Die OGBL-Exekutive stimmt einem Warnstreik in der Stahlindustrie zu

Anlässlich ihrer Sitzung vom 14. November 2011, gab die OGBL-Exekutive dem Berufssyndikat Hüttenindustrie und Bergbau grünes Licht, am kommenden 7. Dezember in allen ArcelorMittal-Werken Luxemburgs einen Warnstreik zu organisieren.

Der Warnstreik findet im Rahmen eines europaweiten Aktionstags statt, der vom Europäischen Metallarbeiterverband (EMB) in allen Ländern, in denen es ArcelorMittal-Werke gibt, organisiert wird.

Die Einzelheiten des Aktionstags vom 7. Dezember werden zu einem späteren Zeitpunkt mitgeteilt.

Mitgeteilt vom OGBL
am 14. November 2011

Non aux pertes d’emplois chez ArcelorMittal! Construisons ensemble l’industrie sidérurgique de demain!

25 octobre 2011

Construisons ensemble l’industrie sidérurgique de demain !

Le 24 octobre 2011, plus de 60 représentants syndicaux et membres de Comités d’entreprises européens venus de différents sites de production d’ArcelorMittal en Europe se sont réunis à Bruxelles sous l’auspice de la Fédération Européenne des Métallurgistes (FEM) pour exprimer leurs inquiétudes quant à la situation chez ArcelorMittal et développer une stratégie commune.

Les participants rejettent clairement la stratégie actuelle d’ArcelorMittal qui consiste principalement à stopper les investissements dans une industrie traditionnelle européenne pour financer des acquisitions dans des mines et des usines hors Europe. Ils s’opposent à une stratégie aux conséquences lourdes sur l’emploi au sein du groupe ainsi que sur ses fournisseurs et qui met en danger la cohésion sociale et économique de plusieurs régions en Europe. Ils dénoncent les décisions unilatérales – aux niveaux national et européen – prises sans respecter les droits de base à l’information et à la consultation.

Les conditions nécessaires à la pérennité à long terme du principal sidérurgiste européen ne seront pas créées en arrêtant temporairement des usines (9 usines sont actuellement à l’arrêt en Europe) ni en annonçant des fermetures permanentes de sites (Liège) ou en restructurant des usines (AMDS et emballage, etc.). Au contraire, cette stratégie conduira inévitablement à des pertes de parts de marchés. Pour les organisations affiliées à la FEM, l’avenir de l’entreprise passe par l’innovation et la R&D pour développer l’acier de demain et les technologies efficientes en énergie (notamment les technologies propres d’enfouissement de CO²). De plus, ils appellent la direction d’ArcelorMittal à engager un dialogue avec les syndicats et les représentants des travailleurs au niveau approprié sur une possible répartition de la production qui garantira un développement équitable pour tous et un partage équitable du fardeau.

Les syndicats réaffirment leur volonté d’apporter à la direction centrale une réponse européenne coordonnée et unifiée et conviennent de :

  • contacter des représentants nationaux et européens pour engager un débat sur le moyen d’assurer la viabilité de l’industrie sidérurgique en Europe.
  • développer une stratégie de communication vis-à-vis des salariés, des fournisseurs ainsi que des autorités et acteurs aux niveaux local et régional.
  • organiser prochainement une journée d’action européenne pour protester contre la stratégie d’ArcelorMittal et sensibiliser aux alternatives syndicales visant à assurer la pérennité à long terme des sites européens.
  • mettre en place un groupe de travail pour développer les alternatives syndicales à la stratégie actuellement poursuivie par la direction d’ArcelorMittal.

Les organisations affiliées à la FEM s’engagent fermement à joindre leurs forces pour défendre et développer l’industrie sidérurgique européenne.
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La FEM est un organe représentatif défendant les intérêts des travailleurs de l’industrie métallurgique en Europe. La FEM dispose d’un mandat de coordination et de représentation externes des syndicats de la métallurgie ainsi que d’un mandat lui permettant d’engager des négociations au niveau européen.
Pour plus d’informations, merci de vous adresser à :
Ulrich Eckelmann, Secrétaire général de la FEM
Bart Samyn, Secrétaire général adjoint de la FEM, tél. + 32 2 227 1019
Isabelle Barthès, Senior Policy Adviser, tél. + 32 2 227 1012

Tripartite sidérurgique du 11 octobre 2011

Les partenaires de la tripartite sidérurgique, à savoir le gouvernement luxembourgeois, la direction d’ArcelorMittal ainsi que les représentants des syndicats contractants OGBL et LCGB-SESM, se sont réunis en date du mardi 11 octobre 2011.

