Le SEW/OGBL et le MENJE s’accordent à entamer des négociations sur les grandes lignes de la future réforme

En date du 12 octobre 2016, le SEW/OGBL a rencontré le ministre Claude Meisch, entouré de Gil Belling, d’Eric Bosseler, de Jean Billa et de Pierre Reding.

Lors de cette rencontre, le SEW/OGBL a réitéré ses principales critiques à l’égard de la formation professionnelle telle qu’elle fonctionne en l’état actuel:

  • dévalorisation de la grande majorité des formations du technicien et accentuation des problèmes d’accès des diplômés techniciens aux études supérieures
  • lacunes au niveau du cycle inférieur de l’EST et manque de maturité des élèves à l’entrée des classes de 10e
  • lacunes graves au niveau de l’enseignement général
  • problèmes au niveau de l’organisation des PIF
  • évaluation par compétences comme unique outil d’évaluation

Le SEW/OGBL a proposé certaines pistes d’amélioration en vue de la future réforme de la formation professionnelle:

  • renforcement de l’enseignement général en tenant compte des spécificités des formations
  • réintroduction généralisée de modules de mathématiques selon les spécificités des formations
  • revalorisation des formations du technicien, permettant un meilleur accès aux études supérieures
  • organisation d’un PIF de rattrapage en septembre pour toutes les formations du technicien
  • organisation d’une journée de rattrapage pour raison d’absence justifiée lors des sessions de PIF
  • aménagement d’une 10e d’adaptation comme classe intermédiaire entre les cycles inférieurs et supérieurs
  • réintroduction d’un bilan chiffré pour toutes les classes de la formation professionnelle

Le SEW/OGBL a critiqué le fait que les discussions actuelles sur la réforme de la formation professionnelle se déroulent au sein d’un groupe de pilotage duquel les syndicats d’enseignants sont exclus et les enseignants très largement sous-représentés.

Par la suite, le ministre Meisch a proposé au SEW/OGBL de constituer, ensemble avec les responsables du MENJE, un groupe de réflexion sur la réforme de la formation professionnelle ayant comme objectif de trouver, d’ici la fin 2016, un accord sur les grandes lignes de la future réforme à venir.

Le SEW/OGBL a pris acte de cette proposition et compte y répondre favorablement, tout en se concertant avec l’APESS et la FEDUSE-Enseignement. Au MENJE et au ministre Meisch de prouver, dans les semaines à venir, que leur offre de dialogue est sincère et durable. Dans le cas contraire, le SEW/OGBL continuera à user des moyens syndicaux à sa disposition pour appuyer ses revendications – pour le bien des élèves concernés.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 20 octobre 2016

Investir dans la recherche luxembourgeoise et dans son personnel

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Une délégation du département Enseignement Supérieur et Recherche du SEW/OGBL, menée par le secrétaire central Frédéric Krier et composée de délégués du personnel OGBL des centres de recherche publics LIH, LISER et LIST, de l’Université du Luxembourg et de l’ancien Centre virtuel des connaissances sur l’Europe (CVCE), a récemment rencontré le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Marc Hansen, pour un tour de table sur la situation actuelle et sur les perspectives futures du secteur.

Un des sujets abordés a été le projet de loi sur l’Université du Luxembourg, qui est déjà sur la voie des instances depuis 2011. Le ministre a confirmé que le gouvernement prévoit de réviser ce projet de loi; cependant, les discussions à ce sujet avec les différentes parties impliquées n’ont pas encore été entamées.

L’OGBL a rappelé dans ce contexte ses remarques par rapport au projet initial, notamment en vue du renforcement du dialogue social au sein de l’Université. L’OGBL a soulevé qu’actuellement seul un ressortissant élu par le corps des professeurs assiste comme observateur avec voix consultative aux réunions du Conseil de gouvernance, alors que la présence de représentants du personnel avec droit de vote est prévue dans la législation luxembourgeoise aussi bien pour les conseils d’administration des établissements publics que pour les sociétés anonymes, qui emploient plus de 1000 salariés ou bénéficient d’une participation financière de l’État de plus de 25%. Comme l’Université compte désormais plus de 1600 salariés, l’OGBL insiste donc sur la présence de représentants du personnel avec voix délibérative au sein du Conseil de gouvernance, et réclame en parallèle un renforcement du rôle du Conseil universitaire.

