Der OGBL wehrt sich gegen jegliche Verschlechterung der Bestimmungen bezüglich der Schlechtwetterarbeitslosigkeit oder –kurzarbeit

chantierDie Regierung hat einseitig beschlossen, die Bestimmungen bezüglich der Schlechtwetterarbeitslosigkeit oder –kurzarbeit („chômage intempéries“), zu verschlechtern. In ihrem sogenannten „Zukunftspak‟ will sie diese Arbeitslosigkeit und Kurzarbeit allein auf die Wintermonate beschränken, und das einzig und allein, um auf Kosten von tausenden Arbeitnehmern des Bau- und Handwerkssektors zu sparen.

Die Schlechtwetterarbeitslosigkeit oder –kurzarbeit ist ein wichtiges Instrument, um Gesundheit und Sicherheit am Arbeitsplatz der betroffenen Arbeitnehmer zu garantieren.

Zur Erinnerung, bei schlechtem Wetter (Regen, Frost, Hitze usw.), das die Gesundheit des Arbeitnehmers gefährdet, ist der Arbeitgeber dazu berechtigt, seine Arbeitnehmer in „Schlechtwettersituation‟ zu deklarieren. Während der beiden ersten Tage des Monats zahlt der Arbeitgeber 80% des Lohnes des Arbeitnehmers. Anschließend übernimmt der Staat zum gleichen Prozentsatz.

Diese Bestimmung verhindert, dass die Arbeitnehmer unter unmenschlichen Bedingungen arbeiten müssen, und ermöglicht ihnen, ihre Gesundheit und Sicherheit zu schützen.

Die jetzigen Bestimmungen verändern wäre eine ernsthafte Verschlechterung der Arbeitsbedingungen der Arbeitnehmer dieses Sektors und zeigt die totale Ignoranz der politischen Entscheidungsträger bezüglich dieser Arbeitsbedingungen.

Das OGBL-Syndikat Bau lehnt aufs Heftigste jegliche Veränderung dieses Gesetzes zu Ungunsten der Arbeitnehmer und fordert den sofortigen Rückzug dieses Vorschlags.

Die Regierung sagt dazu, dass die Arbeitgeber diese Arbeitslosigkeit oder Kurzarbeit missbrauchen, indem sie ihre Mitarbeiter zum Arbeiten zwingen und anschließend beim Staat die Entschädigung anfordern.

Das OGBL-Syndikat Bau prangert diese wettbewerbsverzerrende Vorgehensweise natürlich mit Nachdruck an, kann jedoch nicht akzeptieren, dass die Arbeitnehmer bestraft werden, und nicht die betrügerischen Arbeitgeber.

Der OGBL ist dazu bereit, mit der Regierung zusammenzuarbeiten, um die Anwendung dieser Art von Schlechtwetterarbeitslosigkeit bzw. –kurzarbeit zu kontrollieren, um so jeglichen Missbrauch seitens der Arbeitgeber zu verhindern. Der OGBL schlägt eine Vorerklärung oder eine direkte Erklärung bei Schlechtwetterarbeitslosigkeit oder –kurzarbeit vor, um so die Kontrollen der Gewerbeinspektion auf den Baustellen zu erleichtern, und so mögliche Missbräuche direkt festzustellen.

In Anbetracht dieser Tatsachen, richtet das OGBL-Syndikat Bau einen dringenden Appell an die Regierung, diesen Vorschlag sofort zurückzuziehen, der das Gesetz über die Schlechtwetterarbeitslosigkeit beziehungsweise –kurzarbeit verschlechtert. Es fordert darüber hinaus die Eröffnung von Gesprächen mit dem OGBL-Syndikat Bau, um effiziente Maßnahmen zu finden, um diesen Dumpingmethoden einiger Arbeitgeber ein Ende zu setzen.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Bau, Bauhandwerk und Metallkonstruktion
am 24. November 2014

Die Baustelle des Europaparlaments: Eine rechtsfreie Zone?

travailleursSeit Anfang der Baustelle „Konrad Adenauer (KAD)“ in Kirchberg, werden die Rechte der Arbeitnehmer, was die Arbeitszeiten betrifft, von ihren Verantwortlichen mit Füßen getreten. Diese Baustelle, bei der die Rohbauarbeiten von einer Gelegenheitsvereinigung, zusammengesetzt aus den Unternehmen Soludec SA, CDCL, Poeckes SARL, Constantini SA, CLE SA, Lux TP SA, Perrard, durchgeführt werden, und wo das Europaparlament Bauherr ist, hat sich zur rechtsfreien Zone entwickelt.

