Dumping social!

Le 15 juin 2012, le syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL a organisé un piquet de protestation contre le dumping social sur les routes, avec ses collègues de l’F.G.T.B. – Ubot et sur l’aire de repos de Capellen.

Nous avons distribué des tracts en 12 langues aux chauffeurs venant de 35 pays différents qui conduisent sur les routes européennes.

Ils exécutent le même travail, courent les mêmes risques sur les routes, ils doivent respecter la même directive relative aux temps de conduite et de repos. Pourtant, il existe de très grandes différences en ce qui concerne les conditions de rémunération et de travail entre les différents chauffeurs. Bien évidemment une telle situation ouvre grandement la porte au dumping social et même à l’exploitation.

Il faut impérativement arrêter le traitement inégal des chauffeurs!

Les seules victimes de tout cela sont les chauffeurs professionnels.

Les seuls gagnants sont les employeurs peu scrupuleux.

Certains chauffeurs roulent 13000 km par mois, pour un salaire mensuel entre 300 et 500 €, et entre 30 et 45€ de frais de route par jour, soit environ 1300€ par mois. Ils dorment dans leur camion, s’absentent de chez eux pendant des semaines ou même des mois, sans possibilité de voir leur famille.

Nos revendications:

  • Renforcer la directive relative au détachement : celui qui travaille dans un pays étranger doit recevoir le salaire qui correspond aux conditions de ce pays, ce qui inclut tous les éléments salariaux, avantages extra-légaux, fiscalité.
  • Faire la chasse aux employeurs qui pratiquent le dumping social et non une chasse aux chauffeurs exploités.
  • Que nos responsables politiques comprennent enfin qu’un chauffeur fatigué est aussi un chauffeur qui risque davantage une absence de vigilance au volant et qui risque donc un accident de circulation toujours préjudiciable pour les usagers, pour le chauffeur et pour les victimes.

Nos chauffeurs se font licencier et, dans le même temps, nos employeurs font appel à des chauffeurs venant des pays de l’Est.

Arrêtons le dumping social!

Communiqué par le Syndicat OGBL-ACAL
le 19 juin 2012

Gros ras-le-bol des salariés

Le 22 avril 2012, une réunion d’information sur la situation des négociations de la convention collective des conducteurs et salariés auxiliaires des entreprises d’autobus privées a fait ressortir le « ras-le-bol » générale du secteur quant à leur journée de travail.

Ce jour-là, plus de 350 salariés des entreprises d’autobus privées s’étaient rendus au Centre culturel à Lorentzweiler.

Il est à noter que jamais autant de salariés ne s’étaient rassemblés en si grand nombre dans le secteur des autobus privés, signe d’un mécontentement grandissant dans ce secteur.

Il faut savoir que c’est le seul secteur au Luxembourg où un salarié peut être présent 15 heures dans son entreprise.

Au sujet de la convention collective, l’explication quant à la situation actuelle a été masquée par ce mal-être général.

Fort de cette mobilisation, les syndicats LCGB et OGBL demanderont au plus vite une réunion d’urgence avec la Fédération Luxembourgeoise des Exploitants d’Autobus et Autocars (FLEAA), afin de leur faire part du message transmis par les salariés.

Communiqué par l’OGBL et le LCGB, le 23 avril 2012

Contact : Romain DAUBENFELD, Secrétaire central
Tél. : +352 26 02 14-124
GSM : +352 621 300 254

2013 wird ein entscheidendes Jahr für den Logistiksektor

Eine Gewerkschaftsdelegation des OGBL bestehend aus Vertretern der Berufssyndikate Transport-ACAL, einerseits, und Zivile Luftfahrt, andererseits, kam am 11. April 2012 mit Wirtschaftsminister Etienne Schneider zusammen. Im Mittelpunkt der Diskussion stand der Ausbau des Logistiksektors, und vor allem die Entwicklung am Standort Bettemburg-Düdelingen, auf dem Gelände des ehemaligen WSA-Militärlagers.

Konkurrenz in der Groβregion

Für den OGBL stellt die enorme Verzögerung bei der Realisierung des Logistikzentrums Bettemburg ein ernsthaftes Problem dar. Der OGBL kritisierte außerdem die gegenwärtige EU-Gesetzgebung, die immer mehr Transportunternehmen dazu verleite, ihr Personal im Ausland anzumelden oder ihren Sitz ins benachbarte Ausland zu verlegen. Sorgen bereiten dem OGBL darüber hinaus die Konkurrenz vor der Haustür. Der mögliche Ausbau des Flughafens Bitburg und das Errichten eines riesigen Logistikzentrums nahe Thionville, das bis zu 2.000 chinesische Betriebe beherbergen und bis zu 30.000 Arbeitsplätze schaffen soll, könnten das Aus für die Logistikplattform Luxemburg bedeuten. Der OGBL sprach sich für eine kohärente Vorgehensweise der einzelnen Akteure der Logistikstandorte Findel, Bettemburg und Contern aus.

