Les réponses à apporter à la crise du logement

Une délégation de l’OGBL conduite par son président, André Roeltgen, a été reçue récemment par le nouveau ministre du Logement, Henri Kox. Cette entrevue avait été sollicitée par l’OGBL afin d’avoir un premier échange de vues avec le nouveau membre de l’exécutif quant aux mesures qu’il compte prendre pour répondre à la crise du logement que connait le Luxembourg depuis un certain nombre d’années déjà, mais également pour lui soumettre ses propres propositions en la matière.

Pour l’OGBL, l’accès au logement est devenu aujourd’hui le problème numéro 1 rencontré au Luxembourg, alors même que pouvoir se loger constitue pourtant un droit fondamental. Et force est de constater, comme le déplore lourdement l’OGBL, qu’aucun gouvernement jusqu’à présent n’a pris le problème à bras le corps et mis en œuvre une politique sérieuse et volontariste visant à enrayer la flambée des prix et des loyers qui se poursuit inexorablement au Luxembourg. Ces derniers ont en effet augmenté deux fois plus vite que le salaire moyen au cours des 12 dernières années. Une évolution qui se traduit pour les ménages par une amputation de plus en plus importante de leur pouvoir d’achat. Pour l’OGBL, qui a décrété l’état d’urgence en la matière, il est urgent que le gouvernement prenne enfin des mesures appropriées à la hauteur du défi que pose aujourd’hui la difficulté d’accéder à un logement.

Le ministre du Logement a assuré qu’il partage entièrement le constat de l’OGBL quant à la gravité de la situation actuelle et s’est également dit déterminé à agir.

Mais quelles sont les solutions envisageables, concrètement? Pour l’OGBL, il est clair qu’une augmentation de l’offre de logements à elle seule – même si elle est absolument nécessaire –  ne résoudra rien si, parallèlement, l’Etat ne se donne pas les moyens de lutter efficacement contre la spéculation immobilière, véritable cause de la flambée des prix et des loyers dans le pays. L’OGBL revendique dans ce contexte l’introduction d’un régime progressif en matière d’impôt foncier visant à rendre l’accumulation de terrains et de logements tout simplement inintéressant et même dissuasif d’un point de vue spéculatif, tout en ne pénalisant pas ceux qui sont propriétaires de leur propre logement ou qui possèdent par ailleurs un second logement. L’objectif étant de lutter contre la spéculation et de favoriser en même temps l’acquisition d’un logement personnel.

Dans le même ordre d’idées, l’OGBL revendique également que l’Etat entreprenne quelque chose contre l’usage scandaleux qui est fait des fonds d’investissements spécialisés (FIS) dans le secteur immobilier. Un instrument que se réservent quelques «magnats» de l’immobilier et qui leur permet d’échapper presque totalement à toute forme d’imposition en leur assurant des rentes spéculatives vertigineuses sur le dos de la population.

L’OGBL revendique par ailleurs: un plafonnement effectif des loyers, une réforme de la subvention de loyer, un renforcement des aides en faveur de l’efficacité énergétique, une augmentation considérable de l’offre de logements sociaux ou encore des investissements plus importants du Fonds de compensation dans le logement locatif à prix modéré.

Le ministre du Logement a, pour sa part, fait savoir que ses services sont actuellement en train d’analyser toutes les pistes envisageables, également celles dont l’éventuelle mise en œuvre impliquerait d’autres ministères que le sien, comme par exemple le ministère de l’Intérieur en ce qui concerne l’impôt foncier ou le ministère des Finances pour tout ce qui relève plus généralement de la fiscalité. Il a toutefois précisé que dans un premier temps, il a l’intention de se concentrer sur des mesures relevant plus directement de ses compétences, pouvant être mises en œuvre rapidement.

De manière générale, le ministre du Logement souhaite «changer de paradigme», en renforçant l’offre et non plus la demande comme cela a été le cas au cours des 40 dernières années. Parmi ses priorités figurent ainsi la mise sur le marché par les autorités publiques de davantage de logements locatifs abordables pour les personnes à revenus moyens et faibles. Pour ce faire, le ministre envisage à court et moyen terme d’accroitre considérablement la surface de terrains habitables appartenant aux pouvoirs publics (Etat et communes).

Le ministre prévoit ensuite une révision du «Pacte Logement» passé avec les communes, visant notamment à introduire des critères plus stricts en ce qui concerne le financement dont peuvent bénéficier les communes dans ce contexte et la destination des logements qu’elles mettent sur le marché.