Dans ce contexte, le rôle des conseils de concertation introduits par la loi du 3 décembre 2014 sur les Centres de recherche publics a également été soulevé. Il est souligné que des retards ont été pris par rapport à l’introduction de ces nouveaux organes ou qu’ils ont encore des difficultés à trouver leur rôle propre dans le cadre institutionnel des Centres. Le ministre a souligné que ces organes consultatifs auront tout leur rôle à jouer lors de l’élaboration des prochaines conventions pluriannuelles entre les Centres de recherche publics et l’État.

2016_07_06_entrevue_Hansen_1Les deux côtés ont souligné l’importance du dialogue en interne et d’une politique de communication transparente envers le personnel pour assurer un bon climat de travail dans les différents établissements. Est citée à ce propos, la récente intégration du CVCE au sein de l’Université, où il a été possible de surmonter les incertitudes et questionnements du personnel par une meilleure politique de communication et l’implication des deux délégations du personnel dans le processus. La délégation syndicale a annoncé dans ce contexte que les deux délégations du personnel (composées toutes les deux à 100% de délégués OGBL) auront une réunion commune pour acter leur fusion dans les prochains jours.

L’OGBL a soulevé également la tendance générale des directions des établissements dans le cadre des négociations tarifaires de vouloir remplacer les grilles salariales en place par des systèmes de rémunération liés à la performance. Le ministre a souligné que son ministère s’abstient de toute immixtion dans les négociations en cours et a assuré le plein respect de l’autonomie tarifaire des partenaires sociaux. L’évaluation de la performance des différents établissements prévue dans le cadre des conventions pluriannuelles avec les Centres de recherche publics et du contrat d’établissement de l’Université ne serait pas en lien avec les systèmes de rémunération, qui restent entièrement matière de négociation entre les établissements et le syndicat.

Le ministre Marc Hansen a souligné dans ce contexte l’augmentation du budget dédié à l’enseignement supérieur et la recherche dans le cadre de la récente «révision à mi-terme». Il a insisté sur la volonté du gouvernement de poursuivre une politique d’investissements continue dans la recherche et dans l’innovation dans les années à venir. Cette politique, qui tranche avec les coupes entreprises dans les budgets de l’Enseignement supérieur dans d’autres pays, aurait déjà contribué à renforcer la visibilité et l’attractivité de l’Université et du secteur de la recherche au Luxembourg.

Les deux côtés ont également insisté sur le besoin de développer davantage les collaborations et synergies entre l’Université et les Centres de recherche publics pour renforcer la cohérence du secteur. La délégation syndicale a soulevé dans ce contexte la question, si l’insistance sur l’évaluation de la performance et partant le renforcement de la concurrence entre les établissements ne seraient pas en contradiction avec ces objectifs.

2016_07_06_entrevue_Hansen_3D’autres sujets abordés furent la question des infrastructures, de la mobilité et des parkings sur le site Belval, la situation préoccupante au LIST, que plus de 100 salariés ont quitté depuis sa création (issue de la fusion des anciens CRP Henri Tudor et Gabriel Lippmann) en raison principalement d’un manque de perspectives en interne, ainsi que les initiatives sur le plan européen et national de mettre en place un régime de pension complémentaire institutionnelle (2e pilier), qui permettrait le transfert de droits de pension entre pays.

L’OGBL a enfin souligné la question des chercheurs frontaliers, qui sont souvent pénalisés sur le plan fiscal en raison de déplacements fréquents à l’étranger (conférences, colloques, collaboration internationale sur des projets de recherche…). Ainsi, il faudrait se poser la question, s’il n’y a pas lieu d’inclure le métier du chercheur parmi les cas spécifiques au niveau des accords fiscaux bilatéraux, notamment celui avec la Belgique. Le ministre a annoncé qu’il communiquera cette suggestion au ministre des Finances.

Communiqué par le département Enseignement supérieur et Recherche du SEW/OGBL
le 11 juillet 2016

Des résultats valables

sign_CBA_ISLCommencées en septembre 2015, les négociations pour le renouvellement de la convention collective de travail pour les salariés de l’International School of Luxembourg (ISL), ont abouti avec succès le 2 juin 2016, notamment grâce à l’engagement exemplaire du personnel lors de la grève du zèle en mars.

Les syndicats OGBL et LCGB et le Conseil d’administration de l’ISL asbl ont convenu du résultat suivant:

  1. Les 234 salariés de l’ISL, qui tombent sous le champ d’application de la CCT, bénéficieront:
  • au 1er juin 2016, d’une hausse de 20€ de chaque échelon,
  • au 1er janvier 2017, d’une hausse de 10€ de chaque échelon,
  • au 1er janvier 2018, d’une hausse de 10€ de chaque échelon.

Ces suppléments représentent des augmentations salariales entre 0,52% et 2,75%, dépendant de la catégorie et de l’ancienneté des personnels concernés.

