Le SEW/OGBL soutient la grève des étudiants contre la dévalorisation des bourses d’études!

Le SEW/OGBL se montre solidaire avec les organisations estudiantines et soutient leur mouvement de grève du 25 avril prochain contre le projet de loi 6670 concernant l’aide financière de l’Etat pour études supérieures.

Le SEW/OGBL n’accepte pas la politique d’austérité du gouvernement luxembourgeois au détriment des études des jeunes. L’investissement dans l’éducation est un investissement dans l’avenir du pays. Ce serait donc une grave erreur que de réduire de manière substantielle l’investissement de l’État en faveur des étudiants de l’enseignement supérieur, ceci d’autant plus que l’accroissement du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur est considéré comme un des objectifs de ce gouvernement.

Le SEW/OGBL estime que le montant de la bourse de base est largement insuffisant. Il rappelle que le précédent gouvernement avait décidé de ne plus verser ni allocations familiales, ni boni pour enfants aux parents pendant les études supérieures de leurs enfants, avec l’objectif affiché de redistribuer ces sommes sous forme de bourses aux étudiants et de garantir ainsi une autonomie financière à ces derniers. Aujourd’hui, avec la nouvelle réforme, le montant de base se situe largement au-dessous du montant des allocations familiales d’avant 2010. Quid donc de l’autonomie de l’étudiant, quid d’une redistribution honnête et équitable des allocations familiales retirées précédemment aux parents?

Le SEW/OGBL soutient les revendications des organisations estudiantines et exige

  • une bourse de base équivalente à la somme des allocations familiales et des boni pour enfants d’avant 2010;
  • une bourse de mobilité accordée à tout étudiant, résident ou non résident, qui doit financer la location d’un logement, que ce soit à l’étranger ou dans son pays de résidence;
  • une bourse sociale prenant en compte le nombre des enfants à charge.

Cette réforme vise à assainir le budget de l’Etat plutôt que l’encadrement et la réussite des étudiants. Cette réforme ne garantit plus le droit aux études à tous. Cette réforme doit être renégociée avec les organisations estudiantines et les autres acteurs concernés.

Luxembourg, le 23 avril 2014
Communiqué par le SEW/OGBL