Une percée importante dans les négociations

La commission tarifaire du syndicat Bâtiment de l’OGBL a approuvé à l’unanimité, le 20 octobre 2018, l’accord de négociation, actuellement sur la table, dans le cadre des négociations portant sur le renouvellement de la convention collective de travail dans le secteur du bâtiment. L’accord reprend en effet largement les principales revendications de l’OGBL.

L’accord de négociation prévoit ainsi notamment:

  • une augmentation des salaires tarifaires de 2,4% sur 3 ans
  • une augmentation des salaires réels de 2%, par le biais d’une revalorisation de la prime de fin d’année qui passe de 5 à 7 %
  • l’instauration d’un droit à la formation continue pour tous les salariés et la reconnaissance de la qualification obtenue (revalorisation salariale correspondante)
  • l’amélioration des conditions de travail des salariés administratifs, qui obtiennent 2 jours de congé supplémentaire (27 jours au total) et le versement d’une prime de fin d’année identique aux autres salariés tombant sous le champ d’application de la convention collective de travail
  • la prise en charge de la formation professionnelle continue des chauffeurs de camions

La revendication patronale visant une flexibilisation supplémentaire du temps de travail a pu, quant à elle, être définitivement écartée de l’accord de négociation.

L’OGBL tient à souligner que si les négociations avec le patronat ont certes pu être très conflictuelles au cours des deux dernières années et demie, le dialogue social s’est en revanche nettement amélioré au cours des deux dernières semaines de négociation, donnant lieu à un dialogue social constructif.

L’accord de négociation ayant été approuvé par l’OGBL (qui dispose de la majorité absolue dans le secteur), il  doit désormais encore être entériné par les instances officielles des différentes fédérations patronales pour se concrétiser.

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 22 octobre 2018

Der Bau, das sind wir!

Etwa 2500 Arbeitnehmer aus dem Bausektor folgten dem Aufruf des OGBL-Syndikats Bau, Bauhandwerk und Metallkonstruktion und haben am 5. Juli in den Straßen der Hauptstadt demonstriert. Konfrontiert mit einem Patronat, das es ablehnt ernsthaft zu verhandeln, das ihre Arbeits- und Lohnbedingungen verschlechtern möchte und ihre Arbeitszeiten noch weiter flexibilisieren will, sind die Arbeitnehmer gekommen, um eine klare Botschaft an ihre Arbeitnehmer zu richten.

Mitgeteilt am 5. Juli 2018

 

L’OGBL appelle à manifester le 5 juillet dans le secteur du bâtiment

L’Office national de conciliation a été saisi le 18 mai 2018 par les syndicats signataires de la convention collective de travail du bâtiment et génie civil.

Dans le cadre des négociations portant sur le renouvellement de la convention collective de travail, le patronat refuse en effet de négocier des augmentations sérieuses des salaires réels pour les quelques 18 000 salariés du secteur. Des augmentations qui sont plus que justifiées au regard de la situation économique dans le secteur.

En outre, le patronat revendique une détérioration des conditions de travail et de rémunération des salariés en voulant, entre autres, détériorer la prime de fin d’année et introduire une flexibilité du temps de travail, néfaste pour les salariés. Cela représenterait une perte de salaire et une augmentation des risques en matière de santé et de sécurité pour les salariés.

Compte tenu de la situation et afin de démontrer la détermination des salariés du secteur à obtenir gain de cause, l’OGBL, en tant que syndicat largement majoritaire dans le secteur (5 mandats sur 6 à la Chambre des salariés dans le groupe «Construction»), a décidé d’organiser une manifestation de protestation le 5 juillet 2018 à Luxembourg-ville à 18h00. Les détails concernant le déroulement de cette manifestation seront communiqués aux salariés du secteur dans les prochains jours.

L’OGBL déplore que son appel à un front de mobilisation uni n’ait finalement pas été accepté par le syndicat minoritaire qui, après avoir accepté dans un premier temps de manifester de façon unitaire, a désormais décidé de se désolidariser. Dans un esprit d’unité syndicale et pour le bien des salariés, l’OGBL lance un nouvel appel au syndicat minoritaire en vue de rejoindre la manifestation du 5 juillet 2018 à Luxembourg-ville.

Tous les salariés du secteur sont appelés à venir exprimer leur volonté et leur détermination à l’occasion de ce rassemblement, pour ainsi démontrer au patronat, leur unité derrière les revendications.

