Unterzeichnung des Sozialplans für die Bank Riverbank: ein Balanceakt auf schmalem Pfad

Nach Ablauf der Verhandlungsfrist wurde am 18. November 2022 ein Sozialplan mit der Direktion der Riverbank, dem OGBL, der Aleba und dem LCGB-SESF sowie der Personaldelegation unterzeichnet.

Die Riverbank beschäftigt derzeit 44 Personen. Angesichts des schwierigen regulatorischen und marktwirtschaftlichen Umfelds beschloss die Bank, ihr Geschäft neu auszurichten und bis zu 13 Stellen in dieser Abteilung zu streichen, die meisten davon im IT-Bereich.

Im Rahmen des Sozialplans konnten die Gewerkschaften zusätzliche Maßnahmen für die betroffenen Mitarbeiter aushandeln. Aufgrund des begrenzten Umfangs der Aktivitäten lag der Schwerpunkt auf der Sicherung der Bank, insbesondere im Bereich der personellen Kapazitäten.

Dank ihres unermüdlichen Einsatzes während der gesamten Verhandlungen konnten die Gewerkschaften gemeinsam mit der Personalvertreterin eine Vereinbarung aushandeln, die statt der ursprünglich geplanten Entlassung von 17 Mitarbeitern nur noch maximal 13 Mitarbeiter betraf.

Mitgeteilt von den Gewerkschaften am 23. November 2022

>> Signing of the social plan for Riverbank Bank: a balancing act on a narrow path (PDF)

Sozialplan bei East-West United Bank

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© GilPe, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Der OGBL, der LCGB und die Aleba wurden aufgefordert, einen Sozialplan zu verhandeln, der 32 bis 44 der 80 Beschäftigten der East-West United Bank S.A. (EWUB), die seit über 45 Jahren in Luxemburg ansässig ist, betreffen wird.

Die Bank steht aufgrund des geopolitischen Kontexts im Zusammenhang mit dem Krieg in der Ukraine vor beispiellosen Herausforderungen. Die Geschäftsaktivitäten der Bank konzentrieren sich in erheblichem Maße auf russischsprachige Kunden, die Vermögensverwaltungs- und Transaktionsdienstleistungen erbringen. Um eine nachhaltige Existenz zu sichern und die Beschäftigung so weit wie möglich zu schützen, muss EWUB ihre Struktur, einschließlich der Arbeitnehmerzahl, an den Rückgang der Geschäftstätigkeit und der Erträge anpassen und durch Massenentlassungen Personal abbauen.

Vor diesem für die Bank unsicheren Hintergrund waren die Verhandlungen zwischen den Gewerkschaften und dem Arbeitgeber angespannt, doch schließlich wurde am 25. Oktober 2022 eine Einigung erzielt.

Die Gewerkschaften, deren Priorität die Verteidigung und der Schutz der Interessen der betroffenen Arbeitnehmer ist, konnten soziale Begleitmaßnahmen und extralegale Entschädigungen für die betroffenen Arbeitnehmer durchsetzen.

 

Ceux qui, dans le secteur financier, crient à la réforme de l’index en temps de crise crient pour les actionnaires, pas pour les salariés

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Le secteur bancaire et financier luxembourgeois sort comme l’un des plus grands gagnants de la crise, si ce n’est le plus grand au Luxembourg. Tout au long de la crise sanitaire et jusqu’à présent, également en temps de guerre et pendant la crise énergétique, les salariés ont produit des millions de bénéfices. Et le secteur ne s’en cache pas. Non, bien au contraire: des millions de bénéfices ont été versés aux actionnaires en 2022!

Mais les salariés du secteur financier n’ont reçu ni dividendes ni augmentations en relation avec les millions de bénéfices réalisés. Leur seule source de revenus est généralement leur salaire, qui a fondu comme neige au soleil face à l’inflation des prix. Les salariés, jusqu’à la classe moyenne supérieure, ne savent plus comment payer leurs factures quotidiennes, sans parler de faire appel à un artisan de la région ou soutenir le boucher du village en faisant leurs courses hebdomadaires.

La crise énergétique ne devait pas se transformer en crise économique ou en crise sociale.
Il fallait y mettre un terme. Pour cette raison déjà, le maintien du mécanisme normal de l’indexation par l’accord tripartite a constitué une mesure essentielle dans la lutte contre la crise. Les trois syndicats représentatifs au niveau national ont reconnu la gravité de la situation et se sont engagés dans les négociations de manière unie afin d’agir dans l’intérêt de tous les salariés du marché du travail luxembourgeois dans cette crise du pouvoir d’achat et de se mobiliser pour le paiement de la prochaine tranche indiciaire, ainsi que pour son maintien et d’autres mesures encore.

Lorsqu’il est devenu clair, lors des négociations, que le mécanisme de l’index serait maintenu dans sa forme actuelle, de plus en plus de voix se sont élevées dans le secteur financier pour plafonner l’index, et ce sous couvert de justice sociale pour les salariés.

