Dienst nach Vorschrift für eine faire Behandlung

International_school_Luxembourg

Die Aktion „Dienst nach Vorschrift“, die im Rahmen der Verhandlungen zur  Erneuerung des Kollektivvertrags der International School of Luxembourg Asbl (ISL) organisiert wurde und am heutigen Montagmorgen begonnen hat, wird von der Mehrheit der betroffenen Arbeitnehmer unterstützt.

Mehr als 120 Lehrkräfte versammelten sich vor dem Forum Geesseknäppchen, um zusammen mit ihren Personal- und Gewerkschaftsvertretern zum ISL-Gebäude zu gehen, um ihre Arbeit zu der im Kollektivvertrag festgelegten Zeit aufzunehmen.

Die Verhandlungen, die im September 2015 begannen, blieben bislang in den wesentlichen Punkten, Arbeitszeitorganisation und Lohnerhöhung, ergebnislos. Das “Human Ressources Committee” (HRC), das für den Vorstand der Vereinigung verhandelt, hat in der Tat Vorschläge unterbreitet, die für das Personal nicht akzeptabel sind. Weder die Anpassung der Arbeitszeit an die realen Gegebenheiten, noch die Lohnerhöhung die von den Gewerkschaften OGBL und LCGB gefordert wurden, wurden berücksichtigt. Stattdessen verwarf das HRC den Vorschlag zur Arbeitszeit und forderte eine Neustrukturierung der Lehrer-Lohntabellen, um ihre Laufbahnen zu verlängern und die Gesamtsumme auf mehr Jahre zu verteilen – länger arbeiten, um das gleiche zu verdienen. Für alle anderen Beschäftigten wurde keine Änderung angeboten, mit Ausnahme von zwei zusätzlichen Lohnstufen am Ende der Laufbahn. Das einzige Angebot, das sich derzeit auf dem Tisch befindet, ist eine einmalige Zahlung.

Das Personal, das sich mit Verachtung und einem tiefen Mangel an Respekt behandelt fühlt, hat im Rahmen einer Umfrage, das Angebot des HRC abgelehnt und die Forderungen der Gewerkschaften unterstützt, und dem Vorstand dies auch in einer Sitzung am letzten Mittwoch mitgeteilt.

Um seine Entschlossenheit zu unterstreichen, wird die Lehrerschaft, unterstützt durch die anderen Personalmitglieder, die ganze Woche Dienst nach Vorschrift machen, d.h. um 8:25 Uhr seine Arbeit aufnehmen und diese um 15:40 Uhr beenden. Es sei denn, die Verhandlungen, die am Mittwoch stattfinden, tragen zur Verbesserung der Situation bei.

Die unterzeichnenden Gewerkschaften möchten dem Personal für die lobenswerte Disziplin danken.

Mitgeteilt am Montag, den 14. März 2016

>> Work-to-rule for fair treatment (English version PDF)

Ne pas faire perdre gratuitement du temps à nos élèves !

classe_tableau_professeurLe SEW/OGBL demande à ce que soit assurée une session de rattrapage du «projet intégré final» au mois de septembre pour les classes de T3CM et S3CM de la division administrative et commerciale dans la formation du technicien.

Depuis la réforme de la formation professionnelle et l’intégration du technicien dans ce régime, l’examen de fin d’études secondaires a été remplacé par un «projet intégré final». Comme l’organisation du «projet intégré final» implique, selon les mots du ministre Claude Meisch, «la mise en place d’un dispositif logistique d’envergure afin de pouvoir assurer l’organisation et le bon fonctionnement des épreuves », les « projets intégrés finaux» de rattrapage ne sont pas organisés au mois de septembre de la même année mais sont décalés au mois de février de l’année scolaire suivante.

Si cet argumentaire peut éventuellement valoir pour certaines formations particulières, ce n’est certainement pas le cas pour la formation administrative et commerciale.

Il n’existe, en effet, aucune raison valable pour priver, ne serait-ce qu’un seul des 400 élèves de la division administrative et commerciale, d’une session de rattrapage en septembre. L’organisation d’une telle session ne pose aucun problème, de quelque sorte que ce soit. Par contre, l’absence d’une session de rattrapage en septembre constituerait un énorme désavantage pour tous les élèves de cette formation du technicien par rapport aux élèves de l’ES et du régime technique de l’EST. Pourquoi refuserait-on une session de septembre aux élèves techniciens dans la division administrative et commerciale, alors que les élèves de la même division dans le régime technique et les élèves des autres sections dans l’ES y ont droit?

