Wiederindexierung der Familienbeihilfen: Puh, endlich! Allerdings…

In der Sitzung des parlamentarischen Ausschusses für Familie und Integration am 26. Januar 2021 kündigte die Familienministerin an, dass die Regierung plant, ab dem 1. Januar 2022 wieder einen Mechanismus zur regelmäßigen Anpassung der Familienbeihilfen an die Lebenshaltungskosten einzuführen.

Die OGBL nimmt zur Kenntnis, dass die Regierung nun plant, einen solchen Mechanismus früher als im Koalitionsvertrag vereinbart wieder einzuführen – also nicht erst zum Ende ihrer Mandatsperiode. So war der 1. Januar 2024 schon einmal genannt worden. Der unermüdliche Druck, den der OGBL seit einigen Jahren disbezüglich ausübt, scheint also endlich Früchte zu tragen.

Es stellt sich jedoch die Frage, warum die Regierung ein weiteres Jahr warten will, anstatt einen solchen Mechanismus jetzt sofort wiedereinzuführen. Im Zusammenhang mit der durch die Covid-19-Pandemie verursachten Krise ist es in der Tat wichtig, die Kaufkraft der Haushalte zu unterstützen, da viele Arbeitnehmer aufgrund der verschiedenen staatlichen Maßnahmen zur Eindämmung des Coronavirus Einkommensverluste erlitten haben. Die Menschen brauchen jetzt eine Unterstützung, und nicht erst in einem Jahr.

Es sollte auch bedacht werden, dass der Mechanismus, den die Regierung einzuführen gedenkt, hinter dem zurückbleibt, was in der Vereinbarung vom 28. November 2014 zwischen der Regierung und den national repräsentativen Gewerkschaften abgemacht worden war. Diese Vereinbarung sah einen Mechanismus zur Anpassung der Familienbeihilfen an die Lebenshaltungskosten und an die Lohnentwicklung vor. Die Regierung hielt sich anschließend nicht an diese Vereinbarung.

Schließlich bedauert der OGBL, dass die Regierung offenbar vorerst keinen Ausgleich für die seit der Desindexierung der Familienbeihilfen im Jahr 2006 entstandenen Verluste vorsieht, die sich auf insgesamt mehr als 20 % belaufen. Der OGBL erinnert in diesem Zusammenhang an den Vorschlag der Arbeitnehmerkammer, eine sofortige Mindestaufwertung aller Familienbeihilfen von 7,7 % vorzusehen, unter Berücksichtigung der Preisentwicklung seit 2014 (dem Jahr, in dem die Vereinbarung zwischen Regierung und Gewerkschaften geschlossen wurde). Eine solche rückwirkende Teilentschädigung wäre eine Maßnahme zur Unterstützung der Kaufkraft der Arbeitnehmer und ihrer Familien, die zur richtigen Zeit käme. Der OGBL fordert deren sofortige Umsetzung.

Pressemitteilung des OGBL
27. Januar 2021

Horeca: L’OGBL revendique des aides publiques conséquentes et une garantie de maintien dans l’emploi des entreprises

Réuni le 11 janvier 2020, le Comité exécutif de l’OGBL a procédé à une nouvelle analyse de la situation dans les différents secteurs d’activités au Luxembourg. Huit mois après le déclenchement de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19, l’OGBL constate que de nombreux secteurs d’activités continuent à en subir douloureusement les conséquences économiques et sociales.

L’OGBL est tout particulièrement préoccupé par la situation dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés (Horeca). En effet, ce dernier compte indéniablement parmi les secteurs les plus impactés par la crise, avant tout — mais pas seulement — en raison des deux fermetures administratives qu’il s’est vu imposer (entre le 15 mars et le 29 mai derniers et à nouveau depuis le 26 novembre 2020) en vue de lutter efficacement contre la propagation du virus. Rappelons également qu’entre les deux fermetures, les établissements ont aussi enregistré une baisse importante de leur activité, résultant à la fois des mesures de distanciation entre clients qu’ils ont dû observer, mais aussi de la baisse de la fréquentation suite à une chute de confiance de la part de la clientèle. Sans compter les coûts supportés pour adapter au mieux les établissements aux nouvelles restrictions.