Il est surprenant que les associations patronales du secteur financier appellent à la justice sociale en matière de salaires. Mais en y regardant de plus près, on comprend pourquoi: en criant au plafonnement de l’index, le secteur financier ne cherche certainement pas à obtenir de la justice salariale pour ses employés, mais plutôt à plafonner l’index automatique des salaires à un minimum ou à le clouer au salaire minimum.

L’une des principales raisons qui attirent les investisseurs étrangers sur la place financière luxembourgeoise est la paix sociale garantie par l’adaptation automatique de l’index.
Le secteur financier, dont l’existence et le maintien n’ont jamais été aussi «pilotés de l’extérieur» par les investissements étrangers, devrait justement connaître et apprécier l’énorme importance et la signification de l’indexation automatique des salaires en tant que garant de la paix sociale.

Dans les pays voisins, l’inflation des prix n’est pas négociée au niveau national, mais au niveau de l’entreprise ou du secteur. Là-bas aussi, des augmentations massives ont eu lieu en 2022. Serait-ce un modèle d’avenir pour un pays de la taille du Luxembourg? A l’avenir, les augmentations des prix de l’énergie devraient-elles être répercutées sur les différentes entreprises et exploitations, négociées et imposées dans le cadre de conflits sociaux et de grèves des salariés? On peut fortement douter que cela favoriserait le développement futur de la place financière luxembourgeoise.

L’index n’est pas un instrument de justice sociale. Les conventions collectives, les barèmes fiscaux et les grilles salariales le sont, pas l’index.
L’index n’est pas un instrument de justice sociale. C’est un instrument purement mathématique qui adapte automatiquement la perte de l’inflation des prix aux salaires. Ainsi, les salaires restent proportionnels à l’inflation des prix.

L’indice est calculé en brut et est imposable. L’équilibre fiscal et les prélèvements d’un niveau d’indexation à l’État sont ainsi également supportés dans la même mesure tant par l’individu que par l’employeur. La part nette d’un échelon indiciaire qui reste à l’individu est donc réglée par le barème de l’impôt sur les salaires. Il ne fait aucun doute qu’il existe ici des injustices salariales et c’est pourquoi les syndicats représentatifs au niveau national demandent que les barèmes d’imposition dans leur ensemble soient revus par les politiques dans le sens d’une plus grande justice sociale.

Ceux qui, dans le secteur financier, plaident pour une réforme de l’index en temps de crise se trompent de combat, car ils privilégient les actionnaires, non les travailleurs!
Le plafonnement ou toute autre manipulation de l’index n’est pas la bonne approche en temps de crise. Le présenter comme une solution aux problèmes est purement populiste et ne correspond pas à la réalité. Car l’objectif du plafonnement n’est pas la justice salariale ou sociale, mais entraîne exclusivement une baisse des salaires normaux et du pouvoir d’achat.

De plus, où placerait-on un tel plafonnement ? Indépendamment de cela, il diviserait davantage la société et menacerait la paix sociale.

On prétend souvent qu’un plafond profiterait aux bas salaires. Mais cette hypothèse est malheureusement fausse. Le montant que les employeurs économiseraient en plafonnant l’index ne serait pas répercuté sur les bas salaires, mais augmenterait les bénéfices des entreprises et des actionnaires, de sorte qu’il n’y aurait qu’un seul perdant: les travailleurs.

Pour les deux syndicats représentatifs au niveau national OGBL et LCGB, il était clair qu’il fallait s’en tenir au mécanisme de l’index. Ainsi, après plus de 30 heures de négociations souvent difficiles, la tripartite a finalement pu se mettre d’accord, le 20 septembre 2022, sur un paquet de mesures visant principalement à freiner l’inflation et à soutenir les ménages dans un contexte de crise énergétique et de crise du pouvoir d’achat.

Communiqué par l’OGBL Secteur Financier et le LCGB-SESF, le 12 octobre 2022

Quel sort pour les salariés de Fortuna Banque après l’annonce de cessation des activités?

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Le syndicat Secteur financier de l’OGBL a pris connaissance, par voie de presse, que Fortuna Banque S.C. a décidé de mettre progressivement un terme à ses activités bancaires tout en signant un accord exclusif avec Spuerkeess pour un transfert de clientèle par le biais d’un «processus simplifié et rapide». Les deux institutions prévoient de communiquer les modalités pour devenir client auprès de la BCEE à chaque client actuel de Fortuna Banque.

Si le modus operandi du transfert de Fortuna vers Spuerkeess est décrit sommairement dans la presse, les informations actuellement disponibles — que ce soit le communiqué de presse ou l’interview donnée par le CEO — ne font aucune mention quant à l’avenir des salariés de Fortuna Banque. Si le chemin des clients est tracé en direction de la Spuerkeess, qu’en est-il des salariés qui pendant de longues années ont œuvré pour le bien de Fortuna?

