Journée syndicale statutaire

Lors de la Journée syndicale du Syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et constructions métalliques du 12 avril 2014, les secrétaires centraux sont revenus sur le bilan positif des cinq dernières années. Cette période est caractérisée par un conflit social majeur pour la défense des conditions de travail et de la convention collective dans le secteur de la construction. Un conflit qui a eu des répercussions sur les autres secteurs.

Lors des élections de novembre dernier, l’OGBL a non seulement confirmé sa position dans le secteur de la construction et dans les métiers de l’artisanat du bâtiment, mais l’a également renforcée. Au niveau de la Chambre des salariés (CSL), l’OGBL a remporté un siège supplémentaire et en compte désormais cinq sur les six à pourvoir.

Ces résultats sont une conséquence directe du travail effectué, des luttes remportées et de la présence quotidienne des délégués et de l’OGBL sur le terrain. Le Syndicat Bâtiment est conscient de cette responsabilité accrue qu’il a envers ses membres et les salariés du secteur.

Le programme d’action pour les quatre années à venir a été approuvé. Ce dernier met l’accent sur une politique tarifaire progressive et sur la nécessité d’une convention collective unique pour les métiers de l’artisanat. L’OGBL a réitéré sa volonté de mieux encadrer les délégués et de leur proposer des formations de qualité.

Les membres présents ont procédé à l’élection d’une nouvelle direction syndicale après avoir remercié les membres sortants pour leur bon travail. La réunion a également été l’occasion de rendre hommage à Claude Conrod, Americo Marques de Paiva, Giovanni Roberto et Gaston Woicik qui, du fait de leur départ à la retraite, ne seront plus membres effectifs de la direction syndicale.

Communiqué le 14 avril 2014

Sozialwahlen bei OR TP S.A.: Erfolg für die Kandidaten des OGBL

Die Arbeitnehmer des auf Erdarbeiten und Bauingenieurwesen spezialisierten Unternehmens OR TP in Schifflange haben ihre neue Personalvertretung gewählt. Der OGBL hat die 4 ordentlichen Personalvertreter-Mandate und 2 Stellvertreter-Mandate erhalten.

Mit diesem Ergebnis festigt und stärkt der OGBL seine Rolle als Mehrheitsgewerkschaft im Hoch- und Tiefbausektor. Der OGBL wird nun alles daran setzen, dass seine Personalvertreter ihr Amt zum Wohle aller Arbeitnehmer des Unternehmens ausüben können.

Action d’alarme contre l’exploitation et le dumping social en Europe

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En date du 15 octobre 2013, la Fédération Européenne des Travailleurs du Bâtiment et du Bois (FETBB), assistée par l’OGBL, a organisé une “action d’alarme” contre l’exploitation et le dumping social en marge de la réunion du Conseil EPSCO devant le Centre de Conférences (Kirchberg). Cette réunion a réuni les ministres européens du travail, sous la présidence lituanienne de l’UE, afin d’engager des négociations sur la directive européenne relative au détachement transfrontalier de salariés.

L’objectif initial de la directive était de mieux lutter contre les abus et l’exploitation des travailleurs détachés. Cette dernière devait inclure une responsabilité en cascade des entreprises vis-à-vis de leurs sous-traitants et de leurs salariés, de même que des moyens renforcés pour les organes de contrôle. Malheureusement le texte n’a cessé d’être remis en question par la Grande-Bretagne et certains pays de l’Europe de l’Est tentant de le modifier à leur avantage aux dépends des salariés concernés.

Après l’action, les représentants de la FETBB et les secrétaires du Syndicat Bâtiment de l’OGBL ont rencontré le ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Immigration, Nicolas Schmit. Ce dernier a fait part à la délégation du résultat des négociations. Ces dernières ont échoué, aucun compromis n’a pu être trouvé.

L’OGBL continuera à lutter contre toute forme de dumping social et demande la mise en place de moyens supplémentaires pour mettre fin à ces pratiques s’assimilant à de l’esclavage moderne. Le Syndicat Bâtiment continuera par ailleurs à soutenir les actions de la FETBB au niveau européen et à demander une directive européenne forte pour lutter contre le dumping social.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment de l’OGBL
le 16 octobre 2013

Unterzeichnung eines Sozialplans und eines Plans zum Beschäftigungserhalt

Am 21. September 2013 unterzeichneten die einzige im Betriebsrat vertretene Gewerkschaft OGBL und die Unternehmensleitung von Ferrac in Bettembourg einen Sozialplan und einen Plan zum Beschäftigungserhalt. Ferrac plante ursprünglich die Entlassung von 110 Mitarbeitern. In den Verhandlungen konnte diese Zahl mit Hilfe eines Plans zum Beschäftigungserhalt gesenkt werden.

