL se voit confirmé dans ses analyses et ses prévisions pour le secteur financier suite à la publication par le STATEC de son dernier «Conjoncture Flash».

Les représentants du patronat ABBL et ACA avaient quant à eux prédit un scénario catastrophe et l’Aleba les avait suivis en s’abstenant de demander une amélioration salariale pour le secteur.

Selon la publication du Statec, les opinions relatives à l’évolution des résultats et des bénéfices au cours du 2e trimestre n’ont jamais été aussi bonnes pour les banques de la zone euro.

Les résultats publiés par les grandes banques européennes le confirment. Les bénéfices ont été portés par une forte réduction des provisions passées l’an dernier pour couvrir les risques de défaut sur crédits, une solide reprise des activités de banque de détail et d’investissement et une progression des revenus sur commissions, qui bénéficient de la dynamique des marchés boursiers. La croissance des valorisations en bourse a également profité aux placements en assurance-vie et aux fonds d’investissement, dont les actifs ont progressé de 11% en zone euro sur le 1er semestre de 2021. Surtout, au niveau des compagnies d’assurance au Luxembourg. Les primes encaissées ont bien rebondi au 1er semestre 2021 (+21% sur un an).

Même au cours des négociations des conventions collectives du secteur financier, lorsque les bons résultats sont devenus de plus en plus évidents, l’Aleba a continué à prêcher le catastrophisme et à s’aligner sur le patronat. Elle n’était manifestement pas prête à se ranger du côté des syndicats pour négocier une amélioration des salaires. Or aujourd’hui, ses représentants n’ont aucun scrupule à s’attribuer les gains négociés par l’OGBL Secteur financier et le LCGB SESF. Mais les mensonges ont de bien courtes jambes.

Sans le fort engagement et les compétences des délégués de l’OGBL, les employés du secteur financier seraient repartis une fois de plus les mains vides, malgré la bonne situation financière.

L’augmentation salariale pour les salariés des banques et assurances est le résultat direct et incontestable de l’assiduité et de la persévérance de l’OGBL Secteur Financier!

Communiqué par le syndicat Secteur Financier de l’OGBL
le 26 août 2021

Das SEW/OGBL verlangt endlich eine langfristige COVID-Strategie für die Grundschulen

Knapp einen Monat vor Schulbeginn hat die Gesundheitsministerin bei der Pressekonferenz vom 11. August in groben Zügen die Strategie für die Schulen vorgestellt. Einzige Änderung: das regelmäßige Testen soll an den weiterführenden Schulen nach 6 Wochen eingestellt werden, bis dahin könnten diese Schüler sich impfen lassen.

Darüber hinaus scheint die Regierung auf Altbewährtes zu setzen. Maskenpflicht im Schulgebäude ab 6 Jahren, Stufenplan samt großangelegter Kontaktverfolgung, Schnelltests und lüften, lüften, lüften. Schüler und Lehrer sollen sich also warm anziehen, es geht wieder los: Durchzug, umherfliegende Blätter, peitschender Regen auf dem Fenstersims, klirrende Kälte trotz permanent laufender Heizungen (Klimaschutz und Heizeffizienz?), Altbewährtes eben.

Die Anschaffung von Luftfiltern wurden im letzten Jahr schnell verworfen: zu teuer, wartungsintensiv, ja sie würden sogar ein Gefühl falscher Sicherheit vermitteln. Dieser merkwürdigen Logik folgend, müssten auch alle Treppengeländer abmontiert werden, oder auch die Sicherheitsgurte im PKW, da sie offensichtlich ein falsches Sicherheitsgefühl verursachen könnten… Dabei wäre das Einrichten einer Entlüftungsanlage schnell und kostengünstig machbar.

Bereits im Januar 2021 wunderte sich der Berliner Virologe Christian Drosten über die Untätigkeit der Kultusminister und kritisierte das Fehlen von praktischen Lösungen: „Wie etwa Fensterscheiben rauszuschneiden und zu ersetzen durch ein Stück Pappe mit einem Ventilator drin. Aber dann wurde die Infektiosität von Kindern so lange negiert und nichts gemacht, keine Entscheidung getroffen über so viele Monate, über den Sommer. Das war für mich schon sehr, sehr erstaunlich.“ (Der Spiegel 22.01.2021). Passiert ist bisweilen noch immer nichts.

In der Zwischenzeit hat sich die Delta-Variante etabliert und die Sommerferien sind in Luxemburg fast verstrichen. Während die Schüler mit Coding fit für die Zukunft gemacht werden sollen, fehlt in der Grundschule, deren Schüler noch nicht mit einem Impfangebot rechnen dürfen, eine langfristige Strategie und ein kohärenter Maßnahmenkatalog. Erfahrungsgemäß besteht die Aussicht, dass das Bildungsministerium, in letzter Minute, kurz vor Schulstart, schnell ein paar Maßnahmen in die Schulen sendet, die das Unterrichtspersonal in kürzester Zeit umsetzen muss.