Confronté à la fermeture d’une institution bancaire et en l’absence d’indication sur le sort des salariés, l’OGBL Secteur Financier a transmis une lettre à la direction de Fortuna Banque afin d’obtenir des éclaircissements sur les éventuelles mesures prévues pour le personnel en question. L’OGBL se tient à la disposition des salariés au cas où des négociations devraient être menées en vue de préserver les droits des salariés confrontés à cette cessation d’activités.

Communiqué par le syndicat Secteur financier de l’OGBL
le 11 août 2022

Erneuerung des Kollektivvertrags bei der CMCM

Die Gewerkschaften OGBL und LCGB haben sich mit den Verantwortlichen der „Caisse medico-complémentaire mutualiste“ (CMCM) auf die Erneuerung des Kollektivvertrags geeinigt. Der neue Vertrag wurde am 24. Juni 2022 im Gebäude der Mutualitätskasse unterzeichnet und deckt die Dauer von 2022 bis 2024 ab.

Aufgrund des guten und konstruktiven Sozialdialogs beiderseits, konnte ein qualitativ-hochwertiger Kollektivvertrag vereinbart werden.

Der Kollektivvertrag beinhaltet sowohl Verbesserungen der Arbeits-, wie der Lohnbedingungen. So wird das Recht auf digitales Abschalten eingeführt und der Gebrauch von Telearbeit erleichtert, wozu noch ein Rahmenabkommen ausgearbeitet werden soll. Außerdem wird der Gebrauch des Sozialurlaubs zu einem Recht.

Neben den qualitativen Verbesserungen profitieren alle Angestellten vor allem von einer Lohnerhöhung in Höhe von 3 Prozent rückwirkend zum 1. Januar 2022. Für die Abteilungsleiter werden die Verantwortungszuschläge erweitert und die Möglichkeit einer Prämie durch eine freiwillige Jahresbeurteilung geschaffen.

Die Gewerkschaften stehen den Arbeitnehmern weiterhin zur Seite und setzen sich auch künftig für die optimale Arbeitsbedingungen innerhalb der CMCM ein.

Mitgeteilt vom OGBL, dem LCGB und der CMCM
am 11. Juli 2022

Rückzug der Commerzbank vom Standort Luxemburg: Sozialplan für alle Beschaftigten

Wie 2021 angekündigt, wird die Commerzbank ihre Geschäftstätigkeit am Standort Luxemburg einstellen. Betroffen davon sind die Commerzbank AG Filiale Luxemburg (NLU) sowie die Commerzbank Finance and Covered Bond S.A. (CFCB), deren Schließungsprozesse in unterschiedlichen Geschwindigkeiten ablaufen werden. Dies bedeutet unter anderem, dass insgesamt nicht weniger als 169 Beschäftigte (davon 159 bei der NLU) ihren Arbeitsplatz verlieren werden. Die NLU plant mit einem Schließungstermin bis spätestens Ende 2024.

Zur Erinnerung: Die Commerzbank ist ein langjähriger Akteur am Finanzplatz Luxemburg, der nun den Standort verlassen wird. Als die Commerzbank 1969 nach Luxemburg kam, war sie die zweite deutsche Bank, die das Großherzogtum als europäisches Land für ihre bevorstehende starke internationale Expansion auswählte.

Für die CFCB, die organisatorisch und operativ stark mit der NLU verwoben ist, wird die weitere Entwicklung derzeit noch erarbeitet, so dass ein konkreter Schließungstermin aktuell noch nicht feststeht. Um die Zukunft der CFCB-Arbeitnehmer vorsorglich mit einzubeziehen und zu schützen, hat sich die CFCB an den Verhandlungen beteiligt, damit der Sozialplan zu gegebener Zeit auch für ihre 10 Mitarbeiter gilt.

Gemeinsam mit der Personaldelegation führte die ALEBA die Verhandlungen mit der Direktion, unterstützt durch den LCGB und den OGB-L. Die Hauptforderungen konnten im Rahmen eines transparenten und offenen, wenn auch zeitweise angespannten Austauschs durchgesetzt werden. Letztendlich konnte im Interesse der Beschäftigten eine Einigung zwischen allen Parteien erzielt und ein Sozialplan am 5. April 2022 unterzeichnet werden.

Neben den gesetzlichen und tarifvertraglichen Mindeststandards konnten die Sozialpartner darüberhinausgehende Leistungen verhandeln. Insbesondere wurden interessante finanzielle Anerkennungszahlungen und Maßnahmen, die den Übergang zwischen dem Ende der beruflichen Laufbahn und dem Eintritt in den Ruhestand ermöglichen, vereinbart.

Die beteiligten Gewerkschaften werden selbstverständlich weiterhin an der Seite aller betroffenen Beschäftigten stehen, um sie während der gesamten Dauer des Schließungsprozesses zu unterstützen und die korrekte Umsetzung des Sozialplans zu überwachen.