Bau der ersten Halle im Jahr 2013

Wirtschaftsminister Schneider zeigte Verständnis für die Belange des OGBL und räumte ein, dass die Realisierung des Logistikzentrums Bettemburg aufgrund von Prozedurgeplänkel tatsächlich einen Rückstand von mehreren Jahren aufzuweisen habe. Er zeigte sich aber zuversichtlich, dass die Commodo-Incommodo-Prozedur noch in diesem Jahr abgeschlossen und mit dem Bau der ersten Halle im Jahr 2013 gerechnet werden kann. 2013 nannte Schneider das entscheidende Jahr für den Logistikstandort Luxemburg. Sollte bis dahin nicht mit der Umsetzung der Pläne begonnen worden sein, riskiere Luxemburg von seinen Nachbarländern überholt zu werden. Schneider sprach sich für ein Gesamtkonzept aus, das sowohl der künftigen Strategie von Cargolux und Luxair-Cargo am Findel, als auch der Entwicklung der Logistikstandorte Contern und Bettemburg, sowie des Merterter Hafens Rechnung trage.

Bis zu 5.000 neue Arbeitsplätze

Ausschlaggebend für den Erfolg des Logistikstandorts sei in erster Linie die benötigte Infrastruktur, so Schneider, der von der Schaffung von bis zu 5000 neuen Arbeitsplätzen in diesem Sektor ausgeht.

Erstmals würden auch wieder Arbeitsplätze für unqualifizierte Arbeitnehmer geschaffen werden.

Der Wirtschaftsminister bot dem OGBL an, sich in regelmäßigen Abständen zu treffen, um die Entwicklung des Sektors zu analysieren. Eine nächste Zusammenkunft findet bereits unmittelbar nach den Sommerferien statt.

Der Minister stimmte der Anfrage des OGBL zu, zum gegebenen Zeitpunkt eine Tripartite zum Thema Logistik einzuberufen.

Mitgeteilt von den OGBL-Syndikaten Transport-ACAL und Zivile Luftfahrt
am 12. April 2012

 

 

Die Delegation des OGBL: Annette Schuler (Präsidentin OGBL-Syndikat zivile Luftfahrt, Ausschusspräsidentin Luxair), Helder Borges (Vize-Präsident OGBL-Syndikat zivile Luftfahrt, Luxair), David Massaro (Ausschusspräsident Cargolux), Marcel Breuskin (Präsident OGBL-Syndikat Transport-ACAL), Romain Daubenfeld (OGBL-Zentralsekretär Syndikat Transport-ACAL), Hubert Hollerich (OGBL-Zentralsekretär Syndikat zivile Luftfahrt).

Ras-le-bol des chauffeurs de bus à l’exemple de Wiltz

Le lundi 11 juillet entre 10h00 et 13h00 a eu lieu à Wiltz un piquet de protestation des chauffeurs d’autobus organisé par l’OGBL.

50 chauffeurs qui fréquentent la gare terminus de Wiltz tous les jours entre 6h00 et 20h00 n’ont aucune possibilité pendant les vacances scolaires d’utiliser les installations sanitaires du lycée de Wiltz, adjacent à la gare terminus. La non-accessibilité de WC est un problème qui existe dans un grand nombre de gares terminus à travers le pays.

Les chauffeurs ont protesté avec leur syndicat contre cette situation intenable et surtout le manque de volonté politique de trouver une solution.

Lors du point presse à 11h00, le secrétaire responsable du dossier au Syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL a donné les explications nécessaires. Romain Daubenfeld a également informé qu’un courrier à ce sujet a déjà été adressé au ministre de tutelle, le 14 janvier 2011, mais que ce courrier est malheureusement resté sans réponse à ce jour.

Le Syndicat Transport sur route/ACAL demande une entrevue d’urgence avec le ministre afin que cette situation indigne soit résolue dans les plus brefs délais. A noter encore que le bourgmestre de la Commune de Wiltz et le directeur du Lycée du Nord sont entièrement disposés à trouver une solution en étroite collaboration avec le syndicat sous condition que le ministère participe aux frais.