Faire attendre ces élèves pendant plusieurs mois pour pouvoir refaire le «projet intégré final», leur fera perdre une année complète s’ils comptent poursuivre des études supérieures et au moins une demi-année s’ils comptent entrer sur le marché du travail. De plus, cette situation les poussera à rester inactifs pendant toute cette période.

Le SEW/OGBL se prononce contre tout décalage de la session de rattrapage dans la division administrative et commerciale au-delà du mois de septembre et demande par conséquent au ministre Claude Meisch de faire tout le nécessaire afin de garantir qu’une telle session ait lieu en septembre 2016 au profit de tous les élèves de la formation du technicien administratif et commercial en échec à la première session de mai/juin 2016.

Communiqué par le SEW/OGBL
le 17 février 2016


Comparaison entre l’organisation de l’examen du technicien administratif et commercial de l’ancien régime et de l’organisation du « projet intégré final » du technicien administratif et commercial réformé

  tableau_comparaison

5 journées d’examen écrit 2 journées d’examen écrit
2 épreuves orales 1 épreuve orale
Chaque copie dans chaque branche de l’examen écrit est corrigée par 3 correcteurs Chaque copie à l’examen écrit est corrigée une seule fois par une équipe d’évaluation
Une session d’examen complète en mai/juin,

un rattrapage en juin/juillet et une deuxième session complète en septembre

Une session de « projet intégré final en mai/juin,

aucun rattrapage immédiat et une deuxième session de «projet intégré final» en février de l’année suivante

POURQUOI FAIRE PERDRE AUX ELÈVES UNE ANNÉE COMPLÈTE EN LES PRIVANT D’UNE DEUXIÈME SESSION EN SEPTEMBRE ALORS QUE L’EXAMEN DANS LE NOUVEAU RÉGIME EST BEAUCOUP MOINS LOURD QUE CELUI DE L’ANCIEN RÉGIME ?

Un cadre pour les conditions de travail dans les Centres de recherche publics

centres_recherche_publics_04_02_2016_1Après quatre années de négociations, l’OGBL, syndicat majoritaire dans le secteur, et le LCGB viennent de signer la première convention-cadre pour les femmes et hommes salariés du secteur de la recherche publique. Il s’agit de la première convention de ce type au Luxembourg. Elle couvre plus de 1 000 personnes, toutes catégories de personnel confondues (recherche, services administratifs et techniques), des trois Centres de recherche publics LIST (Luxembourg Institute of Science and Technology), LIH (Luxembourg of Health) et LISER (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research).

L’instrument convention-cadre, comparable au « Manteltarifvertrag » en Allemagne, a été introduit par la loi sur les relations collectives de travail. Contrairement à une convention collective sectorielle ou de branche classique, la convention-cadre permet de définir avec précision des domaines ou matières qui sont à régler au niveau inférieur, c’est-à-dire dans chaque établissement individuellement.

Ainsi, la convention-cadre pour le secteur de la recherche fixe des dispositions communes relatives aux conditions de travail dans les trois centres: embauche, période d’essai, résiliation du contrat ; l’organisation générale du temps de travail ; les congés (fixant un minimum commun de 28 jours) ; les suppléments pour heures supplémentaires, travail de nuit, travail de dimanche et de jour férié ; la prévention du harcèlement et de la violence au travail ; la mise en œuvre du principe d’égalité entre hommes et femmes …  La convention-cadre prévoit également des mesures en faveur des délégations du personnel, dont notamment la mise en œuvre dès 2016 de droits supplémentaires au niveau de la formation professionnelle continue pour les établissements de plus de 150 salariés, prévue par la nouvelle loi sur le dialogue social en entreprise pour la période après les élections sociales de 2018.

centres_recherche_publics_04_02_2016_2Les rémunérations et carrières, ainsi que les modalités pratiques d’application de différentes dispositions de la convention-cadre, sont négociées individuellement dans les trois Centres de recherche publics. Les négociations de ces accords collectifs de travail subordonnés sont en cours.

La convention-cadre prévoit encore de mettre en place un groupe de travail paritaire pour discuter de l’attribution de droits découlant de la propriété intellectuelle (brevets, droits d’auteur…) et de la répartition des revenus qui peuvent en découler, en vue du prochain renouvellement de la convention-cadre.

Dernier point, mais pas le moindre, cette convention, qui a été conclue pour la période du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2017, est également le premier accord entre partenaires sociaux au Luxembourg qui utilise exclusivement la forme féminine et non la forme masculine pour englober les deux genres, en vue de faciliter la lecture du texte.