Lors de cette entrevue, la direction d’ArcelorMittal a présenté sa vision et son projet de fermeture temporaire des installations des sites de Rodange et de Schifflange. Les syndicats contractants ont réitéré leur opposition formelle à la fermeture temporaire des deux sites.

Il a été retenu à l’issue de cette réunion:

  • La reconduction du plan Lux 2011 au-delà du 31 décembre 2011 jusqu’au 31 mars 2012, impliquant la continuation de la CDR (cellule de reclassement) ainsi que de la préretraite pour l’année de naissance 1955. Le personnel CFL Cargo sous contrat ArcelorMittal bénéficiera des mêmes conditions .
  • La mise en place de deux groupes de travail, l’un pour la gestion à court terme des sureffectifs, et le deuxième qui marque la volonté d’élaborer avant fin mars 2012 un plan industriel Lux 20XX. La mise en place des deux groupes de travail est prévue le 14 octobre 2011.
  • La prochaine réunion tripartite a été fixée au 14 décembre 2011. Nous insistons sur le fait que les arguments évoqués par la direction n’ont pas rassuré les représentants syndicaux quant à l’avenir des sites de Schifflange et de Rodange, ainsi que celui du «train laminé marchand» (TLM).

Communiqué par le Syndicat Sidérurgie et Mines de l’OGBL et le LCGB-SESM
le 11 octobre 2011

Entrevue entre l’OGBL et le LSAP

Le 29 septembre 2011, une délégation du Syndicat Sidérurgie et Mines de l’OGBL, conduite par Jean-Claude Bernardini, fut reçue par une délégation du parti socialiste LSAP composée du président et bourgmestre de Dudelange, Alex Bodry, du président du groupe parlementaire, Lucien Lux, des bourgmestres Lydia Mutsch d’Esch/Alzette et de Roland Schneider de Schifflange, de Jean Schmit en tant que représentant du LSAP de Pétange et de Erny Muller du LSAP de Differdange.

A cette occasion, les deux côtés se sont échangés sur les restructurations d’ArcelorMittal en Europe décidées par Monsieur Lakshmi Mittal et exécutées par ses managers européens. Ils partagent le souci d’un démantèlement insidieux de l’industrie lourde en Europe en général et au Luxembourg en particulier.

Que valent les accords, tel que le LUX 2011, que vaut le modèle luxembourgeois du dialogue social se demande Jean-Claude Bernardini, lorsque ces précieux et historiques aspects du bon fonctionnement de la sidérurgie luxembourgeoise ne sont plus respectés? Quelques jours seulement après avoir célébré en grande pompe le 100ième anniversaire de la sidérurgie luxembourgeoise, l’acquisiteur capitaliste de celle-ci lui porte un coup dur de la façon la plus sournoise qui soit.

Les responsables communaux apprennent la fermeture par voie de presse!

Les représentants syndicaux se demandent si le gouvernement n’a aucun moyen de s’opposer à de telles décisions et à de telles méthodes. Peut-il tolérer qu’un homme seul prend une décision à Londres – sans concerter ses partenaires luxembourgeois y compris le ministre qui représente l’Etat luxembourgeois au sein du conseil d’administration de sa société – qui fait perdre du jour au lendemain à 450 voire 600 salariés leur travail, leur fierté, peut-être le sens de leur vie? Qui fait perdre à la sidérurgie luxembourgeoise un créneau entier de produits. Est-il normal que l’usine de Schifflange est arrêté et le maire de la commune de Schifflange apprend la nouvelle par voie de presse, se demandent les deux partis.

Les trois bourgmestres, le représentant de la section LSAP de Pétange ainsi que le président du groupe parlementaire ont exprimé leur rejet clair et net de ces méthodes et expriment leur pleine solidarité avec les salariés concernés et leur syndicat l’OGBL. Une déclaration dans ce sens a déjà état publiée par la commune de Schifflange et le sera également par les autres communes représentées à la réunion.
Les représentants du Syndicat Sidérurgie et Mines de l’OGBL ont demandé aux représentants du LSAP d’influer sur l’attitude du gouvernement à adopter face à la politique de démantèlement graduel de la sidérurgie luxembourgeoise pratiquée par Monsieur Mittal. Cette attitude doit se caractériser par un courage infaillible de défendre l’industrie lourde luxembourgeoise. Car, comme l’a dit si bien Alex Bodry, «un pays qui n’est plus un pays de production a beaucoup perdu». Dans ce contexte, les syndicalistes ont également fait valoir que ce démantèlement aura des répercussions sur beaucoup d’autres secteurs économiques.