Diese Unternehmen zwingen einen Teil der Arbeitnehmer auf dieser Baustelle Schicht zu arbeiten. Der OGBL und seine Delegierten haben diese Vorgehensweise kritisiert, da sie die Vorgaben des Arbeitskollektivvertrags des Hoch- und Tiefbaus nicht respektiert und es sich demnach um eine gravierende Verletzung der Rechte der Delegierten und Arbeitnehmer dieses Sektors. Der Arbeitskollektivvertrag sieht feste Arbeitszeiten vor, und jegliche Arbeitszeitänderung muss mit dem Einverständnis der Personaldelegation oder wenn dies nicht der Fall ist, mit den betroffenen Arbeitnehmern selbst geklärt werden. Dies ist jedoch nicht der Fall.

Trotz der schriftlichen Eingriffe des OGBL und seiner Delegierten zwingen die Verantwortlichen der Baustelle die Arbeitnehmer Schicht zu arbeiten, ohne die bestehenden legalen Bestimmungen zu respektieren. Diese Vorgehensweise ist unannehmbar. In dieser Situation sind die Arbeitnehmer den Arbeitgebern ausgeliefert. Die Tatsache, dass es sich hier um eine europäische Baustelle handelt, macht die Sache nur noch schlimmer, denn der Respekt der Arbeitnehmerrechte müsste eines der Hauptanliegen der europäischen Politik sein.

Aus diesem Grunde beantragt der OGBL ein sofortiges Einstellen der Schichtarbeit und verlangt, dass der Arbeitskollektivvertrag strengstens respektiert wird. Damit dieser Arbeitskollektivvertrag respektiert wird, ob es von nationalen oder von ausländischen Firmen ist, werden der OGBL und seine Delegierten sofort bei der Gewerbeinspektion vorstellig werden, damit diese die Baustelle kontrolliert.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Bau, Bauhandwerk und Metallkonstruktion Am 4. November 2014

L’OGBL déplore l’instrumentalisation de la faillite de Thermolux

L’OGBL tient à revenir sur les déclarations des représentants de la Fédération des installateurs en équipements sanitaires et climatiques (FIESC) parues ce jour dans le Lëtzebuerger Journal. La fédération reproche à l’OGBL d’avoir influencé les salariés dans leurs décisions et d’avoir ainsi provoqué la faillite de l’entreprise Thermolux.

L’entreprise a elle-même avoué connaître des difficultés financières depuis plusieurs années. Sa survie n’a été possible au cours de ces années que par l’injection de capitaux par les actionnaires. Dès lors, nous déplorons cette révision des faits.

L’OGBL a suivi la situation de l’entreprise depuis des années et est même intervenu auprès de cette dernière il y a un an pour entamer la négociation d’un Plan de maintien dans l’emploi (PDME) visant à éviter le pire et à sauver les emplois. À l’époque, l’entreprise avait refusé cette proposition prétextant qu’elle n’en avait pas besoin.

À notre grande surprise, il y a deux mois, la direction de l’entreprise a convoqué la délégation du personnel et l’OGBL afin de négocier un nouveau PDME. La direction a alors fait savoir son intention de se débarrasser d’une cinquantaine de salariés sur les 60 qu’elle comptait. Ces salariés seraient repris par l’entreprise Reckinger sous condition qu’ils soient engagés au salaire minimum grâce à l’aide au réemploi. Ce système garantit à chaque salarié, sous conditions, une rémunération égale à 90% de sa rémunération antérieure sur une période de 4 ans. Si la rémunération est inférieure à ces 90%, la différence est compensée par l’ADEM.

Les 10% perdus ne sont pas «minimals», comme la fédération le laisse entendre, puisque cela équivaut à une perte d’un peu plus d’un mois de salaire par an. Dans un secteur où les salaires sont relativement bas, toute perte de pouvoir d’achat peut avoir des conséquences dramatiques pour les salariés concernés.

