Der OGBL traf Minister Claude Meisch und bekräftigte, dass er mit dem Gesetzesentwurf nicht einverstanden ist

Eine OGBL-Delegation, angeführt von Nico Clement, Mitglied des Geschäftsführenden Vorstands wurde am 19. Mai von Claude Meisch, Minister für Hochschulwesen und Forschung empfangen. Es ging dabei um die Reform der staatlichen Studienbeihilfen.

Einen ersten Austausch hatte es am 28. Januar 2014 gegeben. Bei dieser Gelegenheit hatte der Minister seine Herangehensweise erklärt, und zwar die Einführung von drei unterschiedlichen Beihilfen (Basisbeihilfe, Mobilitätsbeihilfe und Sozialbeihilfe) sowie die Beibehaltung des Systems des Darlehens und der Rückzahlung der Einschreibegebühr, wie es zurzeit besteht. Der OGBL hat dem Minister Anfang März seine Einwände mitgeteilt, doch wurde davon überhaupt nichts in der Ausarbeitung des Gesetzesprojekts berücksichtigt. Nach der starken Mobilisierung der Schüler und Studenten und der Jugendorganisationen gegen dieses Projekt hat die Regierung kürzlich eine gewisse Zahl von Abänderungsanträgen angenommen, die zwar in die richtige Richtung gehen, aber immer noch den OGBL nicht zufriedenstellen.

Nico Clement hat also die Haupteinwände und –forderungen des OGBL in Erinnerung gebracht, und zwar:

  • Das Basisstipendium muss auf mindestens 4.600 Euro angesetzt werden, damit es der Summe der Familienzulagen, die 2010 abgeschafft wurden, entspricht, angepasst an die Preisentwicklung seit 2006. Tatsächlich darf für den OGBL das Basisstipendium nicht niedriger sein als die Summe der Familienzulagen (Kindergeld + Kinderbonus + Schulanfangszulage).
  • Was das Sozialstipendium betrifft, so muss darauf geachtet werden, dass es so gerecht wie möglich verteilt wird. Für den OGBL muss die Höchstgrenze von 4,5 Mal den Mindestlohn nach oben revidiert werden, da diese offensichtlich zu niedrig ist. Darüber hinaus ist diese Grenze an sich nicht aussagekräftig, da andere Faktoren mitberücksichtigt werden müssen, wenn es darum geht, die finanzielle Lage eines Haushalts zu bestimmen (z.B. die Zahl der Kinder im Haushalt, die mögliche Verschuldung usw.).
  • Die Gewährungsbedingungen des Mobilitätsstipendiums müssen überarbeitet werden, um jegliche Form von ungleicher Behandlung auszuschließen.
  • Im Gesetz muss ein Anpassungsmechanismus der Beihilfen an die reellen Lebenshaltungskosten vorgesehen werden.

Nico Clement hat ebenfalls daran erinnert, dass trotz der Einführung eines Sozialstipendiums und der Aufbesserung dessen auf 3.000 Euro, die Mehrheit der Haushalte, inklusive die mit sehr bescheidenem Einkommen, beträchtliche Einbußen im Vergleich zum System von vor 2010 (Kindergeld + Kinderbonus + Schulanfangszulage + Stipendium je nach Haushaltseinkommen gestaffelt) erleiden werden.

Minister Meisch hat noch einmal die Grundprinzipien seiner Reform sowie der neulich von der Regierung angenommenen Abänderungsanträge erläutert. Er hat außerdem auf die Einführung eines vierten Stipendiums hingewiesen, und zwar ein Familienstipendium von zusätzlich 500 Euro pro Kind für die Haushalte, die mehr als ein Kind gleichzeitig im Hochschulstudium haben.

Der OGBL protestiert weiterhin gegen die politische Entscheidung der Regierung und ist mit dem Argument der Haushaltseinschränkungen, die der Minister vorhält, nicht einverstanden. Es ist nicht annehmbar in diesem Bereich sparen zu wollen, der eine Zukunftsinvestition par excellence darstellt, besonders in einem Land, das über keine anderen Naturressourcen verfügt, als die Intelligenz seiner Jugend.

Mitgeteilt vom OGBL
am 19. Mai 2014

La convention collective a été signée

Toutes les approbations statutaires ayant été obtenues et les parties étant tombées d’accord sur le texte définitif, la convention collective de travail des salariés de banque pour les années 2014 à 2016 a été signée le 15 mai 2014 entre les représentations syndicales OGBL, ALEBA et SESF d’une part et l’Association des Banques et Banquiers, d’autre part.

Luxembourg, le 15 mai 2014

La politique de recherche et de développement doit faire partie intégrante du dialogue social!