Communiqué le 5 février 2016

Tout en restant sur ses gardes, le SEW constate une réelle volonté de la part du MENEJ de procéder à des améliorations

images_jeunes1Le 8 décembre 2015, le SEW, ensemble avec une délégation du Lycée des Arts et Métiers, a rencontré Jean Billa, président du comité à la formation professionnelle, accompagné de Stéphanie Bracquez, Pierre Reding et Gilles Belling.

Lors de cette rencontre, Jean Billa, responsable de la mise en œuvre de la nouvelle réforme de la formation professionnelle, s’est montré ouvert à des discussions constructives.

  • Réforme en deux phases. Dans une première phase, répondant à l’urgence de la situation, deux RGD sur la promotion et l’évaluation seront déposés dans les mois à venir afin d’être applicables pour la rentrée 2016/17. Dans ce cadre, une promotion annuelle sera de nouveau introduite. Dans une deuxième phase, au timing non encore défini, des discussions sur des changements en profondeur dans le fonctionnement de la formation professionnelle seront engagées, avec tous les partenaires, sans aucun tabou ni prérequis.
  • Réintroduction d’un bulletin chiffré. Seules les modalités ne sont pas encore clairement définies. Le SEW/OGBL exprime sa préférence pour le retour à une notation chiffrée, accompagnée d’un complément sous forme de compétences. Le SEW/OGBL plaide, par ailleurs, pour le retour à un système d’évaluation uniforme et clair, identique du Fondamental au Secondaire, tous régimes confondus.
  • Suppression de formations. Aucune suppression parmi les formations actuellement offertes dans le cadre de l’école publique n’est prévue.
  • Passerelles. Des passerelles fluides, aussi bien à l’intérieur de la formation professionnelle qu’entre le régime professionnel et le régime technique seront à nouveau mises en place.
  • Traitement différencié des formations. Toutes les formations n’étant pas identiques quant à leur complexité, leur technicité et leur approche pédagogique, un traitement différencié des formations selon leurs spécificités serait envisageable (organisation des modules, organisation des examens, etc.).
  • Modules préparatoires. Le système des modules préparatoires et l’accès des élèves techniciens aux études supérieures seront analysés et adaptés. Le SEW/OGBL a indiqué qu’il continuera à exiger une réintégration de la formation du technicien dans le secondaire technique.

Par ailleurs, le SEW/OGBL a insisté sur d’autres problèmes, non résolus ou imparfaitement résolus:

  • Abolition du projet intégré intermédiaire dans beaucoup de formations.
  • Politique de communication et de coopération désastreuse au sein de la formation professionnelle.
  • Faiblesse de l’enseignement général. Le SEW/OGBL plaide pour une revalorisation de l’apprentissage des langues et la réintroduction généralisée de modules de mathématiques.
  • Formation des tuteurs en entreprise insuffisante, surtout dans la perspective d’un élargissement de l’offre des formations sous contrat d’apprentissage.

Le SEW/OGBL prend acte du nouvel esprit d’ouverture de l’équipe autour de Monsieur Billa. Il reste pourtant prudent et continuera à analyser en détail toutes les mesures proposées par le MENEJ. La formation professionnelle doit changer fondamentalement et elle doit changer rapidement. Le cas échéant, le SEW/OGBL usera de tous les moyens syndicaux à sa disposition pour appuyer ses revendications – pour le bien des élèves concernés.

Communiqué par le SEW/OGBL
le 11 décembre 2015

Le SEW soutient l’accord trouvé pour les chargé(e)s des lycées et lycées techniques et appelle à l’unité du corps enseignant

logo_sew_vignetteEn date du 16 octobre 2015, l’Association des chargé(e)s de l’enseignement national et le MENJE ont conclu un accord sur les conditions de travail des chargé(e)s d’éducation/d’enseignement dans l’enseignement secondaire et secondaire technique.

Le SEW soutient cet accord qui reprend certaines de ses exigences de longue date, et notamment l’adaptation de la charge hebdomadaire de travail des chargé(e)s.

La décision que les cours prestés par les chargé(e)s ne puissent plus être dotés d’un coefficient inférieur à 1 trouve également le soutien du SEW. Dans la foulée de cet accord, le SEW exige néanmoins que cette même règlementation s’applique dorénavant à tous les enseignants du secondaire et secondaire technique, donc également à toutes celles et tous ceux qui tombent sous la règlementation de l’art. 9 alinéas 1 et 2 du règlement grand-ducal du 24 juillet 2007 portant fixation de la tâche des enseignants des lycées et lycées techniques.

