Les négociations débutent de façon mouvementée

L’annonce du plan social chez SES, fin mai, fut dure à avaler: la société européenne des satellites (SES) annonçait vouloir licencier 10 à 15% de ses effectifs au niveau mondial et le siège social de l’entreprise situé au Luxembourg ne devait pas être épargné.

Alors que les négociations d’un plan social au Luxembourg, qui ont débuté officiellement le 25 juin 2020 et qui doivent se terminer a priori le 9 juillet, ont d’ores et déjà permis de réduire le nombre initial de personnes impactées, l’OGBL et le LCGB déplorent le fait qu’un plan social ait été considéré comme étant «nécessaire».

Rappelons que, dès l’annonce de la restructuration et du plan social en résultant, l’OGBL, le LCGB, tout comme les délégations du personnel des cinq entités légales composant SES ont revendiqué la négociation d’un plan de maintien dans l’emploi (PME) au lieu d’un plan social. Le sujet a même fait débat à la Chambre des Députés suite à une question parlementaire du député Laurent Mosar. Il convient d’ailleurs de noter que l’OGBL a contacté les différentes fractions politiques représentées à la Chambre des Députés, suite à l’intervention du Premier ministre au Parlement, afin de leur demander de prendre position dans ce dossier. Après tout, l’Etat luxembourgeois détient 33,33 % des droits de vote au sein du Conseil d’administration de SES. Hélas, à l’heure actuelle, aucune fraction parlementaire n’a donné suite à cette sollicitation syndicale.

Si la réduction du nombre de personnes impactées est certes une bonne nouvelle, d’autres initiatives de la direction laissent néanmoins un arrière-goût amer.

En effet, il s’avère que certains délégués du personnel figurent sur la liste du plan social, dont des présidents de délégation. Pour rappel, un délégué du personnel, élu démocratiquement par les salariés et dont la mission principale est la défense des intérêts du personnel, est protégé contre le licenciement pour pouvoir librement exercer son mandat. Cette décision de la direction est inacceptable et demeure inconcevable pour l’OGBL et le LCGB. La direction a beau expliquer que des solutions pourront être trouvées pour ces délégués du personnel, la gestion de l’affaire n’en demeure pas moins douteuse et ces cas particuliers auraient dû être traités en dehors du contexte du plan social. Essayer de déstabiliser ces garants des intérêts du personnel, mandatés pour négocier le plan social, en les mettant sur la liste est pitoyable.

En outre, les syndicats représentés dans l’entreprise et les délégués du personnel critiquent la méthode de calcul ainsi que le volume budgétaire restreint prévus concernant les indemnités de départ extra-légal avancées et défendues de manière intransigeante par la direction. Ces derniers ne prennent aucunement en compte les coûts et conditions de vie au Luxembourg. Par conséquent, les syndicats et les délégués du personnel revendiquent un paquet financier digne et respectueux envers les salariés qui seront congédiés à l’issue de ce plan social.

Communiqué par l’OGBL et le LCGB
le 2 juillet 2020

L’intégration provisoire du Landesverband dans l’OGBL devient une réalité

Ce mercredi 1er juillet, l’intégration provisoire du FNCTTFEL-Landesverband dans l’OGBL entre enfin en application. Cette intégration provisoire a été décidée à la majorité par le Congrès du Landesverband qui s’est tenu le 2 décembre 2019 (76,19% des voix) et par celui de l’OGBL qui a eu lieu les 6 et 7 décembre derniers (99,6% des voix).

Au cours des six derniers mois, les tout derniers préparatifs ont pu être achevés afin de garantir que cette intégration provisoire puisse être un succès.

Avec cette intégration provisoire, un nouveau syndicat professionnel vient ainsi s’ajouter en ce 1er juillet aux 15 syndicats professionnels de l’OGBL déjà existant: le syndicat Chemins de fer FNCTTFEL/Landesverband. Les chargés de cours affiliés au Landesverband intègrent quant à eux le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL, où ils formeront désormais un nouveau comité, celui des Chargés de cours Landesverband-OGBL/SEW. Enfin, le secteur Services publics du Landesverband (à l’exception des chargés de cours) intègre le syndicat Services publics de l’OGBL, qui s’appelle désormais syndicat Services publics OGBL/Landesverband. Une direction syndicale commune s’est d’ores et déjà constituée. Les sections locales et les départements des pensionnés, des jeunes et des femmes des deux syndicats gardent quant à eux leurs autonomies et leurs structures actuelles, mais vont renforcer leur collaboration. A noter que Georges Merenz, qui présidait le FNCTTFEL/Landesverband depuis octobre 2017, sera proposé au Comité national du 7 juillet 2020 comme troisième vice-président de l’OGBL.