Le ministre prévoit également une refonte totale de la loi relative à l’aide au logement. Une réforme dont l’un des objectifs vise notamment à étendre le seuil maximum de revenus des ménages pouvant bénéficier d’une aide d’Etat.

Enfin le ministre a indiqué avoir entamé une analyse, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, sur l’opportunité d’introduire sur le plan national une taxe sur la rétention de logements vides.

Le ministre du Logement et l’OGBL ont convenu de se revoir régulièrement au cours de la législature afin de poursuivre ce premier échange constructif.

Communiqué par l’OGBL
le 3 décembre 2019   


>> Lire notre dossier “Logement: état d’urgence”

Die gewerkschaftliche Antwort auf den Patronatsangriff

IMG_4014_modifEtwa 2000 Delegierte, Militanten und Sympathisanten sind am 19. November 2019 in Dommeldingen dem Appell der drei national repräsentativen Gewerkschaften – OGBL, CGFP und LCGB – gefolgt, die eine Protestmanifestation gegen den Boykott des Sozialdialogs durch das Patronat organisierten.

Zur Erinnerung: Am vergangenen 18. September hat die Patronatsorganisation UEL die Gewerkschaften und die Regierung wissen lassen, dass sie die Dreierverhandlungen im Rahmen des Permanenten Arbeits- und Beschäftigungsausschusses (CPTE) verlassen will. Dieser Boykott einer der wichtigsten Verhandlungspartner der sozialen Dreierverhandlungen zwischen Regierung, Gewerkschaften und Patronat ist ein skandalöser Angriff auf das „Luxemburger Sozialmodell“, das seit über 40 Jahren einen unschätzbaren Wert für die wirtschaftliche und soziale Entwicklung in Luxemburg darstellt, und den so wichtigen sozialen Frieden für unser Land garantiert hat.

So wie es André Roeltgen, OGBL-Präsident, unterstrichen hat, hat die UEL sich noch nie so offen vom sozialpartnerschaftlichen Dreierverhandlungsmodell distanziert. „Wir alle zusammen sind heute die kategorische Antwort der Luxemburger Gewerkschaftsbewegung auf den skandalösen Angriff des Patronats“, hat er insbesondere betont.

IMG_0769Der OGBL-Präsident hat ebenso klar darauf hingewiesen, dass ein Patronat, das nicht mehr bereit ist ein Gleichgewicht zwischen den Interessen des Kapitals und denen der Arbeit zu suchen, kein Sozialpartner mehr ist. „Und wenn man kein Sozialpartner mehr ist, dann ist man ein sozialer Gegner. Und wenn der soziale Kompromiss zerbricht, dann zerbricht auch der soziale Frieden, und der Sozialkonflikt nimmt zwangsläufig seinen Platz ein. Die national repräsentativen Gewerkschaften – CGFP, OGBL, und LCGB – wünschen sich keine solche Situation. Doch etwas sollte jedoch auch ganz klar sein. Wenn wir vom Patronat dazu gezwungen werden, dann gehen wir ihm auch nicht aus dem Weg.“

Veröffentlicht vom OGBL
am 20. November 2019

 

 

Berufliche Wiedereingliederung: Hin zu einer punktuellen und schnellen Anpassung des Gesetzes vor einer wahren und tiefgründigen Reform

Eine OGBL-Delegation, unter Leitung von Carlos Pereira, Mitglied des Geschäftsführenden Vorstands des OGBL, wurde am 12. November vom Arbeitsminister Dan Kersch zu einem Meinungsaustausch zu den Problemen mit denen die Arbeitnehmer immer noch im Rahmen des Gesetzes über die berufliche Wiedereingliederung konfrontiert sind, empfangen.

Der OGBL und der Arbeitsminister sind sich zuerst darüber einig geworden, dass es notwendig ist, das Gesetz, über die berufliche Wiedereingliederung, das zurzeit in Kraft ist, tiefgründig zu reformieren. In der Tat wird immer wieder festgestellt, dass trotz mehrerer Reformen, die seit der Umsetzung dieser Vorrichtung im Jahre 2002 durchgeführt wurden, schwerwiegende Probleme bestehen bleiben, und dass zahlreiche betroffene Arbeitnehmer weiterhin schwer unter dem Versagen dieses Gesetzes leiden. Sich dessen bewusst, dass ein zusätzliches „Reförmchen“ nicht in der Lage sein wird, eine zufriedenstellende Lösung zu den zahlreichen und komplexen Schwierigkeiten, die sich zurzeit stellen, zu bringen, sind sich der OGBL und der Arbeitsminister einig geworden, eine wirkliche Reform des ganzen Gesetzes in die Wege zu leiten. Der OGBL, der seit Jahren eine solche tiefgründige Überarbeitung des Gesetzes fordert, begrüßt den vom Arbeitsminister gezeigten Willen, endlich diese wichtige Baustelle anzugehen.