Das SEW/OGBL fordert vom Bildungsminister eine längerfristige, mutige Strategie, die auf wissenschaftlichen Erkenntnissen fußt, und einen Maßnahmenkatalog, der dem Umstand Rechnung trägt, dass das gesamte Lehrpersonal, die Erzieher und alle Eltern ein Impfangebot erhalten haben.

Des Weiteren sollen auch die langfristigen, psychologischen Auswirkungen vom Tragen der Masken in der Schule und womöglich auch im Unterricht, sowie von der Einhaltung von Distanz auf die Kinder berücksichtigt werden. Auch der Druck, der auf den Schülern lastet, wenn sie zu „Ecartement light“, resp. „Ecartement“ oder schlussendlich „Quarantaine mit Homeschooling“ verdonnert werden, sollten nicht minimiert werden.

Das SEW/OGBL erwartet, dass diese Maßnahmen in einem wahren Dialog zwischen Lehrpersonal, Eltern und Kindern und Experten erarbeitet werden, und dies nicht nur wenige Stunden vor Schulbeginn.

Wir müssen auch in der Schule lernen mit dem Virus zu leben.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Erziehung und Wissenschaft (SEW)
am 26. August 2021

Un Pacte avec des mesures purement volontaires ne suffit pas !

logo_devoir_vigilanceDans le cadre d’un groupe de travail du Ministère des Affaires étrangères et européennes,  un Pacte avec des mesures volontaires destiné aux entreprises au Luxembourg a été élaboré. Des représentants d’associations d’entreprises et des membres de la société civile dont l’Initiative pour un devoir de vigilance sont représentés dans ce groupe de travail. Ce processus a été lancé en 2018 lors du premier plan d’action national et c’est 3 ans plus tard que ce lancement s’effectue à un moment où les discussions sur une introduction éventuelle d’une loi nationale sont en cours.

Ce lancement se fait dans un contexte où certaines associations patronales au Luxembourg ont milité lors de la consultation publique par la Commission européenne pour contrecarrer toute législation en affirmant que des mesures volontaires sont suffisantes. Selon l’étude récente d’ECCJ publiée en juin ces interventions et d’autres actions des lobbies des multinationales au niveau européen « expriment clairement une opposition à l’idée même d’une directive » ; risquent « d’affaiblir cette future législation » voir à « neutraliser des lois nationales plus fortes ». Donc pas de législation ni européenne ni nationale selon ces associations patronales et lobbies des multinationales.

Ceci est en opposition avec 92 % des résidents au Luxembourg qui sont favorables à une loi nationale et estiment qu’il appartient aux responsables politiques de prendre des mesures pour que les entreprises établies au Luxembourg soient tenues de prévenir les violations des droits humains dans leurs chaînes d’approvisionnement (sondage TNS Ilres – novembre 2020).

L’Initiative pour un devoir de vigilance demande depuis 2018 qu’un smart mix avec des mesures volontaires et surtout contraignantes soit mis en place. Elle s’est investie dans le groupe de travail du MAEE, car en absence d’une loi nationale, les engagements des entreprises doivent devenir réels avec des cadres référentiels de qualité en conformité avec les Principes directeurs des Nations Unies.

Dans ce contexte où l’étude pour étudier la possibilité de légiférer est enfin sortie, un Pacte avec des mesures purement volontaires ne suffit pas. L’heure est actuellement à travailler au niveau législatif et à le concrétiser.

« Malgré les divers efforts déployés dans le monde, plusieurs études ont montré que la mise en œuvre de la diligence raisonnable par les entreprises restait limitée. On comprend de plus en plus que les approches purement volontaires ne sont pas suffisantes. » Cette constatation de l’étude (commanditée par le MAEE) de Dr. Basak Baglayan est largement partagée par la société civile au Luxembourg et dans les pays voisins.

Pionniers dans le monde des entreprises

Il faut ici souligner que des pionniers dans le monde économique existent, également au Luxembourg, qui n’ont pas attendu le lancement d’un Pacte pour agir au niveau de leur responsabilité en matière des droits humains. Ces pionniers du monde des entreprises luxembourgeoises prouvent chaque jour depuis des années qu’une diligence raisonnable est possible tout en restant compétitifs. L’étude publiée relève également que 32 entreprises de 8 secteurs différents de l’économie se sont prononcées à l’heure actuelle en faveur d’une législation nationale sur les droits humains et en matière d’environnement.

En absence d’une législation, l’Initiative pour un devoir de vigilance, représentant 17 organisations de la société civile, félicite toute entreprise qui s’engage de manière volontaire pour un devoir de diligence, que cela soit dans le cadre d’un Pacte ou ailleurs.

