En l’an 2000, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 18 décembre comme journée internationale des migrants.
A l’occasion de cette journée, l’OGBL constate que la Convention des Nations Unies sur la Protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille adoptée le 18 décembre 1990 n’a à ce jour été ratifiée que par 42 États. Malheureusement le Luxembourg et aucun autre État membre de l’Union européenne n’ont toujours pas ratifié cette convention.
La convention en question reconnaît la vulnérabilité particulière des migrants et promeut des conditions humaines et légales de travail et de résidence. Une politique migratoire ne peut être efficace que lorsque fondée sur des règles juridiques et le principe de légalité. La ratification de cette convention est cruciale au combat contre les abus et l’exploitation des migrants.
L’OGBL s’associe à la campagne mondiale qui sera lancée le 18 décembre en faveur de la convention sur les droits des migrants par un forum se composant d’agences de l’ONU, d’organisations internationales dont la Confédération syndicale internationale (CSI) et d’organisations de la société civile.
Selon les estimations de l’ONU, en 2010, 214 millions de personnes résideront en dehors de leur pays de naissance ou de nationalité. Près de la moitié de celles-ci sont actives économiquement en tant que travailleurs migrants. Avec leurs familles, elles forment la majeure partie des migrants dans le monde.
Les travailleurs migrants sont des victimes faciles de discriminations et d’exploitation, et ce notamment de la part de trafiquants ou d’employeurs.
La campagne portera dans la rue et devant les parlements la demande adressée aux gouvernements de mettre immédiatement fin aux violations des droits des migrants à travers le monde en ratifiant la convention des Nations Unies relatives aux migrants.
Pour l’OGBL il est inacceptable que 61 ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme le monde soit toujours confronté à des systèmes d’exploitation et d’esclavage de masse d’êtres humains. Les premières victimes de ces pratiques inhumaines sont les travailleurs migrants.
Communiqué par l’OGBL le 17 décembre 2009
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