Erneuerung des Kollektivvertrags

goodyear_logo_vignetteDer Arbeitskollektivvertrag, der die etwa 3200 Arbeitnehmer der Firma Goodyear Dunlop Luxemburg betrifft ist gerade zwischen der Betriebsleitung, dem OGBL, dem LCGB und dem NGL-SNEP erneuert worden. Die Firma Goodyear, die ihren Sitz in Colmar-Berg hat, ist spezialisiert auf Reifenherstellung. Der Standort Colmar-Berg steht allerdings auch für Forschung und Entwicklung.
Der neue Kollektivvertrag erstreckt sich über einen Zeitraum von drei Jahren, und zwar vom 1. Januar 2016 bis zum 31. Dezember 2018, und beinhaltet unter anderem folgende Änderungen:
•    Eine lineare Lohnerhöhung von 1% zum 1. Juni 2016 und von 0,5% zum 1. Oktober 2018
•    die Möglichkeit für die An-
gestellten, nur zwei Stunden Urlaub pro Tag zu nehmen (das Minimum war bis dato auf vier Stunden festgelegt) je nach Abteilung
•    die Anwendung des legalen Satzes von 40% Zuschlag für Überstunden (OT) ab dem 1. Juni 2016, für sämtliche Angestellten
Die Beteiligten haben sich ebenfalls dazu verpflichtet, ein Arbeitssystem zu erarbeiten, das es ermöglicht, die geleisteten Überstunden in einem Zeitsparkonto anzusammeln, und das über die Tages- oder Wochen-arbeitsstunden hinaus.
Mit dem Ziel die täglichen Überstunden auf das gesetzliche Maximum zu beschränken, wird der zweite Absatz des Paragraphen 18.6 gestrichen. Die Betriebs-leitung verpflichtet sich dazu, alles Notwendige zu unternehmen, um die Leistung von Überstunden auf den gesetzlichen Rahmen zu beschränken.
Zu bemerken gilt es schließlich, dass die Möglichkeit der „Pré-retraite solidarité“ (Solidaritätsvorruhestand) bestehen bleibt. Auf eine mögliche Änderung der Gesetz-gebung hin, werden die Vertragsparteien Gespräche zur Umsetzung des schrittweisen Vorruhestands führen.

Neuer Arbeitskollektivvertrag

LandewyckOGBL und LCGB haben kürzlich einen neuen Arbeitskollektivvertrag mit den beiden Unternehmen Landewyck Tobacco und Landewyck Holding unterschrieben.

Dieser Kollektivvertrag ist gültig vom 1. Juli 2016 bis zum 31. Dezember 2017.
Hier die wichtigsten Punkte:

  • Jährlicher Erholungsurlaub: die über 50-jährigen Angestellten bekommen einen zusätzlichen Urlaubstag.
  • Mittagspause: die Angestellten die dies wünschen, können ihre Mittagspause von 45 auf 30 Minuten kürzen.
  • Essensgutscheine: jeder Angestellte bekommt pro Monat 18 Essensgutscheine (chèques repas), jeder im Wert von 8,40€. Ab dem 1. Januar 2017 wird der Wert auf 10,40€ ansteigen.

Alle Errungenschaften aus vergangenen Verträgen und Abkommen bleiben beibehalten. Die neuen Angestellten werden ebenfalls von denen profitieren.

Die Sozialpartner haben sich auf eine Anpassung der Kollektivverträge von Landewyck Tobacco und Landewyck Holding an den Kollektivvertrag von Landewyck s.à r.l. geeinigt, mit dem Ziel ab 2018 einen Einheitskollektivvertrag einzuführen.

Die Verhandlungen fanden in einem positiven Klima und einer Atmosphäre von gegenseitigem Respekt zwischen den Beteiligten statt.

«Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition»

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Alors qu’à Dudelange, l’entreprise Luxguard II bat à nouveau des records, la direction bloque dans le cadre du renouvellement. La délégation du personnel a été contrainte de saisir l’Office national de conciliation. Rencontre.

Chers délégués, présentez vous!
Nous sommes Gabriel Bettembourg, Olivier Crestani, Michel Puppo, Olivier Rebic, Jean Szmidt et Jean-François Verduci. Pour certains c’est notre premier mandat, pour d’autres nous avons déjà quelques mandats derrière nous. Nous sommes les délégués effectifs de Guardian Luxguard II à Dudelange. Notre entreprise compte presque 250 salariés et fabrique du verre pour différents secteurs d’activité.

Votre entreprise a connu des difficultés?
Notre entreprise avait été touchée de plein fouet par la crise. Notre four devait être soumis à une réfection et notre nouvel investisseur hésitait à investir dans le site. Un vrai risque de fermeture existait. Le site a pu être sauvé grâce aux efforts de tous les partenaires: les salariés, le gouvernement et le groupe. Cela a quand même eu des conséquences. Environ trente personnes ont perdu leur emploi. Nous sommes passés par du chômage partiel et nous avons subi des pertes au niveau de nos salaires.