Quelle réparation pour les victimes de violations de droits humains ?

Lors de la conférence et table ronde du 8 juillet 2021 organisées par l’Initiative pour un devoir de vigilance, il a été également évoqué les limites d’un Pacte avec des mesures volontaires:

En effet, un Pacte ne pourra  pas avoir d’impact sur les victimes actuelles de violations des droits humains dans les chaînes de valeur, car il ne leur permettra pas d’obtenir réparation pour les dommages qu’elles subissent.

Or, 85% des personnes interrogées lors d’un sondage TNS-Ilres trouvent que les personnes dont les droits humains sont violés gravement dans le cadre des activités d’entreprises ayant un siège au Luxembourg doivent être autorisées à demander réparation au Grand-Duché devant les tribunaux luxembourgeois.

Une décennie après l’institution des Principes directeurs des Nations Unies sur les droits humains et entreprises, l’Initiative pour un devoir de vigilance demande au gouvernement qu’une législation soit rapidement mise en place qui permettra « de trouver un équilibre entre l’impératif d’améliorer le respect des droits de l’homme par les entreprises et la nécessité pratique de ne pas imposer de charges disproportionnées aux entreprises et aux pouvoirs publics. »

Communiqué par l’Initiative pour un devoir de vigilance
le 21 juillet 2021

L’OGBL exprime sa solidarité envers les victimes des inondations et appelle à renforcer la lutte contre le changement climatique

inondations_luxembourgC’est avec une grande émotion que l’OGBL a pris connaissance de l’ampleur des dégâts provoqués au Luxembourg — et plus largement dans la Grande-Région — par les terribles inondations survenues en fin de semaine dernière.

L’OGBL tient, dans ce contexte, avant tout à exprimer sa solidarité avec l’ensemble des victimes de cette catastrophe.

La réactivité du gouvernement qui, dès le lendemain de cette tragédie, a décrété l’état de catastrophe naturelle en annonçant qu’une enveloppe de 50 millions d’euros serait débloquée pour venir en aide aux sinistrés et aux entreprises qui ont souffert de ces inondations au Luxembourg, est à saluer. L’OGBL portera une attention particulière au suivi de cette mesure, afin de s’assurer que l’argent débloqué arrive bien aux personnes affectées par les inondations.

L’OGBL salue également la décision du gouvernement visant à mettre en place un régime de chômage partiel extraordinaire («en cas de force majeure») afin de venir en aide aux entreprises et aux salariés dont l’activité rencontre des difficultés économiques suite aux intempéries.

Enfin, il faut mettre en perspective ces terribles inondations et leur lot de souffrances avec le phénomène plus général du réchauffement climatique. L’OGBL ne peut, encore une fois, que constater que le réchauffement climatique est devenu aujourd’hui une réalité qui menace lourdement notre quotidien et que la lutte contre le changement climatique doit constituer une priorité absolue.

Pour rappel, l’OGBL soutient toutes les mesures visant à lutter contre le réchauffement climatique en insistant toutefois sur le fait qu’il ne pourra y avoir de justice climatique sans justice sociale. Le chemin menant vers un avenir à faibles émissions de carbone devra être façonné en effet de manière juste et ne devra laisser personne sur le bord de la route.

Communiqué par l’OGBL
le 19 juillet 2021

Koordinierter Kollektivvertrag unterschrieben

Am 15. Juli 2021 haben die Gewerkschaften unter der Federführung des OGBL mit der Direktion den koordinierten Text des neuen Kollektivvertrags für die Mitarbeiter der Encevo-Gruppe unterschrieben. Der aktualisierte Gesamttext integriert die verhandelten Neuerungen des am 22. Dezember 2020 unterschriebenen Zusatzabkommens.

Der gesamte Kollektivvertrag kann fortan von allen Mitarbeitern der Creos, Enovos, Leo und Encevo eingesehen werden. Der Kollektivertrag wird auf Intranet verfügbar sein. Zudem werden gedruckte Exemplare zur Verfügung stehen.

Ein Kollektivvertrag ist der effektivste Weg, um echte Fortschritte bei den Gehältern durch Lohntabellen und Laufbahnen sowie bei den Arbeitsbedingungen zu erzielen.

Dank der Personalvertretung, die vom OGB unterstützt wird, können wir die Interessen der Mitarbeiter effizient vertreten und Verbesserungen für alle erreichen.

Der Erfolg erfordert jedoch die Unterstützung durch alle Mitarbeiter. Daher danken wir Euch für Euer Interesse, Euer Feedback und Eure Unterstützung bei den Informationsversammlungen zur Vorstellung der Verhandlungsergebnisse. Denn Solidarität wird immer unsere Stärke sein.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Dienstleistungen und Energie
am 15. Juli 2021