En raison de la pandémie du Covid-19, il n’y aura toutefois malheureusement pas de cérémonie officielle en ce 1er juillet pour célébrer ce moment historique dans l’histoire du syndicalisme luxembourgeois. De même, la journée syndicale constituante du nouveau syndicat Chemins de fer FNCTTFEL/Landesverband, ainsi que les journées syndicales des deux autres syndicats concernés ont dû être reportées à l’automne.

Malgré ces reports, l’intégration provisoire du FNCTTFEL/Landesverband est un pas important dans la poursuite de l’un des objectifs initiaux de l’OGBL, à savoir la construction d’une confédération syndicale unitaire et puissante rassemblant tous les travailleurs au Luxembourg, indépendamment de leur statut professionnel. Nous sommes certains qu’aussi bien l’OGBL sera renforcé par l’apport des militants du FNCTTFEL/Landesverband, que le FNCTTFEL/Landesverband par le soutien et la solidarité de toutes les structures du syndicat numéro 1 au Luxembourg.

En ce sens, la devise du FNCTTFEL/Landesverband reste plus que jamais d’actualité: «ZESUMME STAARK».

Communiqué par l’OGBL
le 1er juillet 2020

Die Spitze des Eisbergs abbrechen reicht nicht aus, um das Grundrecht auf Wohnen in Luxemburg einzulösen

Die Konsequenzen der ungebremsten Boden- und Immobilienspekulation in Luxemburg sind seit längerem bekannt.

Sie ist nicht nur der Auslöser und Antreiber der Preisspirale, sondern ebenfalls der Umverteilung bzw. Verteilung von Boden und Wohnungen von unten nach oben.

Für internationale und nationale Kapitalanleger verspricht der luxemburgische Immobilienmarkt hohe Renditen und niedrige Zinsen, die auf unabsehbare Zeit die Geldkredite billig machen. Dies spielt ihnen zusätzlich in die Karten. Eine kleine Zahl von Superreichen profitiert darüber hinaus – im Unterschied zu dem Normalbürger – von skandalösen Steuerbegünstigungen. Kommt neues oder bereits bebautes Land auf den Markt, ist es in kürzester Zeit von Kapitalanlegern aufgekauft und deren Konkurrenz lässt die Preisspirale munter weiterdrehen. In diese Kategorie fällt auch das Kaufen von Land, das (noch) außerhalb der Bauperimeter liegt. Durch die Boden- und Immobilienspekulation wächst die soziale Ungerechtigkeit in Luxemburg stark an.

Die Wohnpreise bewirken nicht nur einen massiven Kaufkraftverlust bei den unteren und mittleren Einkommensschichten.

Für viele wächst das Risiko einer stagnierenden oder sogar schlechteren Wohn- und Lebensqualität.

Gesamtwirtschaftlich gesehen führt die Spekulation zu einem unproduktiven Kapitaleinsatz, der den Investitionen in der realen Wirtschaft und ihrer Produktivitätsentwicklung entzogen wird.

Vor einem Jahr hat der OGBL den Notstand Wohnen ausgerufen und die Regierung dazu aufgefordert, dem Grundrecht Wohnen höchste Priorität zu verleihen und dringendst eine neue Politik umzusetzen, die sich an diesem allgemein gesellschaftlichen Recht orientiert und sich nicht länger den Partikularinteressen betuchter Boden- und Immobilienbesitzer und –spekulanten unterordnet.

Es muss endlich damit Schluss sein, dass immer mehr Menschen in unserem Land sich eigene vier Wände nicht mehr leisten können während andere hunderte oder tausende Wände gewinnbringend anhäufen.

Die Politik trifft eine sehr hohe Schuld an diesem Notzustand. Bis zum heutigen Tag gibt es keine einzige gesetzliche Maßnahme, um die Boden- und Immobilienspekulation einzudämmen.