Dans ce contexte, l’OGBL tient tout d’abord à souligner qu’il soutient entièrement la décision prise par le gouvernement de venir en aide financièrement aux entreprises du secteur de l’Horeca. Une aide jugée absolument nécessaire et justifiée, sachant que les entreprises concernées n’ont pas eu le choix, mais se sont vus imposées ces fermetures.

L’OGBL appelle ensuite le gouvernement à veiller à ce que le montant des aides débloquées soit suffisamment conséquent et il l’appelle à verser ces aides le plus rapidement possible aux entreprises afin d’empêcher une hécatombe dans un secteur qui emploie plusieurs dizaines de milliers de salariés au Luxembourg.

L’OGBL déplore toutefois que ces aides publiques ne soient jusqu’à présent pas conditionnées à une garantie de maintien dans l’emploi. Si l’OGBL soutient l’aide qui doit être apportée aux entreprises du secteur, il exige néanmoins que les entreprises qui bénéficient de ces aides ne puissent pas licencier de salariés pour motifs économiques, ni aujourd’hui ni dans les mois à venir.

L’OGBL propose à cet égard de réunir toutes les parties prenantes autour d’une table dans le cadre d’un «Horecadësch» et se dit prêt à entamer des négociations pour un plan de maintien dans l’emploi sectoriel.

Le syndicat Alimentation et Hôtellerie de l’OGBL a déjà rencontré une première fois en décembre dernier les représentants de la fédération patronale du secteur, l’HORESCA, et leur a exposé ses idées visant à assurer au mieux la pérennité des activités et des emplois dans le secteur. Le Comité exécutif de l’OGBL a maintenant décidé de demander une seconde entrevue aussi bien avec les représentants de l’HORESCA qu’avec les ministres compétents, afin d’envisager ensemble une sortie de crise, dans l’intérêt des entreprises et des salariés du secteur.

Compte tenu du risque de faillites auquel sont exposées de nombreuses entreprises, allant d’ailleurs au-delà du secteur de l’Horeca, l’OGBL rappelle aussi la nécessité de revoir la législation sur les faillites dans le but d’accélérer et de professionnaliser les procédures ainsi que de renforcer les droits des salariés concernés. Des entrevues seront également demandées aux ministres compétents en cette matière pour discuter ensemble de la façon de parvenir rapidement à un renforcement du dispositif légal.

Communiqué par l’OGBL
le 13 janvier 2021

Halte à la politique de privatisation! – Un changement de cap est nécessaire

La pandémie du Covid-19 a démontré une fois de plus le caractère essentiel des services publics et non-marchand. Les services publics et non-marchand ont en effet garanti que la vie quotidienne et l’économie puissent continuer à fonctionner, malgré les restrictions imposées en raison de la pandémie. Les services publics et non-marchand ont de fait un rôle important d’amortisseur de crises, qu’elles soient sanitaire, économique ou sociale. De l’autre côté, la crise sanitaire a aussi mis en évidence l’impact néfaste des politiques d’épargnes, de privatisation et de libéralisation entreprises par le passé.

Or, malgré la reconnaissance de ce rôle essentiel, on a l’impression que les politiques de privatisation, déjà graduellement mises en place depuis les années 1990, se sont encore renforcées d’un cran ces derniers mois au Luxembourg.

Mais en même temps, peut-être aussi précisément en raison des expériences faites au cours de la crise, on constate que l’opposition à ces politiques est en train de grandir. On l’a vu en particulier lors de la récente mobilisation de milliers d’enseignants, ainsi que de l’ensemble des syndicats d’enseignants, en partenariat avec des associations d’étudiants, contre le projet de loi no 7662 du ministre de l’Éducation nationale, qui prévoyait l’ouverture du recrutement des directeurs des lycées spécialisés pour des personnes venant du secteur privé.