Les représentants syndicaux ont rappelé que L’OGBL insiste par ailleurs sur une révision d’urgence de la loi sur la délégation du personnel dans les entreprises.
Enfin, la délégation syndicale a annoncé une manifestation de protestation à Schifflange, place de l’Hôtel de Ville, le samedi 8 octobre et un piquet de protestation à l’occasion de la réunion tripartite du 11 octobre.
Les deux côtés ont exprimé le souhait de se concerter à nouveau après la tripartite «sidérurgie».

Communiqué par l’OGBL et le LSAP
le 30 septembre 2011

Réunion extraordinaire du Comité européen d’entreprise (CEE) d’ArcelorMittal

Devant l’inquiétude grandissante des travailleurs, le CEE d’ArcelorMittal à obtenu la tenue d’une réunion extraordinaire de son comité restreint le mardi 27 septembre 2011 durant laquelle les informations suivantes ont été confirmées :

Face à la crise boursière, la direction procède à l’accélération de son processus de concentration de ses sites jugés les plus rentables, c’est-à-dire, les sites côtiers au détriment des sites continentaux.

Cela explique les annonces récentes d’arrêt temporaires des hauts fourneaux et aciéries à Liège, Florange, Eisenhüttenstadt.

Avec les produits plats carbone, les produits longs sont également fortement impactés :

  • arrêt de l’aciérie et du train de Schifflange, et marche réduite du site de Rodange au Luxembourg,
  • arrêt d’outils à Madrid et à Sestao en Espagne.

De nombreux petits sites d’ArcelorMittal Distribution (AMDS) sont condamnés à Fontaine l’Evêque en Belgique, en Grèce et en France, ce secteur d’activité fera l’objet d’une réunion particulière fin octobre. Des réductions d’emplois interviennent également dans APERAM (aciers inoxydables).

Face à la gravité de la situation impactant des milliers de travailleurs Européens qui devraient subir le chômage conjoncturel, le groupe salarial, représentant les huit pays européens les plus importants dans ArcelorMittal, a obtenu la réactivation d’un processus d’information/consultation permanent. Celui ci permettra d’entretenir un dialogue social réactif en fonction de l’évolution de la situation.

Le CEE a demandé des garanties sur la préservation des emplois et l’assurance qu’aucune mesure de licenciement sec soit mise en œuvre.

Pour mémoire, le groupe ArcelorMittal a dégagé, au 1er semestre 2011, un bénéfice net de 2,6 milliards de dollars et le groupe attend un second semestre aussi profitable.

ArcelorMittal a donc les moyens :

  • d’assurer le développement technologique de ses outils qui assurera la pérennité de ceux ci,
  • de mettre œuvre un volet social d’accompagnement de haut niveau durant cette phase actuellement difficile.

Les salariés ne sont en rien responsables de cette crise financière générée par les “boursicoteurs” et en aucun cas ne doivent en devenir les victimes.

Le maintien de l’emploi et des salaires, permettra d’assurer la croissance et la reprise économique.

La vraie prospérité de l’Europe, passe par le développement de ses industries en s’appuyant sur les qualifications et les compétences de ses salariés, créateurs de véritables richesses et ce, de façon durable.

Luxembourg, le 27 septembre 2011

OGBL und FNCTTFEL-Landesverband besorgt um Auswirkungen auf CFL-Cargo!

Die Gewerkschaften FNCTTFEL-Landesverband und OGBL bedauern die Entscheidung von ArcelorMittal das Werk Schifflange stillzulegen und im Werk Rodange die Produktion herunterzufahren. Sie finden es äußerst befremdlich, dass diese Entscheidung gerade mal eine Woche nachdem das 100. Gründungsjubiläum der Arbed mit großem Pomp begangenen wurde, von der Stahlfirma mitgeteilt wurde.

Nicht nur sind diese Entscheidungen ein negatives Signal an alle Beschäftigten im Stahlsektor, sondern sie werden auch Auswirkungen auf viele Zulieferfirmen und auf den schienengebundenen Gütertransport nach sich ziehen.

Konkret fragen sich OGBL und FNCTTFEL-Landesverband wie sich die Schließung von Schifflange sowie die Drosselung der Produktion der Straße C in Rodange auf die Aktivitäten bei CFL-Cargo auswirken werden.

OGBL und FNCTTFEL-Landesverband teilen die Sorge der Belegschaften und haben eine Dringlichkeitssitzung mit der Betriebsleitung von CFL-Cargo beantragt, um die Konsequenzen zu hinterfragen.

Mitgeteilt von OGBL und FNCTTFEL-Landesverband
am 26. September 2011