Der OGBL hat dem Minister in diesem Zusammenhang seinen Forderungskatalog vorgelegt, bezüglich einer solchen fundamentalen Reform des Gesetzes über die Wiedereingliederung, und fragte bei der Gelegenheit darüber hinaus, bei dessen Ausarbeitungsprozedur mit einbezogen zu werden. Eine Anfrage, auf die der Arbeitsminister positiv reagiert hat.

Es versteht sich von selbst, dass eine Reform von einem solchen Umfang jedoch ihre Zeit brauchen wird, bevor sie endlich fertiggestellt ist. Eine Frist, die der OGBL für eine Reihe von Arbeitnehmern, die sich zurzeit in einer internen Wiedereingliederung befinden, und die finanziell benachteiligt sind, insbesondere wegen des jetzigen Rechnungsmodus des Lohnausglechs („indemnité compensatoire“), die sie von der ADEM ausgezahlt bekommen, wenn sie eine Reduzierung ihrer Arbeitszeit hinnehmen müssen, nicht annehmbar ist. Man muss in der Tat wissen, dass letztere nicht von möglichen Lohnverbesserungen profitieren, die von ihrer Gewerkschaft im Rahmen von Kollektivverträgen ausgehandelt wurden, wenn diese zu einem Zeitpunkt ausgehandelt wurden, zu dem diese sich schon in einer Wiedereingliederungsmaßnahme befanden. In einem solchen Fall hat die Lohnerhöhung, die effektiv vom Arbeitgeber ausbezahlt wird, keine positive Konsequenz auf das Endeinkommen des wiedereingegliederten Arbeitnehmers, da diese automatisch vom Lohnausgleich abgezogen wird, die ihm von der ADEM überwiesen wird. Dies entspricht im Endeffekt einem finanziellen Status quo für den betroffenen Arbeitnehmer.

Damit diese Ungerechtigkeit endlich aufhört, und damit die betroffenen Arbeitnehmer nicht weiter Opfer dieser Ungerechtigkeit bleiben, sind sich der OGBL und der Arbeitsminister ebenfalls einig geworden, die gesetzliche Prozedur, bezüglich des vom Vorgänger des jetzigen Arbeitsministers ausgearbeiteten Gesetzentwurf über die berufliche Wiedereingliederung, wieder in die Wege zu leiten, der insbesondere vorsieht, diese Diskrimination abzuschaffen.

Ein sicherlich nicht perfekter Gesetzentwurf, der aber wenigstens kurzfristig eine Lösung zum Problem ist, mit dem ein Teil der wiedereingegliederten Arbeitnehmer konfrontiert sind, während auf die wahre tiefgründige zukünftige Reform gewartet wird.

Mitgeteilt vom OGBL
am 18. November 2019

Mobilisierung gegen die Politik des „leeren Stuhls“ des Patronats

Die drei national repräsentativen Gewerkschaften CGFP, LCGB und OGBL begrüßen, dass der Regierungsrat vom 4. Oktober 2019, als Reaktion auf die In-Frage-Stellung durch die UEL der Tripartite-Verhandlungen im Rahmen des Permanenten Arbeits- und Beschäftigungsausschusses (CPTE), unterstrichen hat, wie wichtig für ihn der Tripartite-Sozialdialog ist und die Notwendigkeit ihn aufrecht zu erhalten. Sie hat insbesondere die wichtigen gesetzlich vorgeschriebenen Mission des CPTE hervorgehoben.

CGFP, LCGB und OGBL begrüßen ebenfalls die Ankündigung des Arbeitsminister Dan Kersch vom 3. Oktober 2019, dass sämtliche politische Fraktionen im Parlament das Luxemburger Tripartite- Verhandlungsmodell unterstützen, und dass vorgesehen ist, noch zwei Sitzungen des CPTE bis zum Ende des Jahres einzuberufen.

Schließlich nehmen sie zur Kenntnis, dass der Premierminister im Rahmen seiner Rede zur Lage der Nation ein Bekenntnis zum Sozialdialog geäußert hat.