Die Firma Ferrac befindet sich aufgrund des unlauteren Wettbewerbs im Armierungssektor in einer schwierigen Finanzlage. Konkurrierende Unternehmen und deren Subunternehmer halten sich nicht an die geltenden Vorschriften zu Löhnen, Arbeitszeit oder auch Arbeitssicherheit. Diese Situation ist der mangelnden Kontrolle durch die Gewerbeinspektion (ITM), fehlenden Kontrollinspekteuren und insbesondere der Tatsache geschuldet, dass keine Sanktionen mit abschreckender Wirkung existieren.

Sozialplan für 30 Arbeitnehmer

Der Sozialplan sieht den Abbau von 30 der insgesamt 180 Arbeitsplätze vor. Die betroffenen Arbeitnehmer werden vorrangig von der Agentur für Arbeit (ADEM) betreut, die ihnen Bildungsangebote im Rahmen von Fit4Génie Civil anbietet. Damit soll eine Neuorientierung hin zu anderen Bauberufen ermöglicht werden, so dass sie so rasch wie möglich wieder eine Beschäftigung in dieser Branche finden.

Zeitweilige Ausleihe von Arbeitskräften zur Rettung von bis zu 50 Stellen

Im Rahmen des Plans zum Beschäftigungserhalt sollen 50 Beschäftigte zeitweilig an die Unternehmen der drei Teilhaber von Ferrac ausgeliehen werden. Diese Beschäftigte haben die Möglichkeit, vorher an einer von der Firma bezahlten Bildungsmaßnahme beim Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment (IFSB) teilzunehmen. Nach der Ausleihphase werden die Beschäftigten endgültig in diese Unternehmen integriert. Sollten die Geschäfte im Armierungssektor wieder besser laufen, haben sie auch die Möglichkeit, zu Ferrac zurückzukehren.

Vom OGBL mit Nachdruck verlangte Maßnahmen

Diese Situation veranschaulicht einmal mehr die Unfähigkeit der luxemburgischen Regierung, diesen Missstand wirksam in den Griff zu bekommen. Seit langem fordert der OGBL Maßnahmen zum Schutz der Arbeitnehmer von Unternehmen, die sich an die Tarifverträge und die geltenden Gesetzesvorschriften halten. Deshalb fordert der OGBL auch künftig:

  • die Einführung eines elektronischen Sozialversicherungsausweises sowie von Bußgeldern bei Verstößen und der Möglichkeit eines schlichten Arbeitsverbots für Unternehmen, die sich nicht an die Vorschriften halten. Ohne diese Maßnahmen ist der elektronische Sozialversicherungsausweis für die Bekämpfung dieser modernen Form der Sklaverei ineffizient;
  • die Aufstockung der Anzahl der Kontrollinspekteure und deren massiveres Auftreten vor Ort;
  • die Verbesserung der internationalen Koordination zwischen den diversen Kontrollbehörden, so dass ein schnelleres Einschreiten möglich ist.

Ohne diese Maßnahmen wird es immer wieder zu Entwicklungen wie bei Ferrac kommen. Diese moderne Form der Sklaverei greift in Luxemburg wie auch in Europa immer mehr um sich. Dies beeinträchtigt den Beschäftigungsmarkt und führt für Firmen, die Tarifverträge und die geltenden Vorschriften respektieren, zu einer unhaltbaren Situation. Diese Unart muss unbedingt bekämpft werden, bevor sich solche Gepflogenheiten definitiv in Luxemburg einnisten.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Bau
am 25. September 2013

La concurrence déloyale entraîne la négociation d’un plan social

bL’entreprise de ferraillage Ferrac Sàrl à Bettembourg, qui compte environ 180 salariés, a informé l’OGBL de son intention de procéder au licenciement d’une partie de ses salariés à cause d’une baisse importante de leur carnet de commandes. Les négociations ont débuté et l’OGBL ne peut que constater que cette situation est le seul résultat d’une concurrence déloyale qui sévit dans le secteur.