Les salariés de Thermolux et l’OGBL ont été placés devant le fait accompli. L’OGBL et la délégation du personnel sont intervenus pour que l’entreprise revoie sa proposition et indemnise le personnel au moins à hauteur de la perte de salaire et qu’elle améliore les conditions de départ. Malheureusement, la proposition finale n’incluait qu’une indemnité (en moyenne de 3 000 euros) qui couvrait à peine ¼ des pertes subies par chaque salarié au cours des quatre prochaines années.

Face à cette proposition, les salariés, en toute connaissance de cause, ont décidé de ne pas accepter cette proposition parce qu’ils ne voulaient pas renoncer à leurs droits et être traités comme une simple marchandise. Nous déplorons que Thermolux ait, depuis le début, refusé de négocier un plan social comme la situation de l’entreprise l’exigeait parce que les actionnaires ne voulaient pas payer les indemnités prévues par la loi et ne voulaient pas assumer une quelconque responsabilité sociale envers les salariés.

Nous déplorons également la position et les propos de Michel Reckinger. Depuis le début, l’entreprise Reckinger aurait pu reprendre une partie du personnel, mais elle refusait de le faire sans que la «collectivité» assume une grande partie des salaires. Cependant, à ce jour, Michel Reckinger peut très bien reprendre les salariés de Thermolux aux mêmes conditions, puisque la faillite ne change rien à sa proposition et que le système d’aide au réemploi est toujours d’application.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL le 25 juillet 2014

Mersch & Schmitz Services : le dialogue social est dans l’impasse

Le vendredi, 11 juillet 2014, la délégation du personnel de l’entreprise Mersch & Schmitz Services, assistée par l’OGBL, a organisé une manifestation devant le siège de l’entreprise située à Holzem. Ce rassemblement a fait suite au refus de la direction de laisser la délegation du personnel organiser une assemblée plénière en présence de l’ensemble des salariés pendant les heures de travail et en présence des représentants de l’OGBL.

L’entreprise emploie actuellement environ une trentaine de salariés. En quelques mois, la moitié du personnel a démissionné ou a été licenciée sans être pour autant totalement remplacée. Une situation qui a évidemment des repercussions négatives sur les conditions de travail. La direction se refuse toutefois à aborder le sujet et à débattre de la situation de l’entreprise.

Parallèlement, la direction refuse tout dialogue que lui offre la délégation du personnel en vue de résoudre un certain nombre de problémes liés à l’organisation du travail et cherche de surcroît à imposer ses lois. Ainsi, elle modifie les horaires de travail, les plannings, le système des astreintes et des permanences sans consulter la délégation du personnel et sans demander l’avis des salariés, alors même qu’elle y est contrainte par la convention collective de travail des installateurs.

Par ailleurs, l’entreprise ne cesse d’entraver le bon fonctionnement de la délégation du personnel. Les délégués ne peuvent ainsi pas être présents lorsque des salariés sont convoqués auprès de la direction. L’entreprise refuse également que les secrétaires de l’OGBL soient présents lors des réunions avec la direction, ainsi que lors des réunions de travail entre délégués, même lorsque la délégation en fait la demande. L’accès à l’entreprise a également été refusé aux secrétaires de l’OGBL. En outre, les délégués ne peuvent pas quitter l’entreprise pendant leurs «heures de délégation» pour venir s’informer auprès de leur syndicat, même si cela entre dans le cadre de leur mission de délégué. Au niveau individuel, les délégués subissent enfin diverses pressions. Leurs conditions de travail sont ainsi modifiées du jour au lendemain, compliquant évidemment leur tâche.

Par leur présence, lors du rassemblement le vendredi, 11 juillet 2014, les salariés ont démontré qu’il existe un malaise au sein de l’entreprise et qu’ils sont prêts à se mobiliser pour faire changer les choses. D’autres actions syndicales auront lieu. La délégation du personnel ainsi que l’OGBL restent ouverts au dialogue. Malheureusement, dans la situation actuelle, l’OGBL n’a d’autre choix que de poursuivre ses actions et d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour garantir la défense les droits des salariés.
L’OGBL déplore enfin l’attitude adoptée par l’entreprise dans le cadre de la manifestation qui a eu lieu le vendredi, 11 juillet 2014. L’employeur a en effet tenté de saboter celle-ci, même si cela est resté sans effet. Bien que les salariés aient été dispensés de travail une heure plus tôt et qu’il leur a été communiqué qu’ils n’avaient pas à retourner au siège, contrairement à ce qui se fait d’habitude, les salariés sont tout de même venus en nombre pendant leur temps libre pour marquer leur désaccord.