Grâce à cette large mobilisation, pleinement soutenue par l’OGBL qui avait d’ailleurs déjà planifié un piquet de protestation, le projet de loi n’a finalement pas été soumis au vote à la Chambre des Députés. Rappelons toutefois que le ministre Meisch n’a pour l’instant ni retiré ni même amendé son projet. Et que des projets de loi très similaires, concernant les directeurs et directeurs adjoints du SCRIPT et de l’IFEN, mais aussi du Commissaire aux sports, ont été déposés à la Chambre des députés.

La question des directions ne constitue toutefois que la pointe de l’iceberg dans le cadre d’une tendance rampante de privatisations, qui touche désormais les branches les plus diverses du secteur public. Ne citons que :

  • le recours à des sociétés de sécurité privées dans les communes de Luxembourg et de Differdange pour assurer des missions revenant à la Police Grand-ducale
  • l’externalisation des laboratoires dans les hôpitaux
  • les tentatives visant à utiliser le virage ambulatoire pour favoriser la prise en charge d’activités extrahospitalières par des entités privées
  • le remplacement projeté de la ligne de chemin de fer entre Esch-sur-Alzette et Audun-le-Tiche par une ligne de bus qui sera opérée par une entreprise privée
  • l’exploitation prévisible des lignes de tram vers Esch et Belvaux par des entreprises de droit privé plutôt que par les CFL
  • l’achat de programmes scolaires et l’externalisation de la correction d’examens à des multinationales dans le cadre de l’enseignement secondaire public
  • le fait de favoriser le développement de la concurrence entre les écoles au lieu d’une approche intégréeainsi que, de manière plus étroitement liée à la crise du Covid-19:
  • la reprise en main de l’analyse des données et de la politique de communication du «large scale testing» par Arendt Consulting, PWC et KPMG après l’échéance du contrat avec l’établissement public LIH
  • l’externalisation, prévue dès le départ, de la coordination et de l’encadrement des nouveaux centres de vaccination

Cette liste n’est pas exhaustive.

La seule justification avancée par le gouvernement pour expliquer ces évolutions semble consister dans le fait de dire que de telles décisions en faveur de privatisations ne constituent pas un fait nouveau et qu’il existe des précédents. Par conséquent, de plus en plus de services publics et non-marchand se voient externalisées et privatisées, suivant une stratégie de saucissonnage.

Ces politiques ne profitent finalement qu’aux entreprises privées qui obtiennent ainsi des marchés publics lucratifs. Elles ne profitent certainement pas aux salariés. Les expériences passées de privatisation ont en effet montré qu’à chaque fois, les salariés employés dans les nouvelles entités créées sont soumis à des conditions salariales et de travail inférieures à celles qui étaient en vigueur avant la privatisation. Ceci vaut également dans le cas où l’État reste actionnaire majoritaire, voire le seul actionnaire, alors que le prestataire public en question est transformé en établissement de droit privé. Sans exception, ces politiques de libéralisation se sont toujours faites au détriment des conditions de travail, de salaire et de protection contre le licenciement du personnel concerné.

Elles ne profitent également guère aux consommateurs, qui ne bénéficient pas des prétendus bienfaits de la concurrence et se retrouvent face à des monopoles privés. Au lieu de viser l’intérêt général — qui devrait être l’objectif premier de tout service public — ces derniers visent en effet en premier lieu la maximalisation de leur marge bénéficiaire. La perte évidente de qualité offerte par nombre de services, qui étaient pris en charge antérieurement par des opérateurs publics, en est le résultat direct.

Pour l’OGBL, les limites du supportable sont désormais atteintes. Le gouvernement a tiré une leçon essentielle de la crise économique et financière de 2008, à savoir le refus de mettre en œuvre une nouvelle politique d’austérité, qui minerait le pouvoir d’achat des ménages et ainsi prolongerait la crise économique. Il est grand temps aussi qu’il se rende compte de la valeur essentielle des services publics et non-marchand, tout particulièrement en temps de crise. Il est donc grand temps d’inverser la tendance et de mettre un terme à la privatisation rampante des services publics et non-marchand. Dans l’intérêt de toute la société.

