Plan social signé pour le groupe Deutsche Bank à Luxembourg

Le groupe Deutsche Bank à Luxembourg a invité les syndicats, le 4 juillet dernier, à négocier un plan social qui concerne la Deutsche Postbank International S.A., impactée par une diminution d’effectif de 104 personnes sur 157 salariés. La Deutsche Bank Luxembourg verra ses effectifs de 300 diminuer de 33 salariés, la Sal. Oppenheim Luxembourg licencie 26 salariés sur 166 et la DWS Investment S.A. réduira son effectif de 12 salariés sur un total de 137.

Ces licenciements sont dus à des choix stratégiques concernant les activités du groupe Deutsche Bank à Luxembourg et à des réductions de coûts. La Deutsche Bank a demandé des négociations globales afin de traiter de la même façon tous les salariés du groupe Deutsche Bank à Luxembourg. Les syndicats OGBL/SBA, ALEBA et LCGB-SESF, préoccupés par l’organisation pratique de telles négociations qui se déroulent sur une période très courte de deux semaines, a demandé un délai de préparation et de réflexion des  représentants du personnel dans les différentes sociétés concernées et des syndicats.

Les syndicats ont également posé des conditions préalables aux négociations afin de sécuriser au mieux les salariés, préserver du temps pour les négociations spécifiques à chaque société et se donner une chance de terminer les négociations dans le délai légal de deux semaines.

Après préparation intensive des représentants du personnel et des syndicats, les négociations ont débuté le 18 juillet 2013 et se sont terminées le 30 juillet 2013 avec la signature du plan social.

Le plan social comporte, en plus des indemnités légales de licenciement, des indemnités bénévoles, des mesures d’outplacement et de formation, des aides sociales et la possibilité de préavis prolongé pour ceux qui ne trouveront pas un nouvel emploi après le préavis légal.

Les représentants de la direction du groupe Deutsche Bank ont répondu favorablement à la plupart des mesures d’accompagnement  demandées par les représentants du personnel mais n’ont pu garantir l’emploi dans le groupe à court terme alors que ces 175 salariés licenciés représentent 23 % des effectifs du groupe Deutsche Bank à Luxembourg.

La situation des demandeurs d’emploi devient de plus en plus difficile dans le secteur financier. A la suite des vagues de licenciements, le nombre de demandeurs d’emploi expérimentés s’accroît alors que les offres d’emploi diminuent, entraînant une dégradation des conditions salariales pour les nouveaux embauchés. Le plan social ne pourra pas préserver les personnes licenciées des difficultés futures liées à la perte de leur emploi.

Communiqué par l’OGBL/SBA, l’ALEBA et le LCGB-SESF
le 1er août 2013

Plan social signé chez UBS Fund Services Luxembourg

Après plusieurs réunions de négociations dont une a eu lieu devant l’Office national de conciliation le 24 mai dernier, le plan social a finalement été signé le vendredi 7 juin par la direction et  les représentants du personne l’UBS Fund Services Luxembourg.

Le nombre de salariés licenciés est passé de 33 à 23 et passera peut-être à 21 personnes. Les indemnités n’ont malheureusement pas été augmentées afin de les adapter à la pénibilité des conditions de travail durant le préavis, tel que demandé par les représentants du personnel. En effet, les salariés licenciés devront prester leur préavis jusqu’au 28 février 2014 et assurer la formation du personnel indien de la firme Mahindra Satyam qui reprend leur activité. Contrairement à la demande des délégués du personnel, ce plan social ne favorise pas la recherche immédiate d’un nouvel emploi.

Malgré ses lacunes, ce plan social prévoit la possibilité de prolonger le préavis légal, un budget formation – outplacement et des indemnités extralégales qui aideront les salariés impactés à surmonter les difficultés de la période de recherche d’un nouvel emploi et de chômage.

Il est regrettable qu’UBS ait décidé de se séparer de collaborateurs qualifiés et que le reclassement interne n’ait pas été possible pour la majorité des salariés. La réduction des effectifs est la solution de facilité pour diminuer les coûts et satisfaire les actionnaires.

Communiqué par le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL (SBA)
le 10 juin 2013

KBL réembauche après deux plans sociaux!

Depuis plusieurs semaines, la direction de KBL est obligée de rappeler des salariés licenciés lors du dernier plan social, afin de faire face à des surcharges de travail dans certains départements.

