Convention collective sectorielle pour la restauration collective: les négociations s’annoncent difficiles!

A l’initiative du syndicat Alimentation et Hôtellerie de l’OGBL, des pourparlers en vue de l’instauration d’une convention collective sectorielle dans le secteur de la restauration collective, qui compte environ 4000 salariés au Luxembourg, ont repris le 20 juin dernier avec la FEDIL Catering, la fédération patronale dans le secteur.

Les négociations entreprises en 2012 visant à introduire une telle convention collective sectorielle avaient échoué à l’époque. A la demande d’une majorité de salariés travaillant dans la restauration collective, l’OGBL, en tant que syndicat majoritaire dans le secteur, souhaite ouvrir de nouvelles négociations avec la FEDIL Catering, afin d’instaurer enfin une convention collective sectorielle tenant compte des spécificités du secteur, mais bien évidemment aussi des intérêts des salariés.

La FEDIL Catering a affiché d’emblée un certain scepticisme quant à l’instauration d’une telle convention, qu’elle juge d’ailleurs inutile. La fédération patronale propose, comme seule alternative au statu quo, d’acter l’ancien projet de convention collective qui n’avait pas abouti. Pour l’OGBL, ce document ne saurait toutefois constituer qu’une base de discussions, celui-ci se contentant en effet de reprendre — très maladroitement, voire en les dégradant — les textes de lois de base. Par ailleurs, l’OGBL y déplore un manque cruel de contreparties pour les salariés. Bref, une telle convention collective ne serait finalement bénéfique que pour la partie patronale. Ce qui est évidemment inacceptable pour l’OGBL!

La fédération du secteur de la restauration collective n’a pas souhaité présenter de chiffres concrets pour rendre compte de la situation économique et sociale dans le secteur et est restée vague à ce sujet. Elle a par ailleurs avancé comme motif à son refus d’envisager des avantages pour les salariés dans une convention collective sectorielle, notamment la volonté des différentes entreprises représentées au sein de la fédération de conserver une certaine autonomie pour établir les avantages sociaux et salariaux de leurs salariés respectifs. Les entreprises du secteur affirment jouer la carte de la concurrence au niveau du recrutement, ce qui a évidemment une conséquence directe sur les prix proposés lors des appels d’offres.

Pour l’OGBL, l’instauration d’une convention collective sectorielle n’empêcherait pas les entreprises de rester concurrentielles en ce qui concerne les appels d’offres. Au contraire, en appliquant une base commune en ce qui concerne les conditions salariales et de travail, toutes les entreprises seraient mises sur un pied d’égalité, tout en garantissant un bon environnement de travail et une politique de rémunération équitable. Ce que la fédération ne semble toutefois pas vouloir comprendre.

Par ailleurs, contrairement à ce qu’avance la fédération patronale, force est de constater que le secteur manque cruellement de main-d’œuvre — une pénurie qui affecte évidemment les conditions de travail des salariés. Or, les entreprises du secteur sont d’autant plus tenues de garantir une certaine qualité quant aux conditions de travail et de salaire, qu’elles passent pour la plupart des contrats financés par l’argent de l’Etat.

Malgré des négociations qui s’annoncent difficiles, l’OGBL continuera à revendiquer la mise en place d’une convention collective sectorielle juste et équitable pour les salariés du secteur de la restauration collective.

Communiqué par le syndicat Alimentation et Hôtellerie de l’OGBL
le 4 juillet 2022

Verbesserungen in einem besonderen Kontext

Photo BramDer OGBL, die Personaldelegation sowie die Geschäftsführung von Modehaus Breuniger haben an diesem Montag, dem 23. Mai, den neuen Kollektivvertrag für die rund 230 Beschäftigten von Bram unterzeichnet. Diese Unterzeichnung setzt einen Schlussstrich unter monatelange Verhandlungen, die in einem besonderen Kontext stattfanden: Bram wurde Anfang 2022 von dem deutschen Modehaus Breuniger übernommen.

Der neue Kollektivvertrag, dessen Laufzeit bis Ende 2023 dauert, sendet somit ein starkes Signal der Kontinuität. Die Übernahme hatte bei der Belegschaft zu gewissen Unsicherheiten geführt.

Die Verhandlungen, die in einem konstruktiven Klima stattfanden, waren von mehreren Änderungen geprägt, um die Arbeitsweise von Bram an die von Breuniger anzupassen. Das Ergebnis der Verhandlungen wurde von der Belegschaft auf Vollversammlungen in der vergangenen Woche bestätigt.

Für den OGBL und die Personaldelegation handelt es sich um ein gutes Abkommen, das die bestehenden Errungenschaften bewahrt, Verbesserungen einführt und gleichzeitig mehrere Änderungen vornimmt.