  1. Les membres du personnel de maintenance, qui en feront le choix, bénéficieront d’un nouveau statut.
  2. L’allocation de transport à la fin du contrat pour le personnel recruté à l’étranger a été augmentée de 10%.
  3. Les allocations pour activités périscolaires ont été harmonisées et augmentées considérablement.
  4. L’organisation du temps de travail a été modifiée afin d’éviter une surcharge du personnel enseignant. La tâche des enseignants de l’école primaire sera réduite, à partir de la prochaine année scolaire, d’une heure en moyenne.
  5. Le supplément pour travail de nuit a été augmenté de 15% à 30%.
  6. Le personnel technique et de maintenance concerné, bénéficiera dorénavant d’une prime mensuelle de 260€ pour service d’astreinte.
  7. Les congés annuels du personnel technique ont été augmentés de 2 jours. Cette catégorie de personnel bénéficie maintenant de 39 jours de congé.
  8. Les salariés monoparentaux se voient octroyer un jour supplémentaire de congé pour raisons familiales.
  9. La commission paritaire de la CCT, nouvellement créée, veillera à ce que la convention soit appliquée correctement, interprètera le texte en cas de besoin, délibérera des éventuels problèmes et fera, le cas échéant, des propositions pour la nouvelle convention.
  10. La convention collective a une durée de trois ans et sera effective du 1er septembre 2015 au 31 août 2018.

Communiqué par le SEW/OGBL et le LCGB, le 10 juin 2016

Le MENJE se contente à l’heure actuelle d’adaptations ponctuelles dans la formation professionnelle

Apprenti-boisLe MENJE se contente à l’heure actuelle d’adaptations ponctuelles dans la formation professionnelle alors que l’Intersyndicale exige des transformations plus substantielles et notamment au niveau des formations du Technicien

Lors de l’entrevue du 26 avril 2016 entre l’Intersyndicale APESS, FEDUSE/Ens.-CGFP, SEW/OGBL et les représentants du MENJE et du Service de la Formation professionnelle (SFP), les deux parties ont échangé leurs points de vue sur le fonctionnement concret de la formation professionnelle et les perspectives d’avenir.

L’Intersyndicale s’est d’abord montrée très surprise que les pourparlers en vue de l’identification des principales adaptations à réaliser dans la formation professionnelle aient eu lieu au sein d’un groupe de pilotage qui n’incluait ni les représentants syndicaux, ni les représentants des élèves et des parents d’élèves. L’Intersyndicale rappelle que le ministre Meisch avait indiqué en octobre 2015 que les futures discussions sur le devenir de la formation professionnelle se feraient au sein du comité à la formation professionnelle, comité où les syndicats, les élèves et les parents d’élèves sont représentés.

L’Intersyndicale a ensuite présenté le bilan de l’enquête qu’elle a réalisée auprès des titulaires en formation professionnelle, enquête qui confirme très largement le malaise profond qui existe auprès des enseignants du régime professionnel.

–       Seuls 14% des enseignants se contentent d’une politique d’adaptations ponctuelles.

–       84% demandent le retrait du Technicien de la formation professionnelle alors que le MENJE refuse catégoriquement d’en discuter – seulement 8% sont satisfaits du Technicien comme il fonctionne actuellement.

–       65% demandent que les programmes du technicien soient adaptés vers le haut afin de permettre un accès aux études supérieures et de réelles chances de réussite à ce niveau sans passer par des modules préparatoires.

–       74% demandent le retour à un examen national dans les formations du technicien ;

–       90% demandent un retour aux notes, seuls 7% se satisfont d’une évaluation par compétences.

–       96% refusent la promotion automatique, seul 1% se satisfait du système actuel.

–       60% demandent le rétablissement, dans l’enseignement général, de modules de Mathématiques.

Le MENJE a pris acte de cette enquête tout en déclarant qu’il ne compte pas en ignorer les résultats dans les prochaines discussions sur les changements plus substantiels à apporter à la formation professionnelle.

Les représentants du MENJE et du SFP ont réaffirmés que les changements à venir dans la formation professionnelle se concrétiseront en deux étapes :

–       Dans une première phase, un certain nombre d’aménagements limités, concernant pour l’essentiel l’évaluation et la promotion des élèves, seront proposés pour la rentrée 2016/17. L’Intersyndicale ne s’y montre pas fondamentalement opposée, tout en exprimant ses doutes sur le bien-fondé de certaines des mesures proposées.

–       Dans une seconde phase, le MENJE compte apporter des changements plus substantiels à la formation professionnelle telle qu’elle fonctionne actuellement.