Depuis plus de deux ans, l’OGBL dénonce les pratiques d’entreprises luxembourgeoises et étrangères et de leurs sous-traitants qui ne respectent pas les conventions collectives et la législation en vigueur. Les infractions portent sur les rémunérations, le temps de travail et les exigences en matière de sécurité et de santé des salariés. Ces pratiques d’esclavage moderne permettent à ces entreprises d’offrir des prix en dessous du prix de revient des entreprises qui elles respectent les lois et leurs salariés.

Le gouvernement doit agir pour sauver des postes de travail

L’OGBL engage directement la responsabilité du gouvernement et des administrations compétentes qui bien que connaissant la situation n’ont à ce jour rien fait pour y mettre fin. Il est intolérable qu’une entreprise luxembourgeoise, comme Ferrac Sàrl, qui respecte ses salariés, les lois, les salaires conventionnels et le dialogue social, soit contrainte de licencier une partie de son personnel. Ceci non pas par manque de travail dans le secteur, mais seulement parce qu’elle ne peut pas se battre avec les mêmes armes que les concurrents déloyaux.

L’OGBL exige une réponse rapide du gouvernement pour permettre à l’entreprise Ferrac Sàrl de sauver le plus d’emplois possibles. L’OGBL a salué l’introduction du badge social depuis le 1er septembre, mais cette seule mesure n’est pas suffisante pour éradiquer les pratiques de concurrence déloyale et d’esclavage moderne qui mettent en péril tous les secteurs de la construction et de l’artisanat du bâtiment. Des moyens répressifs efficaces doivent être mis en place sous forme d’amendes (inexistantes à ce jour), de même que la possibilité pour les organes de contrôle de fermer les chantiers hors-la-loi. Il en va de la survie des emplois et des entreprises.

Responsabilité sociale des entreprises et de l’État

L’OGBL dénonce également les entreprises et les donneurs d’ordre qui, en toute connaissance de cause, font appel à ces entreprises en ne tenant compte que du seul critère du prix. Le donneur d’ordre qui recourt à la sous-traitance doit être responsable des conditions de travail et de rémunération du personnel de ses sous-traitants si ces derniers ne respectent pas la loi. Au-delà de limiter les abus, ce système mènerait également à une amélioration des conditions de travail et de la sécurité sur les chantiers.

N’oublions pas que l’État fait partie de ces donneurs d’ordre puisque, de par sa politique de soumissions, il entraine un cannibalisme entre les différentes entreprises qui se fait aux dépens de la sécurité, de la santé et du bien-être des salariés. Nous exigeons que le seul critère du prix le plus bas soit abandonné. Des critères sociaux doivent être inclus dans les marchés publics et les contrevenants doivent être exclus de ses derniers.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment de l’OGBL
le 6 septembre 2013

Die Erneuerung des Kollektivvertrags ist unterschrieben

An diesem Mittwoch, den 17. Juli, haben der OGBL, als mehrheitliche Gewerkschaft, und die Patronatsorganisationen die Zusatzvereinbarung zum Kollektivvertrag im Bausektor unterschrieben.

Die Vereinbarung tritt am 1. September 2013 in Kraft mit Gültigkeit bis zum 31. August 2016.

Der Vertrag beinhaltet folgende Elemente

    1. Erhöhung der Tariflöhne
      • um 1 % zum 1. September 2013;
      • um 0,7 % zum 1. September 2014;
      • um 0,7 % zum 1. September 2015.

Die Tariflöhne werden wie folgt steigen:

    1. Jahresendprämie

Ein Prämienzusatz von 1 % auf die effektiv geleisteten Arbeitsstunden berechnet, zu dem in der Lohntabelle vorgesehenen Tarif, wird den Arbeitnehmern unter bestimmten Bedingungen ausgezahlt.

    1. Sicherheit auf den Baustellen

Sicherheitskleidung wird den Beschäftigten auf den nicht gesicherten Baustellen entsprechend der einschlägigen Normen zur Verfügung gestellt.

    1. Einheitsstatut

Eine Arbeitsgruppe wird eingesetzt mit der Aufgabe den Kollektivvertrag an das Einheitsstatut anzupassen und mit dem Ziel die Ex-Privatangestellten in den Vertrag einzubeziehen.

Abschließend erinnert der OGBL daran, dass die Bestimmungen betreffend die Arbeitsdauer und -organisation unverändert bleiben.

Mitgeteilt vom Syndikat Bau des OGBL
Am 17.  Juli  2013