La Confédération européenne des syndicats (CES) estime que le résultat des négociations de Copenhague sur le climat est un échec aussi bien au niveau écologique que social. C’est la preuve également, et avant tout, de la faillite institutionnelle du système de négociations internationales. Pour le mouvement syndical européen, l’Union européenne doit s’engager sur une reprise urgente des négociations.
John Monks, Secrétaire général de la CES a déclaré: «Lors de la crise financière, des sommes colossales ont pu être mobilisées pour sauver les banques et pour garantir les avoirs financiers. Or, la crise climatique n’a pas du tout eu le droit au même traitement, et c’est plus que regrettable. Nous avons assisté à des négociations où chacun était dans le moins-faisant, c’est gravissime pour l’avenir de l’humanité. De plus, cet échec montre à l’évidence que la crise des institutions onusiennes est arrivée à son paroxysme».
Comme nous l’avons vu pour la crise bancaire, il ne suffit pas d’avoir de bonnes intentions. Il s’agit de mettre en place des objectifs contraignants, permettant effectivement de réduire les émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique. La CES réaffirme le besoin d’un accord négocié ambitieux. C’est pourquoi, il est urgent de définir au niveau international un système financier économique, environnemental et social pour permettre un nouveau développement, en particulier pour les pays les plus pauvres. Ce système doit être transparent et guidé par une bonne gouvernance, dans l’intérêt de tous.
Si on ne va pas dans cette direction, nous devrons nous attendre à un risque d’aggravation des conflits liés à la gestion des ressources, dus à leur rareté dans certaines régions du monde. Le changement climatique entraînera également une augmentation des flux migratoires.
La CES demande à l’Union européenne de prendre des initiatives lors des négociations de 2010, en vue d’engagements sérieux sur des objectifs ambitieux et chiffrés.
De plus, l’articulation entre financement, environnement, développement économique et social, impose d’urgence, la création de nouveaux instruments financiers tels que la taxation des transactions financières.
Bruxelles, le 21 décembre 2009
Diese Website verwendet Cookies, damit wir dir die bestmögliche Benutzererfahrung bieten können. Cookie-Informationen werden in deinem Browser gespeichert und führen Funktionen aus, wie das Wiedererkennen von dir, wenn du auf unsere Website zurückkehrst, und hilft unserem Team zu verstehen, welche Abschnitte der Website für dich am interessantesten und nützlichsten sind.
Unbedingt notwendige Cookies sollten jederzeit aktiviert sein, damit wir deine Einstellungen für die Cookie-Einstellungen speichern können.
Wenn du diesen Cookie deaktivierst, können wir die Einstellungen nicht speichern. Dies bedeutet, dass du jedes Mal, wenn du diese Website besuchst, die Cookies erneut aktivieren oder deaktivieren musst.
Diese Website verwendet Google Analytics, um anonyme Informationen wie die Anzahl der Besucher der Website und die beliebtesten Seiten zu sammeln.
Diesen Cookie aktiviert zu lassen, hilft uns, unsere Website zu verbessern.
Bitte aktiviere zuerst die unbedingt notwendigen Cookies, damit wir deine Einstellungen speichern können!