Bis heute wird versucht der Öffentlichkeit die Illusion vorzugaukeln, dass eine angebotsorientierte Politik, also eine Politik, die sich vordergründig auf das Erschließen neuen Wohnraums begrenzt, die Preisspirale in den Griff bekommen könnte.

Der OGBL stellt klar, dass eine angebotsorientierte Politik nur dann erfolgreich sein kann, wenn gleichzeitig die Dynamik der Boden- und Immobilienspekulation gebrochen wird.

Um diese Dynamik zu brechen gibt es nur einen Weg. Eine neue Steuergesetzgebung, die so aufgestellt wird, dass es sich ab einer bestimmten Höhe des Boden- und Immobilienvermögens nicht mehr lohnt, dieses Vermögen weiter anzuhäufen.

Wenngleich wir es begrüßen, dass nach langanhaltender öffentlicher Kritik die parlamentarische Finanzkommission sich nach ihrer Sitzung vom 15. Juni 2020 „parteiübergreifend schockiert über das System der FIS“ zeigt, stellt der OGBL unmissverständlich klar, dass der Kampf gegen die Spekulation stumpf bleiben wird, wenn er auf die Reform der sogenannten „Spezialisierten Investitionsfonds“ (FIS) begrenzt bleibt.

Die FIS sind zweifellos der höchste Ausdruck der Boden- und Immobilienspekulation in Luxemburg bzw. der (Um)verteilung und Konzentration im Interesse der Reichen. Und es steht für den OGBL außer Frage, dass die skandalösen steuerlichen Vorteile der FIS in Bezug auf Immobilien und Grundstücke ersatzlos abgeschafft werden müssen.

Aber eine Reform an der Spitze des Eisbergs der Spekulation wird an ihrer Dynamik nichts Wesentliches ändern, falls nicht auch der Rest des Eisbergs gebrochen wird.

Das steuerliche Hauptthema für einen erfolgreichen Kampf der Regierung gegen die Spekulation im Boden- und Immobilienbereich muss deshalb die Reform der Grundsteuer sein.

Für den Wohnbesitz, der dem eigenen Wohnzweck dient, schlägt der OGBL die vollständige Befreiung von der Grundsteuer vor. Bei Mehrfachbesitz aber muss ab einem zu bestimmenden Gesamtwert des Vermögens die Grundsteuer die Form eines progressiven Steuersatzes annehmen.

Wer 10-, 20-, 50- oder 100-facher Immobilien- und Grundbesitzer ist, dem soll „progressiv“ der Renditenanreiz genommen werden, sich noch weiter auf Kosten des Rests der Bevölkerung mit Grund- und Immobilienbesitz zu segnen. Und gleichzeitig seinen gebührenden finanziellen Beitrag leisten, um die durch die Boden- und Immobilienspekulation verursachten sozialen Schäden zumindest teilweise auszugleichen.

Nur so wird der Weg gebahnt, dass in Luxemburg das Grundrecht Wohnen eingelöst wird und gutes und erschwingliches Wohnen wieder eine Chance bekommt.

Mitgeteilt vom OGBL
am 25. Juni 2020

La Marche pour la Paix aura bien lieu le 20 juin 2020

Au tout début de la crise du Covid-19, l’OGBL et la Friddens- a Solidaritéitsplattform (FSPL) avaient décidé de reporter l’édition 2020 de la «Marche pour la Paix» («Friddensmarsch»), initialement prévue le 28 mars 2020, au 20 juin. Cette date coïncide avec la journée mondiale des réfugiés des Nations-Unies.

Suite aux récentes annonces du gouvernement permettant à nouveau des manifestations de plus de 20 personnes, l’OGBL et la FSPL peuvent donc confirmer que la Marche 2020 aura bien lieu le 20 juin 2020 à 15h30.

Toutefois, les deux organisations ont retenu de se limiter à un rassemblement sans cortège, qui aura lieu sur la Place de l’Hôtel de Ville à Esch-sur-Alzette.

Le mot d’ordre de la manifestation est «Construire des ponts pour la paix et la solidarité».

A côté de discours des organisateurs sur la lutte contre la guerre et le racisme, pour la paix et la coopération internationale, un encadrement musical sera assuré par «Becky & Cloud».

Le port de masques et le maintien d’une distance de sécurité lors de la manifestation seront obligatoires. Tous les mesures seront prises par les organisateurs pour assurer la sécurité et la santé des manifestants.