Récemment, des experts de l’OCDE ont visité le Grand-Duché en vue d’étudier le paysage de la recherche, développement et de l’innovation au Luxembourg et d’évaluer les développements importants qu’a connu ce secteur depuis la dernière étude de l’OCDE y relative, datant de 2006. A l’époque, les experts de l’OCDE avaient souligné que les conditions cadres au Luxembourg étaient propices à l’innovation et qualifié la mise en place de l’Université comme «réussite remarquable», tout en soulevant en même temps des « faiblesses et déséquilibres structurels » ainsi qu’une «gouvernance déficiente» au niveau des organismes publics de recherche.

Si l’OGBL a critiqué et continue de critiquer l’approche utilitariste, basée prioritairement sur des critères de productivité et «d’excellence», de ce think tank intergouvernemental, il a toutefois jugé utile de participer aux entretiens prévus dans le cadre de cette étude. La délégation de l’OGBL, menée par Jean-Claude Bernardini, membre du Bureau exécutif, a également compris des délégués du personnel de l’Université du Luxembourg, du CRP Henri Tudor et du CEPS/INSTEAD, ceci dans l’optique de permettre aux experts de l’OCDE d’être également exposés à une vue «d’en bas», c’est-à-dire du personnel du secteur directement concerné par la politique de l’enseignement supérieur et de la recherche au plan national.

Les représentants de l’OGBL ont notamment insisté sur leurs inquiétudes par rapport au freinage de l’évolution budgétaire pour l’Université et les centres de recherche publics (CRP) annoncé par le gouvernement, qui risque d’entraver le développement du secteur, voire de mettre en question les progrès importants des dernières années. Un autre sujet a été l’attractivité de la carrière du chercheur au Luxembourg, notamment en termes de perspectives professionnelles dans un secteur qui a fortement recours aux contrats à durée déterminée, mais aussi de la participation des chercheurs à la valorisation des résultats de leur recherche (qui existe pour les chercheurs de l’Université, mais non pour ceux des CRP).

L’OGBL est aussi intervenu sur les conditions de travail toujours très divergentes dans le secteur, ainsi que sur les liens entre recherche fondamentale et recherche appliquée.

Dans ce contexte a également été traitée la question des liens entre la recherche et différents secteurs économiques au Luxembourg, notamment l’industrie et la place financière. L’OGBL a regretté que la valorisation des résultats de la recherche faite au Luxembourg ne mène pas toujours à des activités économiques au pays même et insisté en général sur une meilleure politique d’information par rapport aux activités de recherche menées au Luxembourg.

Suite à la question d’un expert de l’OCDE, si la politique de recherche et d’innovation était abordée dans le cadre du dialogue social, les représentants de l’OGBL ont observé qu’elle n’y figure à l’heure actuelle que marginalement et plutôt à titre d’informations. Pour l’OGBL, l’implication des partenaires sociaux sur ces sujets devrait en effet être élargie, d’une part en améliorant la participation du personnel dans les établissements publics de la recherche et de l’enseignement supérieur, d’autre part en intégrant la dimension de la recherche et du développement dans les différentes instances du dialogue social au plan national et sectoriel.

Communiqué par l’OGBL
le 5 mai 2014

Rencontre OGBL-déi Lénk: une grande convergence de vues

Un échange de vues portant sur les élections et les enjeux européens a eu lieu récemment entre des délégations de l’OGBL (Jean-Claude Reding, Danièle Nieles) et déi Lénk (André Hoffmann, Justin Turpel, Serge Urbany et David Wagner). André Hoffmann, candidat aux élections européennes, a exposé les grandes lignes du programme de déi Lénk pour ces élections dont l’idée fondamentale du programme (« Europa nei opbauen ») repose sur la rupture avec l’orientation néolibérale menée depuis quelques décennies par la Commission européenne et cautionnée par les gouvernements nationaux. Les programmes d’austérité mis en place dans toute l’Union ne peuvent mener qu’à un appauvrissement général de la population.

Les deux délégations sont d’accord qu’il faut y mettre un terme. Il faut au contraire construire un nouveau modèle social européen, revenir à une véritable redistribution des richesses, notamment par le biais d’une politique fiscale progressive, et démocratiser l’Europe. Un autre objet de discussion et de convergence de points de vue a été le Grand marché transatlantique entre les USA et l’UE (aussi appelé « TAFTA »), dont les deux parties demandent l’arrêt des négociations. Cette position est également partagée par le plus grand syndicat outre-Atlantique, l’AFL-CIO.