Communiqué par le département Fonction publique de l’OGBL,
le 18 décembre 2020

In einer Krise ist alles möglich, auch das Gegenteil

Back_Nora_ok_ok_11_gris2Was für ein Jahr. Niemand konnte noch vergangenes Jahr kommen sehen, was in den letzten Monaten für Herausforderungen auf uns alle zukommen würden. 2020 wird darüber hinaus auch das Jahresende nicht wie gewohnt stattfinden können.
Während uns normalerweise das Beisammensein unter Familie und Freunden über die Feiertage ermöglicht hat,
abzuschalten und zu entspannen, werden die Festlichkeiten dieses Jahr stark beeinträchtigt sein.

Was für ein Jahr. Niemand konnte noch vergangenes Jahr kommen sehen, was in den letzten Monaten für Herausforderungen auf uns alle zukommen würden. 2020 wird darüber hinaus auch das Jahresende nicht wie gewohnt stattfinden können. Während uns normalerweise das Beisammensein unter Familie und Freunden über die Feiertage ermöglicht hat, abzuschalten und zu entspannen, werden die Festlichkeiten dieses Jahr stark beeinträchtigt sein.

Restaurants und Cafés sind geschlossen und Familientreffen sind zu Superspreader-Events degradiert worden. In den Schulen herrscht absolutes Chaos, doch keine Panik, denn hier steckt sich niemand an.

Das Einzige was sich fundamental nicht vom vorherigen Jahr unterscheidet ist das vorweihnachtliche Getümmel in den Supermärkten und Shopping-Meilen. Seit Anfang des Jahres wurden die Covid-Maßnahmen bereits über 20mal abgeändert, wodurch eventuelle Rekursmöglichkeiten auch auf juristischem Plan zu einer Herausforderung werden.
Distanz halten ist der Slogan dieses Jahres, doch wir brauchen heute mehr denn je Zusammenhalt und Solidarität.

Rückblickend haben wir uns in der ersten Ausgabe des Aktuell vom Januar 2020 ein Jahr voller gewerkschaftlicher Erfolge gewünscht. Der OGBL gehört zu den Wenigen, die ihre Neujahrsvorsätze eingehalten haben. Auch in diesem Jahr der Ungewissheit war der OGBL ein starker Partner auf den man sich verlassen konnte. Es war für den OGBL ein Jahr auf Hochtouren. Auf nationalpolitischer Ebene wurde viel erkämpft, in allen Wirtschaftsbereichen waren wir präsent und haben die Interessen der
Arbeitnehmer verteidigt. Die alltägliche individuelle Betreuung unserer Mitglieder lief ununterbrochen weiter (trotz Lockdown).


Der OGBL wird mit ganzer Kraft und allen gewerkschaftlichen
Mitteln auch im kommenden Jahr die Interessen aller
Arbeitnehmer und ihrer Familien verteidigen.


Unter den zahlreichen gewerkschaftlichen Erfolgen die wir auf nationaler Ebene verbuchen konnten, zählen beispielsweise: die Ausweitung der Kurzzeitarbeit und den Erhalt des Mindestlohns für die betroffenen Arbeitnehmer, die Einführung des außerordentlichen Urlaubs aus familiären Gründen und des Urlaubs zur Unterstützung der Familie, die Verlängerung der Frist zur Abgabe des Krankenscheins im Falle einer Quarantäne, der Erhalt des Demonstrationsrechtes auch in Zeiten der Covid-Einschränkungen, die Erhöhung der Teuerungszulage, die Verteidigung unserer Sozialversicherung, das Moratorium zur Erhöhung der Mieten, die zahlreichen Maßnahmen zum Schutz der Arbeitnehmer, uvm.

Darüber hinaus wurde der Arbeitsplatzabbau in vielen Bereichen dank dem OGBL verhindert. Man zitiere nur stellvertretend: die Verteidigung der Arbeitsplätze und kollektivvertraglichen Errungenschaften im Bereich Luftfahrt, die nur durch gewerkschaftlichen Einsatz erhalten werden konnten, die wichtigen Verhandlungen in der Stahltripartite, der engagierte gewerkschaftliche Einsatz mit der nationalen Kampagne für den Erhalt der Arbeitsplätze im Bereich des Handels, der große Erfolg des OGBL in der Auseinandersetzung bei Guardian, der nur durch den Mut, die Entschlossenheit und die Streikbereitschaft der Beschäftigten im Betrieb erreicht werden konnte… Nicht zuletzt ist auch der Durchbruch im Dossier Kräizbierg zu erwähnen, wo die Arbeitnehmer nach monatelangem Einsatz endlich wieder durchatmen konnten.

