Lombard Assurances

Echec des négociations, misère sociale pour les salariés licenciés

Dès le lendemain de l’échec de la conciliation en vue de la signature d’un plan social, la direction de Lombard Assurances «avertit» 89 de ses salariés de leur licenciement prévu d’ici un an. Plus ou moins.

Dès le début des négociations, le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL avait vu clair dans les intentions de la direction de Lombard: licencier au moindre coût et priver des mesures d’un plan social un maximum de salariés en incluant des conditions cumulatives. Inflexibilité totale aussi pour les salariés désignés, qui, s’ils retrouvaient un emploi avant la date fixée de leur licenciement, seraient contraints de démissionner.

Le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL a dénoncé depuis des semaines cette manipulation sordide des salariés. Pour autant, les nombreuses tentatives de proposition des syndicats se sont vues à chaque fois refusées sans appel par le management de Lombard Assurances.

Ainsi, en remerciement pour leurs années de bons et loyaux services, les salariés n’ont obtenu qu’une maigre compensation, arrachée in extremis par les représentants du personnel de Lombard. Le Syndicat Banques et Assurances de l’OGBL rappelle que, sans la convention collective de travail du secteur financier, fruit des négociations pluri-décennales des syndicats pour le maintien des acquis sociaux, sans cette convention, les salariés victimes de licenciement, seraient tout simplement laissés au stade de la misère sociale par certains patrons. La convention collective du secteur financier prévoit par exemple un doublement des préavis légaux et des indemnités de départ en cas de licenciement économique.

Le Syndicat Banques et Assurances de OGBL constate une dégradation sociale inquiétante sur la place financière. Il dénonce vigoureusement la pression incessante exercée quotidiennement sur les salariés dans le seul but d’améliorer la compétitivité.

Communiqué du Syndicat Banques et Assurances de OGBL
le 17 juillet 2012