STOP à l’esclavage moderne!

Le Syndicat Services privés de nettoyage organise une campagne qui s’adresse à toute personne intéressée travaillant dans le secteur. Nous vous invitons à participer à une réunion
le samedi 21 octobre 2017 à 10.00 heures à la Maison du Peuple
62, bvd J. F. Kennedy, Esch/Alzette
La discussion se fera en français et en portugais.
Merci de confirmer ta participation à ta délégation du personnel ou au
54 05 45 – 214 avant le 13 octobre.

Si à la fin d’une longue journée de travail tu te rends compte que:
–    tu n’arrives plus à faire les tâches exigées dans le temps imparti et par conséquent à garantir la qualité,
–    tu cours pour terminer ton travail,
–    le téléphone sonne, tu reçois un message, qui te donne de nouvelles directives,
–    le client te demande des tâches supplémentaires,
–    une collègue est absente, tu dois réaliser le nettoyage en plus de ta prestation, ce qui entraîne un «bâclage des prestations»,
–    tu subis une réduction du temps de travail, mais les tâches à réaliser sont identiques,
–    tu reçois des pressions lorsque tu rencontres ton délégué du personnel,
–    la sanction tombe, etc.,

Ensemble nous pouvons réagir!
L’intensité de travail, le stress et les pressions croissantes ou encore l’accessibilité permanente ne sont pas de simples slogans, mais de tristes réalités qui nous rendent la vie difficile. Alors, que faire?
Il faut arrêter de culpabiliser et agir pour:
–    des cadences humaines
–    des conditions de travail dignes
–    et dire STOP à l’esclavage moderne
Viens discuter avec nous et ensemble trouvons des solutions.

La société Idéal Services Propreté est en faillite

Le 13 juillet 2017, la société de nettoyage Idéal Services Propreté, ayant son siège à Sanem et employant environ 50 salariés a été déclarée en faillite.

L’OGBL, seul syndicat représenté au sein de la délégation du personnel, organisera une réunion d’information pour les salariés le 19 juillet 2017 à 14h dans ses locaux à Luxembourg (31, rue du Fort Neipperg).

Lors de cette réunion, les représentants de l’OGBL expliqueront les démarches à suivre aux salariés concernés.

L’OGBL se chargera de l’élaboration des déclarations de créances et de toutes les démarches nécessaires afin de soutenir les salariés dans cette situation dramatique.

L’OGBL veillera également à ce que tous les droits et acquis des salariés soient respectés lors de la reprise des clients par un autre prestataire de nettoyage.

Malheureusement, l’OGBL est forcé de constater que la sonnette d’alarme (retards de salaire, dialogue social) qui aurait pu prévenir cette faillite n’a une nouvelle fois pas fonctionné.

L’OGBL revendique des moyens légaux forts permettant d’entreprendre des démarches proactives lorsque des entreprises connaissent des difficultés afin de pouvoir éviter des faillites et sauver des emplois. Il est grand temps de se donner un dispositif préventif permettant de constater les difficultés et de pouvoir enfin agir.

Communiqué par le syndicat Services privés de Nettoyage, d’Hygiène et d’Environnement de l’OGBL
le 18 juillet 2017

Das Reinigungs- und Sicherheitspersonal – erste Opfer der Sparmaßnahmen

universite_panneau Der OGBL hat eben erfahren, dass im Anschluss an die verschiedenen Sparmaßnahmen, die von der Universität Luxemburg umgesetzt wurden (auf Empfehlung der Beratungsgesellschaft McKinsey), unter denen eine Reduzierung der Reinigungshäufigkeit der Säle und Büros und der Öffnungszeiten der Rezeptionen sind, zwei Subunternehmer der Uni Entlassungen und Aufgabenreduzierungen durchgeführt haben. Nach unseren Informationen würden vier Reinigungspersonen und zwei Sicherheitsbeamte entlassen werden, von vier Reinigungspersonen würde die Arbeitszeit unfreiwillig gekürzt, mit einer dementsprechenden Lohnkürzung.
In einer früheren Pressemitteilung, die am 8. Mai veröffentlicht wurde, hatte der OGBL unmissverständlich wissen lassen, dass er keine Entlassung wegen des Sparplans akzeptieren würde: „Entlassungen in einer öffentlichen Einrichtung wie es die Universität ist, sind für uns klar eine rote Linie, die nicht zu überschreiten ist.“
Dies gilt auch für die Subunternehmen der Universität. Man kann sich übrigens die Frage stellen, aus welchem Grund eine öffentliche Einrichtung auf Subunternehmen zurückgreift und Sicherheits- und Reinigungsdienstleistungen an Privatunternehmen ausgelagert hat, die Löhne bezahlen, die niedriger sind als die Lohntabelle der Universität es vorsieht.
In jedem Fall ist es ganz besonders schändlich, dass gerade diese Arbeitnehmer sind, die den verletzlichsten Teil des Personals darstellen, die am heftigsten von den Sparmaßnahmen getroffen sind, deren Notwendigkeit, zumindest in dem vorgesehenen Ausmaß, bei Weitem nicht sicher ist, wenn man die von der Uni vorgegebene Finanzsituation ansieht (Haushalt 2017 im Gleichgewicht, leichter Überschuss im Jahr 2016, hohe Reserven…). Es ist vor allem inakzeptabel, dass das Reinigungs- und Sicherheitspersonal für die Führungsfehler zahlen muss, die zu dieser Situation geführt haben!
Die drei betroffenen OGBL-Syndikate, Erziehung und Wissenschaft, Dienstleistungen und Energie sowie Private Reinigungsdienste, Private Hygiene- und Umweltdienste fordern die Universität Luxemburg, die eine öffentliche Einrichtung ist, dazu auf, ihre soziale Verantwortung zu übernehmen und sich bei ihren Subunternehmen dafür einzusetzen, dass die Entlassungen und die unfreiwilligen Arbeitszeitkürzungen rückgängig gemacht werden, und die betroffenen Personen als Arbeitnehmer in die Universität aufgenommen werden.
Wenn die Universität nichts zu Gunsten der betroffenen Arbeitnehmer unternimmt und ihre Sparpolitik fortführt, die nicht nur die zukünftige Entwicklung der Universität gefährdet, sondern auch Arbeitsplätze und Karrieren/Laufbahnen in unterschiedlichen Sektoren, dann sind gewerkschaftliche Aktionen nicht auszuschließen