So werden die umsatzabhängigen Verkaufsprämien abgeschafft. Im Gegenzug wird die garantierte Prämie von 100 auf 175 Euro pro Monat und Beschäftigten erhöht. Um sicherzustellen, dass die besten VerkäuferInnen nicht das Nachsehen haben, sieht der Vertrag ein Budget für individuelle Erhöhungen vor, die in Absprache mit der Personaldelegation vorgenommen werden. Darüber hinaus erhalten auch die Auszubildenden eine garantierte Prämie von 80 Euro/Monat.

Der neue Kollektivvertrag bringt eine lineare Erhöhung von 25 Euro/Monat für das Verkaufspersonal und 30 Euro/Monat für das Nicht-Verkaufspersonal mit sich, die als Sonderprämie in den Vertrag aufgenommen wird, um sicherzustellen, dass sie nicht durch künftige Erhöhungen des Mindestlohns aufgeholt wird und dass auch zukünftige Beschäftigte davon profitieren.

Der Einkaufsrabatt für das Personal wird von 25 auf 20 % gesenkt, aber auf alle Haushaltsmitglieder ausgeweitet und kann künftig mit anderen Rabatten kombiniert werden. In den Monaten März und September gibt es zusätzlich 10% Rabatt.

Der Tageszuschlag für Geschäftsreisen wird auf 30€/Tag für eintägige Reisen und 50€/Tag für mehrtägige Reisen erhöht.

In Bezug auf die Arbeitszeitorganisation wird eine neue 15-minütige Pause für Beschäftigte eingeführt, die an Sonn- und Feiertagen arbeiten. Alle Beschäftigten haben nun darüber hinaus Anspruch auf sechs freie Samstage pro Jahr.

Es wird auch die Möglichkeit eingeführt, an internen Sprachkursen teilzunehmen, wofür den Beschäftigten 24 Stunden pro Jahr zur Verfügung stehen. Außerdem wird die Möglichkeit eingeführt, während der Arbeitszeit an Sophrologie-Sitzungen teilzunehmen.

Darüber hinaus wird die Personaldelegation künftig über ein Budget von 2500 Euro/Jahr verfügen, um Veranstaltungen zu organisieren. Das wöchentliche Stundenguthaben der Delegation wird um 4 Stunden erhöht.

Ausnahmsweise wird jeder/jedem Beschäftigten im Jahr 2022 ein zusätzlicher Urlaubstag gewährt.

Alle bestehenden Errungenschaften im Rahmen des Kollektivvertrags bleiben unverändert.

Das Syndikat Handel des OGBL begrüßt ein Abkommen, das Verbesserungen für das gesamte Personal mit sich bringt und die Kaufkraft in einem komplizierten wirtschaftlichen Kontext stärkt.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Handel
am 24. Mai 2022

L’OGBL remporte les élections sociales à la « Grande Parfumerie du Luxembourg »

L’OGBL a remporté récemment les élections sociales à la «Grande Parfumerie du Luxembourg» et renforce ainsi sa position dans le secteur des parfumeries.

L’entreprise de parfums — qui était plus connue sous la marque «Planet Parfum» — occupe une cinquantaine de salariés au Luxembourg et fait partie du groupe français Bogart. Le groupe a étendu sa croissance au Luxembourg à travers le rachat de l’enseigne Milady et se présente désormais sous la marque «April», qui dispose désormais de sa première délégation du personnel.

L’OGBL y a remporté la totalité des mandats effectifs, à savoir trois, ainsi que les trois autres mandats de suppléants. Ce résultat démontre une nouvelle fois la confiance accordée par les salariés au syndicat Commerce de l’OGBL.

Les nouveaux délégués peuvent compter sur le soutien, l’assistance et l’expertise de l’OGBL, afin de défendre au mieux les intérêts des salariés dans leur entreprise.

Communiqué par le syndicat Commerce de l’OGBL
le 25 avril 2022

Casino 2000: un bon accord malgré des temps difficiles

Dans un contexte fortement marqué par la crise sanitaire et ses répercussions, l’OGBL, en tant que syndicat majoritaire dans l’entreprise, et le LCGB ont signé le 17 janvier 2022 avec la direction du Casino 2000 un accord portant sur le renouvellement de la convention collective de travail (CCT) des salariés de l’entreprise.

Les négociations ont duré près d’un an. Le résultat obtenu a été soumis au vote des salariés concernés avant d’être validé par les syndicats contractants. Un vote auquel 72% des salariés ont pris part et au cours duquel 98% d’entre eux se sont prononcés en faveur de l’accord.