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 30 mai 2018

L’OGBL gagne les élections sociales chez «Ferinox»

ferinox_vignetteL’entreprise de constructions métalliques «Ferinox», qui occupe une trentaine de salariés, dispose de sa première délégation du personnel. La procédure électorale s’est achevée le 2 mai et l’OGBL y a remporté la totalité des mandats effectifs, à savoir deux mandats, ainsi qu’un autre mandat de suppléant.

Ce résultat démontre une nouvelle fois la confiance accordée par les salariés au syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et des Constructions métalliques de l’OGBL.

Les nouveaux délégués peuvent compter sur le soutien, l’assistance et l’expertise de l’OGBL afin de défendre au mieux les intérêts des salariés dans leur entreprise.

Les délégués effectifs du personnel élus sont: Álvaro Alexandre da Costa Sabido et José Alberto Soares Loureiro.

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et des Constructions métalliques
le 7 mai 2018

Ernsthafter Konflikt im Bauwesen in Sicht

Ein größerer Konflikt bahnt sich im Bauwesen an. Offensichtlich haben die Arbeitgeber seit 2013 nichts dazugelernt.

Die Kräne sind in vollem Einsatz, Infrastrukturarbeiten, Haus- und Wohnungsbau sind weit übers Land verbreitet. In der Tat ist es zurzeit schwierig durch irgendein Dorf im Land zu gehen, ohne eine Baustelle vorzufinden.

Jeder, ob er in Luxemburg wohnt oder arbeitet, kann das feststellen: der Bauindustrie geht es gut, um nicht zu sagen sehr gut.

Die Zahl der geschaffenen Arbeitsplätze in diesem Bereich nimmt ständig zu, die Produktivität wächst, die Auftragsbücher sind gut gefüllt und die wirtschaftliche Situation zeigt sich von ihrer besten Seite.

Trotzdem steht dieser Sektor, der um die 16.000 Arbeitnehmer zählt, kurz vor einem bedeutenden Sozialkonflikt. Ursache: die konfliktgeladenen Verhandlungen mit den Arbeitgebern bezüglich der Erneuerung des Kollektivvertrags in diesem Sektor.

Der OGBL, Gewerkschaft mit der überwiegenden Mehrheit, führt die Verhandlungen in diesem Dossier, seit Ende 2016. Es sei erwähnt, dass die Gewerkschaftsseite die Eröffnung der Verhandlungen schon im März 2016 beantragt hatte, doch war sie auf den Widerstand der Arbeitgeber gestoßen.

Angesichts des Rückstands in der Lohnentwicklung und angesichts der sehr gesunden wirtschaftlichen und finanziellen Situation des Sektors, hat das OGBL-Syndikat Bau, Bauhandwerk und Metallkonstruktion beschlossen, seine Forderungen prioritär auf die Anhebung der realen Löhne zugunsten aller Arbeitnehmer des Sektors zu konzentrieren.

In einem kürzlich in der Presse erschienenen Artikel wagte es ein Vertreter der Arbeitgeber zu behaupten, dass die Gewerkschaften bei diesen Verhandlungen „wenig Ernsthaftigkeit“ an den Tag legten. Diese Aussage ist einfach inakzeptabel, besonders mit Blick auf die bisher geführten Gespräche. Wenn „wenig Ernsthaftigkeit“ festzustellen ist, dann ist das sicherlich nicht von Seiten der Gewerkschaften…

Seit der Anfrage für den Verhandlungsbeginn, hat die Arbeitgeberseite nicht damit aufgehört, mit allen Mitteln zu versuchen, die Eröffnung dieser Verhandlungen aufzuschieben, um Zeit zu gewinnen. In diesem Fall ist Zeit Geld: viel Geld! Die Verhandlungen haben schließlich mit einer Verspätung von acht Monaten begonnen, wegen der Funkstille der Arbeitgeber, und dies trotz der Beharrlichkeit und der wiederholten Anfragen der Gewerkschaften.

Diese Vogel-Strauß-Politik bleibt für den OGBL inakzeptabel. Sie beweist ebenfalls wie wenig die Arbeitgeber des Sektors ihre Arbeitnehmer schätzen, die Tag für Tag, oft unter schwierigen Arbeitsbedingungen, den Reichtum der Unternehmen schaffen.

Seit der ersten Verhandlungsrunde hat der OGBL unterstrichen, dass er eine Rückwirkung des Kollektivvertrags verlangen würde, und dass er diese Arbeitgeberstrategie ablehnt, die darin besteht, auf Zeit zu spielen, und dass diese Verspätung sich keinesfalls negativ auf die legitimen Lohnverbesserungen, die gefordert werden, auswirken kann.