L’Intersyndicale a approuvé cette démarche, mais a demandé qu’elle fasse partie intégrante dans les futures discussions. Dans la négative, l’Intersyndicale usera de toutes ses forces syndicales pour se faire entendre, en s’appuyant sur une très large majorité des enseignants concernés.

L’Intersyndicale s’est aussi montrée très critique quant au rattrapage du projet intégré final (PIF), qui n’est organisé qu’au mois de février de l’année suivante, plutôt qu’au mois de septembre de la même année. De même a-t-elle dénoncé le fait que les élèves dans la formation professionnelle, en cas d’absence avec certificat médical, ne puissent profiter d’une journée de rattrapage lors de la première session du PIF. Ceci constitue, selon l’Intersyndicale, un grave préjudice pour les élèves du régime professionnel par rapport aux élèves de l’ES et de l’EST, contraire au principe d’équité qui devrait prévaloir au sein de l’Education nationale.

Le corps enseignant n’acceptera plus d’être écarté des discussions sur la réforme de la formation professionnelle. Le cas échéant, il se dit prêt à manifester son désaccord avec la politique du MENJE en matière de formation professionnelle à travers des mesures syndicales.

Communiqué le 29 avril 2016

Gegen die Streichung von Unterrichtsstunden (Petition)

karrikatur_contingent_webNach den Plänen des Bildungsministers sollen im Rahmen der Einführung des Stundenkontingents in den Grundschulen weitere 3500 Wochenstunden abgebaut werden. Diese sollen ersetzt werden durch 150 Lehrerstellen für « Enseignants spécialisées » in zwei Kompetenzzentren auf nationalem Plan: ein Zentrum für verhaltensauffällige Schüler und ein Zentrum für Kinder mit Lernschwierigkeiten. Die Unterzeichner dieser Petition sind der Meinung, dass die Schulstunden besser in die Schulen investiert werden, wo sie, durch das Schaffen von lokalen Stützkursen, den Schülern mit Schwierigkeiten eine wesentlich effizientere Hilfe bieten können und das ohne Zeitverlust durch administrative Hürden.

Sie verlangen dass der Bildungsminister im Rahmen des Stundenkontingents, dessen Umsetzung sich noch bis 2019/2020 hinziehen soll, auf eine weitere Verkürzung der Schulstunden, die den Gemeinden vom Ministerium zugestanden werden, verzichtet. Das Stundenkontingent sollte sich ausschließlich auf eine gerechte Verteilung der Schulstunden zwischen den einzelnen Gemeinden beschränken.

Deshalb sollte Artikel 4 der bestehenden großherzoglichen Verordnung durch folgenden Text ersetzt werden: « L’indice 100 constitue le volume de leçons attribuées pour assurer l’enseignement de base et correspond à un effectif moyen de 14 élèves par classe. »

photo.petitiounDieser Abänderungsantrag ließe sich ohne weiteres in die Praxis umsetzen, da durch die Einführung des neuen Fachs « Leben und Gesellschaft » etwa 4ooo Wochenstunden in der Grundschule eingespart werden. Die Stundenquote variierte im Jahre 2009 zwischen 1,6036 und 2,41187 und soll laut des bestehenden Gesetzes bis zum Jahre 2019/2020 auf einen Wert zwischen 1,625 und 1,95, je nach dem sozialen Index der Gemeinden, gedrückt werden. Das bedeutet einen jährlichen Verlust von circa 1000 Schulstunden für die Grundschule bei gleichbleibender Schülerzahl. Hier drängt sich unbedingt eine Erhöhung des Kontingents auf einen Wert zwischen 1,857 und 2,228 auf.

Der Verlust dieser Schulstunden hat selbstverständlich einen negativen Einfluss auf die Qualität des Unterrichts in unseren Klassen. Diese Petition verlangt deshalb, dass der Grundschule wieder die nötigen Mittel zur Verfügung gestellt werden, um die schulische Betreuung unserer Kinder auf einem höchst möglichem Level zu garantieren.