Communiqué par le Syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL
le 11 juillet 2011

Le Parlement européen refuse de lever le plafond du temps de travail des conducteurs indépendants

Avec une large majorité de 383 votes, le Parlement européen a voté contre la proposition de la Commission européenne qui visait à exclure les routiers indépendants du champ d’application de la directive relative au temps de travail pour les travailleurs du transport (2002/15/CE). Cette initiative aurait eu pour conséquence que les conducteurs indépendants auraient pu travailler jusqu’à 86 heures par semaine, alors que les conducteurs salariés ne peuvent travailler que 48 heures.

Les eurodéputés socialistes, verts, communistes et quelques conservateurs ont insisté dans les débats qui précédaient le vote que les conducteurs indépendants soient traités comme les conducteurs salariés et que leur temps de travail hebdomadaire soit limité à 48 heures, temps de conduite et autres travaux inclus. Ceci pour éviter le dumping social et pour assurer la sécurité routière et éviter les accidents dus à la fatigue.

En revanche, la grande majorité des conservateurs et les libéraux ont argué en faveur de la liberté d’entreprise et des profits à court terme sans tenir compte des aspects de fausse indépendance, de dumping social, de sécurité routière ou encore de santé des conducteurs. Ils estimaient qu’un conducteur indépendant pouvait travailler autant qu’il voulait. Certains ont comparé le métier de routier indépendant avec les professions libérales comme les avocats. Or, un conducteur qui doit charger et décharger son camion, l’entretenir, s’occuper de ses commandes et de sa comptabilité et en plus conduire pendant 48 heures ne peut plus garantir sa propre sécurité et celle des autres conducteurs. Un avocat qui s’endort dans son bureau ne met à risque personne!

La confédération syndicale européenne du transport ETF ensemble avec les syndicats nationaux dont l’OGBL-ACAL avait organisé une large campagne d’information et de sensibilisation à ce sujet. L’OGBL-ACAL avait rencontré les eurodéputés luxembourgeois Robert Goebbels, Claude Turmes et Georges Bach qui ont tous voté contre la proposition de la Commission. L’OGBL est satisfait qu’avec leurs voix une régression sociale peut être évitée au niveau européen.

Communiqué par l’OGBL-ACAL
le 16 juin 2010

Zahl der Entlassungen um die Hälfte herabgesetzt

Im Speralux-Schreiben vom 26. April 2010 an den OGBL, ging die Rede von einer Schließung des Transportunternehmens in Luxemburg und der damit verbundenen Entlassung aller 111 Beschäftigten. Als Grund für diesen Schritt nannte die Speralux einerseits die neue EU-Regelung über die Kabotage, welche die Fahrten ausländischer Unternehmen auf dem Territorium eines anderen EU-Mitgliedsstaats stark einschränkt, andererseits schwere wirtschaftliche Probleme. Nach zwei Wochen harter Verhandlungen konnte heute der Sozialplan unterzeichnet werden.

Speralux behält Standbein in Luxemburg

Speralux wird Luxemburg nicht komplett aufgeben, sondern eine kleine Aktivität im Bereich Spedition beibehalten. 21 Arbeitsplätze werden somit in Luxemburg erhalten bleiben, die zum Großteil von Speditionskaufleuten besetzt sind. 15 Lkw-Fahrer werden von Speralux-Deutschland übernommen. Auf 12 Beschäftigte wendet sich der Sozialplan nicht an, weil diese Personen zur Geschäftsleitung gehören oder sich in einem befristeten Arbeitsverhältnis befinden. Hierunter fallen auch die 3 Auszubildenden, die anderswo eine Lehrstelle gefunden haben. 10 Mitarbeiter haben seit Bekanntwerden der Schließungsabsichten ihr Arbeitsverhältnis gekündigt und haben in der Zwischenzeit eine andere Arbeitsstelle gefunden.

53 Entlassungen

Vom Sozialplan betroffen sind demnach noch 53 Beschäftigte.
Für diese haben der OGBL und der Betriebsrat neben dem gesetzlichen Minimum eine Extrazahlung von 2.000 € ausgehandelt. Außerdem wird eine Summe von insgesamt 10.000 € zur Verfügung gestellt, die auf die Mitarbeiter mit schulpflichtigen Kindern aufgeteilt wird.

Kabotage-Regelung wird weitere Arbeitsplätze kosten

Der OGBL-ACAL bedauert diese drastischen Maßnahmen ausdrücklich und befürchtet, dass mit Speralux eine nicht mehr aufzuhaltende Delokalisierungs- und Entlassungswelle eingetreten ist. Diese vom Transportminister mitgetragene und von der Handelsföderation (clc) verschlafene neue europäische Kabotage-Regelung riskiert im Luxemburger Transportgewerbe noch hunderte Arbeitsplätze zu kosten.

Mitgeteilt vom OGBL-Transportsyndikat ACAL
am 18. Mai 2010