In unserer individuellen Mitgliederbetreuung standen wir tagtäglich mit fachlichem Rat, sowohl juristisch, gewerkschaftlich als auch moralisch jenen Arbeitnehmern, Rentnern und ihren Familien zur Seite, die in dieser schwierigen Covid-Phase Hilfe benötigt haben.
Auch im nächsten Jahr wird dieser gewerkschaftliche Einsatz benötigt werden. Dies, weil die sanitäre Krise noch nicht besiegt ist. Der Ausgang der Pandemie ist noch ungewiss und dies bringt auf vielen Ebenen Herausforderungen mit sich.

Weil die wirtschaftlichen Konsequenzen der Coronakrise noch deutlicher spürbar werden und es jetzt darum geht die Arbeitsplätze zu retten, Massenentlassungen zu verhindern und Langzeitarbeitslosigkeit einzudämmen und zu verhindern. Weil die kollektive Bemühung den Virus einzudämmen zu einer kollektiven Ermüdung führen wird. Weil wir gerade in dieser Zeit auch noch unnötige Tiefschläge Seitens der Arbeitgeber abwehren müssen. Und nicht zuletzt weil nicht nur die Betriebe, sondern auch die Haushalte große finanzielle Einbußen erlitten haben und somit die sozialen Ungleichheiten noch weiter zu steigen drohen. In diesem Sinne muss die Kaufkraft weiter gestärkt werden. Die Schwächsten unserer Gesellschaft dürfen nicht die großen Krisenverlierer sein werden.
Der OGBL wird das Mitspracherecht sowohl in den Betrieben, als auch auf politischer Ebene weiterhin verteidigen und ausbauen muss. Es muss zu einer Tripartite kommen.

Und zwar deshalb, weil kurzfristige Krisen-Maßnahmen langfristig nicht tragbar sind.
Weil wir uns jetzt stark machen werden für die längst überfällige Steuergerechtigkeit. Auch zum Thema Wohnungsnot in Luxemburg wird der OGBL sich weiterhin für ein Recht auf Wohnen einsetzen. Die Dringlichkeit der Klimakrise und die notwendige „just transition“ dürfen auch 2021 nicht in Vergessenheit geraten. Weil wir nächstes Jahr weiter dafür kämpfen ein Stück weit mehr Gerechtigkeit und weniger Ungleichheiten in unserer Gesellschaft zu haben.

All diese Herausforderungen werden wir zusammen und mit vollem Einsatz angehen. Der OGBL wird mit ganzer Kraft und allen gewerkschaftlichen Mitteln auch im kommenden Jahr die Interessen aller Arbeitnehmer und ihrer Familien verteidigen. Bereit und gestärkt sehen wir der Zukunft entgegen. In diesem Sinne wünsche ich Euch frohe und erholsame Weihnachten und einen guten Rutsch.

Nora Back,
Präsidentin des OGBL

Frauen arbeiten in diesem Jahr ab dem 12. Dezember kostenlos

diesem Jahr ist der 12. Dezember der Tag der Lohnungleichheit in Luxemburg. Jüngsten statistischen Daten zufolge wird das Lohngefälle zwischen Männern und Frauen in Luxemburg in der Tat auf 5,5% geschätzt. Betrachten wir dieses Lohngefälle auf Jahresbasis, bedeutet dies, dass Frauen im Vergleich zu ihren männlichen Kollegen im Durchschnitt 20 Tage im Jahr kostenlos arbeiten. Somit ist der 12. Dezember in Luxemburg der Tag, ab dem die Frauen gewissermaßen umsonst arbeiten werden.