Le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL avait, dès le début des négociations du plan social de décembre 2012, et ce, à plusieurs reprises, attiré l’attention de la direction de KBL sur le risque opérationnel encouru par l’établissement, vu le nombre de salariés licenciés dans certains services. Toutefois, aucune demande de réduction du nombre de salariés licenciés n’a été prise en compte par la direction.

La situation chaotique actuelle de l’entreprise au niveau de sa gestion opérationnelle est la conséquence d’une politique de réduction drastique des coûts, pour augmenter les bénéfices des actionnaires à court terme. La direction de KBL n’avait effectivement aucune vision à long terme des besoins en effectifs de la banque.

Ainsi, près de 300 emplois ont disparu en deux ans, mettant le personnel actuellement en poste dans l’entreprise sous pression extrême. Les délégués du Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL continueront de mettre tout en œuvre pour préserver les conditions de travail de leurs collègues.

Echec des négociations

La direction du groupe UBS a décidé de délocaliser une partie de ses activités administratives de suivi des fonds de UBS FSL vers la firme indienne Mahindra Satyam afin de réduire ses coûts et de se libérer de toute dépendance opérationnelle vis-à-vis de ses salariés qualifiés.

Les négociations du plan social ont débuté le 2 mai dernier et se sont terminées le 16 mai par un échec.
UBS FSL veut retenir ses 33 salariés impactés par le plan social jusqu’au 28 février 2014 afin qu’ils assument le risque opérationnel et forment les salariés de Mahindra Satyam. Leur emploi perdurera quelques mois dans des conditions éprouvantes. Dix salariés retrouveront peut-être un emploi auprès d’UBS ou de Mahindra Satyam.

La direction de UBS FSL veut faire de ce plan social un plan de rétention de son personnel, à moindre coût, ce qui est inacceptable pour les syndicats et les représentants du personnel.

Les négociations se poursuivront devant l’Office National de Conciliation. Les syndicats OGBL/SBA et LCGB-SESF souhaitent qu’un accord puisse encore être conclu pour sécuriser au mieux les 23 salariés qui seront licenciés. Malheureusement, ces licenciements auront lieu, non pour garantir le maintien de l’emploi chez UBS FSL, mais pour augmenter les bénéfices de la banque.

Communiqué commun de l’OGBL/SBA et du LCGB-SESF
le 22 mai 2013

La Section OGBL de la BGL-BNP Paribas s’est adressée au Premier Ministre

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Le plan social a été signé chez RBC IS

Le mercredi 27 mars 2013, les représentants du personnel de l’entreprise, les syndicats OGBL-SBA, LCGB-SESF et ALEBA et la direction de RBC IS Luxembourg ont pu se mettre d’accord sur les modalités d’un plan social.

Le 8 février dernier, la direction avait annoncé la volonté du Groupe RBC IS de réaliser un plan global de réduction des coûts de 25% et de supprimer, à Luxembourg, 288 postes équivalents temps plein (ETP), dont 219 concernaient des postes internes à RBC IS.

La procédure de consultation prévue par la loi a eu lieu entre cette date et le 4 mars 2013.

Dans le cadre de cette consultation, les représentants du personnel ont contesté le bien fondé d’un tel plan de réduction des effectifs. Les arguments des représentants du personnel ont été repris dans un avis négatif motivé et détaillé.

Les représentants du personnel ont également fait de multiples propositions en vue de limiter le nombre de licenciements.

Malgré cet avis négatif, la direction de RBC IS a décidé de réaliser un licenciement collectif concernant 219 ETP (soit 229 salariés) et a convoqué les partenaires sociaux.

Au terme du délai de 15 jours de négociations prévu par la loi, le nombre de salariés concernés par le licenciement collectif a pu être réduit de 229 à 210. De ce nombre devront encore être déduits les salariés qui pourront bénéficier d’une préretraite ajustement au cours de l’année 2013.

Les syndicats et les représentants du personnel ont pu obtenir, dans le cadre de ce plan social, diverses mesures d’accompagnement sociales et financières en faveur des salariés. Parmi ces mesures, citons : des indemnités extra-légales liées à l’âge et à l’ancienneté du salarié, une indemnité liée à la situation familiale du salarié, des possibilités de préavis prolongés pour les salariés n’ayant pas retrouvé de travail au terme du préavis légal, une prime à la mobilité internationale, un budget permettant de réaliser un outplacement ou de la formation, …

L’accompagnement de la mise en œuvre du plan social se fera au travers d’une commission paritaire de suivi.

Communiqué par les syndicats OGBL-SBA, LCGB-SESF et ALEBA
le 28 mars 2013