Les objectifs de la manifestation sont définis dans un appel commun lancé par l’OGBL et la FSPL, qui est annexé à la présente communication. Toutes les citoyennes et tous les citoyens, toutes les organisations et toutes les associations qui se retrouvent dans cet appel, sont invités à déclarer leur solidarité et à se joindre à la Marche pour la Paix le 20 juin à Esch-sur-Alzette.

Communiqué par l’OGBL et la FSPL
le 9 juin 2020

>> Marche pour la Paix (PDF)
>> Friddensmarsch (PDF)
>> March for Peace (PDF)
>> Marcha pela Paz (PDF)

 

 

 

L’arbre ne doit pas cacher la forêt…

Récemment, des familles de résidents du centre pour déficients visuels («Blannenheem») situé à Rollingen, près de Mersch, se sont manifestées publiquement pour dénoncer la gestion de l’établissement et la dégradation constante de la qualité des prestations prodiguées à leurs proches. Les familles considèrent notamment que les priorités purement financières poursuivies par la direction font que leurs proches «ne sont plus traités comme des humains, mais plutôt comme des objets».

Le département des Travailleurs handicapés (DTH) de l’OGBL tient tout d’abord à saluer chaleureusement cette prise de parole dans l’espace public de la part des familles concernées et à leur exprimer son entière solidarité.

Régulièrement contacté pour des faits similaires, le DTH ne peut en effet que confirmer l’existence de telles pratiques, qui dépasse largement les circonstances liées à la crise du COVID-19, comme le précisent d’ailleurs les familles des résidents du centre de Rollingen elles-mêmes. Le DTH tient également à souligner que de telles pratiques inacceptables sont constatées depuis plusieurs années dans de nombreux établissements accueillant des personnes présentant un handicap et que le centre pour déficients visuels de Rollingen est donc loin de constituer un cas isolé en la matière.

Cela fait désormais plusieurs années déjà en effet que le DTH observe et dénonce une évolution inquiétante au sein des établissements accueillant des personnes présentant un handicap dont la gestion ressemble de plus en plus à celle d’entreprises marchandes et commerciales, mues par le seul profit. L’aspect financier de l’activité au sein de ces structures semble avoir définitivement pris le dessus sur la qualité des prestations prodiguées et le bien-être psychique de leurs locataires, sans parler du manque chronique de personnel dont souffrent ces établissements pour accomplir leur mission de façon satisfaisante. L’OGBL tient à souligner ici qu’il ne remet absolument pas en cause le travail et l’engagement exemplaire du personnel encadrant dans ces structures qui souffre lui-même des conditions insatisfaisantes dans lesquelles il doit travailler.

Le département des Travailleurs handicapés de l’OGBL souhaite aussi tout particulièrement attirer l’attention sur la condition des personnes présentant un handicap qui vivent dans ces établissements. A partir du moment où elles y entrent, il faut bien avoir conscience, qu’actuellement, c’est comme si elles perdaient une partie de leurs droits fondamentaux en tant que citoyens, comme par exemple celui de choisir leur médecin, de refuser un traitement, d’être informées de la nature de leur médication ou bien encore d’aller et venir à leurs grès. Une situation d’autant plus inacceptable que le cadre qui leur est imposé relève exclusivement de décisions prises par les directions de ces établissements et non de prescriptions définies par l’Etat.

La crise du COVID-19 a bien évidemment encore davantage aggravé cette situation. Certes, l’ensemble de la population s’est vue imposée une restriction de ses libertés individuelles au cours des derniers mois, mais dans la plupart des établissements dont il est ici question, les personnes qui y vivent subissent actuellement toujours un régime équivalent presque à une privation totale de liberté. Par ailleurs, les visites que peuvent recevoir chaque résident sont réduites jusqu’à la fin de l’année à seulement 1-2 par mois.