Sur les points concernant la politique sociale, Jean-Claude Reding, président de l’OGBL, a souligné que les positions de déi Lénk convergent avec les positions de l’OGBL. Il a également souligné que l’UE doit changer le cap qu’elle poursuit depuis les années 1990: depuis cette période, la Commission n’a plus proposé le moindre accord positif en faveur des droits des salariés. Il a également regretté l’absence de droits syndicaux européens à la hauteur des enjeux actuels, dont ceux de pouvoir conclure des accords transfrontaliers, ce qui, en prenant l’exemple d’Arcelor-Mittal, aurait constitué un outil nécessaire dans les mains des salariés pour défendre leurs intérêts. D’autres sujets, comme la hausse de la TVA, la réforme des allocations de chômage, la réforme des bourses pour étudiants, ainsi que la réforme de la loi sur les délégations des salariés, ont fait l’objet d’un échange de vues et, à nouveau, confirmé de larges convergences de vues entre l’OGBL et déi Lénk.

Communiqué par l’OGBL et déi Lénk
le 5 mai 2014

1. Mai: Fest der Arbeit und der Kulturen

Wie seit neun Jahren hat der OGBL, zusammen mit seinen Partnern das Fest der Arbeit und der Kulturen im „Centre culturel de rencontre Abbaye Neumünster (CCRN) organisiert.

Die traditionelle politische Rede mit Bezug auf das Fest der Arbeit wurde vom Präsidenten des OGBL, Jean-Claude Reding, am 29. April 2014 in Kayl gehalten, nachdem er auf dem Tetinger Friedhof ein Blumengebinde am Monument Jean Schortgen niedergelegt hatte. Jean Schortgen war ein Minenarbeiter, der am 1. Mai 1918, im Alter von 38 Jahren, tödlich in der Mine verunglückte.

Das Fest des 1. Mai wurde sehr herzlich von der Direktorin des CCRN, Frau Ainhoa Achutegui eröffnet. Danach hielt André Roeltgen, Generalsekretär des OGBL, eine Ansprache und setzte dabei das Fest der Arbeit in seinen historischen Kontext.

Trotz des eher schlechten Wetters, haben tausende von Menschen an den Ateliers teilgenommen und haben sich Konzerte und andere künstlerische Darbietungen angehört bzw. angeschaut. Der OGBL stellt mit Genugtuung fest, dass Jahr für Jahr die Zahl der Besucher zunimmt und dass das kulturelle und kulinarische Programm vielseitiger wird. Wir bedanken uns sehr herzlich bei allen Personen und Organisationen die dazu beigetragen haben, dass das Fest der Arbeit und der Kulturen 2014 ein Erfolg war und wir freuen uns jetzt schon auf eine erneute gute Zusammenarbeit bei der 10. Auflage in 2015!

 

Wer etwas verändern will, muss sich engagieren!

Am 1. Mai feiert die Arbeiter- und Gewerkschaftsbewegung den Tag der Arbeit, die Würde der arbeitenden Menschen am Arbeitsplatz – eine Würde, die es immer wieder neu zu schützen und zu verteidigen gilt: in Luxemburg und in Europa.

Der neoliberale Politikkurs, bestimmt durch strenge Sparkurse und durch den Abbau von Arbeitnehmerrechten, gefährdet die Einheit Europas und bringt das europäische Sozialmodell, das uns bislang von den anderen Regionen der Welt unterschied, in wahre Existenznot. Die Antikrisenpolitik hat Europa in eine tiefe soziale Krise geführt.

Ausgerechnet die Jugend Europas zahlt den bitteren Preis für eine Krise, die ihr die alten Eliten des Kontinents eingebrockt haben. Etwa jeder 4. Europäer unter 25 Jahren ist auf der Suche nach einer Arbeit. Gerade Jugendliche brauchen eine Arbeit, die Pläne zulässt, die ein Einkommen garantiert, das ihnen ermöglicht eine eigene Existenz aufzubauen.

Gleichzeitig müssen wir erleben, dass überall in Europa rechtspopulistische Bewegungen auf dem Vormarsch sind und die Auswirkungen der Krise für ihre nationalistische und rassistische Propaganda nutzen. Die Jugendabteilung des OGBL sagt: Nicht mit uns, denn Solidarität kennt keine Grenzen!

Rechtsextreme Gesinnung und Gewalt in ganz Europa mahnt uns das freiheitliche und vielfältige Zusammenleben noch stärker zu verteidigen. Es gilt, den Ideen und Taten der Rechtspopulisten und
-extremisten unsere Werte entgegenzusetzen. Mit der Teilnahme an der Demonstration am 4. April 2014 in Brüssel setzte der OGBL neben der Forderung nach einem Kurswechsel in der Europäischen Union, ein deutliches Zeichen gegen Rechts. Der OGBL will einen europäischen Investitionsplan für nachhaltiges Wachstum und Beschäftigung, um Europa aus der Krise zu führen und insbesondere die dramatisch hohe Jugendarbeitslosigkeit zu bekämpfen.

Mitgeteilt von der OGBL-Jugendabteilung
am 30. April 2014