L’OGBL ne tolère pas la dégradation de la situation

Ces dernières années, le syndicat Services privés de Nettoyage de l’OGBL et ses délégués sont de plus en plus souvent interpellés par des salariés qui se plaignent d’une surcharge de travail. Ils nous expliquent qu’ils ont des difficultés à réaliser toutes les tâches exigées dans le temps imparti et par conséquent à garantir la qualité de leurs prestations.

Tour d’horizon de la situation

Les entreprises de nettoyage proposent à leurs clients un travail soigné de première qualité réalisé par du personnel qualifié et exécuté avec des produits de nettoyage spécifiques adaptés aux différents supports. La fréquence des prestations est suivant les cas, quotidienne, hebdomadaire, bihebdomadaire, mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle ou sur demande, en fonction des travaux et tâches demandés par les clients et des critères établis dans le cahier des charges.

Le client a envers l’entreprise de nettoyage plusieurs attentes, à savoir une parfaite performance, une bonne relation qualité/prix, une prestation réactive et professionnelle, le respect des règles concernant l’hygiène, la sécurité et la santé au travail.
Les salariés sont quant à eux soumis à des contrôles réguliers afin de mesurer la qualité des services comme précisé dans le cahier des charges. Aujourd’hui, ces contrôles sont également documentés par des photos.

Dans un cas récent, un employeur a par exemple reproché à l’une de ses salariées, suite à un contrôle, de n’avoir pas rempli sa tâche qui consistait à nettoyer un lieu dont l’état général nécessitait un travail en profondeur devant impérativement être achevé le jour même. Dans la foulée, l’entreprise en vient à reprocher à cette salariée une dégradation globale de son travail et de son comportement. La sanction tombe: un avertissement. La salariée est transférée à Wiltz. Lorsque cette salariée a été convoquée par son employeur, celle-ci  n’a quasiment pas pu s’expliquer. Ce type de situations se révèle relativement fréquent.

L’OGBL constate dans la plus grande partie de ces cas, que tout est mis en œuvre pour dégouter les salariés. Régulièrement, les salariés du secteur du nettoyage n’ont même pas la possibilité de se justifier ou se défendre d’accusations qui leurs sont faites.

Augmentation des cadences

L’OGBL constate actuellement une augmentation croissante des cadences de travail due notamment à des réductions de personnel par site, des réductions de temps de travail par salarié, etc., alors que l’employeur exige toujours le même rendu.

A cela s’ajoute que très souvent, lorsque des salariés sont absents en raison d’un congé, d’une maladie ou d’un déplacement sur un autre site, ces derniers ne sont pas remplacés et le personnel en place doit alors effectuer à la fois ses propres tâches et celles du personnel absent. Ce qui entraine évidemment un «bâclage des prestations».

L’OGBL et ses délégués du personnel revendiquent des changements

L’OGBL va lancer une campagne afin de dénoncer le mal-être que les salariés subissent au travail.

Pour des conditions de travail dignes!

Les salariés du secteur du nettoyage sont quotidiennement sous pression, doivent signer sous pressions de nouveaux contrats, connaissent des réductions de temps de travail, se font licencier, se voient mettre sous pression lorsqu’ils souhaitent rencontrer la délégation du personnel ou le syndicat et même lorsqu’ils parlent aux clients, etc … Cette situation est de plus en plus intolérable.
La situation se dégrade. L’OGBL ne tolérera pas plus longtemps ces dérives.

Stop à l’esclavage moderne!