Le département des Travailleurs handicapés de l’OGBL dénonce fermement les conditions de vie imposées arbitrairement aux personnes présentant un handicap par les directions dans les établissements spécialisés. Afin de remédier à cette situation, le DTH revendique depuis plusieurs années un véritable droit de regard des résidents, de leurs familles et du personnel encadrant en ce qui concerne les conditions de vie dans ces structures. L’OGBL préconise dans ce contexte la mise en place, au sein de chaque établissement, d’une commission composée de représentants des résidents, de leurs familles, du personnel encadrant et de la direction afin de prendre en charge cette mission. De même, l’OGBL revendique que les résidents, leurs familles et le personnel encadrant soient représentés au sein des Conseils d’administration de ces structures

Par ailleurs, l’OGBL revendique que tout agrément, délivré par l’Etat à un établissement pouvant accueillir des personnes présentant un handicap, soit conditionné à l’obligation contraignante pour l’institution en question (sous peine de perdre son agrément) de respecter la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, notamment en ce qui concerne la privation de liberté (Art. 14), le droit de ne pas être soumis à des traitements inhumains, humiliant et dégradants (Art. 15), le droit à l’autonomie et à l’inclusion (Art. 19) et le droit au respect de la sphère privée et à une vie de famille (Art. 22).

Enfin, au-delà des seules structures d’hébergement, le département des Travailleurs handicapés de l’OGBL revendique l’application des mêmes mesures — l’introduction d’une commission composée de représentants d’usagers, de leurs familles, du personnel encadrant et des directions ainsi que l’obligation de respecter la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées sous peine de perdre son agrément — également dans les ateliers protégés qui emploient des personnes présentant un handicap.

Communiqué par le département des Travailleurs handicapés de l’OGBL,
le 9 juin 2020

Wo ein Wille ist, ist auch ein Weg!

Die Coronakrise hat den Wohnungsnotstand in Luxemburg nicht ausgelöst, sie ist aber im Begriff dessen Konsequenzen weiter zu verschärfen. Bei Krisenbeginn waren fast 40% der Haushalte sehr hohen Wohnkosten ausgesetzt und über 10% der Haushalte mussten über 40% ihres verfügbaren Einkommens für das Wohnen aufbringen. Die aktuellen Lohn- und Einkommenseinbußen bei den Lohnabhängigen infolge der Kurzarbeit und der ansteigenden Arbeitslosigkeit sowie die prekäre Situation bei einem Teil der selbstständig Erwerbstätigen führen zu einer weiteren Zunahme des Anteils der Wohnkosten im Vergleich zum verfügbaren Einkommen. Und es sind die unteren Einkommensschichten, die dieser Entwicklung am stärksten ausgesetzt sind.

In seiner Pressekonferenz vom 27. Mai hat der Wohnungsbauminister Henri Kox die Erhöhung der Mietzulage, die Verdopplung der Teuerungszulage, das Einfrieren der Mietpreise und das Verbot von Räumungen erörtert.

Wenngleich der OGBL diese Maßnahmen selbstverständlich begrüßt, muss er aber zugleich unterstreichen, dass, unabhängig von der Coronakrise, die Erhöhung der Mietzulage aufgrund der galoppierenden Mietpreise ohnehin fällig war und dass die jetzt vorgenommene Anpassung nur zum Teil der Entwicklung der Mietpreise gerecht wird. Der OGBL fordert darum eine zusätzliche Aufbesserung der Mietzulage. Dasselbe gilt auch für die Teuerungszulage, die seit      2009 (!) nicht mehr erhöht wurde und deren Anpassung seit langem überfällig war. Aus diesem Grund darf die jetzt vorgenommene Erhöhung dieser Zulage unter keinen Umständen nach dem 31. Dezember wieder zurückgenommen werden, sondern sie muss auch darüber hinaus gelten.

Die Maßnahme des Einfrierens der Mietpreise verdient hohe Aufmerksamkeit

Das Coronavirus schafft das, was seit Jahren des Notstands Wohnen und der Preisexplosion der Mietpreise von durchschnittlich 5%-7% unterlassen wurde. Der Beweis ist jetzt ganz im Sinne des Sprichworts „Wo ein Wille ist, ist auch ein Weg“ erbracht. Der OGBL fordert, dass diese Maßnahme über die Frist vom 31. Dezember hinaus gelten muss, und zwar so lange bis endlich eine neue gesetzliche Mietpreisbremse eingeführt ist, die wirkungsvoll die Mietpreisentwicklung eindämmt und in Einklang mit der Einkommensentwicklung der Bevölkerung, in erster Linie der unteren Einkommensschichten steht.