Comment va Dudelange aujourd’hui?
L’entreprise va bien. Nous battons des records. Les bénéfices sont de retour. Le groupe a même déclaré que la crise était terminée. Malheureusement, pour les salariés cela ne va pas aussi bien. Les négociations pour le renouvellement de notre convention collective sont bloquées et nous avons été contraints de saisir l’Office national de conciliation.

Comment en êtes-vous arrivés là?
Etant donné la situation positive de l’entreprise, nous avons revendiqué des améliorations salariales. Un juste retour des choses. Nous avons proposé plusieurs pistes comme des augmentations du tarif horaire, des primes revalorisées ou l’introduction d’un 13e mois, mais aucune n’a été prise en compte. Les négociations collectives sont au point mort.

Quelle est la position de votre direction?
La direction nous a soumis certaines propositions, mais rien d’acceptable. Ils nous ont proposé du variable lié à la présence ou des chèques repas en remplacement d’autres avantages, également liés à la présence. De légères augmentations salariales ont été proposées pour les plus anciens. Nous avons rejeté ces propositions puisqu’elles ne sont aucunement garanties pour l’ensemble des salariés. Surtout la révision des salaires qui doit être généralisée et non limitée à une partie du personnel. Nous avons également l’impression qu’ils cherchent par tous les moyens à gagner du temps.

Vos revendications sont adéquates et justifiées?
Au-delà des négociations collectives, nous le sentons aussi au niveau des décisions et de la politique de sécurité, nous ne sommes pas englobés dans les décisions. Cela a pour effet que les salariés perdent confiance envers l’entreprise. Avec un moral à la baisse nous avons besoin d’une bonne convention pour les salariés et pour l’avenir du site.

Vous avez parlé de moral à la baisse?
Les trop grandes différences de salaires ont divisé le personnel. Les perspectives ne sont plus ce qu’elles étaient. Nous avons l’impression d’avoir régressé et ce surtout pour les plus jeunes qui sont moins bien lotis que les salariés il y a 10 voire 20 ans. Cela renforce le fait que nous subissons un renouvellement constant des salariés. Les jeunes viennent, mais ne restent pas. Les plus anciens ne cessent de former et reformer des jeunes pour rien. Cette surcharge de travail a un impact sur l’intensité du travail. Ils sont responsables pour leur travail et la sécurité, mais aussi pour celle de ceux qui sont formés.

Que ferez-vous si vous ne trouvez pas d’accord?
Notre objectif est de trouver un accord qui puisse satisfaire tout le monde pour permettre de reprendre le travail dans un meilleur contexte. Nous ne lâcherons pas. Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour défendre les intérêts de nos collègues. Nous souhaitons que l’entreprise nous fasse enfin confiance, comme nous l’avons fait dans le passé, pour sortir de cette situation.

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Sans industrie, il n’y aura pas d’avenir pour l’Europe

industriall_bernardini_araujoLe deuxième congrès d’industriAll European Trade Union a eu lieu du 7 au 9 juin à Madrid et a réuni les syndicats européens des secteurs manufacturier, minier, chimique et textile pour faire face aux nombreux défis auxquels sont confrontés les travailleurs et travailleuses du continent. Il y a notamment été longuement question de la politique européenne d’austérité et du manque de vision claire et nette de cette même Europe en matière de politique industrielle.

Comptant parmi les membres fondateurs de ce grand syndicat européen (qui rassemble presque 7 millions de salariés), l’OGBL était représenté par Jean-Claude Bernardini, membre du Bureau Exécutif, et par Stefano Araujo, secrétaire central du syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie, Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre.

Ce congrès a eu lieu dans un contexte de crise économique, politique et sociale en Europe. L’emploi dans l’ensemble des secteurs de l’industrie a fortement chuté, partout les conditions de travail se détériorent et les salaires sont mis sous forte pression et des centaines de milliers de salariés doivent s’en sortir avec des emplois précaires et temporaires. Un peu partout en Europe les libertés et les droits syndicaux sont mis sous pression.

Le congrès a fait le bilan de ces diverses crises en Europe et a surtout établi un plan d’action syndical pour y répondre. L’Europe a plus que jamais besoin d’un modèle de société progressiste fondé sur une réelle solidarité économique et sociale, accompagné d’investissements dans des emplois industriels de qualité.

Le plan d’action d’industriAll European Trade Union se décline en cinq grands chapitres. Il faut tout d’abord assurer l’avenir de l’industrie européenne et créer des emplois en mettant un terme aux politiques d’austérité et en misant sur une croissance durable par le biais de plans d’investissements ambitieux.