L’OGBL s’étonne de l’écart spectaculaire entre le salaire versé aux salariés et le prix payé par le client aux entreprises de nettoyage. Parfois, le client dépense le triple de ce que touche le salarié pour la prestation. Où va la différence? Il y a évidemment le coût des produits, du matériel, des charges patronales et salariales à couvrir, certes,  mais qu’elles sont les marges bénéficiaires de ces entreprises?

Le syndicat Services privés de Nettoyage va se pencher en profondeur sur les sommes versées par les clients. L’OGBL sait pertinemment que les bénéfices des entreprises sont en augmentation constante d’année en année.

Le syndicat Services privés de Nettoyage exige une réglementation en matière de déontologie et d’éthique professionnelle pour nos agents de nettoyage.

Rejoignez-nous dans cette campagne!
Ensemble nous sommes plus forts!

Renouvellement de la convention collective de travail

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En date du 6 décembre 2016, la Fédération des Entreprises de Nettoyage a signé avec L’OGBL, syndicat majoritaire, et le LCGB, le renouvellement de la convention collective de travail pour les 8 500 salariés du secteur nettoyage.

La nouvelle convention collective couvre une période de 3 ans allant du 30 janvier 2017 au 29 janvier 2020 et prévoit:

  • Des améliorations au sujet du transfert du contrat d’entretien, à savoir:
  • le maintien du transfert en cas de changement du lieu de prestation (déménagement),
  •  la garantie d’emploi aux salariés transférés (ils auront l’obligation de se présenter dès le premier jour au chantier repris ou tout autre chantier auquel ils auront été affectés),
  •  l’ajout d’un avenant type.
  • Une revalorisation des salaires
  • Augmentation du salaire horaire tarifaire de 0,6 % au 1er janvier 2017 (avenant du 25 juin 2015).
  • Augmentation du salaire horaire tarifaire de 1,0 % au 1er janvier 2019.
  • Une amélioration des conditions pour obtenir la prime d’assiduité: avec 1 période d’absence, la prime est payée à 50 % à partir du 1er mai 2017.
  • L’introduction de la convention relative au harcèlement et à la violence au travail du 29 juin 2009 conclue entre les syndicats OGBL et LCGB d’une part, et l’UEL d’autre part.

Les négociations n’ont pas été faciles puisqu’il nous a fallu garantir les acquis précédents, comme par exemple la prime d’assiduité. La Fédération des employeurs voulait l’abolir en premier lieu pour ensuite la lier à l’absentéisme collectif.

Nous devons souligner que les négociations se sont déroulées dans un esprit de dialogue social et surtout dans l’objectif de maintenir l’emploi qui reste une priorité absolue.

Nouveaux salaires tarifaires suite à l’augmentation de 0,6 % conventionnelle au 1er janvier 2017

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Le salaire augmentera de 1,4 % suite à l’augmentation du salaire social minimum légal au 1er janvier 2017.

Résultat du questionnaire «Santé, Sécurité et Bien-être au travail»

Conscient des préoccupations des quelque 8 500 salariés travaillant dans le secteur du nettoyage, le syndicat Services privés de nettoyage de l’OGBL a décidé de mener une enquête portant sur la santé et la sécurité tout comme le bien-être au travail.
Un questionnaire englobant toutes  les activités des agents de nettoyage a été élaboré à cet effet.

Le syndicat Services privés de nettoyage de l’OGBL tient à remercier tous les salariés qui ont répondu à l’enquête qui, dans leur grande majorité, sont âgés de plus de 40 ans.
Le résultat de cette enquête (qui a porté sur un échantillon de 320 personnes) démontre qu’un tiers des salariés déclare une charge de travail trop importante, des pressions émanant de la hiérarchie, un rythme de travail élevé et un manque de considération.
Un quart des salariés juge les effectifs insuffisants et un individualisme ambiant entre collègues.

Pour la moitié des salariés, c’est le manque de reconnaissance qui prime, ainsi que le stress professionnel qui  influe sur leur vie familiale.

Ensuite, plus de deux tiers des salariés interrogés déclarent avoir eu des arrêts de maladie. Concernant les accidents de travail, un tiers indique en avoir eu.

Enfin, on observe que plus de deux tiers des salariés disent que leur employeur sont respectueux des règles de santé et de sécurité au travail.

En somme, presque la moitié des salariés indique que l’ambiance dans leur entreprise est plutôt bonne contre 10% très mauvaise.

Enfin, l’on observe dans l’ensemble du secteur du nettoyage que les contrats passés avec les clients sont sans cesse renégociés avec pour principale exigence: laver plus de surface, plus de bureaux, etc.,  en toujours moins de temps.

L’enquête vient confirmer les inquiétudes du syndicat Services privés de nettoyage en mettant en évidence que les salariés du secteur demandent de meilleures conditions de travail, une reconnaissance pour leur travail, plus de respect de la part des supérieurs, plus d’effectifs et davantage de  formation.

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