Der Bestand sozialer Wohnungen liegt derzeit unter 5%. Er hat sich seit Jahrzehnten im Verhältnis zum gesamten Wohnungsbestand ständig verringert, trotz der ständig schlimmer werdenden Krisenentwicklung im Wohnbereich. Seit Jahren fordert der OGBL, dass der Bestand an sozialen Wohnungen der Höhe des Armutsrisikos in Luxemburg, aktuell bei 18%, entsprechen muss. Dies bedeutet im Klartext, dass das vom Wohnungsbauminister angekündigte Ausmaß der Förderung des sozialen Wohnungsbaus und seiner Projekte alles andere als ausreichend ist.

Diese Kritik des OGBL stellt keineswegs die eingeschlagene Richtung in Frage. Weder die Schaffung eines Spezialfonds für den sozialen Wohnungsbau noch die sehr wichtige Absicht des öffentlichen Erwerbs an Grundstücken und des öffentlichen Besitzes an Wohnraum sind falsch. Allerdings reicht die Breite der angekündigten Bauvorhaben noch die für den Fonds vorgesehenen finanziellen Mittel absolut nicht aus, um dem Prädikat einer ambitionierten öffentlichen Investitionspolitik in diesem prioritären Bereich gerecht zu werden. Deshalb schlägt der OGBL dem Minister und der gesamten Regierung vor, den Spezialfonds um mindestens das Zehnfache zu erhöhen.

Woher das Geld nehmen für die vom OGBL vorgeschlagene Finanzierung des Spezialfonds?

Die Antwort ist sehr einfach. Über die Umsetzung der zweiten großen politischen Priorität, nämlich die der Eindämmung der Preisexplosion. Dies geht nicht ohne eine wirksame Bekämpfung der ausufernden Spekulation im Immobilienbereich und bei den Grundstückpreisen. Dieses Ziel ist nur über den Hebel der Steuergesetzgebung zu erreichen.

Die angekündigte Reform der Grundsteuer eignet sich bestens dazu. Der OGBL fordert eine Grundsteuer, die das Prinzip der Steuerfreiheit für das Eigenheim beinhaltet. Für den Mehrfachbesitz muss ab einem bestimmten Gesamtwert die Grundsteuer die Form eines progressiven Steuersatzes annehmen. Wer 10-, 20-, 50- oder 100-facher Immobilien- und Grundbesitzer ist, dem soll „progressiv“ der Anreiz genommen werden, sich noch weiter auf Kosten des Rests der Bevölkerung mit Grund- und Immobilienbesitz zu segnen. Und gleichzeitig seinen gebührenden finanziellen Beitrag leisten, um die durch die Boden- und Immobilienspekulation verursachten sozialen Schäden zumindest teilweise auszugleichen.

Darüber hinaus fordert der OGBL die Reform der sogenannten „spezialisierten Investitionsfonds“ (FIS), die erwiesenermaßen der höchste Ausdruck der Boden- und Immobilienspekulation in Luxemburg und der Umverteilung und Konzentration im Interesse der Reichen sind. Alle steuerlichen Vorteile der FIS in Bezug auf Immobilien und Grundstücke müssen aufs Dringlichste abgeschafft werden. Und zwar ausnahmslos.

Neben der wirksamen Bekämpfung der Preisexplosion würden diese gesetzlichen Steuermaßnahmen, die finanziellen Mittel, sowohl für die Speisung des staatlichen Spezialfonds wie auch für den im Bereich der kommunalen Autonomie zu fördernden sozialen Wohnungsbaus, bereitstellen.

Wo bleibt die Klimapolitik, die sich neuen sozialen Frakturen und der Zunahme der sozialen Ungleichheit verschließt? 

Es reicht nicht aus, sie ständig anzusagen, ohne sie umzusetzen. Die angekündigten Erhöhungen der staatlichen Beihilfen für Sanierungen und Investitionen im Wohnbereich bis zum 31. März 2021 tragen keineswegs dem Prinzip der gerechten Klimaschutzpolitik Rechnung, da sie aufgrund der fehlenden sozialen Staffelung die einkommensschwachen Hausbesitzenden benachteiligen und deshalb nicht den energie- und klimaschutzpolitischen Wirkungsgrad erreichen, den sie haben könnten und müssten. Der OGBL fordert die direkte Erhöhung der Beihilfen für einkommensschwache Haushalte!

Mitgeteilt vom OGBL
am 2. Juni 2020