Sans industrie, il n’y aura pas d’avenir pour l’Europe. Cette industrie européenne devra obligatoirement être construite sur une dimension sociale forte; traiter la question du changement climatique et s’assurer un approvisionnement en énergie abordable, durable et renouvelable. Il faudra également à court et moyen terme renforcer les négociations collectives et les politiques de redistribution de richesse et s’attacher à élargir partout en Europe la couverture des CCT et renforcer les accords sectoriels, tout comme il faudra prendre des mesures pour combler l’écart salarial entre les femmes et les hommes et engager des négociations sur l’aménagement du temps de travail. IndustriAll contribuera également au développement efficace d’un contre pouvoir syndical face aux entreprises multinationales.

Le congrès a également élu une nouvelle équipe dirigeante pour la mandature 2016-2020. Celle-ci est composée de trois secrétaires généraux adjoints, à savoir:
notre collègue Benoît Gérits (issu de la régionale Liège-Luxembourg des métallos de la FGTB wallonne);
Luis Angel Colunga, de l’UGT espagnol, ancien coordinateur du CEE d’ArcelorMittal;
Sylvain Lefebvre, réélu à ce poste, ancien permanent de la CFDT
ainsi que Luc Triangle, élu Secrétaire Général, ancien permanent CSC.
Nous souhaitons bon travail et plein de succès à cette nouvelle équipe.

Erneuerung des Kollektivvertrags

Textilcord_Steinfort_19_05_2016

Der OGBL, Mehrheitsgewerkschaft in der Firma, der LCGB und die Leitung von Textilcord Steinfort SA haben für die rund 140 Arbeitnehmer, die im Unternehmen beschaftigt sind, einen neuen Kollektivvertrag unterzeichnet. Die Firma, die seit 50 Jahren ihre Niederlassung in Steinfort hat, produziert vorwiegend Textileinlagen für die Reifenindustrie.

Die Verhandlungen zwischen Betriebsleitung und Gewerkschaften haben in einer konstruktiven Atmosphäre stattgefunden. Der Kollektivvertrag wurde für drei Jahre unterschrieben, und zwar vom 1. Januar 2016 bis zum 31. Dezember 2018.

Die Vertragspartner haben sich auf folgende Verbesserungen geeinigt:

Harmonisierung des Arbeitnehmerstatuts

Die Arbeits- und Lohnbedingungen der Arbeitnehmer wurden aneinander angepasst, um den früheren Statut des „Ex-Arbeiter“ an den des „Ex-Angestellten“ für die neuen Mitarbeiter anzunähern. Dies mit dem Ziel, die Diskrepanz zwischen Arbeitnehmern aufzuheben.

Einführung eines Urlaubsgeldes

Ein Urlaubsgeld von 300 Euro pro Person wird auf die „Ex-Arbeiter“ erweitert. Es wird jedes Jahr um 75 Euro zunehmen.

Wiederaufwertung der Leistungsprämie

Die Leistungsprämie, die in Verbindung mit den verkauften Tonnen steht, wurde wiederaufgewertet.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Chemie
am 19. Mai 2016

 

Der OGBL ruft das nationale Schlichtungsamt an

guadrian_luxguardEs ist überhaupt kein Abkommen in Sicht im Rahmen der Verhandlungen zur Erneuerung des Arbeitskollektivvertrags bei Guardian Luxguard II in Düdelingen. Die Direktion lehnt die Forderungen nach besseren Lohnbedingungen ab. Nach mehreren Treffen mit Letzterer bleibt dem OGBL nichts Anderes übrig als festzustellen, dass die Meinungsverschiedenheiten zu groß sind und hat somit beschlossen, das nationale Schlichtungsamt anzurufen.

Guardian hat soeben seinen nagelneuen Sitz in Bertrange eröffnet und inverstiert in seine Einrichtungen in Luxemburg. Die Firma ist dabei das Produktionsniveau von vor der Krise wieder zu erreichen und bringt es zu einem operativen positiven Ergebnis. Die Firma gesteht, dass sie nach einigen schwierigen Jahren das Licht am Ende des Tunnels erblickt, doch sehen die Arbeitnehmer des Standorts Düdelingen immer noch nichts davon.

Die Firma Guardian scheint vergessen zu haben, wie sie dahin gelangt ist. Das Überleben des Standorts war noch vor einigen Jahren bedroht. Und es ist dank der Anstrengungen der Arbeitnehmer, dass der Standort mit seinen 240 Arbeitsplätzen gerettet werden konnte.

Zu dem Zeitpunkt, zu dem das Unternehmen sein 35. Jubiläum in Luxemburg feiert, fordern die Arbeitnehmer den angemessenen Rückwert der Dinge, und dass das Unternehmen ebenfalls in seine Arbeitnehmer investiert. Leider sieht Guardian in seinen Arbeitnehmern nur Unkosten und ein Hindernis. Die Firma versteckt sich hinter dem Sozialdialog, der schwierig ist, und vergisst dabei, dass sie zum größten Teil diese Situation hervorgerufen hat.

Mit Blick auf die nicht konstruktive Herangehensweise der Direktion, bleibt dem OGBL nichts anderes übrig, als das nationale Schlichtungsamt anzurufen.