Concernant les futures négociations salariales entre l’ACEN et la Fonction publique, le SEW ne peut que soutenir la revendication que tout salarié de l’Etat soit payé selon les barèmes en vigueur et les diplômes obtenus.

Le SEW tient également à remarquer que le fait qu’aujourd’hui, 23,7% des enseignants du secondaire et du secondaire technique sont des chargé(e)s et que cette proportion a augmenté de 80% en l’espace d’une douzaine d’années, prouve à souhait la politique de recrutement désastreuse des responsables ministériels dans l’Education nationale depuis de longues années.

Finalement, le SEW exprime son souhait que l’ACEN rejoigne à l’avenir l’Intersyndicale APESS/FEDUSE-CGFP/SEW-OGBL dans ses négociations avec le MENJE, chaque fois que la situation l’exige.

Le corps enseignant se doit de rester uni, qu’importe le statut de ses membres.

Communiqué par le SEW/OGBL
le 22 octobre 2015

La formation professionnelle à la croisée des chemins … espérons-le !

Schüler meldet sich im UnterrichtCette semaine, le ministre Meisch va présenter à la presse les résultats du rapport sur la réforme de la formation professionnelle de 2008 que l’Université du Luxembourg vient de réaliser. Selon les premières informations qui circulent, les conclusions de ce rapport seraient accablantes et confirmeraient toutes les analyses faites depuis des années par le SEW/OGBL.

Même si le ministre Meisch minimisera les énormes lacunes de cette réforme et tentera d’embellir ses rares points positifs, le pays pourra enfin se faire une idée claire du chaos qui perdure depuis 2008 dans la formation professionnelle. Ceci au détriment de deux générations d’élèves qui ont fait les frais d’une politique irréfléchie et hasardeuse, portée par des dirigeants du service de la formation professionnelle qui ont toujours refusé de regarder la réalité en face.

Le SEW/OGBL constate aujourd’hui que les médias s’intéressent enfin au sort réservé aux élèves de la formation professionnelle. Toutefois, il ne peut accepter des affirmations gratuites comme quoi «personne, en 2008, n’a remis en question la réforme», ou – pire encore – que l’on jette le discrédit sur les enseignants du fait de cette réforme ratée. En effet, ceux-ci  ont dès le début  manifesté leurs doutes et leur désarroi face aux incohérences de la réforme – à l’opposé des chambres patronales conciliantes voire favorables. Ce n’est certainement pas un hasard qu’une analyse des forces et faiblesses de la réforme, réalisée par le MEN en 2013, n’ait jamais été révélée au grand-public.

De son côté, le SEW/OGBL a, dès janvier 2007, pointé du doigt les problèmes résultant de la modularisation des formations et de l’enseignement par compétences, de même qu’il a critiqué virulemment la dévalorisation dramatique du diplôme de technicien, au point que la ministre de l’époque a demandé par la voie hiérarchique des explications écrites à l’ancien vice-président du SEW/OGBL. Ce qui n’a pas fait taire celui-ci, bien au contraire !

Depuis 2007, le SEW/OGBL, n’a cessé de se battre contre cette réforme désastreuse en exigeant notamment:

  • la réalisation d’une analyse sur le décrochage scolaire généré par la nouvelle formation professionnelle
  • l’abandon de l’évaluation par compétences comme unique critère d’évaluation
  • le lancement d’une discussion sur l’enseignement modulaire en général et les contenus programmatiques des modules en particulier
  • la sortie de la formation du Technicien du régime de la formation professionnelle et sa réintégration dans l’EST
  • le rétablissement de passerelles fluides entre le régime de la formation du technicien et le régime technique
  • la réintroduction d’un examen national de qualité
  • le réaménagement des curricula afin de maintenir pour les ressortissants de la formation du technicien une chance pour réussir des études supérieures.

Les conclusions du rapport de l’Université du Luxembourg permettront peut-être enfin de faire bouger les choses. Pour le bien de nos jeunes, qui se trouvent embourbés dans les méandres d’une formation professionnelle à bout de rouleau, nous exigeons une mise à plat de cette réforme et l’installation, par le ministre Meisch, d’une nouvelle équipe dirigeante au service de la formation professionnelle..

Communiqué par le SEW/OGBL
le 5 octobre 2015