Dementsprechend fordern CGFP, LCGB und OGBL den Patronatsverband UEL dazu auf, seine Boykottpolitik gegenüber dem CPTE, seinen Angriff auf die Verhandlungsrechte und –mittel der Arbeitnehmer und Pensionierten aufzugeben.

Die Herausforderungen die von der ökologischen Transition und der Digitalisierung gestellt werden, die notwendige Anpassung des Arbeitsrechts, um weiterhin seine schützende Rolle in der neuen Arbeitswelt erfüllen zu können, bringen es mit sich, dass es notwendig ist, bei den Verhandlungen im Rahmen des CPTE – die Instanz, die in der Gesetzgebung für diese Diskussionen vorgesehen ist – schnell weiterzukommen.

Die drei national repräsentativen Gewerkschaften bestätigen, dass sie die provozierende Haltung des Patronats nicht tolerieren können. Sie bedeutet nichts anders als die Errungenschaften von 40 Jahren des sozialen Friedens und des sozialen Dialogs in Luxemburg in Frage zu stellen.

Aus diesem Grund organisieren CGFP, LCGB und OGBL eine große gemeinsame nationale Kundgebung am 19. November 2019 um 19.00 Uhr im großen Saal des Parc Hôtel Alvisse in Luxemburg-Dommeldingen.

Gleichzeitig werden die drei Gewerkschaften gemeinsame Herangehensweisen im Rahmen ihrer neuen Plattform 4.0 ausarbeiten:

  • Für ein Arbeitsrecht, das die Interessen der Arbeitnehmer in der neuen digitalisierten Arbeitswelt respektiert und schützt, insbesondere gegen eine Prekarisierung der Arbeitsverhältnisse sowie für den Fortbestand der Arbeitsplätze und die Absicherung der beruflichen Laufbahnen;
  • Für eine Stärkung der Mittel der Personaldelegationen und der gewerkschaftlichen Tarifverhandlungsrechte (Kollektivverträge);
  • Für eine Arbeitszeitorganisation, die eine bessere Vereinbarkeit zwischen Arbeit und Privatleben ermöglicht;
  • Für neue Zugangsrechte und –mittel im Rahmen der Digitalisierung bezüglich der beruflichen Weiterbildung, der beruflichen Umorientierung und Validierung erworbener Berufserfahrungen;
  • Für einen besseren Schutz von Gesundheit und Sicherheit am Arbeitsplatz.

Mitgeteilt von CGFP, LCGB und OGBL
am 11. Oktober 2019

Alarm! Alarm! „Gewerkschaftsstaat“ im Anmarsch!

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André Roeltgen, Präsident des OGBL

Im Verlauf der letzten 40 Jahre hat der soziale Dialog nur zu Niederlagen für das Patronat geführt. Sagte am 18. September der Präsident der UEL ins Gesicht des Arbeitsministers und der Präsidenten der national repräsentativen Gewerkschaften und verkündete kurzerhand, dass ab jetzt für die Arbeitgeberseite die Dreierverhandlungen im „Comité Permanent du Travail et de l’Emploi“ (CPTE) Vergangenheit seien.

Aus dem Mund eines führenden Vertreters der Arbeitgeberseite hat es, meines Wissens, eine solche Interpretation des Wirkens und der Bilanz des luxemburgischen Modells der sozialen Partnerschaft noch nicht gegeben. Diese, gelinde gesagt, kuriose Abkanzelung des „Luxemburger Modells“, das über 40 Jahre lang die Gestaltung der sozialen Beziehungen in unserem Land geprägt hat, dürfte nicht nur bei den Gewerkschaften tiefes Befremden und Staunen auslösen. Lang ist nämlich die Liste jener ehemaligen Spitzenvertreter des Patronats, die stets die positive Bedeutung des „Modell Luxemburg“ für die soziale und wirtschaftliche Entwicklung Luxemburgs hervorhoben und es als Garant des für unser Land so wichtigen sozialen Friedens anerkannten.

Welch eine abstruse Einschätzung der historischen sozialen und politischen Realitäten. Ein einmaliger Ausrutscher? Oder, und vieles deutet darauf hin, eine strategische Abkehr der Arbeitgeberseite, oder zumindest von Teilen der luxemburgischen Arbeitgeber, von der Anerkennung des institutionalisierten sozialen Dialogs? Wer, wie es der Präsident des Patronats tut, sozialpartnerschaftliche Verhandlungskompromisse zu Verhandlungsniederlagen umbewertet, der verneint den Willen zum Interessensausgleich mit dem anderen Verhandlungspartner. In diesem Fall zum Ausgleich mit den legitimen Interessen des gesamten luxemburgischen Salariats.