Comme l’accès à l’entreprise a été empêché, la manifestation a eu lieu sur un terrain voisin avec l’accord de son propriétaire. Pendant toute la durée de la manifestation, des membres de la direction n’ont cessé de photographier les participants. L’OGBL tient à rappeler qu’aucune forme de représailles à l’encontre des participants ne sera tolérée.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 9 juillet 2014

Der Kollektivvertrag der Fliesenleger bleibt auf der Strecke

Der OGBL wurde vom Präsidenten des Fliesenlegerverbandes informiert, dass der Verband die Abkommen nicht respektieren würde, die er in der Zusatzvereinbarung zum Kollektivvertrag der Fliesenleger unterschrieben hat. Am 12. Juli 2013 hatten die Sozialpartner vereinbart, dass ein abgestimmter Text, der die Gesamtheit der Punkte des Kollektivvertrags übernimmt vor Ende 2013 ausgearbeitet werden würde.

Bei der Ausarbeitung ist es dem OGBL aufgefallen, dass der Fliesenlegerverband einseitig Änderungen am Text vorgenommen hat. Der OGBL hat mehrmals eingegriffen, um diese „Versäumnisse“ auszuräumen. Nach einer letzten Lektüre hat die Tarifkommission des OGBL den Fliesenlegerverband darüber informiert, dass immer noch ein Punkt beim Abschlusstext fehlt. Daraufhin haben die Patronatsvertreter offiziell geantwortet, dass sie diesen Punkt ganz bewusst herausgenommen hatten, und dass sie es ablehnen, ihn wieder einzufügen.

Der OGBL bemängelt diese Vorgehensweise, die einen guten Sozialdialog gefährdet, aufs Heftigste. Durch seine Handlungsweise hat der Fliesenlegerverband seine Glaubwürdigkeit verloren, indem er heimlich einen Kollektivvertrag auf Kosten der betroffenen Arbeitnehmer/innen verschlechtern will.

Der OGBL hat bereits eine erste Informationsversammlung organisiert. Die anwesenden Arbeitnehmer/innen haben einstimmig beschlossen, eine Mobilisationskampagne zu starten, um dem Patronat zu zeigen, dass die Arbeitnehmer/innen des Sektors sich gegen solche hinterlistigen Machenschaften seitens des Verbands auflehnen.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Bau, Bauhandwerk und Metallkonstruktion
am 7.Juli 2014

Der Kollektivurlaub ist ein allgemein verpflichtendes Vertragsrecht und keineswegs eine Option!

Das OGBL-Syndikat Bau, Bauhandwerk und Metallkonstruktion, als Mehrheitsgewerkschaft und Arbeitnehmersprecher, prangert aufs Schärfste die Aussagen an, wie sie gestern ein Vertreter der Stadt Luxemburg zum Sommerkollektivurlaub und zu den Arbeitszeiten der mehr als 14.000 Arbeitnehmer im Bausektor gemacht hat.

Wichtig ist daran zu erinnern, dass die Vorkehrungen zum Kollektivurlaub und zu den Arbeitszeiten, über den Kollektivvertrag, der von den Sozialpartnern des betroffenen Sektors ausgehandelt wurde, festgelegt sind.

Es darf nicht geduldet werden, dass Gemeindevertreter die Arbeitnehmerrechte angreifen, indem sie Schichtarbeit einführen und den Kollektivurlaub abschaffen wollen.

Es ist wichtig daran zu erinnern, dass Ausnahmeregelungen zum Kollektivurlaub in einigen Situationen möglich sind, z.B. Arbeiten im Bereich der Schulen während der Schulferien oder in Notfällen. Diese Ausnahmeregelungen werden von einer Ad-Hoc-Kommission beschlossen, in der Gewerkschaften, Patronat und Gewerbeinspektion vertreten sind.

Der OGBL bedauert den geringen Respekt, der von den Gemeindevertretern gegenüber dem Familienleben der betroffenen Arbeitnehmer aufgezeigt wird und wird alles tun, damit der Kollektivvertrag respektiert wird, und dies im Interesse der Arbeitnehmer des Sektors.

Der OGBL wird in den kommenden Tagen um ein Treffen mit den Gemeindeverantwortlichen bitten.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Bau, Bauhandwerk und Metallkonstruktion
am 25. April 2014