Gleichwohl möchte OGBL Equality, die Frauenabteilung des OGBL, betonen, dass die Frage der Lohnungleichheit neben der grundlegenden Frage, die in der Formel „gleiche Arbeit, gleicher Lohn“ zusammengefasst ist, auch andere Aspekte umfasst. Darüber hinaus hat die Covid-19-Krise gezeigt und verdeutlicht, dass Frauen in wesentlichen Sektoren überrepräsentiert sind. Diese Sektoren sind, zu einem großen Teil, diejenigen, in denen die Löhne am niedrigsten sind. So werden viele Berufe, die traditionell als weiblich gelten, weniger gut bezahlt, wie etwa im Reinigungsgewerbe, im Handel oder im Horeca-Sektor.

Darüber hinaus liegt die Erwerbsquote von Frauen nach wie vor unter der von Männern, und Frauen entscheiden sich auch häufiger für Teilzeitbeschäftigung (30 % der Frauen arbeiten Teilzeit, nur 5 % der Männer). All diese Realitäten führen zu einem Lohngefälle, das konkret eine geringere finanzielle Unabhängigkeit und Kaufkraft von Frauen im Vergleich zu Männern bedeutet und später unweigerlich auch zu einem Rentengefälle führt.

Was uns das Lohngefälle zwischen Männern und Frauen sagt, ist ganz klar: viele Aufgaben innerhalb der Familie fallen nach wie vor den Frauen zu. In Luxemburg zum Beispiel verbringen Frauen doppelt so viel Zeit mit der Hausarbeit (durchschnittlich 16 Stunden/Woche) wie Männer (durchschnittlich 8 Stunden/Woche). Dies muss sich ändern, denn Frauen leiden unter den Folgen für den Rest ihrer Karriere. Dies ist auch der Grund, warum OGBL Equality zum neuen Frauenstreik, der von der JIF-Plattform im Hinblick auf den Internationalen Frauentag am 8. März 2021 angekündigt wurde, aufruft und sich aktiv daran beteiligen wird.

 

Oui à l’extension du plan social, non à la détérioration des conditions initiales pour les employés restants

catella_vignetteL’OGBL et le LCGB tiennent à informer qu’ils n’ont pas signé l’extension du plan social de Catella Bank, pour une durée supplémentaire de 24 mois, car celui-ci équivaut à une détérioration importante des droits des salariés par rapport au plan social initial.

Lorsque les représentants du personnel ont contacté les syndicats, il y a environ six mois, l’OGBL et le LCGB se sont engagés à ce qu’en cas d’extension du plan social, tous les salariés puissent avoir accès aux conditions intégrales dudit plan social.

Pour les salariés supposés assurer la fermeture de la banque, il est impératif que l’ensemble des conditions du plan social leur soit applicable, en cas de reprise d’un nouvel emploi durant la période de prolongation dudit plan. Il ne saurait en aucun cas être acceptable que les salariés concernés soient obligés de démissionner et ainsi qu’ils perdent la totalité de leur protection émanant du plan social.

Il va sans dire qu’une telle situation est inacceptable et bafoue les droits des salariés concernés. C’est là précisément la raison pour laquelle l’OGBL et le LCGB ont refusé de signer cette extension du plan social initial. Pour présumer d’un accord des syndicats, il va de soi que ces conditions doivent être remplies. D’ailleurs, notons qu’elles sont d’usage dans le secteur financier.

L’Aleba qui se veut être le premier syndicat du secteur financier devrait parfaitement être au courant de cette pratique, notamment lorsqu’il s’agit de fermetures de banques, car celles-ci engendrent à court et moyen terme la perte des emplois de tous les salariés.

Malheureusement, l’Aleba a renoncé à négocier de meilleures conditions pour les salariés et s’est résignée à la seule prolongation du plan social.

En tant que syndicats responsables, l’OGBL et le LCGB déplorent cette démarche, sachant que les conditions de départ, négociées dans le cadre du plan social initial, ne sont plus respectées. S’y ajoute que cette action constitue un précédent, qui aura des conséquences néfastes pour tout le secteur financier.

Communiqué par l’OGBL et le LCGB,
le 10 décembre 2020