Welch ein Rückfall in vergangene Zeiten, die man überwunden geglaubt hat. Als das Patronat sich jedem sozialen Fortschritt widersetzte, sei es beim Arbeits- oder beim Sozialrecht, und den ideologischen Begriff des „drohenden Gewerkschaftsstaates“ erfand, um die Interessen der arbeitenden Menschen zu diskreditieren und zu übergehen.

In diesem Zusammenhang sei daran erinnert, dass bereits im Jahre 2010 die Arbeitgeber den Wirtschafts- und Sozialrat Luxemburgs boykottierten. Und dass sie im Jahre 2014 der Regierung die kalte Schulter zeigten, als diese die Indexierung der Löhne und der Renten wieder normal einsetzte. An dieser Haltung hat sich übrigens bis heute nichts geändert. Nicht vergessen ist ebenfalls ihr kategorischer Widerstand gegen die längst fällig gewordene Reform der Mitbestimmung in den Betrieben, die das Parlament im Jahre 2015 beschloss. Und ihr, glücklicherweise gescheiterter, Versuch, sich den Sozialbeiträgen für die Naturalleistungen der Gesundheitskasse zu entziehen. Und bis heute hält das Gezeter der Arbeitgeber gegen das neue Gesetz über die Arbeitszeiten (PAN) an, weil sie mit ihrer unilateralen Forderung der totalen Flexibilisierung der Arbeitszeiten am Widerstand des OGBL scheiterten.

Et geet elo duer! Der neueste Bruch mit dem sozialen Dialog, mit den sozialen Verhandlungen im CPTE ist eine skandalöse Kriegserklärung gegen die gesetzlich institutionalisierten Verhandlungsrechte aller Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen Luxemburgs.

Und er ist eine unverantwortliche Absage an die Politik dieser Regierung, die bei ihrem Antritt im Jahre 2014 die Notwendigkeit hervorstrich, den sozialen Dialog aufzuwerten. Diesem Anspruch genügt das aktuelle Regierungsprogramm, das u.a. nicht nur den sozialen Dialog im Rahmen des CPTE verstärken will, sondern ebenfalls die allgemeine Förderung des luxemburgischen Kollektivvertragswesens zum Anliegen hat. Ganz zu schweigen von der notwendigen Anpassung der Schutzfunktion des Arbeitsrechts an die neuen und zukünftigen Entwicklungen der Arbeitswelt.

Der Tiefschlag des Patronats gegen den sozialen Dialog widerspricht darüber hinaus dem von der Regierung im Jahre 2018 unterzeichneten Protokolls der „Europäischen Säule der sozialen Rechte“.

Am 25. September haben die national repräsentativen Gewerkschaften CGFP, LCGB und OGBL den Beschluss gefasst, dass sie den Angriff des Patronats auf die Mitbestimmung und auf die gewerkschaftlichen Verhandlungsrechte nicht hinnehmen werden. Am 19. November wird eine erste Protestveranstaltung der Gewerkschaften gegen den Boykott des Patronats und für ein sozial fortschrittliches Arbeitsrecht stattfinden. Der Regierung haben die Gewerkschaften ihre ungebrochene Bereitschaft mitgeteilt, die im Regierungsprogramm aufgeführten Themen in punkto Arbeitsrecht im Rahmen von Dreierverhandlungen im CPTE zu behandeln.

Die Gewerkschaften haben ebenfalls die Gründung einer gemeinsamen Plattform „Arbeit 4.0“ beschlossen, die die Interessen und Bedürfnisse aller Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen in der neuen Arbeitswelt im digitalen Zeitalter und mit Blick auf die karbonarme Wirtschaft und Gesellschaft bündeln und abstimmen soll. Für Arbeitsverträge, die prekäre Arbeitsverhältnisse ausschließen. Für die Absicherung der beruflichen und sozialen Perspektiven. Für einen besseren und präventiven Schutz gegen Entlassungen. Für sozial fortschrittliche Fort- und Weiterbildungschancen und –rechte. Für eine bessere Arbeitsqualität und Arbeitszeiten, die eine bessere Harmonisierung zwischen privatem und beruflichem Leben ermöglichen. Für das Aushandeln innovativer Arbeitszeitmodelle im Rahmen von Kollektivverträgen. Für die allgemeine gesetzliche Förderung des Kollektivvertragswesens und seine Anpassung an die Arbeitswelt von heute und morgen.