„Wir wollen eine Lohnerhöhung von 4,5%!“

Zu dieser fragwürdigen Verhandlungsmethode des Patronats kommen noch ihre Forderungen hinzu, die ganz klar beweisen, dass die Arbeitgeber die Botschaft, die ihnen bei den letzten Verhandlungen, die fast zum Streik geführt hätten, von den Arbeitnehmern 2013 mitgeteilt wurde, immer noch nicht verstanden haben.

Abermals fordern die Arbeitgeber eine Flexibilisierung der Arbeitszeit, die einer Erhöhung der täglichen und wöchentlichen Arbeitszeit gleichkommt. Eine solche Flexibilisierung wäre für die Gesundheit der Arbeitnehmer dramatisch, ebenso wie für ihr Familienleben, aber auch für ihre Einkommen, da sie schwere Lohnverluste hinnehmen müssten.

Der OGBL, als Sprecher sämtlicher Arbeitnehmer des Sektors, wird eine solche Maßnahme niemals akzeptieren.

Der OGBL fordert eine Lohnerhöhung von 4,5%. Eine Wiederaufwertung ist unerlässlich mit Blick auf eine gerechte Verteilung des geschaffenen Reichtums.

Der OGBL fordert eine solche Lohnerhöhung für die gesamte Belegschaft des Sektors, und nicht nur der Kollektivvertragslöhne, wie es die Arbeitgeber vorschlagen (3×0,7%), da eine einfache Erhöhung der Kollektivvertragslöhne nur einen kleinen Teil der aktiven Arbeitnehmer des Sektors betreffen würde.

In diesem Zusammenhang ist der Vorschlag der Arbeitgeber von einer einmaligen Prämie von 3×100 Euro lächerlich.

Es ist absolut klar, dass zum jetzigen Zeitpunkt, das Patronat weder konstruktiv noch ernsthaft in diesem Dossier verhandeln möchte. Die Patronatspositionen ermöglichen überhaupt keine Übereinstimmung, wegen ihrer offensichtlichen Ablehnung, über ernsthafte und berechtigte Erhöhungen der Realgehälter zu diskutieren.

Wie immer tritt der OGBL für einen ernsthaften und konstruktiven Sozialdialog im Rahmen der Verhandlungen ein. Nur ein solcher konstruktiver Dialog ist Garant für die Aufrechterhaltung des sozialen Friedens in einem so wichtigen Sektor, wie es der Bausektor ist. Doch muss dieser Wille geteilt sein.

In diesem Dossier, ist das Patronat, durch seine unverständliche Positionierung und Einstellung, gerade dabei zu beweisen, dass es keinen Dialog wünscht, und demnach ist es dabei, den sozialen Frieden, der in diesem Sektor vorherrscht, zu gefährden.

Angesichts der Situation und vor allem der Positionen des Patronats, hat der OGBL seine Präsenz vor Ort während der letzten Monate verstärkt, um die Arbeitnehmer zu informieren und zu sensibilisieren. Ihre Wut ist spürbar, und ihre Geduld neigt sich ihrem Ende zu.

L’entreprise L’Habitat Construction Sàrl est en faillite

L’entreprise «L’Habitat Construction Sàrl», dont le siège était située à Ettelbruck et qui employait autour de 20 salariés, a été déclarée en faillite le 28 février 2018.

Selon les salariés, l’employeur n’a pas payé l’entièreté du salaire du mois de janvier. Le 23 février, les ouvriers ont été obligés de déposer au siège les camionnettes et tout l’équipement de l’entreprise en leur possession. Ils ont ensuite été placés en congé pour raison d’intempéries.

Anticipant une faillite à venir, l’OGBL a déjà organisé le 27 février, à Diekirch, une réunion pour informer les salariés de l’entreprise «L’Habitat Construction» de l’envoi d’une mise en demeure à l’encontre de leur employeur et pour les renseigner sur leurs droits et garanties au cas où la faillite de l’entreprise serait prononcée.

La faillite étant désormais déclarée, l’OGBL a commencé à s’occuper de l’établissement des déclarations de créances des salariés et de toutes les démarches nécessaires afin de leur garantir le meilleur soutien dans la période difficile qu’ils traversent.

Communiqué par le syndicat  Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Construction de l’OGBL
le 1er mars 2018