Die Unterzeichner der Petition sind der Meinung, dass den Lehrerinnen und Lehrern in den Klassen die nötigen Stundenmittel zur Verfügung stehen müssen, um den Anforderungen der Schüler gerecht zu werden. Nur so können die Schulen ihre Autonomie nutzen um den Schülern sinnvolle Lernangebote zu bieten. Das Schaffen von 150 Lehrerstellen in nationalen Kompetenzzentren, ohne direkten Kontakt zu den Schulen und Schülern kann diesen Anspruch nicht erfüllen.

http://chd.lu/wps/portal/public/PetitionDetail?action=doPetitionDetail&id=663

Bei der Rekrutierung der Lehrer für Sekundar- und Technischen Sekundarunterricht Qualität und Flexibilität kombinieren!

salle_de_classeDas SEW/OGBL äußert seine ernsthaften Bedenken, wenn es um das Gesetzesprojekt geht, das zum Ziel hat, die Bedingungen bei der Rekrutierung der Lehrer für Sekundar- und Technischen Unterricht anzupassen, und das bei einer Pressekonferenz am vergangenen 10. März vom Jugend- und Erziehungsministerium (MENJE) vorgestellt wurde.

Laut dem Gesetzesprojekt wird der zukünftige Kandidat zum Praktikum sich für das Einstellungsauswahlverfahren melden können, nicht nur wenn er Inhaber eines Bachelordiploms ist mit anschließendem Master in dem Fach, das er unterrichten soll, sondern auch, wenn er über einen Bachelor im zu unterrichtenden Fach und zusätzlich über einen Master in Pädagogik/Didaktik verfügt, oder auch noch, Bachelor- und Masterdiplome hat, wovon das eine oder andere in Verbindung mit dem zu unterrichtenden Fach steht.

Künftig würde es also reichen, drei bzw. nur zwei Jahre ein bestimmtes Fach studiert zu haben, um anschließend den Anspruch zu haben, dieses Fach auf sämtlichen Niveaus des technischen Sekundar- und des Sekundarunterrichts zu lehren.

In der Tat, wenn man sich die zahlreichen Ausbildungen anschaut, die nach dem Bologna-Abkommen angeboten werden, so stellt man fest, dass die Zulassungsbedingungen zu einem Master in einem bestimmten Fach ganz oft kein Bacherlordiplom in diesem Fach voraussetzen. Dies gilt vor allem für die Studien zu einem Master in Pädagogik/Didaktik, zu denen die Universitäten problemlos die Kandidaten akzeptieren, die einen Bachelor in einem anderen Fach haben. Wo wäre in einem solchen Fall das Interesse eines Lehrer-Kandidaten, während drei weiteren Jahren ein obligatorisches pädagogisches Praktikum zu absolvieren, während dessen ihm erneut die üblichen pädagogischen Theorien und Praktika beigebracht werden?

Das SEW/OGBL begrüßt die Bestätigung des MENJE, dass das Niveau eines Masters die Eintrittsschwelle zur Berufskarriere für Sekundar- und Technische Sekundarlehrer bleiben wird.

Es pflichtet natürlich ebenfalls dazu bei, dass die Qualitäts- und Flexibilitätskriterien als unabdingbar erhalten werden, um die Schüler des Technischen Sekundar- und des Sekundarunterrichts auf die immer anspruchsvolleren Forderungen der Studien oder der Arbeitswelt vorzubereiten.

Das SEW/OGBL stellt jedoch fest, dass gerade dadurch, dass den zukünftigen Lehrern im Sekundar- und Technischen Sekundarunterricht ermöglicht wird, das Studium ihres Fachs zu vernachlässigen, das überarbeitete Gesetzesprojekt, die gewünschte Erhaltung von Qualität und Flexibilität in Gefahr bringt. In der Tat hätten zahlreiche dieser neuen Lehrer Schwierigkeiten, in den Klassen der Oberstufe aus den beiden Sekundarunterrichten zu lehren, und früher oder später käme es zu zwei Kategorien von Lehrern. Langfristig besteht ebenfalls das Risiko, dass die normalen Rekrutierungsbedingungen für Lehrer im Sekundar- und Technischen Sekundarunterricht sich eher in Richtung Bachelor orientieren werden, was die Basisfachausbildung betrifft, die später durch ein pädagogisches Praktikum vervollständigt wird. Das derzeitige Gesetzesprojekt wäre dann eine erste Etappe in Richtung einer Abwertung der Lehrerkarriere für Sekundar- und Technischen Sekundarunterricht im öffentlichen Dienst.

Nach all diesen Erwägungen fordert das SEW/OGBL die jetzigen gesetzlichen Vorkehrungen aufrechtzuerhalten, bezüglich des Zugangs zum Lehreramt im Sekundar- und im Technischen Sekundarunterricht, und dabei aber über Vorschriften den Zugang zum Einstellungsauswahlverfahren zu ermöglichen, wenn es eine klare Verbindung zwischen dem Bachelor-Fachdiplom und dem Inhalt des Masterdiploms gibt.

Mitgeteilt vom SEW/OGBL
am 15. März 2016