La nouvelle CCT marque une série de changements. Signée pour une durée de deux ans, elle prévoit notamment, pour l’ensemble des salariés, une augmentation salariale qui se compose d’une première augmentation mensuelle de 75 euros et d’une seconde augmentation mensuelle de 0,5% de chaque salaire, avec un minimum garanti de 100 euros brut d’augmentation par personne.

Par ailleurs, certains salaires sont adaptés de manière individuelle et en collaboration avec la délégation du personnel.

La période de référence en matière de temps de travail est quant à elle augmentée de trois à quatre mois, afin de permettre à l’entreprise de faire face aux fluctuations découlant de la crise sanitaire. L’entreprise s’engage à ne plus remettre en question la période référence lors de prochaines négociations.

La grille de salaires, qui avait été remise en question au début des négociations, a finalement pu être préservée. Au contraire, certaines positions ont même été ajustées vers le haut.

Enfin, une prime unique de 750 euros sera versée à l’ensemble du personnel.

Dans le contexte actuel, les syndicats contractants saluent un bon accord qui voit le pouvoir d’achat des salariés du Casino augmenter.

Communiqué par l’OGBL et le LCGB
le 18 janvier 2022

Signature d’une première convention collective chez Zara: L’OGBL tient ses promesses

Le 25 octobre a été signée la première convention collective de travail pour les quelque 150 salarié.e.s de Zara.

Les négociations, ouvertes sur initiative de l’OGBL qui dispose de 4 sièges sur 5 au sein de la délégation du personnel – et qui avait remporté les élections sociales en mettant en avant l’idée d’une convention collective – ont duré près d’un an.

Le personnel a été fortement impliqué tout au long du processus, notamment pour l’établissement du catalogue de revendications. L’ensemble du personnel a été consulté concernant le résultat des négociations. 90 % des salarié.e.s ont approuvé l’accord signé en ce jour.

La convention collective, qui a une durée de validité de 3 ans, contient, entre autres :

  • une prime de fin d’année, égale à un mois de salaire, liée à la présence
  • jusqu’à 4 jours de congé supplémentaire en fonction de l’ancienneté
  • un barème des salaires
  • une augmentation salariale au terme de respectivement 5 et 10 ans d’ancienneté pour les salarié.e.s considéré.e.s comme «non qualifié.e.s»
  • la limitation des heures supplémentaires
  • une durée minimale de 5 heures de travail par jour
  • le maintien du taux de commission le plus élevé en cas de remplacement de moins de 2 mois dans un autre magasin
  • une procédure en cas de harcèlement moral ou sexuel

L’OGBL salue un bon accord qui n’aurait été possible sans la mobilisation exemplaire et la participation de l’ensemble du personnel à tous les stades de la négociation

Communiqué par le syndicat Commerce de l’OGBL
le 26 octobre 2021

Bofrost: un bon accord dans l’intérêt des salariés

Après de longs mois de négociations, le renouvellement de la convention collective de travail des quelque 80 salariés de Bofrost a été signé le 20 octobre 2021. Les négociations, menées par l’OGBL et sa délégation du personnel (l’OGBL est le seul syndicat représenté au sein de Bofrost), ont débouché sur toute une série d’améliorations des conditions de travail et de salaire.

L’accord a été conclu pour une durée de 36 mois et prévoit notamment les améliorations suivantes :

  • une augmentation linéaire de l’ordre de 2×1,4% s’appliquant à tous les salaires fixes: 1,4% au 1er juillet 2021 et 1,4% au 1er juillet 2022
  • une augmentation du «budget repas» pour les chauffeurs-livreurs, qui passe de 10 euros/jour à 13/euros/jour
  • une augmentation de la prime de vacances pour le personnel administratif et du dépôt, qui passe de 800 euros à 1000 euros
  • une transformation de la prime de fin d’année en 13e mois pour le personnel administratif et du dépôt ayant plus de 20 ans d’ancienneté
  • une adaptation des horaires de travail et l’introduction de 6 jours de congés supplémentaires par an pour les chauffeurs-livreurs
  • l’introduction d’’1% de prime supplémentaire sur le «chiffre d’affaire» pour les chauffeurs livreurs travaillant dans des régions éloignées de la centrale
  • un nouveau jour de congé supplémentaire après 10 ans d’ancienneté
  • une augmentation du plafond pour la ristourne personnelle

L’OGBL se réjouit de la signature d’un bon accord dans l’intérêt des salariés de Bofrost et tient à souligner le bon climat social qui a régné tout au long de ces négociations.

Communiqué par l’OGBL
le 22 octobre 2021