André Roeltgen, Präsident des OGBL
Oktober 2019

 

Zum Boykott des sozialen Dialogs durch die Arbeitgeber: Gemeinsame Erklärung der national repräsentativen Gewerkschaften

Anlässlich des „Comité Permanent du Travail et de l’Emploi” (CPTE) vom 18. September haben die Vertreter der Arbeitgeber dem Arbeitsminister mitgeteilt, dass sie nationale Dreierverhandlungen im Rahmen des CPTE ablehnen.

Die national repräsentativen Gewerkschaften CGFP, LCGB und OGBL werten diesen Boykott der Arbeitgeberseite als einen verantwortungslosen und inakzeptablen Frontalangriff auf den gesetzlich institutionalisierten Sozialdialog.

Er ist nicht nur ein skandalöser Tiefschlag gegen die gesetzlich verankerten Verhandlungsrechte aller Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen. Er richtet sich ebenfalls gegen die Regierung und gegen ihr Regierungsprogramm, das einen erneuerten und verstärkten Sozialdialog vorsieht, u.a. über den Weg der Dreierverhandlungen im Rahmen des CPTE, über die Förderung des Kollektivvertragswesens und über eine Anpassung des Arbeitsrechts, damit es seine Schutzfunktion besser ausüben kann.

Die national repräsentativen Gewerkschaften werden das Infragestellen der gesetzlich verankerten gewerkschaftlichen Verhandlungsrechte nicht hinnehmen.

Angesichts der großen Herausforderungen der Digitalisierung der Arbeitswelt und des notwendigen Übergangs in die karbonfreie Wirtschaft und Gesellschaft kann sich unser Land eine rückschrittliche Entwicklung der sozialen Beziehungen und der sozialen Verhandlungen nicht leisten. Sie müssen im Gegenteil verbessert und aufgewertet werden. Dies setzt u.a. die Reformen des Arbeitsrechts voraus, die im Regierungsprogramm aufgelistet sind.

Die Gewerkschaften erinnern daran, dass Luxemburg über Jahrzehnte durch den gesetzlich institutionalisierten Sozialdialog sehr vieles erreicht hat, im Interesse aller. Und sie erinnern daran, dass der soziale Friede ein Gut von unschätzbarem Wert ist, das eine intakte Gestaltung der sozialen Beziehungen voraussetzt.

CGFP, LCGB und OGBL versichern der Regierung, dass sie ihrerseits weiterhin bereit sind, alle Punkte des Regierungsprogramms im Rahmen von Dreierverhandlungen im CPTE zu diskutieren. Die Gewerkschaften fordern die Arbeitgeberseite auf, kurzfristig und ohne Vorbedingungen an den Verhandlungstisch im CPTE zurückzukehren.

Auf ihrer gemeinsamen Sitzung am 25. September haben CGFP, LCGB und OGBL folgendes beschlossen:

  1. Eine dringende Unterredung mit der Regierung anzufragen, um der Regierung die Position der Gewerkschaftsseite in den Einzelheiten darlegen zu können.
  2. Ihre Mitglieder zu einer ersten großen Protestversammlung gegen den Angriff der Arbeitgeberseite und für ein fortschrittliches Arbeitsrecht aufzurufen. Sie wird am 14. November 2019 um 19.00 Uhr stattfinden.
  3. Unverzüglich eine gemeinsame permanente Aktionsplattform „Arbeit 4.0“ der drei Gewerkschaften zu gründen, die die allgemeine Sicherung der beruflichen Laufbahnen der Arbeitnehmer und Arbeitnehmerinnen, die notwendigen Reformen der Gesetzgebungen über die Kollektivverträge, die berufliche Fort- und Weiterbildung, die Sozialpläne, die Pläne zum Beschäftigungserhalt, gute Arbeitsverträge, das Recht auf Abschalten, das Recht auf Teilzeitarbeit u.a.m. zum Gegenstand hat.

Mitgeteilt von CGFP, LCGB und OGBL am 26. September 2019


>> DECLARAÇÃO CONJUNTA DOS SINDICATOS REPRESENTATIVOS A NÍVEL NACIONAL NA SEQUÊNCIA DO BOICOTE DO DIÁLOGO SOCIAL PELO PATRONATO (PDF)